Gasly ballot monte au créneau

Il a donc fini par y arriver. Des nouvelles d’Albon ?

Tout avait commencé, il y a bien longtemps. Bien avant le confinement mais après Panis quand même. Chez Toro Rosso, Gasly avait éclipsé un coéquipier plutôt bien côté, comme la série pour ados des années 90 qui porte son nom, Hartley.  Le gamin avait réussi à accumuler les kilomètres avec le moteur Honda en faisant quelques belles courses. Les patrons de Red Bull n’étaient donc pas totalement défoncés avec la boisson éponyme au moment d’offrir une promotion à l’ami Pierrot.  Il faut croire que la casquette était un peu trop grande pour une tête qui a trop tardé à gonfler. Ou l’inverse.

En tous les cas, entre courses ternes et performances peu enthousiasmantes, il avait fini par convaincre personne et surtout pas son employeur qui a jugé bon de le remplacer. Gasly a donc eu tout loisir de tester les progrès de la Toro Rosso. Les quelques milliers de suiveurs passionnés de F1 qui restent, auraient-ils agi de la sorte ?  Sans doute pas.

Albon jovi

En étudiant de plus près les caractéristiques de pilotage du perfide Albon qui lu a succé, sans même tenir compte des voitures fantômes de sa Mother, on se rend compte qu’une Red Bull ne pouvait lui permettre de s’exprimer pleinement et de confirmer son bon début de première saison en particulier face à la place occupée par Verstappen. Pour être tout à fait précis, la conduite avait donc moins d’importance que son profil moins Français et donc davantage porteur médiatiquement et commercialement. Suffisant pour rééquilibrer l’écurie? Evidemment non. Tel Liuzzi et Kyvat, il s’est donc brulé les ailes.

Pendant ce temps-là Gasly qui s’est rapidement refait la main à l’étage d’en dessous. Un coup de volant ne se perd pas aussi rapidement. Ca lui a donc bien servi de leçon.

Formule 1 : Le char Leclerc

En foot Monaco, c’est la France. Pourquoi pas en F1 ?

 

Par Henri Carl

Au lendemain de la démonstration de bollocks de la nouvelle star de l’écurie Ferrari, place au bilan à mi-saison ou  à peu près.

C’est très bon

Mercedes

L’écurie allemande tourne avec une précision germanique. Hamilton prouve une nouvelle fois qu’il reste un excellent pilote qui va bientôt dépasser le Kaiser. Pas Bismarck, ni Beckenbauer.  L’autre.  Sinon Bottas fait son maximum mais on se demande si cela suffira pour sauver sa place.

Ferrari

Bonne saison mais on est encore loin du compte. La faute à un ensemble moteur-chassis nettement en dessous. Vettel a parfois manqué de chance et/ou de motivation et Leclerc impressionne pour sa première saison en rouge, et il a même ajouté une victoire.

RedBull – Honda

L’amélioration est nette mais là encore on reste loin de Mercedes. Verstappen confirme son statut de bon pilote et de tête à claque alors que Gasly, on l’aura compris, a clairement montré ses limites.

Albon va avoir fort à faire s’il ne veut pas connaitre la même carrière que Kyvatt ! Pour Gasly, il va aussi falloir éviter un destin à la Sébastien Bourdais.

McLaren

La résurrection !

Le package est enfin le bon et Sainz et Norris ont fait de belles courses.

Sainz a d’ailleurs dû réagir tant Norris est à la fête. A suivre et à confirmer.

McLaren

Ce fut un poil meilleur. Un poil de cul seulement.

Alonso s’en va comme un prince, en gardant intacte l’image d’un champion d’exception.

Vandoorne s’en va aussi, en gardant intacte l’image d’un pilote à la réputation surfaite et qui n’a rien prouvé en F1.

 

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Formule 1 : Gasly ballot dans son berceau

Sebastien Bourdais s’est-il emparé de l’identité de Pierre Gasly ?

 

Par Henri Carl

La question serait surtout de savoir quand cela est-il arrivé.  Car tout avait plutôt bien commencé l’an dernier. Chez Toro Rosso, Gasly avait éclipsé un coéquipier plutôt bien côté, comme la série pour ados des années 90 qui porte son nom, Hartley.  Le gamin avait réussi à accumuler les kilomètres avec le moteur Honda en faisant quelques belles courses. Les patrons de Red Bull n’étaient donc pas totalement défoncés avec la boisson éponyme au moment d’offrir une promotion à l’ami Pierrot.  Il faut croire que la casquette était un peu trop grande pour une tête qui a trop tardé à gonfler. Ou l’inverse.

En tous les cas, entre courses ternes et performances peu enthousiasmantes, il a fini par convaincre personne et surtout pas son employeur qui a jugé bon de le remplacer. Gasly aura donc tout loisir de tester les progrès de la Toro Rosso. Les quelques milliers de suiveurs passionnés de F1 qui restent, auraient-ils agi de la sorte ?  Sans doute pas.

Albon jovi

En étudiant de plus près les caractéristiques de pilotage du perfide Albon, sans même tenir compte des voitures fantômes de sa Mother, on se rend compte qu’une Red Bull ne lui permettra pas encore de s’exprimer pleinement et de confirmer son bon début de première saison en particulier face à la place occupée par Verstappen. Pour être tout à fait précis, la conduite aura donc moins d’importance que son profil moins Français et donc davantage porteur médiatiquement et commercialement. Suffisant pour rééquilibrer l’écurie? Sinon, tel Liuzzi et Kyvat, il se brulera les ailes. Ce qu’on attendait pas forcément de Gasly qui devrait lui rapidement se refaire la main à l’étage d’en dessous. Un coup de volant ne se perd pas aussi rapidement. Ca lui servira de leçon.

Pendant ce temps-là les experts de L’Equipe avaient encore tapé juste. Bravo l’artiste.

Formule 1 (2/2) : Ghosn with the wind

Basant toujours notre marketing sur celui de Netflix, nous avons eu la bonne idée de vous proposer la fin de notre bilan alors que le premier Grand Prix de la nouvelle saison a déjà commencé. 

A la fin de l’article, on vous parle même de Gasly.  Va-t-on vous raconter la même soupe que la plupart des médias ? Mais on commence par les plus mauvais.

Racing Point Force India – Mercedes

Saison compliquée puisque les compteurs furent remis à zéro en cours de saison suite à la vente de Force India au père de Lance Stroll. Vijay Mallya a fini par se faire coincer, comme Carlos.  Sergio Pérez a encore confirmé qu’il est un pilote solide et efficace alors que Ocon a clairement manqué des qualités mentales qui distinguent Hamilton de Charles Pic (que devient le poulain de Lagardère et Panis ?).

Sauber – Ferrari (même si c’est marqué Alfa Romeo)

Peu de moyens, pas la meilleure voiture mais Sauber a fait une excellente saison.

C’est le résultat d’une organisation efficace de la part de Frédéric Vasseur et du talent de Charles Leclerc. 39 points avec la Sauber, c’est inespéré.

9 points pour Ericsson, c’est également presque inespéré, mais même s’il n’a pas démérité, c’est la fin de l’aventure pour lui.

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Formule 1 (1/2) : Netflix ou voyou

Arrêter de s’ennuyer en regardant des bagnoles tourner en rond, on attendait ça depuis Driven.  Dix-huit ans plus tard, Burt Reynolds a foutu le camp, Schumacher quasiment, mais toujours pas la F1. Quid de Flavio Briatore et Bernie Ecclestone ?

Par Henri Carl 

Pour ceux qui n’auront pas la patience de se taper pendant 20 heures ce qu’ils ont déjà eu du mal à ingérer pendant un an et qui préféreront cliquer en toute innocence sur les meilleurs passages de Fifty Shades of Grey (s’ils en trouvent), voici ce qu’il faut retenir de la saison la plus intéressante des monoplaces depuis le très discret retrait de Senna des baquets.

Mercedes pas si tôt

L’équipe teutonne a donc brillamment gagné avec le meilleur package. Facile me direz-vous. C’est surtout le travail de l’excellence de Lewis Hamilton alors que Bottas a clairement semblé dépassé. A lui de prouver qu’il peut rebondir, et vite, sinon sa carrière en F1 pourrait rapidement ressembler à celle de Bourdais. Tant que ce n’est pas celle de Ratzenberger.

Ferrari soufflé

Bonne saison compte-tenu du classement final mais le titre était jouable et c’est donc en fait une bonne vieille saison bien pourrie.  Comme annoncé dans ces mêmes colonnes alors qu’il gagnait encoreVettel n’a pas eu le mental. Même Eddie Irvine, qui sait être très pertinent quand il s’agit d’évoquer les défaites, est également de cet avis.  Quant à Räikkönen, dans la dernière ligne droite de sa pré-retraite, il a prouvé qu’il en a encore sous la pédale. 

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Formule 1 (2/2) : Ocon de Dieu

Après une première partie de bilan très prometteuse, Henri Carl va encore plus loin en donnant des nouvelles des héritiers de Jean Alesi. L’un d’entre eux sera-t-il bientôt champion du monde ?  

Dans notre précédente analyse vous avez pu découvrir l’identité du meilleur pilote au monde ou ce qu’il en reste. Place aujourd’hui aux Français où Prost ne sera pas cité, ni Jacques Laffite.  A un mois de la mi-saison tout n’est pas perdu pour le titre suprême. Si ?

Commençons par le taulier, le plus expérimenté, celui qui n’a toujours pas marqué cette saison, qui est dominé par son coéquipier aux essais et en course : Romain Grosjean. Voilà qui commence à sentir mauvais. Se faire devancer aux essais 5 fois sur 7 par Magnussen, le tout sans finir dans les points ne risque pas de faire exploser sa côte auprès d’un top team d’autant que son crash au départ du GP de Barcelone était particulièrement mal venu.

Esteban Ocon a également connu un début de saison problématique en raison d’une voiture mal née. Cependant, son coéquipier a fait mieux, dont un podium. Ocon va devoir réagir s’il ne veut pas un avenir à la Bourdais. Ou à la Grosjean, ce qui revient au même.

Pierre Gasly a mieux débuté surtout sur une Toro Rosso-Honda dont on n’attendait pas grand-chose. Il a su être opportuniste et domine assez facilement Hartley qui pourrait ne pas finir la saison.

Charles Leclerc est certes monégasque mais nous ne sommes pas en cours de Géo. C’est jusque-là un sans-faute pour lui. Régulièrement 13ème ou 14ème en qualif, dominateur face à Ericsson, qui n’est certes pas exceptionnel mais qui a une certaine expérience, 6ème et deux fois 10ème en course, il a su trouver ses marques et ne dispose pas de la meilleure voiture. L’avenir lui appartient.

Renault. J’ai déjà écrit tout le bien que je pense d’Hulkenberg mais il va devoir prouver à d’autres que je ne suis pas un gros blaireau. Sainz Jr aussi va devoir hausser son niveau. Dans le cas contraire, la carrière de ces deux pilotes risque de subir un net ralentissement mais il n’est pas certain que la Renault soit la meilleure F1 à l’heure actuelle.

Formule 1 (1/2) : Canada dry ou Monaco sans alcool ?

Alors qu’on  pouvait penser que le retour du suspense allait passionner, notre lecteur qui s’y connait le mieux en bagnoles continue de s’ennuyer. Et si tout cela n’était qu’une histoire de dépression qui ne dit pas son nom. En attendant de sortir du déni, il a proposé de faire un bilan où comme d’habitude il ne prendra aucun risque. Et pourtant il arrivera quand même à se planter. La preuve.

Par Henri Carl 

Mon article du jour aurait pu tenir en une ligne : Bahrein c’était bien, mais depuis c’est un peu chiant. D’ailleurs il est écrit depuis trois semaines et j’ai pas changé grand chose depuis. Aujourd’hui on parle du reste du monde et demain on se fera les Français. Avec l’écurie Renault dedans, même si Molière aurait bien du mal à s’y retrouver.

C’EST PAS MAL

Mercedes

C’est bon, c’est même très bon mais ça commence pourtant à devenir moins bon ! Bottas semble plafonner un peu même s’il n’a pas été toujours très chanceux jusque-là. Sans avoir le meilleur pilote, puisque l’un des meilleurs pilotes est toujours rangé au rayon fruits et légumes, et l’autre est en bière, c’est clairement la meilleure voiture et le meilleur moteur mais Ferrari veut prouver qu’ils ne savent pas faire que des caisses prêt à porter pour millionnaires. Ils en font aussi pour milliardaires.

Ferrari

Vettel n’avait pas forcément le meilleur package en début de saison mais il n’a pas dit son dernier mot comme le prouvent ses deux derniers (bons) résultats. On a l’impression qu’entre Hamilton et l’Allemand ce sont surtout les nerfs qui conditionneront la victoire finale au championnat.  Pour Raikkonen cela va commencer à ressembler à la tournée d’adieu de Massa. On a les référence qu’on peut.

RedBull – Renault (bon c’est Tag Heuer mais c’est Renault en fait !)

C’est bon, certes, mais c’est quand même pas le top !  Verstappen est surcoté (je l’ai déjà dit non ?) et Ricciardo fait ce qu’il peut. Si en plus ils s’accrochent entre eux cela ne va pas le faire, et en plus de tirer sur leur motoriste, ils pourraient être contraints de chercher un nouveau moteur pour la saison prochaine. Bon en vrai c’est quand même eux les meilleurs pilotes. J’étais contractuellement obligé de l’écrire. Je soupçonne même mon rédacteur en chef de l’avoir rajouté sans me demander mon avis.

McLaren – Renault

Ce n’est pas encore extraordinaire mais McLaren fait presque aussi bien que son fournisseur moteur (Renault) ce qui prouve que la voiture est relativement bonne. Et ce qui confirme que le moteur n’est pas encore au top, Red Bull ne faisant pas vraiment d’étincelles non plus. Alonso conduit à son meilleur niveau et Vandoorne n’est pas en reste même s’il est plus discret. D’ailleurs ce nom ne dit rien à personne. Si quelques améliorations techniques (ou moteur) ont lieu, McLaren pourrait peut-être créer la surprise si les circonstances s’y prêtent.

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Formule 1 : Hartley, coeur à vif

Ca y’est, on a enfin utilisé ce jeu de mot sans même attendre que le dénommé Hartley se manifeste d’une manière ou d’une autre. Jodie finira-t-elle avec Nick ?   Voici le grand retour notre lecteur spécialiste. Mais de quoi?

Par Henri Carl 

Après seulement deux courses, on y voit déjà plus clair dans le championnat même si la lutte sera probablement serrée et les écarts faibles. En même temps, c’est toujours le cas saison après saison.

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Formule 1 : Alonso morning (2/2)

Voilà une façon très habile de faire venir des amateurs de basket-ball qui repartiront aussi vite. Voici la suite de notre présentation de la saison. 

Par Henri Carl

Le suspense est assez mince, en tout cas autant que son palmarès qui stagne désespérement depuis douze ans. Déjà ? Et oui, la F1 était même peut-être encore sur TF1 et Pierre Van Vliet parmi nous.  Alonso va donc enfin pouvoir rouler avec une voiture compétitive en ayant refourgué le moteur Honda à Porco Rosso ou un truc du genre.  Il ne faut quand même pas s’attendre à un nouveau titre suprême qui tiendrait davantage du miracle mais plus à  quelques coups d’eclat, pas façon Bourdais quand même. Et ce sera quoi déjà le moteur de sa McLaren ?  Renault, en effet. Hulkenberg et Sainz Jr vont donc trouver à qui parler. Mais le premier cité ne comprendra pas les deux autres et se rapprochera donc plutôt de Vettel. Derrière on devrait retrouver un détonant duo composé Magnussen et Grosjean avec un moteur Ferrari calé dans une Hass. Vous ne comprenez pas ? Moi non plus surtout quand j’ai vu leurs superbes qualifs à Melbourne (5ème et 6ème). Avec de bons mecanos ils auraient même pu finir dans les points voire terminer tout court.  Pour en finir avec le ventre mou du championnat, il convient d’évoquer Force India. On sent qu’ils en ont sous le capot mais Ocon et Perez comme le reste du Team ont encore besoin d’engranger de l’experience et de se montrer plus rigoureux. On veut des pros.  

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Formule 1 : Beau lot Ferrari (1/2)

On ne sait plus vraiment si la Formule 1 intéresse encore des gens à part le monde de la F1 lui-même et un de nos lecteurs, le fameux Henri Carl. Aussi mauvais humoriste qu’expert. Mais comme on a trouvé que lui, on a beaucoup insisté pour qu’il nous présente avant le début de saison les forces en présence. Mais même ça c’était compliqué pour lui. Près à prendre tous les risques, il s’est donc basé sur le premier Grand-Prix pour distribuer les bons et mauvais points. La classe.

Par Henri Carl

Il y a ceux qui comptent, ceux qui aimeraient compter et ceux qui ne compteront pas. Et surprise, Senna, Schumacher, Hakkinen voire Fangio pourraient ne même pas entrer une seule fois dans les points cette saison.

Foutre les Allemands hors d’état de nuire. C’est le rêve caressé par de nombreux peuples depuis plus d’un siècle. Mais à chaque fois les Teutons finissent par revenir toujours plus solides. Si Bottas fait preuve de la même force mentale  que Nico Rosberg tout en acceptant son statut de porte-serviette d’Hamilton toutes les familles continueront de s’acheter un break Mercedes à la fin de la saison. Et l’ex de Nicole Scherzinger sera de moins en moins connu seulement pour ça. Car Prost n’a jamais été en couple avec une Pussycats Dolls. Pas officiellement en tout cas. 

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Carte blanche Formule 1 : Tiens ton volant, Tatiana !

On a longtemps cherché mais finalement on a pas trouvé comment plaider pour l’organisation des Jeux paralympiques en même temps que les Jeux olympiques, sans sortir de notre ligne éditoriale. Alors tant qu’à être progressiste on a demandé à l’un de nos plus fidèles lecteurs de nous pondre un truc sur la place des femmes dans le sport.  Ca tombe bien, l’une d’entre elles a même appris à conduire.

© Twitter Tatiana Calderon

 

Par notre ancien et nouveau spécialiste Formule 1 également spécialiste cinéma.

En 1994, Aki Kaurismäki réalisait « Tiens ton foulard Tatiana« . Il aura donc fallu attendre plus de 20 ans pour qu’une Tatiana refasse à nouveau la une des médias si l’on excepte celle de Secret Story 1.   Elle s’appelle Tatiana Calderon et à partir de là on peut se demander comment continuer un article sur les femmes et les bagnoles sans paraître sexiste.

 

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Formule 1, saison 2014 (3/3) : Les Bull de geisha

Dernier volet de notre exhaustive présentation de la nouvelle saison qui démarre ce week-end en Australie. Place aux stars, sauf celles dans le coma.

redbull
Par notre correspondant F1, Henri Carl

Red Bull – Renault

Red Bull sera à nouveau l’écurie à battre en 2014 et je vous rassure, je ne suis toujours pas payé en 2014 pour balancer ce genre de banalités. Avec Vettel, Newey, et une organisation qui est maintenant bien rodée, les autres écuries auront fort à faire. Pour épauler Vettel, suite à la retraite de « papy » Webber, l’écurie a fait le choix casse-gueule mais logique de promouvoir Daniel Ricciardo, membre de sa filière. Casse-gueule pour l’écurie comme pour la recrue dont on saura vite s’il est payant ou pas. En tout cas il est beaucoup moins beau de Webber. Si Ricciardo est champion du monde, alors je signerai un CDI car à force de dire n’importe quoi j’aurai dû être viré depuis longtemps.

Ferrari

Alonso/Raikkonen en 2014. Vous vous demandez si je vais la faire ? Bien sûr, je vais la faire : Ferrari en aura une belle paire. Cela ne fait pas tout sinon Sinatra serait encore des nôtres. Massa finira donc sa pré-retraite ailleurs. Le duo sera forcément redoutable mais la cohabitation sera la clef de la réussite et on imagine qu’entre ces deux caractères bien trempés ça risque d’être sportif. 15 mots et 6 clichés à la con de mauvais journaliste, je ne suis plus très sûr de signer cet article.

Mercedes AMG Petronas F1 Team

Encore un beau duo de pilotes pour l’écurie au nom imprononçable qui pue le plus le pognon : Hamilton a fait un très bon retour au premier plan et Rosberg a haussé son niveau. L’équipe progresse bien et on espère pour eux qu’ils tireront parti de chaque occasion. En fait on n’espère rien, on est journalistes, je l’oublie toutes les deux lignes.

Lotus F1 Team – Renault

Grosjean promu pilote numéro 1 qui l’eut cru ? Il y a un an cette perspective aurait pu faire sourire ou peur, c’est selon. Le plus dur reste tout de même à faire, c’est-à-dire faire avancer la voiture, et l’on saura vite si la combinaison de leader n’est pas trop grande pour lui. Si oui sa pédale d’embrayage glissera plus que jamais. Mais au fait on avance au feu vert ou au feu rouge ? Le choix Maldonado est lié à son porte-feuille, on espère que comme à une certaine époque avec De Cesaris la ligne « réparations » ne sera pas plus élevée que la ligne « valise de pétro-dollars ». Mais on n’espère toujours rien, on se contentera dans ce cas de louer un sport qui promeut ses meilleurs éléments.

Formule 1, saison 2014 (2/3) : Push the Button

Deuxième partie de notre fabuleuse immersion dans les coulisses de la nouvelle saison de F1. Je ne vous donnerai évidemment pas le nom du futur champion, ni mon vrai nom et encore moins celui de l’assassin de JFK. Sinon vous en aurez pour votre argent et le moins que l’on puisse dire c’est que ça ne vous coûtera pas cher.

pshi

Par notre correspondant F1, Henri Carl

Vodafone McLaren Mercedes

Une saison à oublier. Button a montré qu’il a toujours un aussi beau coup de volant que de rein, mais ça lui a juste servi à tourner et même pas dans un porno. Perez repart comme il venu, et sera casé chez Force India, l’argent ne fait pas tout ! Et merde on avait dit que j’arrêtais les points d’exclamation. Sinon, le promu Kevin Magnussen saura vite si sa promotion le conduira aux côtés de Schumacher, ou aux côtés de Schumacher.

Sahara Force India – Mercedes

Alors que Vijay Mallya traverse une mauvaise passe financière qui pourrait bien se transformer en tempête, l’écurie change tout pour 2014. Adieu Di Resta et Sutil, welcome Hulkenberg et Perez. Hulkenberg est définitivement un grand  comme je vous l’avais promis  mais il aura peut être fort à faire sur la Force India, tout comme l’an dernier avec sa Sauber. Peut-être qu’un jour il aura droit à une voiture. Perez ramène avec lui l’argent de Carlos Slim, l’homme le plus riche du monde, imaginez s’il avait été Burkinabais ou Roumain. Cependant il s’est cramé chez McLaren, la question sera de savoir s’il peut rebondir. Au sens figuré, pas sur les glissières ni sur le ventre de Carlos. Le milliardaire pas le chanteur mort.

Scuderia Toro-Rosso – Ferrari

Jean-Eric Vergne/Daniil Kvyatt, il ne devrait pas y avoir de match. Du moins on l’espère pour le Français qui pourrait sinon rejoindre Bourdais dans l’écurie Pôle Emploi. Elle est pas très drôle celle-là. Du coup on sera bientôt 3 dans l’écurie. Elle devient drôle. Vergne devra progresser sur les qualifs car Ricciardo l’a régulièrement tapé en 2014 même si la Toro Rosso n’était clairement pas la F1 la plus réussie du plateau. Mais qu’est-ce que j’y connais ? A 19 ans, Kvyatt sera jeune. Comment peut-on conduire quand on n’a pas connu Mansell ?

Formule 1 : Le salon de Massa (1/3)

Le coup d’envoi de la saison de Formule 1 aura lieu dans une semaine, mais le spécialiste du Vestiaire n’a pas voulu attendre aussi longtemps pour dévoiler les forces en présence. Comme d’habitude il sait tout à l’avance, c’est juste qu’il le dit avec ses mots à lui. Première partie, les écuries pourries.

f1

 

Par notre spécialiste on ne sait trop en quoi Henri Carl BR Driven (2)

 

Sauber – Ferrari

Comme la Seconde Guerre Mondiale et leur récente loi sur l’immigration l’a montré, les Suisses sont malins et Sauber, a priori, a conclu de bons accords. On démarre à peine la série, que je ne prends déjà pas trop de risques. Ainsi, Van Der Garde, nanti d’une expérience intéressante du moteur Renault, arrive aux côtés du Russe Sirotkin, de ses sponsors, et de 3 000 litres de vodka frelatée dont la moitié a déjà été bue par Briatore. Mais qu’est-ce qu’une expérience intéressante du moteur Renault, hormis une diatribe envers la Scénic sur les forums d’Autoplus.fr ? Sur la piste, Sutil rêve d’un premier podium pouvant lui ouvrir les portes d’un top team. A défaut ça lui ouvrira au moins les portes d’une kangoo. A ce propos, il ne devrait pas avoir trop de mal face à Gutierrez qui a laborieusement signé deux tops ten en qualif, une 7ème place et un meilleur tour.

Williams – Mercedes

Il y a maintenant longtemps que Williams n’est plus au top et ne domine plus rien. J’imagine que même les moins au fait d’entre vous savent aussi que Senna est mort, que Mansell avait une moustache, Prost un égo débordant et que Villeneuve ne débordait pas de talent. Désormais, l’écurie a choisi de se spécialiser dans la pré-retraite de pilotes brésiliens sur le retour et vivant, cette fois. Cette année c’est Massa qui s’y colle. Valteri Bottas a démontré des choses intéressantes (3ème en qualif au Canada, 8ème en course aux Etats-Unis) et restera à surveiller, même s’il a clairement un nom à ne pas faire parler de lui de la saison. La clef sera de savoir si la voiture est plus compétitive que ses devancières ou s’il s’agira encore d’un énième ratage. La clef sera surtout de savoir la mettre dans le contact.

Caterham F1 Team – Renault

Van Der Garde fuyant chez Sauber (pilote essayeur), Pic viré malgré le soutien de Lagardère, on change tout et on recommence en espérant progresser, pour changer. La bonne nouvelle est celle du retour du bouillonnant Kobayashi qui malgré de bons résultats n’avait pas pu rester chez Sauber. La mauvaise c’est que je ne vous dirai évidemment pas pourquoi. Saleté d’incompétence. Encore un coup à magnifier ce sport qui valorise ses bons pilotes. On saura donc vite si la voiture est réussie. Pour l’autre baquet, le Suédois Marcus Ericsson fera ses grands débuts et risque de comprendre sa douleur face à Kobayashi. Surtout qu’aucun GP ne se roule sur neige. Même si tout le monde sait désormais que c’est Kayser Soze qui a tout inventé grâce à une simple tasse de café.

Marussia F1 Team – Ferrari

Comme pour Marushka Detmers depuis le très bon « Elles n’oublient jamais » où Thierry Lhermitte se faisait presque sucer par l’autre star du cinéma Nadia Farès. Bref, comme Marushka, les années se suivent et se ressemblent pour Marussia et restent toujours aussi difficiles. Bianchi soutenu par Ferrari, et Chilton par papa, rempilent. On ne sait pas encore si ce sera pour le meilleur ou pour le pire mais on aimerait bien voir lequel sait conduire. Peut-être que le moteur Ferrari améliorera l’ordinaire. Ça serait pas à moi de le déterminer ce genre de détail par hasard ?

Schumacher : Un curé et des incurables

Pourquoi après avoir passionné le monde entier la bave aux lèvres, le cas de Schumacher n’interesse-t-il plus personne hormis peut-être le médecin qui essaie de le réveiller ? Est-il déjà mort ? Les médias ne sont-ils qu’une bande de suceurs de roues sanguines ? Et si au fond tout le monde s’en foutait au moins autant que n’importe quel accidenté sur le Dakar ? On ne le saura jamais. Alors un mois après le drame dont on ne sait plus trop s’il est passionnant ou non, il est temps de faire un bilan des performances : celles de Schumi dans le coma, celles des flics, des juges, des médecins et des journalistes. Un bilan pas fameux en tous points, heureusement que personne n’en a plus rien à battre.

ferrhary

 

C’est l’histoire d’un ancien pilote automobile qui préféra se rendre en haut des télésièges, au lieu de rester sagement faire un tiercé avec un code promo Genybet comme il en avait l’habitude. Mauvaise pioche.

Tout commence par un énième virage trop serré et soudain le baron rouge se retrouve enduit de sa couleur fétiche.
Voici que Schumacher se crashe à 20km/h, le caillou était sans doute plus solide que l’aileron arrière d’Häkkinnen. Mais que faisait-il hors piste? Celle-ci devait être bien mal balisé pour que l’immense Schumi confonde l’asphalte et la barrière de pneus. Takuma Sato n’ayant pas été son copilote lors du choc, la lourde responsabilité de cet accident est désormais le fardeau de la station. Protections insuffisantes, secours trop lents, neige hypothermique, les défaillances sautes aux yeux, le coupable est trouvé.
 Cependant, certains témoins sont formels, la vitesse de l’idole des chauffards était excessive et son style n’était pas assuré, heureusement pour son comptable, sa vie l’était. Loin de sa gomme tendre, le grand champion ne serait qu’un simple amateur de piètre niveau, prenant le risque inconsidéré de s’aventurer sur une piste rouge. N’a pas sa troisième étoile qui veut. Le successeur de Fangio s’est pris pour Tomba, le fautif est trouvé.
 Une vidéo surgit alors de nulle part et vient disculper le héros de Milanello. Il allait bel et bien à faible allure, sortant de la piste uniquement pour aller porter secours à un maladroit ayants croisé les skis. Usant d’un chasse neige d’école, le dieu des saint-bernard essayait, à faible allure, de se porter à hauteur de l’infortuné glisseur. Le skieur accidenté allait sans doute trop vite, il était hors piste et ne maitrisait pas suffisamment le planté de bâton. Le responsable de la chute du maitre des pistes est trouvé.
 De nouvelles voix se lèvent dans la cohue entourant le chaos, ce serait le destin qui aurait mis le pilote K.O. Si Schumacher maîtrisait parfaitement les hautes vitesse, là n’était pas son seul talent. Il n’avait pas son pareil pour forcer les portes, se creuser un passage entre un muret est une voiture, entre une chicane et un adversaire, au risque de pousser ce dernier à la faute. Mais qu’importe les soucis des autres lorsque la victoire est au bout. Pourquoi jouer la sécurité quand on peut viser le podium?
Schumi ayant causé des accidents, les dieux farceurs lui en auraient causé un en retour. Le destin et le Karma font leur entrée dans cette affaire, Alexandre d’Aphrodise et Tenzine Gyatso ont des noms assez barbares  pour qu’il ne soit pas nécessaire de pousser plus l’investigation pour prouver leur culpabilité. Les derniers rebondissements de l’enquête font apparaitre certains faits à prendre en considération. Michael Schumacher était un skieur chevronné, qui allait au moment des faits, à une allure modérée, rendre secours à un individu qui venait de chuter. La piste était bien tracée, et le hors piste délimité. Une pierre est apparu sur son parcours s’en qu’il n’est pu la voir. Le responsable est trouvé, la malchance doit être condamnée.

Bilan F1, Vettel 2013 : Prost perd youplaboum

Miracle de Noël, notre spécialiste F1 Henri Carl a repris du service pour vous offrir la suite de son bilan de la saison. Saison qu’il a eu toutes les peines du monde à raconter sur le Vestiaire cette année même s’il a été le seul à annoncer le jour de sa sortie, le bide du film Rush. En 2014 il promet d’éviter les figures du style du genre « une inspiration aussi sèche qu’un lézard au soleil » même si ça lui va si bien. On ne lui demandera même pas de devenir drôle du jour au lendemain, ni même d’imaginer l’avenir de Vettel. Il a quand même essayé et rien que pour ça on lui pardonne. Et puis non après tout comme disait Bud Spencer, « Dieu pardonne, moi pas ».

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Par Henri Carl

Vettel est-il le plus grand pilote que la Terre ait compté ? La question revient sans cesse, et ça fait des semaines que je raconte les mêmes conn… pardon, des semaines que j’y réponds. Fangio est mort, Clarke n’est pas au mieux, Lauda a laissé une partie de son visage dans Rush et l’autre dans sa voiture, Prost, Senna, Piquet, Mansell, Hill, Villeneuve et Hakkinnen ont-ils un jour approché l’Allemand au charisme de bigorneau dans une assiette de Noël ? Quitte à choquer, je dirais une nouvelle fois que la plupart lui sont bien supérieurs mais que la plupart n’ont jamais possédé une telle différence de classe entre leur bagnole et celle des autres. Tout le monde n’a pas Newey pour dessiner sa F1. Il y a bien-sûr eu la Williams des nineties mais personne ne l’a conduite au delà d’un an. Quand Vettel a commencé à piloter la fameuse Red Bull , le frère Schumacher était encore considéré comme un outsider. Non, je déconne il était déjà un vieux pilote pistonné bien pourri. Son aîné en revanche a régné avec deux constructeurs radicalement différents. C’est là que réside bien le grand écart entre les deux.

Alors évidemment il reste une autre question : comment est-il possible que Webber ne fasse pas les mêmes performances s’il n’y a que la voiture qui compte ? A cela, je vous répondrai : « vos gueules ». C’est mon article, je fais ce que je veux. En des termes plus diplomatiques il me faudrait juste rappeler que Vettel a aussi une écurie toute à sa gloire. Webber n’a pas une charette comme tous les adversaires mais ce n’est pas une foudre de guerre non plus. Vettel n’est pas le champion du siècle dernier ou de l’actuel mais il est une époque, pas si lointaine, durant laquelle il faisait des coups d’éclats, rigolait et réussissait à placer sa Toro Rosso en première ligne ou sur la plus haute marche du podium. Durant cette époque, il était aussi capable de gâcher une belle occasion par envie d’en faire trop. Et oui d’un paragraphe à l’autre je me contredis mais si j’avais autant de talent que Vettel ça se saurait.

Vettel pilote maintenant avec sa tête, il n’a donc pas trop forcé son talent mais a répondu présent lorsqu’il fallait le faire. Il n’a pas pété les plombs et s’il n’a pas été « flashy » (comprenne ce terme qui pourra NDLR), il a été dominateur et fin gestionnaire. Il gagne mais il s’éclate moins et du coup nous aussi mais il existe heureusement Youporn pour ça. Webber a donc fini sa très modeste carrière sur une saison en demi-teinte (3ème au classement final avec cinq meilleurs tours, mais sans aucune victoire malgré deux pôles) et Ricciardo ne devrait pas non plus trop bousculer Vettel même si sa saison a été intéressante compte-tenu de sa monture qui n’est ni chanteuse, ni actrice X.

Alors Vettel peut-il dépasser Schumacher ? On lui souhaite pour ce faire d’avoir une bonne voiture à chaque saison car on ne le sent pas aussi fort mentalement que le Kaiser ou Alonso dans les moments difficiles et il a parfois tendance à baisser les bras lorsque l’horloge ne tourne plus rond. J’y connais rien ?

Formule 1 : Abu de nerfs

Avant-dernier article de notre chroniqueur F1 et on voit enfin poindre un soupçon de talent. Soyons juste il a quand même pondu l’excellent Rush hour  sur le bide annoncé du film Rush alors qu’il l’avait même pas vu. Si vous croyez qu’on va le virer détrompez-vous ou alors il faudra vraiment beaucoup de votes, en tout cas plus que de lecteurs. En plus vous êtes mal barrés car cet article est génial.

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Par Henri Carl

Si vous me lisez régulièrement (mais qui peut encore échapper à mes papiers sur Le Vestiaire ?) vous savez que mon cœur bat pour Alonso (bravo aux deux du fond qui suivent, mais pas aux dents du fond qui baignent). Force est de reconnaître que Vettel a fait une belle saison, sur la meilleure voiture. Sans trop de panache et sans forcer son talent comme je l’ai déjà dit 22 fois dont celle-là. Mais sans commettre d’erreurs non plus. Le mec il aura gagné 10 titres que je continuerai à dire qu’il fout rien. Incompétence ou malhonnêteté ? Pour Webber pas de contestation possible: actuel 5ème du championnat (1 seule pôle cette année et pas de victoire) à 174 points  de son coéquipier, il ne peut que constater les dégâts sur sa carrière. D’ailleurs, il arrête. Allez on résume :

Red Bull : Le doublé conducteur/constructeur avec la meilleure voiture c’est un moindre mal mais ni Vettel, ni Webber ne se sont cassés le cul. Je l’ai déjà dit ?

Mercedes : Malgré quelques couacs dignes d’un gouvernement socialiste au niveau de la gestion des pneus, les Mercedes ont globalement bien fonctionné. Le surcoté Rosberg a enfin trouvé un coéquipier meilleur que lui, après Nakajima et Papy Schumi c’était pas trop dur et ça lui a fait bizarre. Hamilton semble revivre chez Mercedes même si on le voit mal jouer autre chose que les seconds rôles, comme cette année quoi.

Ferrari : Une troisième place au championnat derrière Mercedes ça craint mais c’est toujours mieux que McLaren ou Williams. En même temps, c’est pas le plus dur à faire ! Alonso va commencer à trouver le temps long chez la scuderia et Massa termine sa tournée d’adieu, décidément bien longue.

Lotus Renault : Raïkkonen, troisième au championnat, Grosjean qui enchaîne les podiums en fin d’année, une victoire au final et une voiture bien née avec un bon moteur ça change la vie mais la F1 coûte bien trop cher pour une équipe comme Lotus et l’avenir est un peu sombre. Kimi a même peur de finir au RSA. Ca vrai qu’à Abu-Dhabi ca ferait tâche.

McLaren Mercedes : Pas de podium et une saison triste comme le résultat au box office de Rush. Dur d’être et d’avoir été, Williams peut en témoigner. Telmex et Carlos Slim, mexicain le plus riche du monde, vont devoir amener quelques valises supplémentaires s’ils veulent que Perez signe un podium.

Force India Mercedes : Une saison en demi-teinte pour l’équipe du flamboyant Vijay Mallya. Pour une fois, la voiture n’a pas fait parler la poudre malgré quelques rares coups d’éclats. Di Resta, soutenu par Mercedes, ne fait définitivement pas de miracles et Sutil, pour son retour, n’a rien prouvé, et comme la voiture manque de développement …

Sauber Ferrari : La Suisse n’est plus ce qu’elle était même si elle reste globalement toujours aussi chiante. Hulkenberg fait ce qu’il peut et se bat comme un diable avec une voiture qui est loin d’être la meilleure, Gutierrez qui débute peut en témoigner. Ce nouveau Mexicain ne semble pas être un champion du monde en puissance mais marquer ses premiers points sur cette Sauber en signant un record du tour, ce n’est déjà pas si mal.

Toro Rosso Ferrari : Une écurie qui réussit bien aux français : Bourdais y est resté et Vergne pourrait suivre le même chemin. Ricciardo a su tirer son épingle du jeu et profiter des occasions offertes, pas Vergne qui a décidé de s’acheter le livre « régler sa voiture pour les nuls« . Ca ira donc mieux pour lui l’an prochain avec un rookie à ses côtés vu que Ricciardo va chez Red Bull, en même temps ce sera aussi sa dernière saison.

Williams Renault : Une saison calamiteuse. Le fou Maldonado ne casse plus rien et sûrement pas trois pattes à un canard. Bottas (3ème sur la grille au Canada) est rapide mais ça ne suffit pas.

Marussia Cosworth : Courir avec un Cosworth est déjà une œuvre sociale, c’est bien. Il est étonnant de constater que les russes ne blanchissent toujours pas assez d’argent en F1 pour faire des résultats, ça en devient curieux. Par contre, sans grand constructeur, avec deux rookies au volant dont une brêle et avec un budget minimal c’est toujours mieux que Caterham !

Caterham Renault : Le soutien d’Air Asia, propriété du patron, le moteur Renault et tout ça pour embaucher Pic et Van Der Garde et leur livrer une charrette ? « Comprenne qui pneu » aurait dit bibendum.

Formule 1 : L’incroyable Hulkenberg

Le spécialiste F1 n’en finit plus de créer l’événement. Après son article incendiaire et visionnaire dès le jour de sortie de Rush où il annonçait le bide monumental d’un film pourtant très correct qu’il n’avait même pas vu, il se propose aujourd’hui de nous faire découvrir le pilote qu’il considère comme le plus grand espoir du circuit, peut-être le meilleur avec Alonso. Et le pire c’est que son rédacteur en chef ne savait même pas qu’il existait. Le pilote, pas le spécialiste.

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Par Henri Carl BR Driven (2)

« Pourquoi consacrer un article à un second couteau me direz-vous ? Peut être parce que comme je l’avais annoncé Rush vit ses dernières heures en salles après à peine 3 semaines de présence avec un total de 286 635 entrées. Soit à l’heure où j’écris ces lignes, le 101ème film de l’année. Moins de 300 000 entrées c’est pire qu’une catastrophe industrielle c’est comme si Bourdais n’avait pas fait un podium en deux saisons de formule 1.

Mais Hulkenberg a un Bourdais sans lunettes dans chaque poil de son cul. Sinon comment expliquer qu’il ait pu marquer plus de 120 points en 53 GP avec des bagnoles plus pourries les unes que les autres. On va pas vous faire chier à rabâcher des stats qu’on trouve partout mais quand même :  Pour sa première saison chez Williams en 2010, il fait 23 départs dans le top dix dont 1 pole pendant que Barrichelo bouffe des murs de pneus.  En 2012 il revient d’une année sabbatique chez Force India. Et oui, on choisit pas toujours sa voiture, mais ça aurait pu être une Fiat Panda, donc il ne se plaint pas. Ensuite, malgré quelques occasions gâchées, il signe quand même deux belles 4ème places.  Ca roule pas très vite mais il humilie quand même Di Resta sans pour autant diffuser des photos de ses attributs sur Internet. Quand on pense que McLaren et Mercedes s’enfileraient bien l’Anglais qui n’a jamais confirmé, le marketing a décidément ses raisons que la raison ignore.

Cette année  on a donc offert à l’incroyable Hulk une Sauber peu réussie et qui manque de développement. Bref une situation apocalyptique dont il tire le meilleur tant en qualif qu’en course. Reste que s’il avait signé pour deux ans avec les helvètes, il se retrouve maintenant sans contrat en raison des ressources limitées du team. Les banques suisses ne sont décidément plus ce qu’elles étaient. Les Suisses par contre sont toujours aussi chiants. Quant aux Russes qui arrivent avec un pilote payant, ils ne risquent pas de garder Hulk qui pourrait bien finir vert de rage. C’est toujours mieux qu’avec une balle entre les deux yeux. Que des mafieux russes cachent leur argent en suisse n’est pas choquant en soit, on a déjà vu pire, mais sportivement le choix laisse songeur. Hulkenberg et ses 39 points au classement vont donc devoir chercher asile ailleurs.

Et pourquoi pas chez Lotus, car après Raikonnen ça aurait toujours de la gueule. Et vu que Grosjean se bonifie avec le temps, on va même jusqu’à envisager sérieusement le retour plein et entier de Renault. Et si le Père Noël existait ?

Formule 1: Rush hour

Lauda – Hunt. Un duel que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître. Un film américain de Ron Howard : un réalisateur que les plus de 20 ans n’auraient pas aimé connaître. Pas étonnant que ça n’ait pas donné envie d’aller le voir.

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Avec 18 026 entrées le premier jour, Rush réalise donc un bien mauvais démarrage. Pour un film sur des pilotes, ça la fout mal. Quand on pense que la merde Michel Vaillant avait fait 65 225, ça fait même peur.

Avant le duel avec Woody Allen, la Formule 1 avait toujours réservé de beaux duels : Fangio – Farina, Lauda – Hunt, Prost – Senna, Mansell – Piquet, Schumacher – Hill, Grosjean – Grosjean. C’est donc le duel Hunt – Lauda qui est porté à l’écran. Il est vrai que les éléments dramatiques sont alléchants : les années 70, une époque cool et décomplexée, un pilote qui termine toasté comme pain de mie dans sa voiture, un duel entre deux styles et deux philosophies de la vie. Bref c’était déjà du cinéma et c’était quand même plus bandant que les calculs de trajectoire d’Alain Prost.

Reste que le sport auto sur grand écran n’a jamais été particulièrement gâté. On retiendra Le Mans avec Steve Mc Queen. Un film sans scénario qui se résume tout entier à cette course mythique, à la fois personnage principal et scène de théâtre sur laquelle se joue la tragédie. Eventuellement Michel Vaillant, vaguement inspiré de la Bande Dessinée créée par Jean Graton dans les années 50. Un clip visuel produit par l’écurie Besson, avec les qualités (un aspect visuel soigné) et les défauts (un scénario bâclé) de ses productions torchées à la chaîne.  On oubliera surtout Driven de Renny Harlin qui coule sa carrière et celle de Stallone d’un seul nanar. Un film raté, où les voitures volent plus qu’elles ne roulent, où Stallone nous fait un Rocky du sport auto, où Burt Reynolds de retour de lifting joue dans un fauteuil roulant, où Estella Warren est bonne mais naze, où Gina Gershon est bonne mais naze, où le film est naze.

Ici, Ron Howard réalise. On peut craindre le pire vu Splash, Cocoon, Da Vinci Code, etc. Une belle brochette de blockbuster standardisé, un peu mou et sans âme.
Pourtant, il s’en tire mieux que si c’était pire, sans trop en faire. Au moins, vous n’aurez pas la gerbe en sortant, Ron Howard n’est pas un de ces réalisateurs clipesque qui flingue chaque image en la jouant cameraman atteint de parkinson !

L’histoire est belle, le film aurait pu être à chier, il paraît qu’il n’en est rien, comme quoi … En même temps je l’ai pas encore vu et je n’ai plus qu’une semaine puisqu’il plafonne à 240 000.

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Formule 1 : Vettel a pris qui croyait prendre

Vous avez attendu longtemps et vous avez bien fait. Voici enfin un nouvel opus de la formidable saga de notre spécialiste formule 1. Y-aura-t-il un bonne vanne ? Apprendra-t-on quelque chose ? Rien n’est moins sûr, mais au moins dans quelques jours vous découvrirez son analyse du film Rush qu’il n’a pas vu alors qu’il est déjà sorti. A quand la critique de Michel Vaillant sorti en 2003 ?

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BR Driven (2)Par Henri Carl

On a parfois l’impression d’écrire toujours le même papier et c’est peut-être vrai. En même temps il se passe toujours la même chose. Serez-vous surpris d’apprendre que Vettel est déjà champion du monde ? Serez-vous étonnés que je vous raconte que plus personne ne pourra le priver du titre, si ce n’est son meilleur ennemi : lui-même ? Mais celui que je taxais de feignasse est, sans trop forcer son talent, toujours là dans les bons coups. Et si vous imaginez que je vais continuer à affirmer qu’il est moyen alors qu’il écrase tout, vous avez raison. Les résultats parlent d’eux-mêmes : 115 points sur les 5 derniers GP, 76 points pour Alonso. Il en est de même pour Red Bull qui sera également primée à la fin de la saison. Quelle est la valeur ajoutée de mon expertise ? Aucune. Je me contente de constater tout en affirmant des trucs indémontrables mais c’est ma patte. Et c’est déjà bien d’en avoir une.

Derrière Raïkko semble déjà ailleurs et pourquoi pas au pays des pizzas et de la Mafia. Alonso-Raïkkonen : une équipe qui aura décidément une belle paire. Celle-là je crois que je vous l’ai faite la semaine dernière. Mais je vais pas mettre 15 jours pour ecrire un article et en plus renouveler mes blagues. Red Bull ne sera pas à la hauteur l’an prochain. Ca aussi je l’ai déjà dit, mais je suis un des seuls à penser que si Vettel reste le champion que l’on connaît, Ricciardo va devoir se faire violence car il tarde à confirmer et ne le fera pas. Ce n’est donc pas lui qui poussera Vettel dans ses retranchements. Si j’ai tort, je risque de devoir manger beaucoup de coquillettes dans les années qui viennent.

Coté tricolore, ca sent le moisi. Pic se fait régulièrement distancer par Van Der Garde depuis quelques courses. Attention au carton rouge. Vergne a du mal et encaisse mal le fait de ne pas avoir été choisi par Red Bull. Comme s’il avait eu une chance. C’est à partir de maintenant qu’il peut faire n’importe quoi. Et Bianchi aura probablement une Sauber l’an prochain : merci Ferrari. Grosjean n’est pas qu’un kamikaze mais n’est pas forcément non plus un champion en puissance.

On a en fait l’impression d’être déjà un peu en vacances et moi au chômage comme à l’époque où je touchais le RSA. L’impression que tout est joué. Que certains comme Massa, Sutil, di Resta ou même peut être Bottas ne seront jamais les champions dont on se prenait à rêver. Que la F1 est un monde cruel, dans lequel Hulkenberg se démène pour marquer avec sa Sauber et pour se trouver un nouveau volant, et où Williams, équipe historique s’il en est, n’est plus que l’ombre d’elle-même.

Pour la peine, on ira voir Rush au cinéma pour se replonger dans la glorieuse histoire de la Formule 1 même si c’est Ron Howard qui tient la caméra.

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Formule 1 : Laffite fucking

Une semaine après Monza notre spécialiste F1 a enfin réussi à écrire quelques lignes, preuve, s’il en fallait, de sa compétence sans limites. Mais a-t-il au moins compris que Vettel avait des chances de devenir champion du monde et que Raikkonen ne signerait pas chez Red Bull ? Rien n’est moins sûr.

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BR Driven (2)Par Henri Carl

Vettel a donc encore gagné et l’on se croit revenu au temps du grand Schumi. Ah merde c’était mon accroche après Spa, manque de bol elle marche encore pour Monza. Et en plus donner des résultats qu’on a vu partout il y a une semaine c’est pas vraiment ce qu’on attend d’un expert. Mais en suis-je vraiment un ? Pour le savoir, il suffit de lire mon évaluation de Vettel.

On voit mal ce qui va maintenant le priver du titre hormis un astéroïde, le retour en force de la Scuderia prévu pas avant 2020 ou Romain Grosjean l’Attila des départs ? Même  ça ne lui fait plus peur. Est-il pour autant le nouveau kaiser ou un usurpateur de plus ? Après des débuts tonitruants chez BMW-Sauber puis Toro Rosso (1 pôle, 1 victoire) à un âge où certains ont encore de l’acné (la vanne est absolument nulle puisqu’on peut avoir de l’acné beaucoup plus tard NDLR), Vettel a très tôt confirmé les espoirs en remportant les titres 2010, 2011, 2012 sur la meilleure voiture. Et là vous vous demandez si je vais oser vous dire que depuis 2011 il branle plus grand chose ? Et oui, depuis 2011, ses stats baissent. Moins de pôles, moins de victoires, il ne pilote clairement plus à son meilleur niveau même s’il répond présent au bon moment et commet peu d’erreurs. Frank Williams avait raison : une fois titré, un pilote ne fout plus rien. Et comme à l’époque de Williams Renault, la voiture se suffit à elle-même pour gagner pourvu de faire le minimum syndical. Et ce n’est pas l’arrivée de Ricciardo qui va l’empêcher de se reposer sur son avance technologique.

Pendant qu’Alonso, Raiko voire Hamilton se cassent le cul sur des bagnoles faiblardes, lui ne cherche pas la pole car il sait qu’il gagnera, il ne cherche pas la victoire car il sait qu’un podium suffit, il se repose sur ses lauriers de champion. Mais quel est son avenir ? Un pilote qui écrase tout sans forcer a-t-il le potentiel pour devenir le meilleur pilote de tous les temps ? Vous le saurez dans un prochain épisode de mes aventures. Car il faut laisser un peu de place aux autres.

Et les autres c’est pas génial, on fait ce que l’on peut … et on peut peu. Le plus intéressant se passe dans les coulisses. Red Bull fait monter Ricciardo pour remplacer Webber au mépris des résultats mais le marketing a ses raisons. Je doute cependant que Ricciardo se révèle autre chose qu’un modeste équipier et il va falloir le gaver de Red Bull pour le rendre un peu plus nerveux. C’est surtout Vergne qui doit faire la gueule à mesure qu’il se rapproche de la porte. Encore une occasion manquée. Mais que Pic ne soit pas jaloux, se faire régulièrement distancer par Van Der Garde n’est pas non plus un gage de réussite.

En faisant signer Raikkonen, Ferrari aura la plus belle paire depuis Lolo, et depuis l’époque où Prost et Senna se caressaient l’aileron chez Mc Laren. Pour autant, deux bons pilotes n’ont jamais fait une bonne voiture. Saluons Massa au passage qui est donc remercié mais cela faisait déjà 3 saisons qu’il avait raccroché. Il annonce pourtant vouloir continuer, chez Marussia peut être … Lotus va donc devoir trouver un nouveau pilote, la combinaison de leader n’étant pas taillée pour Grosjean.

Pourquoi « Laffite fucking » me direz-vous ? Parce que Margot Laffite ? Ou parce que papa nous a trop longtemps gonflé sur TF1 et que j’ai encore du mal à m’en remettre, me réveillant parfois en sueur en l’entendant beugler que Karthikeyan double Alonso alors que ce dernier lui prenait un tour. Le monde est cruel, celui de la Formule 1 aussi et encore vous n’avez pas vu la merde que vient de réaliser Ron Howard.

 

Formule 1 : Spa encore plié mais presque

On ne sait plus trop quoi penser des performances de notre chroniqueur Formule 1 dont vous pouvez retrouver l’intégralité en cliquant ici. Pour certains il n’a rien à faire sur le Vestiaire car il n’est ni drôle, ni compétent. Pour d’autres il mériterait même d’être payé pour avoir annoncé le titre d’Alonso à défaut de son rachat d’Euskaltel, ou la signature de Raikonnen chez Red Bull. Un camp serait plus fourni que l’autre. A vous de juger.

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BR Driven (2)Par Henri Carl

Vettel a encore gagné et l’on se croit revenu au temps du grand Schumi. Celui qui gagnait, pas son grand-père revenu chez Mercedes pour couler sa légende. Vettel gagne régulièrement et répond présent au bon moment mais Alonso s’accroche comme un morpion à la toison de Sébastien Patoche qui s’accroche un peu trop à la notre. Ce ne sera peut être pas suffisant tant le retard de Ferrari est grand. Je vous l’annonce aussi : Red Bull sera champion du monde des constructeurs, on le sait déjà. Jean-Eric Vergne n’ira pas chez Red Bull, on s’en doutait tous, sauf lui. Par contre, il pourra toujours en boire, du Red Bull.

Pour Ricciardo, désormais successeur officiel de Webber, ses 12 points au compteur rappellent beaucoup Capelli, engagé chez Ferrari après une année laborieuse chez Leyton House (1 pt inscrit). Il est sportivement très étonnant que Red Bull engage un pilote aussi tendre pour perdre le titre constructeur dans la foulée, économiquement ça se justifie comme je vous l’expliquais la dernière fois, donc le titre constructeur on s’en branle. Raikkonen est sans doute plus sentimental que compétiteur.

Chez Mercedes, Rosberg a prouvé qu’il était surcoté. Sinon, comment expliquer le fait qu’il se fasse dominer par Hamilton, nouveau venu dans l’équipe. On assiste également à la décrépitude de deux grandes équipes de la Formule 1 : McLaren et Williams (Seuls Marussia et Caterham feront pire). Naufrage dans lequel, tel Leonardo di Caprio avant de couler, seul Button surnage. Même chez les Suisses cela va mal, et ça n’ira pas mieux en embauchant un Russe qui deviendrait ainsi le plus jeune pilote de F1 de l’histoire. Ça paiera toujours les putes et la vodka mais quand même …

Chez Force India enfin, pas sur que Sutil conserve son volant après une saison plutôt terne. Avec ces cartes en main, on se prend à rêver de voir (enfin) une bonnasse femme en Formule 1. Côté français, heureusement que Grosjean a le soutien inconditionnel de son boss, Pic celui de Lagardère, Bianchi celui de Ferrari. Je me rappelle que les médias français crachaient ouvertement à la gueule de pilotes payants, parfois réguliers à défaut d’être transcendants (Diniz par exemple), mais là il semblerait que l’honnêteté intellectuelle ait ses limites. Heureusement que mon rédac’ chef me laisse carte blanche. Il reste encore 8 courses aux pilotes pour déjouer mes pronostics, pas sur qu’ils y parviennent.

Formule 1 : Hongrois rêver

Pour son grand retour après des vacances fort peu méritées au regard des copies rendues, notre consultant Henri Carl n’est plus que l’ombre de lui-même tant la qualité de ses papiers s’est améliorée. C’est pas vrai, c’est toujours aussi naze mais on n’a que lui alors on va pas faire la fine bouche.

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Comment ne pas démarrer mon compte-rendu du Grand-Prix de Hongrie par un compte-rendu de mes vacances. Alors dernièrement j’ai été dans un restaurant italien de la banlieue bordelaise avec mon rédacteur en chef, vous savez celui qui passe son temps à dire que j’écris mal. J’étais en salle et il n’y avait pas la clim et c’est là qu’il m’a dit : « Tu payes l’addition et tu m’envoies ton article fissa. »  Alors le voici, faudra pas venir pleurer.

Par Henri Carl BR Driven (2)

Que retenir de Budapest en dehors de sa maison de la terreur, siège des polices secrètes nazies et communistes ? Les bains à l’oeuf pourri ? La pénalité un brin scandaleuse écopée par Grosjean ? Car le dépassement était certes burné mais réussi. Sinon avec de telles règles, Juan Pablo Montoya aurait fini ses jours en taule. En tout cas voilà une nouvelle ligne de son CV qui pourrait bien le priver de volant la saison prochaine en dépit des dénégations de son boss, Eric Boullier. Un détail (le nom du boss) dont on se fout un peu. Heureusement dans le même GP, Lewis Hamilton nous a permis de réentendre le « God save the Queen » en l’honneur de la princesse Kate, devenue perfect MILF par la grâce d’un « royal baby » qui n’a pas fini de casser les couilles à tout le monde.

Mais si on me paye, ou pas, ce n’est pas que pour enfoncer des portes ouvertes, quoique. C’est aussi pour mon expertise. A neuf Grand Prix de la fin du championnat, il est donc temps pour moi de me frotter les boules et de me livrer au petit jeu des pronostics, sans pour autant rester dans ce registre de langage aussi vulgaire que vide de sens. Oui, Vettel a toutes les chances de conserver son titre grâce à la Red Bull. Habile. Oui, Mercedes et Ferrari ont fait deux F1 à peu près aussi pourries l’une que l’autre. Oui, McLaren traverse aussi une saison difficile en se faisant enrhumer par les Force India qui disposent elles aussi d’un moteur Mercedes. Plus que Button, c’est Perez qui va devoir changer de braquer et confirmer les espoirs placés en lui. Mais il ne le fera pas.

Jean-Eric Vergne aimerait piloter la Red Bull de Webber mais, je vous l’annonce EN EXCLUSIVITE MONDIALE, marketing oblige, il devra passer son tour. Le marketing a ses raisons et Red Bull misera soit sur Raïkkonen, bien meilleur, soit sur Ricciardo en espérant vendre du bon taureau rouge aux kangourous, soit sur Alonso, également pressenti preuve que Vettel n’est donc pas considéré comme le meilleur pilote actuel par son employeur. J’ai quasiment cité tout le plateau, ça sent l’augmentation.

Chez Sauber, l’improbable Hulkenberg (7 points) fait un beau boulot, sans être payé (au sens propre) et avec une voiture très moyenne. Gutierrez, lui, enchaîne les courses anonymes avec un talent digne du Gaston Mazzacane de la grande époque (pour les connaisseurs) et ne devrait pas revenir l’an prochain. En effet, dès qu’il ne s’agit plus de protéger les nazis c’est aussi la crise en Suisse et les nouveaux sponsors de l’écurie devraient imposer un jeune poulain de 18 ans dont on se demande vu son palmarès s’il réussira à faire moins pire.

Pour Williams, Maldonado vient d’ouvrir la marque après la 3ème place sur la grille signée par Bottas au Canada. Bien maigre bilan pour une écurie aussi prestigieuse que Williams. Il est décidément dur d’être et d’avoir été, regardez Laffite ou Todt qui ressemblent de plus en plus à deux anciens combattants du sport auto ! Derrière, au fond de la classe et à côté du radiateur, Jules Bianchi se traîne sur sa Marussia mais a largement pris le dessus sur un Max Chilton à la ramasse. Maigre consolation ! Pic semble plus en difficultés face à Van Der Garde qui a pris le dessus sur le Français à la régulière ce week-end.

La saison est donc plus passionnante que ce que l’on aurait cru même s’il faudrait maintenant un miracle pour que le titre échappe à Vettel et que je n’ai pas vu un Grand Prix de la saison. Plus qu’un miracle, c’est son mental qui pourrait lui jouer des tours si ses poursuivants lui mettent suffisamment la pression. Derrière, c’est la débandade et les écarts se creusent entre écuries de pointe et intermittentes du spectacle. C’est tout un modèle économique qu’il va falloir revoir, en essayant également d’intéresser pays émergeants et américains : bon courage Bernie.

 

Silverstone : Cale Lewis

Retour en grande forme pour notre chroniqueur F1 même si ça veut pas dire grand chose vu d’où il part. En fait c’est pas vrai, c’est pourri, comme d’hab. L’ex meuf d’Hamilton en prime quand même.

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Par Henri Carl BR Driven (2)

« Ça faisait un petit moment que je n’avais pas écrit sur mon sport favori. Faut dire quand même que j’avais quelques arriérés de salaire même s’il est vrai que la qualité de ce que je produis ne donne pas forcément envie de me payer mais plutôt de me foutre des coups de genou. Cela étant dit qu’est ce que j’aurais pu raconter ? Peut-être les mêmes conneries que d’habitude :  que Pirelli faire des pneus de merde. Qu’Alonso est le meilleur pilote du monde et que finir 3ème à Silverstone lorsque l’on part de la 9ème position est une bonne perf’. Que Pirelli fait des pneus de merde. Que Webber raccroche, ce dont personne n’a rien à cirer hormis Raikkonen, Vergne et Ricciardo qui lorgnent déjà avec envie sur la Red Bull. Et enfin que Pirelli fait des pneus de merde.

Mais l’info la plus intéressante était dans le pieu d’Hamilton ce week-end ou pas dans son pieu justement. C’est là que son autre manche préféré s’est retrouvé seul avec sa main préférée. En l’espace d’un week-end et d’une course, il aura donc perdu près d’une dizaine de points presque gagnés d’avance suite à sa pole, mais aussi Nicole Scherzinger, la pétasse chanteuse des Pussycat Dolls. Le mariage était déjà prévu, ils revenaient de voyage pour fêter leur 5ème année de liaison, c’est beau et déchirant comme une chanson de Jean-Luc Lahaye. Ne me rentrez pas dans la gueule pour cette référence naze, tout le monde sait que mon humour n’a rien à foutre sur le Vestiaire.

Joindre Sutil à l’agréable

Plus sérieusement, Sutil et Ricciardo que personne ne connait, peuvent dire merci à leurs pneus et à la voiture de sécurité. On ne sait pas trop pourquoi mais si c’est écrit c’est que ça doit être vrai. D’ailleurs Franck Montagny aimerait bien faire un tour dedans nous a-t-il dit lors de l’avant Grand Prix sur Canal, ce dont on se fout éperdument.

Pour ceux qui ne l’auraient toujours pas compris, au championnat l’étau se resserre entre Vettel (la meilleure voiture) et Alonso (le meilleur pilote). Raikkonen, actuel 3ème, aura fort à faire avec une voiture un ton en dessous. Si ça c’est pas de l’expertise je rends les zeros euros de mon salaire mensuel.

Côté français, à l’heure d’un premier bilan, Jean-Eric Vergne ne démérite pas mais Ricciardo s’accroche comme un morpion, et d’ici à ce que l’éventualité d’un poste chez Red Bull leur fasse faire n’importe quoi …  Pour Grosjean, après une rechute monégasque cela fait maintenant 4 courses sans points. C’est déjà une performance : le fait que je sache compter en est une bonne mais pour lui c’est plutôt une mauvaise, d’autant que Raikkonen l’enrhume sévèrement au classement. Bianchi domine toujours assez facilement Chilton décidément aussi mauvais que fortuné et c’est pas peu dire. On a les adversaires qu’on mérite. Pour Pic, le changement de Marussia vers Caterham est pleinement couronné de succès. Merci Panis, bravo Lagardère. Une voiture peu véloce en dépit du moteur Renault, il fallait le faire … et ils l’ont fait. Van Der Garde qui n’est pas vraiment encore Verstappen a tout de même devancé deux fois Pic en qualifs, ce qui n’augure pas vraiment de bonnes choses pour l’avenir de Pic. Et pic et colegramme.

Si vous avez appris quelque chose, revenez la prochaine fois, sinon revenez quand même, on ne sait jamais.

Grand Prix du Quebec : La fleur de Lotus

Nouvelle tentative d’humour et de talent de notre chroniqueur F1. Aujourd’hui, petit exercice de style : allier le mauvais goût au plus grand nombre de vannes hyper prévisibles voire totalement convenues. Rassurez-vous mission accomplie. Du moment qu’il continue à nous donner le nom du vainqueur du Grand-Prix. Et ben même pas.

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Par Henri Carl BR Driven (2)

Ah la Canada, ses chanteuses qui beuglent comme des caribous, son Québec, le Saint Laurent, et surtout ici son Grand Prix de F1 dédié à Villeneuve (le père, pas le fils qui râle tout le temps). Bref tout un tas de clichés à la con à part pour le fils Villeneuve qui fait vraiment chier le monde.

Depuis que je suis chroniqueur au Vestiaire, j’enfile les prédictions comme d’autres les perles et comme d’autres encore les clichés ringards. Rosberg a donc gagné à Monaco ainsi que je l’avais prédit. C’est bien, mais ça ne suffira pas à devenir un champion du monde en puissance. Je parle pour moi ou pour le pilote allemand ?

A ce stade de la compétition, trois pilotes peuvent encore coiffer la couronne, même Senna au début de son deuxième tonneau aurait encore pu s’en rendre compte. La mauvaise blague que voilà qui marche aussi avec Ratzenberger. Vettel (107 points), Raikkonen (86 pts) et Alonso (78 pts) sont eux toujours vivants. Ma préférence, vous l’aurez compris si vous me lisez régulièrement ou si vous n’êtes pas trop crétin, va à Alonso. Il faudra tout de même que Ferrari se sorte les doigts et améliore rapidement sa charrette voiture. Un petit tour sur www.autoscout24.fr/ ne pourra pas leur faire de mal. Vettel, lui, a la meilleure voiture du plateau, c’est tout de même plus facile. C’est comme à l’époque quand on montait dans une Williams, à la fin de la saison on avait droit aux putes et au jeroboam de champagne comme tout le monde mais au titre de champion en supplément. Et heureusement sinon Mansell serait toujours puceau, Prost aurait autant de titre que Senna, Hill et Villeneuve se contenteraient d’animatrices télé bon marché et Senna serait toujours des nôtres. Raikkonen, de son côté, aura tout de même fort à faire pour jouer le titre avec une voiture régulière mais pas flamboyante non plus, surtout si le développement de la Lotus ne suit pas et si Grosjean décanille à tout va. J’avais prédit sa bourde à Monaco, il l’a fait, je lui en rends grâce.

Vive le Quebec ivre

Pour le reste, Force India prend le pas sur McLaren dont la saison commence à faire peur ; pas autant que celle de Williams cela dit. Sauber n’a pas eu beaucoup de réussite jusque là même si Esteban Gutierrez ressemble plus à Emmanuel Chain qu’à Pedro Rodriguez qui lui était un grand. Toto Rosso marchote doucement, et Vergne m’a fait mentir pour Monaco. Le casque de Cevert n’est certainement pas étranger à l’affaire. Derrière, mais alors bien derrière, la saison de Williams est aussi triste que Jacques Lafrite depuis qu’il ne postillonne plus dans le micro de TF1.Marussia peut peu et Caterham aussi même si Van Der Garde a réussi à passer en Q2 à Monaco et ainsi à ridiculiser Pic.

 Cette fois-ci, je ne ferai pas d’allusion graveleuse pour finir ma chronique sponsorisée, on n’est pas chez Playboy bande de pervers.

Grand prix : Monaco et panache

Pour la première depuis son arrivée notre chroniqueur Formule 1 a subi la censure de sa hiérarchie. En effet, on peut s’attaquer à tout avec un certain talent mais pas à Monaco avec une accroche aussi naze que :  « La F1, c’est ma grande passion. Aussi, afin de justifier mes notes de frais, je suis allé faire un tour à Monaco, en direct du GP, et me voici sur l’ordi, au bord de la piscine, en train d’écrire un nouveau papier. »

pilote (2)

 

Par Henri Carl BR Driven (2)

Dans quel lieu unique peut-on se baigner, blanchir son argent, rencontrer un prince aux capacités discutables et discutées, des putes sur des yachts amarrés au port, avant d’être amarrées aux porcs et même un Grand Prix de Formule 1 ?

Alonso le sait aussi bien que moi je sais qu’il est le meilleur pilote du monde. L’ai-je assez dit et répété depuis que je vous abreuve de mon style gras et pertinent ? Vous en voulez encore ? Ca tombe bien, on m’informe que ce week-end c’est un circuit pour les pilotes, les vrais. Cela fera tout autant plaisir à Rosberg qui manie plutôt pas mal le manche en dépit d’un palmarès mince comme une feuille de papier cul. Mais ça c’est uniquement dû au fait qu’il n’arrive pas à faire autre chose que des pôle position, remerciant au passage sa Mercedes qui bouffe ses pneus comme personne. Sur un circuit aussi sélectif comment ne pas espérer voir aussi au rendez-vous derrière Rosberg,  Sutil ou son équipier Di Resta, Grosjean (s’il est bien au courant que la piste est étroite), ou pourquoi pas Button qui s’y connaît comme personne en gestion de pneus (remember son titre sur la Brown). Ca y’est j’ai cité tout le monde. Si avec ça je passe pour un con.

 Ricard à Panis

Saviez-vous que la dernière victoire française en F1 remontait à 1996 ? Saviez-vous que c’était Olivier Panis ? Et que c’était à Monaco ? Si les voies du seigneur sont parfois impénétrables, à défaut de celles de Katherine Legge on l’espère, soyez rassurés aucune chance pour qu’un Français inscrive son nom au palmarès cette année. Hormis Grosjean donc, Vergne portera un casque rendant hommage à François Cevert mais il s’agira d’un hommage purement anecdotique, de quoi dormir tranquille car aucun point n’est attendu. Bianchi et Pic se contenteront de devancer leurs coéquipiers respectifs, dans un bon jour. Car la F1 a bien changé et les nouvelles normes, la sécurité, etc rendent les courses plus prévisibles et la hiérarchie presque immuable. On se souvient avec émotion d’une époque où une Minardi pouvait enfin inscrire un point à Monaco ou Roberto Moreno qualifier sa modeste Andrea Moda pour l’unique fois de la saison. Une telle époque est révolue même si le rusé Bernie continue à faire son beurre et si Jacques Lafrite a enfin fermé sa gueule.

 Pendant ce temps là, Seb la Bourde se remet anonymement à l’IndyCar et aux 500 miles d’Indianapolis, je vous en parle bientôt, promis, surtout que la sexy Katherine Legge, nue ou pas, est qualifiée.

F1, Barcelone : Comprenne qui pneu

Troisième article à la première personne du singulier de notre nouveau chroniqueur F1, qui l’est de moins en moins, nouveau, pas chroniqueur. Du coup il va sans doute bientôt devenir drôle. Le contraire serait fou et contraire aux statistiques des 3 derniers siècles.

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« Depuis que le Vestiaire m’a embauché à titre gratuit, je me suis contenté d’analyses qui ne valaient pas beaucoup plus et pourtant Alonso que j’avais osé surnommer meilleur pilote de F1 a encore gagné. Pour autant cela en fait-il le futur champion du monde ? La réponse est dans l’article ou peut-être pas. »

Par Henri Carl BR Driven (2)

 

S’il avait suffi d’être le meilleur, Senna n’aurait pas eu besoin d’aller mourir chez Williams pour essayer de battre Schumacher qui n’était pas Schumacher. Damon Hill et Jacques Villeneuve n’auraient jamais été champions du monde et Prost aurait fait autre chose de sa Ferrari. Sa Formule 1, pas celle qu’il gare dans le parking de Canal+ en rayant celle de Gaccio. Le problème c’est qu’Alonso en a une aussi et qu’elle est plus proche de celle d’Alesi que de Schumi. Mais elle progresse et l’écart entre Alonso et Vettel se réduit mais ce n’est pas encore suffisant pour tirer des plans sur la comète. Raikkonen pourrait également jouer les troubles-fêtes avec ses 4 podiums en 5 courses et ses 4 petits points de retard sur Vettel, mais ça, pas besoin d’avoir fait Normal Sup Auto pour le constater.

Button de roses

Chez les autres, on a vu que Mercedes devait apprendre à ménager ses pneus car deux pôles consécutives pour récolter 20 points, ça frise le ridicule. Chez Force India, Paul Di Resta semble avoir pris le pas sur Sutil, puisqu’il y a 20 points d’écarts entre les deux. Après un tel niveau d’analyse, ajouter que Grosjean a plutôt fait un bon début chez Lotus peut me faire entrer direct comme ingénieur chez McLaren pour fêter le retour de Honda, puisque Newey se drogue désormais au Red Bull ou chez Red Bull on sait plus trop. Car chez McLaren justement, rien ne va plus, Button et Perez se tiennent tellement qu’ils vont finir par s’accrocher voire davantage avec la nouvelle législation. Chez Sauber, c’est suisse, comprenez très discret et effacé. Cahuzac pourrait vous en parler mais il est occupé à se représenter. Comment aurait-on pu échapper à ce genre de vanne politisée de merde qui n’a rien à voir avec la ligne éditoriale du Vestiaire ? Je m’en fous, je suis même pas déclaré.

Tomber à Pic

Un article ne serait pas complet sans évoquer la razzia des Français : Jean-Eric Vergne (1 point) se fait distancer par Ricciardo (7 points) chez Toro Rosso. S’il veut succéder à Webber chez Red Bull, il va devoir se sortir les doigts et les utiliser au bon moment car Danica Patrick nue ou pas n’aime pas les losers. En fait on n’en sait rien, mais elle a divorcé d’un mec qui pouvait être son père pour coucher avec un collègue. Donc Chilton et Van Der Garde qui s’améliorent lentement mais sûrement, enfin très lentement surtout, ont leur chance. Quant à Pic, l’Olivier Panis du pauvre, la saison va être longue et il s’est même fait distancer par Van Der Garde en qualif à Barcelone. C’est dire sa vélocité. Enfin un petit point financier pour finir, inutile d’acheter des actions Williams, vous pouvez sagement garder vos eurotunnels. Maldonado a gagné une course par accident l’année passée, cela ne devrait pas se reproduire et vu qu’Hugo Chavez a fini sa chimio pas sûr que son protégé puisse à nouveau se payer un volant l’an prochain.

Pendant ce temps-là on attend Danica Patrick en F1, à poil ou pas.

Formule 1 : La lave Vettel

 Si le Vestiaire a des doutes sur les capacités de son nouveau spécialiste F1, il n’en a aucun sur sa probité. Jamais il n’accepterait de se faire sponsoriser. Journaliste avant tout.

BR Driven (2)Par Henri Carl

Que retiendra-t-on du Bahreïn ?  Probablement que ça fait chier de devoir taper ce tréma à la con sur son clavier, mais aussi que mon Rédac Chef n’a pas encore totalement confiance en mon expertise : alors suis-je une burne, l’héritier spirituel de Jacques Laffite ou rien de tout ça ? Évidemment la réponse est non, je suis une bête. Comme je l’annonçais, Rosberg est trop surestimé sauf  si finir 7ème lorsque quand on part en pole soit un exploit retentissant. Pour les McLaren, ce ne fut pas non plus si extraordinaire et Pérez, que personne ne connaissait avant que j’en parle à l’instant, aurait même pu ruiner leurs espoirs tout seul comme un gland. Reste le cas Vettel, mais le pilote qui a actuellement la meilleure voiture du plateau peut-il faire autre chose que gagner ? N’allez pas croire que je vous annonce déjà un titre par contre après un ou deux grands-prix européens je vous dirai tout promis. Je peux même vous dire dès maintenant que pour Williams, cela risque d’être une saison très difficile. Il est dur d’être et d’avoir été en ce monde cruel où même Massa s’est visiblement trompé de pneumatiques. Si il faut on peut lui conseiller une boutique de pneus en ligne.

 Jacques la frite

Et comme tout arrive en F1, Grosjean a appris de ses erreurs, Van Der Garde, seul pilote à finir à 2 tours du leader, a prouvé ses éclatantes capacités et à la faveur des ravitaillements du début de course, Pic a roulé en 7ème position. Cela ne devrait pas se reproduire de l’année mais permet de montrer les sponsors à la télé. Ils ont eu le nez creux chez Airbus de soutenir le Pic-vert chez Caterham. Ils sont probablement conseillés par l’impérial Stéphane Fouks, décidément toujours dans les bons coups.

Pendant ce temps-là, on se prend à rêver d’un vrai réalisateur pour un Grand Prix F1. A Bareigne (je m’emmerde plus), ils ont visiblement des petro-dollars mais ne savent pas tenir une caméra. Vivement Monaco, sa réalisation 5 étoiles qui permet même de suivre la bataille épique entre une Marussia et une Caterham ou de mâter les pétasses en maillot que vous ne pourrez jamais tirer que dans vos rêves à moins de gagner au Loto ou de parier 7000 euros sur le Bayern à Bwin. A condition de continuer à faire des articles sponsorisés.

Grand Prix du Bahreïn : Bernie bon voisin

« Il n’y avait pas grosse concurrence mais tel Webber, j’aurais pu ruiner ma course tout seul ! »  Tel est l’humour grinçant et presque drôle de notre nouveau chroniqueur F1 titularisé par les 1232 lectures de son premier papier. Le revoici, et déjà il a la grosse tête, un pseudo et écrit à la première personne. Longue vie à toi Henri Carl et continue de nous faire rire tocard.



Par Henri Carl

Deuxième papier et déjà vedette. On disait pareil de Jacques Villeneuve après sa pôle position à Melbourne pour son premier GP. On connait la suite, alors on va pas s’emballer si c’est pour me contenter d’un titre mondial en onze ans. C’est vrai qu’il aurait aussi pu crever en course comme papa mais mon papa à moi il n’était que postier donc il aurait juste pu crever d’ennui. Vous vous en foutez alors revenons à la passion de Burt Reynolds, à part la culture des navets : la F1. Comme je l’écrivais dans mon premier article consacré au GP de Chine (plus qu’à cliquer sur le lien bande de brêles), Webber a harponné celui qu’il croyait être Vettel dans une manœuvre audacieuse que n’aurait pas renié le De Cesaris de la grande époque. Manque de bol, tel Jacques Laffite et son micro, il se trompa lamentablement de voiture en ruinant la course de Jean-Eric Vergne, lesté désormais d’une belle 12ème place. Sauf que Ricciardo, son suppléant a fini 7ème. Ça craint quand même. Le Vestiaire vous avait prévenu, le kangourou est plutôt moins mauvais que d’autres. Je vous l’avais dit également, Alonso est bien le meilleur pilote du monde actuellement. Après autant de bonnes analyses, dès demain, je deviens voyant ou je suis embauché par le Vestiaire pour ma compétence exceptionnelle. Ça faisait un moment que ce vieux site moribond n’avait rien annoncé de pertinent. Vieux motard que jamais comme disait Thomas Bourgin.

Alonso morning

Pour Bahreïn, on se demande un peu si le très surestimé Rosberg et les McLaren vont passer la seconde. Rien n’est moins sûr. Gutierrez va donc pouvoir tranquillement travailler les freinages après avoir appris l’accélération dans l’aileron de Sutil en Chine. Pirelli va encore nous les briser avec des pneus moisis et pour les Français, pas de surprise, ce sera dur. Grosjean s’accroche, Vergne doit encore apprendre à régler correctement une F1, et Pic va trouver la saison bien longue chez Caterham. Il pourrait d’ailleurs avoir un nouveau coéquipier tant Giedo Van Der Garde est à la ramasse. Kovalainen vient d’ailleurs de reprendre du service mais sans faire d’éclat. A moins que 20ème à plus d’1 seconde de Pic en Libre1, ça soit un exploit. Avoir un nom qui claque ça n’aide pas tout le temps. Enfin, chez Marussia, Bianchi était lui remplacé par un Vénézuélien inconnu et mauvais en libre 1 mais il devrait logiquement enrhumer Chilton lors des qualifs.

Pendant ce temps-là, à Bahreïn, l’opposition continue à contester le régime en place et à remettre en cause la tenue du Grand Prix. Heureusement, MM. Todt et Ecclestone « s’unissent pour exprimer leur soutien au GP de Bahreïn et son organisateur national« . « Ils souhaitent que toutes les parties concernées respectent le désir des écuries, des pilotes, et de tous ceux qui sont impliqués dans la mise en œuvre de cet événement, de faire le meilleur travail possible pendant tout le week-end« . En d’autres termes, arrêtez de nous casser les couilles, la caravane F1 passe et passera.

Grand prix de Chine : Le Damon de minuit

Pour fêter l’arrivée de ses milliers de nouveaux lecteurs mensuels, le Vestiaire renoue avec ses cartes blanches, ces articles rédigés par des chroniqueurs indépendants qui n’ont pas passé le stade du concours d’entrée à l’école de journalisme de Bordeaux ou d’ailleurs. Aujourd’hui c’est un jeune passionné de F1, biographe non autorisé de Stefano Modena, et de Steven Seagal qui nous a écrit. On le reprend ou on le vire ? A vous de juger


C’était la révolution de cette rentrée en F1 ; après avoir viré Senna, Mansell et Prost, il n’en restait qu’un  :  avec TF1 c’est Jacques Laffite qui s’en va. Ses souvenirs d’ancien combattant illuminaient pourtant nos après-midi jusqu’à ce que l’on coupe le son pour mettre les commentaires de RMC. Ou que l’on jette sa télé sur sa belle-mère, pour faire d’une pierre deux coups, lorsque le commentateur myope nous annonçait stoïquement le dépassement d’une HRT sur une Red Bull alors que cette dernière était en train de lui prendre un tour. La contrepartie c’est qu’on devra payer 35 euros pour voir Vettel faire chier son coéquipier en le dépassant de façon un peu cavalière, Massa chercher sa pédale d’accélérateur et peut-être même la retrouver, Alonso être toujours le meilleur pilote du monde, et la tête à claques d’Hamilton chez Mercedes. Même l’égorgeur d’Allemagne, Adrian Sutil, fait son retour chez Force India où il a vraisemblablement sa vaisselle à son nom.

Panique au Senna

Si vraisemblablement personne ne filera de la thune pour voir 10 voitures tourner en rond et préfèrera aller 3 fois au Mc Do ou une fois à Hipopotamus, Canal a quand même échangé Olivier Panis contre les trois mousquetaires qui sont donc 4 comme les aimait le papa du Comte de Monte-Cristo. Romain Grosjean, l’Attila des départs, Jean-Eric Vergne, le doué qui pilotait une charrette, Jules Bianchi, et son nom à faire du vélo, Charles Pic, soutenu par Lagardère, Airbus et Olivier Panis qui ne seront pas de trop.

Le long des Vergne claires

Il ne seront pas champion du monde mais pour une fois depuis Prost ils ne sont pas manchots. Grosjean, le message est passé et il semble s’être calmé même si Raikkonen lui fait beaucoup d’ombre. Vergne lorgne sur la Red Bull mais il devra se défaire de son coéquipier, Daniel Ricciardo, bien meilleur que lui en qualifs. Ca vous classe un bonhomme. Jules Bianchi qui espérait une Force India et en plus d’un autre prénom, se contentera d’une Marussia, et ne marquera donc aucun point cette année. Il s’est pourtant fait un plaisir d’enrhumer son coéquipier, le peu véloce, mais très friqué, Max Chilton sur les deux premières courses. Charles Pic, bien conseillé par Olivier Panis, a eu la lumineuse idée de quitter Marussia pour Catheram qui a trouvé le moyen de produire la voiture la moins rapide du plateau. Ultime cocorico avec l’absence d’un Grand Prix français. Et vu le lobby écolo, pas sur que la situation évolue avant 2074. Ce sera la fin du monde.

Pendant ce temps-là, Bernie Ecclestone espère trouver une femme pour piloter une F1, Mosley préférait les nazis pour piloter une femme. On espère surtout qu’elle sera meilleure que Giovanna Amati.

Red Bull à bout d’habits

Harponner le Villeneuve australien ne suffira pas au nouveau Schumacher. Rasera-t-il son duvet avant l’hymne allemand ?

Jamais la F1 n’avait connu autant de suspense. Pas même en 2008, quand le titre s’était joué au dernier grand prix de la saison, ou même en 2007, quand il avait fallu attendre le dernier grand prix de la saison pour que le championnat livre son verdict. Mieux, encore, ils sont quatre, cette fois, à pouvoir succéder à Jenson Button et aucun d’eux ne s’appelle Jenson Button.

Il y a bien le coéquipier de Jenson Button, un autre Anglais au nom similaire, mais il lui faudrait plus d’un Japonais sur la ligne pour pouvoir faire le ménage. Ne comptez pas sur Le Vestiaire pour vous dire à l’avance qui des trois autres marquera pour l’éternité l’histoire automobile des Emirats arabes unis. Une certitude, quand même, Alonso devrait faire comme depuis le mois de mars : ronger les freins de sa Ferrari et attendre que Vettel et Webber se rentrent dedans.

Au plus Vliet

Tant de suspense nous ferait presque oublier qu’une fois encore le spectacle a été exceptionnel cette saison. On aurait aimé vous donner ce week-end notre Top 5 des plus beaux dépassements, mais le journalisme est un métier qui demande parfois de bosser le dimanche et le lecteur VHS de notre spécialiste F1 a rendu Lââm cet été.

On fera donc confiance demain aux commentaires acerbes de Jacques Laffite. Un mec qui a survécu à Brands Hatch et à Pierre van Vliet ne peut pas être foncièrement mauvais. Et puis, un peu de chauvinisme ne fait jamais de mal, surtout en cette année de triomphe du sport automobile français. Red Bull ne vaut évidemment qu’à Renault son titre constructeurs et Ferrari aura bientôt un pilote bien de chez nous. On ne sait jamais, Massa pourrait perdre un deuxième oeil.

Pendant ce temps-là, le Daron Rouge se demande s’il pourrait se pencher encore un peu plus en avant, après avoir déjà conduit toute la saison avec sa combi Mercedes en bas des jambes.

GP de Belgique : Spa beau de vieillir

« Robert, c’est pas un garçon facile. » Jacques Laffite, premier tour. La Pologne, c’est plus ce que c’était.

La pluie n’a pas pour seul avantage de mouiller les tee-shirts des grid girls plus vite encore que le caleçon de Bruno Senna. Elle transforme aussi les meilleurs commentateurs sportifs en présentateurs météo. Alors, quand de gros nuages gris ont survolé, hier, la campagne belge – « je peux vous le dire, il va pleuvoir » – l’expérience a parlé d’une autre voix que celle de Jacques Laffite.

Ses 34 ans fraîchement arrosés à la Stella dans une baraque à frites de Verviers ont d’abord permis à Mark Webber de tirer un beau profit de sa douzième pôle de la saison, en passant le premier virage sans se faire sortir du top 7. Rubens Barrichello, ému aux larmes, dans la semaine, pour la rétrospective de ses vingt-deux ans de carrière, a fini, lui, son 300e Grand prix dans le radiateur d’Alonso, pas plus malhabile que le Brésilien, d’ailleurs, quand il s’agit de rouler sur les vibreurs pendant une averse.

What the F-duct ?

L’expérience, c’est aussi Schumacher, qui ne se laisse pas doubler si facilement par son coéquipier à la sortie du Safety car, ou le nouveau Schumacher, qui prend soin de faire profiter Button de ses erreurs. Ca l’apprendra, après tout, à être désigné chaque année comme le pilote le plus sexy du paddock par la rédaction de F1 à la Une, dont l’autre concours s’est terminé sur une égalité parfaite : Jean-Louis Moncet et Jacques Laffite ont vanté quinze fois chacun les mérites du F-duct Renault pendant deux heures. Balle au centre.

Lewis Hamilton a mené sinon une course aussi fascinante que Nigel Mansell sans sa moustache. A-t-on vraiment besoin de sortir la voiture de sécurité dès qu’il pleut trois gouttes en Belgique ? Dans ces conditions, la seule vraie info du week-end, c’est que Bernie Ecclestone, 79 ans, a profité de la trêve estivale pour se trouver une nouvelle copine, 29 ans. On vous voit venir, mais qu’est-ce que c’est, cinquante ans, après tout, sinon l’âge qu’aurait eu Senna – le vrai – au mois de mars sans avoir viré large à Tamburello.

Pendant ce temps-là, le Daron rouge peut toujours croire au titre 2011. « Schumacher revient bien, il est déjà 17e. » Christophe Malbranque, premier tour.

GP de Chine : Shanghaï chèque

Redbull

L’ancien Schumacher continue sa tournée d’adieux. Senna, Villeneuve et Damon Hill viendront-ils l’applaudir ?

D’accord, tous les Allemands n’ont pas la moustache de Nigel Mansell et Kubica préfère parfois le champagne à la vodka. Il n’y a pas que des kangourous en Australie et les petits brésiliens ont des chaussures, mais la virée chinoise des McLaren d’Angleterre a tout de même consolidé ce week-end quelques clichés nationaux : les Anglais aiment la pluie, le ciel de Shanghaï est aussi pollué que le sud de l’Islande et toute la Russie roule en Lada.

Toujours à l’aise en terrain moite, notre spécialiste pneumatique avait eu le nez creux, en tout cas, il y a deux semaines, en attribuant à Button la devise parisienne de Ribéry et Govou : plus ça mouille, mieux c’est. Surtout à c’t’âge-là. Comme ses confrères aux ballons ronds, le champion du monde en titre a réussi à faire son trou là où personne ne l’attendait. Combien de temps faudra-t-il à Hamilton pour recoudre l’arrière de sa combi ?

Schumi, cadeau

Les historiens de la F1 se souviennent aussi d’un temps où Schumacher chantait encore sous la pluie. Trente ans sont passés depuis et le Daron Rouge aime autant l’eau qu’Eddy Irvine un samedi soir à Dublin. Le Kaiser saucé s’est quand même offert un mano a mano d’une intensité incroyable, pendant deux tours, avec la flèche d’argent d’Hamilton. On se serait presque cru aux grandes heures d’Häkkinen, mais le Finlandais n’était cette fois ni blond, ni constipé.

L’envoyé spécial du Vestiaire aurait sûrement pu en raconter un peu plus s’il ne s’était pas endormi sur son canapé. Les commissaires ont beau avoir fait sortir la Safety Car pour rien, le débris cantonnais aura sûrement autant intéressé le grand public que Vettel et Webber. Heureusement qu’Alonso est là pour doubler son coéquipier dans les stands. Il n’y a, après tout, jamais eu de hiérarchie entre les pilotes chez Ferrari.

Pendant ce temps-là, le paddock a trois semaines pour rejoindre Barcelone par la route. Senna et Trulli vont devoir rouler jour et nuit.

GP de Malaisie : Red Bull vous donne Vettel

Redbull

Les conférences de presse de la seconde ère Schumacher se font désormais en Allemand. Et pourquoi pas en Australien ?

Il n’avait pas 4 ans quand Schumacher a pointé pour la première fois le bout de son menton de prognathe dans le grand cirque de la F1. Le destin et l’arrogance naïve du Daron Rouge les ont réunis cette saison sous le même chapiteau, mais le gamin est le seul, pour l’instant, à fouler la piste aux étoiles.Vettel est avec Kubica le pilote le plus régulier du plateau. Un seul des deux a une voiture compétente et il ne parle pas Polonais. Presque gêné d’avoir battu Webber en roulant pendant deux heures le coude hors du cockpit, le jeune Allemand aurait déjà pris 75 pions si les ingénieurs de Red Bull savaient dessiner autre chose que des canettes en alu.

Vettel avive

C’est un miracle, derrière, si Ferrari passe la campagne asiatique avec un tel bilan comptable. Ses deux pilotes sont en tête du classement sans rien avoir montré d’autre que leur flair en qualif’ et la supériorité évidente des Red Bull et des McLaren. S’il avait su, Ross Brawn aurait de son côté repris Barrichello pour porter les plateaux-repas de Schumacher. La comparaison aurait sans doute été moins cruelle. Volontairement réservé, jusqu’ici, sur les performances du quadra-dégénère, le gérontologue du Vestiaire doit bien se faire raison : ce n’est plus la moitié du pilote qu’il vénérait jadis. Combien de temps encore va-t-il supporter l’humiliation ?

L’argent Malaisie

La F1 a en tout cas retrouvé son visage habituel après le remue-mais nage de Melburne. Un podium figé dès le premier tour et des dépassements à la pelle sur les attardés : la saison va être longue jusqu’au sacre de Vettel. Il ne peut pas pleuvoir tous les week-ends. Quoique. Bernie a bien inventé les Grand Prix de jour en pleine nuit, il n’y a qu’un pas maintenant pour faire tomber la pluie sous le soleil. On arrose bien les terrains de foot. Et comme dirait Button : plus ça mouille, mieux c’est.     

Pendant ce temps-là, le rallye est tombé encore plus bas que la Formule 1. Et pourtant, il y avait de la marge.

GP d’Australie : Ecclestone et Charden

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La saison de Robert Kubica s’est terminée en Australie avant même que celle de Vettel commence. Lequel des deux sera champion du monde le premier ?

Retenu à Melburne pour des raisons professionnelles, notre spécialiste bolidage a bien failli ne jamais livrer son analyse du Grand Prix le plus passionnant de la saison. Des pluies torrentielles, John Travolta et une lutte acharnée pour le point de la dixième place : que pouvait attendre de plus le public australien, si ce n’est peut-être un pilote national compétent ? Aussi prompt à s’enflammer que le réservoir de Niki Lauda, Le Vestiaire était même prêt à faire pénitence, sur les genoux, jusqu’aux faubourgs de Sepang  : comment avait-il osé douter du bienfait des nouvelles règles ?

Le chemin de croix attendra pourtant un peu. Les rediffusions ne pardonnent rien : doubler sous drapeau bleu une Lotus qui a trois tours de retard  ne gonfle pas forcément les statistiques de dépassements. La remontée fantastique d’Alonso s’est ainsi curieusement achevée une fois passée en revue toutes les épaves qui rendent huit secondes au tour à sa Ferrari. La manoeuvre de Button sur Vettel, elle, était imparable : l’Allemand n’a pas bougé du bac à sable, les freins hors service, quand l’Anglais lui a pris les commandes de la course.

Melbourne supremacy

A part ça, le monde de la F1 aura sans doute eu le week-end dernier moins d’enseignements à tirer que Jenson dans son motorhome. Si personne ne peut savoir qui de Webber, de Barrichello ou de Trulli prendra le premier sa retraite anticipée, Kobayashi a tout de même confirmé qu’il était dans la droite lignée des grands pilotes japonais : jamais les oreilles de Buemi n’avaient eu si chaud, et pourtant, ses parents ont dû avoir la main lourde.

Une nouvelle fois trahi par sa mécanique, l’ancien nouveau Schumacher commence lui sa saison comme Frank Williams : avec handicap. Ca aurait pu profiter à l’ancien nouveau Tiger Woods de la F1, mais ce dernier ne sait plus quoi inventer, depuis que sa Pussycat l’a largué, pour ramener trois blondes dans sa Merco. Button pourrait quand même partager.

Pendant ce temps-là, le nouvel ancien Schumacher a virtuellement pris le leadership de la deuxième séance d’essais libres malaisienne. Le huitième titre lui tend les bras.