Argentine, Coupe du monde, Messi, le dernier Maradona: Le magicien dose

Qui aurait cru qu’un jour Maradona évoluerait au PSG ? Qui aurait cru qu’un gars qui n’a gagné la Coupe du monde que chez les ados, serait considéré comme l’équivalent de Maradona ? Et Lavezzi ?

Nous allons maintenant vous raconter ce qu’était vraiment le football argentin. Et vous allez voir que c’est autre chose que Messi.

Raconter l’Argentine sans parler de dictature, d’empanadas ou d’Eva Peron, c’est surtout ausculter le destin de Ramon Diaz. En 1979, le futur maitre de Louis II est le meilleur buteur des bleu et blanc champions du monde des moins de 20 ans. Ramon, qui ne sait pas encore qu’il évoluera un jour dans le même club que Rui Barros ou Christopher Wreh, plante à 9 reprises, trois fois de plus que Diego. Mais c’est pourtant Diego qui termine meilleur joueur. Ça sent déjà pas très bon.

Ramon sans serrano

Pourtant il part pour Naples, bien avant Diego. Le début d’un long voyage qui l’emmenera nulle part et au moins jusqu’à Monaco à la fin des années 80. Arsène avait déjà du flair. Car entretemps, Ramon a disputé le Mondial 1982, le temps de bien faire comprendre à tout le monde qu’il n’a pas le niveau. Diego fera donc le boulot tout seul sur les deux tournois suivants. Et Arsène enverra Ramon à Yokohama car il trouvait Youssouf Fofana meilleur. Heureusement que le président du Liberia était là. Mais revenons à Buenos Aires, car pendant que Diego réinventait le foot, de petits Argentins venaient au monde, bien décidés à faire aussi bien que Ramon ou Diego.

Don Diego de la Pampa

Il faut dire que pendant ce temps là, chez les moins de 20 ans, le niveau est devenu assez faiblard, pour ne pas dire tout pourri, la relève tardant à venir. Les Gauchos ne se qualifient d’ailleurs même plus pour le Mondial et quand ils se qualifient c’est pour perdre contre l’Irak. Vous pouvez vérifier c’était le 22 février 1989. Diego a quand même laissé une descendance lorsqu’il choisissait de faire parler la poudre, hors du terrain, au début des années 90. Il y a d’abord son partenaire nasal Caniggia et, à ses côtés, le plus grand attaquant argentin de tous les temps, le fameux Batigol, qui marque vraiment beaucoup et surtout quand ça compte. Mais même si Diego passe leur faire un coucou, bien chargé, et pas que d’émotion, aux Etats-Unis en 1994, ce n’est pas suffisant. Alors en désespoir de cause, le monde entier, déjà orphelin de Diego se met à chercher des nouveaux Maradona dans tout ce qui a deux pieds et porte un maillot ciel et blanc.

Speedy gonzalo

Allez c’est parti dans le désordre : D’Allessandro, Crespo, Ortega, Riquelme, Aimar, Veron, Gallardo, Tevez, Saviola, Dybala, Aguero et pourquoi pas ce pauvre Messi. On ne va pas tirer sur l’ambulance Higuain quand même. On peut comprendre le monde entier, car l’Argentine s’est même mise à regagner les Coupe du monde des moins de 20 ans. En 1997 avec Riquelme et Aimar, en 2001 avec D’Alessandro et Saviola, en 2005 avec Messi ou en 2007 avec Aguero. C’est bien la preuve que ça ne veut rien dire.

Pendant ce temps-là le dernier Maradona a aussi l’honneur d’affronter Reims deux mois après avoir gagné la Copa America.

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