Coupe d’Europe : Nothing Toulouse

Chabal jouera en France la saison prochaine. La BBC a encore raté les droits de Joséphine, ange gardien.

Puisqu’il ne recule devant rien, pas même devant l’impôt cible, Le Vestiaire ose poser pour la deuxième fois de la semaine une de ses questions interdites : à quoi sert le Challenge européen ?

L’épreuve est tellement légitime qu’elle a changé trois fois de nom en six ans. Conférence européenne lui allait pourtant bien tant les clubs français n’y échangent que des politesses. Entre eux, d’abord, Colomiers et Pau en savent quelque chose, avant que l’Angleterre ne comprenne que le professionnalisme ne s’arrêtait pas à la porte des pubs.

Il y a tellement de candidats à cette coupe anglo-normande que l’ERC l’a imposée à Toulon et Mont-de-Marsan. C’est un peu comme si Boulogne-sur-Mer jouait l’UEFA ou Le Mans l’Euroligue, mais Etcheverry aura au moins vu à quoi ressemblait un Anglais. C’est bon pour le rapprochement des cultures. Les faire-valoirs du Top14 y mettent tellement de zèle que Brive, Dax, Bayonne et Bourgoin ont tous réussi à perdre contre des clubs italiens. Il faudrait penser à inviter les Espagnols et la Géorgie.

Heineken Skywalker

Heureusement, il y a la grande Coupe d’Europe, la vraie. Celle que nos médias appellent pieusement la H-Cup pour ne pas citer la marque de bière qui s’étale en pages pleines dans les journaux. 38% de nos lecteurs, parmi les plus avertis, espèrent que Pelous n’empêchera pas cette saison Toulouse de justifier ses impasses en championnat. Murrayfield lui réussit mieux que le Stade de France.

Les autres pensent (15%) qu’une des quatre franchises galloises pourrait faire mieux que Dan Carter et Blanche de Castille (10%). Les premières sorties des Blues de Cardiff leur donnent pour l’instant raison ; seul le Leinster a également ramené deux succès bonifiés, dans une poule où les Wasps ont confirmé avec Betsen (8%) leur début de saison domestique. Il aura, enfin, fallu une autre équipe française à Clermont (6%) pour que notre parrain, Julien Closefield, n’avale pas son tube de Prozac.

Pendant ce temps-là, l’asthme de Duncan MacLeod (photo) lui a encore joué un bien vilain tour : ses crises ont fait grimper son taux de testostérone.