L’édito Alaphilippe : Chair de Poel

On continue à s’emmerder avec un Pasteur, mais c’était le prix à  payer pour virer Montel et Thierry Bisounours. Le jeu en valait-il la chandelle ?

Comme dirait Hanouna, le type qui faisait la chenille chez Morandini avant de devenir aussi célèbre et riche que le Dalaï Lama, un peu moins drôle quand même, il ne faut pas se mentir. Depuis que Patrick Chêne est parti il y a une vingtaine d’année tenter de faire fortune avec sporever, sport365  ou sport 3-6-5 et Orange sport avec Renaud Marquot, nos mois de juillet sont devenus très compliqués. Et désormais nos mois d’août le sont aussi. Reviennent en mémoire de terribles souvenirs de Prudhommme, Sannier, Josse, Thierry Bisounours.  Hélas cela restait toujours plus confortable que de se farcir Pasteur. La bonne surprise c’est que Pasteur a confraternellement accepté de succéder à Patrick Montel qui a certainement dû tomber de l’armoire. Souhaitons lui d’avoir cette fois mis ses VHS en lieu sur.   Inutile de vivre dans les coulisses de France TV pour comprendre que Pasteur a surement évolué dans un passé proche sur une chaîne du groupe TF1 dirigée par l’actuel directeur des sports de France TV. Simple hypothèse de travail évidemment. Le contribuable français avait de toute façon fini de payer sa retraite à Montel. Autant qu’il en profite.

Pendant ce temps-là L’Equipe s’est trouvé un nouveau spécialiste vélo très pertinent. Il avait d’abord bien senti la victoire finale de Pinot, puis celle de Bardet, puis celle Roglic. C’est le même qui avait prévu une nouvelle ère avec Bernal. Peut-être se doutait-il qu’Alaphilippe pouvait devenir champion du monde. Mais c’est pas sûr.

Les questions interdites : Faut-il interdire les contrôles antidopage ?

La déclaration est peut-être un peu passée inaperçue. Sans doute parce qu’elle n’a été relayée que par notre légende du saut en hauteur Maryse Ewanjé-Epée, devenue le pilier d’une émission de radio animée par un ancien talonneur.

Dit comme ça, on pourrait croire qu’on va encore en mettre dans la gueule de nos rugbymen un peu simplet. Si on ne savait pas qu’elle même avait été victime collatérale du dopage (celui de ses adversaires), on aurait pu croire qu’elle cherchait une excuse à tous les athlètes pour pouvoir continuer à se médicaliser à outrance. Maryse a donc relayé les remarques du Dr Mondenard sur les carences de l’agence du médicament, de l’agence française de lutte contre le dopage et du ministère des sports. Pour résumer si vous n’avez pas le temps de lire, il est difficile pour les sportifs de savoir si la merde qu’ils ingurgitent pour se soigner sera considérée comme dopante lors de leur futur contrôle. On osera quand même poser la question naïve qui découle logiquement des propos du même Docteur chez Morandini . Et si les sportifs arrêtaient de se gaver de merdes en tout genre pour améliorer leurs performances ou leur récupération pour le dire poliment ? Ca éviterait probablement à Tony Yoka d’éveiller les soupçons en ne se présentant pas à trois contrôles.

Bosse démate

Mais le problème est peut-être à chercher ailleurs. Car en y regardant de plus près, Pierre-Ambroise Bosse, et quelques grammes, défiguré par le rebond de sa cannette de bière, les Karabatic déshonorés par la cupidité de leurs compagnes et surtout la leur, la carrière de Karim Benzema victime de ses trop bonnes fréquentations et donc nos chers rois de la fessée,  ne sont-ils pas le juste reflet de leur époque. Le monde du sport plonge sans doute ses ouailles un peu trop vite dans le monde des grands sans vraiment les y avoir préparés mais il faut aller plus loin.

Ils sont aussi peut-être victime d’une société où on peut s’automédicaliser sans voir de médecin, croire et écrire que le vaccin contre la rougeolle a été créé ou est devenu obligatoire pour enrichir les laboratoires pharmaceutiques ou diffuser l’idée qu’on peut guérir du cancer en devenant vegan. Une société qui permet sur internet tout ce qu’elle a interdit dans la vie réelle. Reposons la question  :  pourquoi donc les films pornographiques étaient-ils auparavant interdits aux moins de 18 ans et cantonnés à une chaîne cryptée pour être diffusés la nuit après minuit

Le dopage ne semble lui par contre pas avoir été inventé par internet. Ni la connerie qui va avec. Et l’équipe cycliste Sky n’a pas enfreint le règlement mais juste violé l’éthique. On est rassuré.

Médias, Tout le sport : Que faire de Thomas Thouroude ?

On vous l’avait présenté début 2011. A l’époque, il n’était encore qu’un timide et prometteur animateur d’émission de sport. Le problème c’est que sept après il est moins timide, mais n’est toujours que prometteur. Quant à animateur d’émission de sport, on ne sait plus trop.

© France tv

Il fut un temps où Thomas se passait encore d’avoir un melon plus gros encore que les audience de TLS. « Tout le sport » ce monument cathodique quotidien, certes beaucoup moins suivi que « Plus belle la vie« ,  qu’on lui avait proposé de rénover pour succéder à celui que personne n’avait osé qualifier d’aussi vieux que ringard en le placardisant dans l’émission, Henri Sannier. Ainsi Thouroude, dont le nom et la carrière ont encore du mal à se faire une place dans l’univers médiatique, avait accepté avec grand plaisir et toute l’hypocrisie qui sied à ce genre de placard.  Ne trouvant pas mieux de la qualifier de meilleure émission de sport.  C’est toujours bon pour l’égo mais c’est quand même le programme que la direction des sports de France télé refile à tous ceux qui ont du temps à perdre ou occuper.

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JO 2018 : Papadakis my ice

Au début c’était  » Papadakis my ass » qui était prévu mais le conseil de surveillance du Vestiaire déteste la vulgarité et l’homophobie. 

Il aura donc fallu attendre logiquement les deux derniers jours de la quinzaine pour assister à l’apothéose de cette olympiade 2018. La presse n’a parlé que de ça ou presque. Ce sublime affrontement final entre les deux superstars de la glisse,  le roi du biathlon Martin Fourcade d’un côté et le on ne sait plus trop quoi Pierre Menes de l’autre à coups de punchlines endiablées.  Une histoire passionnante de qui pissera le plus loin à laquelle s’est mêlé l’impeccable Mathieu Lartot. Lartot évidemment ça ne vous dit rien, vous ne connaissez que Laurent Luyat. La faute sans doute au charismatique Guirado qui a toujours préféré ronfler à Edimbourgh que d’être soupçonné d’agression sexuelle. Allez savoir pourquoi. Et ce week-end il a ronflé à Marseille. Mais cette fois moins que ses coéquipiers.

Que retenir donc de week-end de sport ? Au choix, que Wenger est toujours en poste, Nasri footballeur, l’Italie une équipe de rugby et Tsonga un joueur de tennis du top 30 mondial.

Alors les Jeux c’est pourri ou pas ?

En vrai il a raison Menes, mais il ne sait pas toujours l’exprimer. Les JO d’hiver on s’en branle c’est vrai, mais que avant et après. Pendant, il y a toujours Fourcade, Pinturault et deux ou trois surfeurs pour nous divertir. Et pour passer le temps quand il n’y a pas de biathlon, on regarde le curling. Allez qui se dévoue pour expliquer les règles ? Et bien-sûr pas un mot sur les Jeux Paralympiques.

L’Edito : Le bon Darien

Gourcuff a juste dit que lui et Blanc ne faisaient pas le même métier. Pourquoi en faire une polémique ?

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Pourquoi le Vestiaire a-t-il décidé d’aller traquer jusqu’aux confins du Pacifique son spécialiste Edito pour réactiver sa rubrique la plus phare et probablement la plus ésotérique ? Sans doute car son équipe semble encore plus en vacances que son rédacteur en chef mais aussi et surtout car Victor Dubuisson est 62ème du WGC Cadillac Championship et qu’on ne va quand même pas ouvrir une rubrique golf pour dire ça. Sans doute, peut-être, par culpabilité d’avoir oublié de dire que la semaine passée, sans jouer, Mahut a amélioré le meilleur classement de sa carrière en devenant 39e mondial.

Sans doute aussi parce que la France compte un nouveau champion du monde en salle. Ou plutôt une nouvelle championne du monde puisque PML n’a évidemment pas été au rendez-vous en n’égalant pas son record personnel en finale quand l’Américain devant lui s’en chargeait. Il y a bien écrit « s’en chargeait » et non « se chargeait » comme l’ancienne ligne éditoriale de notre site aurait pu l’affirmer. En revanche Darien qui accroche plutôt la médaille que la haie, c’est un bel exploit.

La championne, c’est-à-dire l’athlète qui a accepté d’interrompre son hibernation pour garnir son palmarès sans trop d’adversité c’est Lesueur. Pour ceux qui se demandent si cela augure d’une grande saison pour elle, c’est non évidemment. Ça tombe bien, il n’y a pas de mondiaux en plein air cette année. C’est des Europe. Mais même là, il y a un peu trop de Russes, d’Anglaises, d’Allemandes voire de Biélorusses pour espérer.

L’essentiel étant dit, attardons-nous sur le final countdown de Saint-André qui paiera la note du plus profond trou de génération de l’histoire du rugby français la semaine prochaine. Quand on pense que sans la générosité d’un arbitre Lièvremont pourrait toujours être à sa place avec en plus un titre mondial avec les mêmes joueurs plus Michalak, on ressent la même chose que Maestri face à un pilier tonguien de 1m48. Ou que Benzema quand il lit qu’il est dans la forme de sa vie avec 20 buts de moins que Cristiano Ronaldo.

Pendant ce temps-là Belocian semble promis à un grand avenir sur les haies. Mais à l’époque Coco-Viloin aussi.

Bilan 2013 : Les Brahim de précarité

Après 2007, 2008, 2009 et 2010 et 2011 et  2012, le Vestiaire dresse une nouvelle fois le bilan de son année, de ses comptes Twitter et Facebook et de ses nouveaux propriétaires Marti niquais qui ne sont donc ni Russes, ni Qatari. Une saison qui n’aura pas seulement permis de voir et de revoir Invictus et de se rendre compte que ça fait 7 ans, déjà, que l’on vous aide à decrypter cette planète sport où on ferait passer Matt Damon pour un  joueur de rugby, où chaque défenseur des bleus et de la paix dans le monde peut mettre une animatrice télé contre un frigo,  où n’importe qui peut devenir champion d’Europe de basket, joueur de l’équipe de France de football ou champion de France de tennis de table  (pas de lien désolé). Difficile de deviner qui sera champion olympique dans un mois. Est-ce là le rôle du Vestiaire ? Non. Mais qui de mieux pour comprendre la période actuelle où Mandela hante l’Ellis Park et les consciences corrompues du monde comme Closefield, le fondateur du Vestiaire continue de hanter Marcel-Michelin et les vallées savoyardes où la PQR fait ce qu’elle peut. Il faut du courage, et un sens de la noblesse certain pour garder la gnac, et pas seulement dans sa cave.

vestiaire

Devant l’immense succès des votes l’an dernier sur equipe.vestiaire@yahoo.fr, les Closefield reviennent donc cette année mais ils ne seront ni de fer, ni de cuivre et comme on ne connait pas le fruit de cet alliage en dehors d’un excellent boys band des années 90, ils resteront de simples Closefield comme l’avait souhaité notre dernier lecteur, depuis 4 ans, Hulkmusclor. Et comme décidément rien ne change, il sera encore question de Gourcuff dans ce qui va suivre. Et Thierry Clopeau alors ?

Le Ballon dort

On a souvent fait ce titre, il est assez merdique d’ailleurs, ce n’est donc pas le Closefield du titre de l’année 2013. Il s’agit bien d’un trop fait d’honneur pour la carrière de Messi, qui s’est subitement éteinte au Parc des Princes. Il sprintait comme tous les jours depuis le début de son traitement hormonal à 10 ans et d’un coup sa cuisse a lâché. Depuis tout lâche, même le Barça qui a payé Neymar pour le guérir. Une blessure, puis une autre, puis une autre ; il va bien entendu se remettre bien vite de tout ça et enfin atteindre les 150 buts par an. Nadal a peut-être un conseil.

Le melon d’or

L’année a été riche, et parmi ceux qui le sont le plus, Samir Nasri et Nikola Karabatic sont vraiment sortis du gros lot. Il n’est pas simple dans ce monde de brutes qui sont toutes des conseillers en communication ou agents, de faire de grosses conneries qui compromettent une carrière. Nasri y arrive très bien : écarté de l’équipe de France parce qu’il ne pense qu’à sa gueule, il revient et au bout d’un match amical, il ne pense qu’à sa gueule. Et dès qu’arrivent les matchs officiels, il ne pense plus qu’à sa gueule. Si Dieu n’avait pas inventé Bernès, on le croirait perdu pour le foot. Pour Karabatic, c’est encore plus costaud puisqu’il est parti au pénal. Evidemment il est innocent, contrairement à tous ceux qui lui veulent du mal : sa copine, son téléphone, ses coéquipiers, et bientôt son avocat. Heureusement il reste les Fédérations et les sélectionneurs pour soutenir nos deux champions mais aussi Evra ou même pour se réjouir d’une qualification obtenue contre une équipe de l’Est après en avoir pris 2 à l’aller. Ca fait beaucoup de monde pour un seul Closefield mais ne changeons rien, une équipe est née. Pourvu que l’Equateur ne trouve pas de quoi s’acheter un ballon d’ici l’Eté.

Les boules d’or

Le Vestiaire, merci à la jeune génération avide de belle prose et de belles pauses, est aussi un espace d’écriture, en tout cas sur les rubriques autres que la F1. Il y a donc eu en 2013 de sublimes romans d’anticipation, et remettre le Closefield n’a pas été simple. Le spécialiste tennis a beaucoup fanfaronné cette saison, mais à sa décharge ce n’était pas difficile. Son Paire de boules de 2013 du 10 mars n’éclairait pas seulement sur la personnalité trouble du nouvel enfant terrible du tennis français, il lui prédisait un été et un automne qui auraient la même personnalité. Plus facile aura été d’annoncer que Nadal allait tout écraser puisqu’il l’a fait dès son nouveau genou déballé au pied du sapin. Le plus méritoire aura donc été de sentir que Murray n’était pas celui qu’on présentait en finale(s) face à Djoko, mais celui qu’on présentait en demi-finale face à Nadal : c’est le Murray cas de janvier.

C’est sans surprise du côté du foot qu’on retrouve les plus beaux coups du Vestiaire : Sous la Jupp des filles annonçait le 14 mars la victoire de l’intouchable Bayern en C1 , une Jupp fendue bien-sûr, et l’Elie miné a perçu au détour d’une prolongation de contrat la fin prématurée d’un consultant entraîneur de l’OM.

Le cités d’or

Aucune discussion sur l’attribution de la meilleure vanne de l’année : elle appartient à Peyo Greenslip Jr dit Gilles Grospaquetdavant « Pour une fois que PSA doit licencier ». L’occasion de saluer encore l’arrivée de nos jeunes chroniqueurs aux dents longues mais aux livret A bien vides une fois les salaires versés. Ils connaissent encore mieux le sport que Daniel Rigolo, écrivent mieux que Richard Escroc et sont presque aussi drôles que So foutre ou Gaspard Prout. Lisez et relisez donc Peyo, Leo Tseu, Djelil Adjaho et pourquoi pas Henri Carl notre bien mauvais spécialiste F1 qui va avoir du boulot si Schumi tient absolument à être présent aux 20 ans de Senna. Sans oublier notre nouvel actionnaire secret auteur de l’enquête de Noël sur le dopage dans le rugby qui ne peut pas exister.

La qué-quête d’or

Le choix le plus dur, parce qu’il y a de tout. De l’eau chloroformée avec la Baston de Pellerin où notre spécialiste pervers narcissiques vous a fait découvrir la fesse cachée de certains enfants stars du sport sans penser forcément à Walter. De la balle pas gueuse avec l’inédit revisionnage de Cesson-Montpellier qui vaut bien un bon Laurel et Hardy, l’analyse du phénomène Aliadière, et bien sûr les enquêtes sur Falcao et Cavani qui sont toujours en cours, comme le Crimée châtiment. Et pourquoi pas mettre tout le monde d’accord via un titre ? Le fantôme de l’Oprah méritait bien un Closefield, pour tout ce que Thierry Bisounours doit avaler comme andouillettes. Andouille, pardon.

Pour fêter la Nouvelle Année, vous n’aurez pas de remises des Brahim d’Or car on n’a toujours pas trouvé mieux que Gasquet et Gourcuff qui sont hors concours dans la catégorie espoirs mort-né et prématurés mais vous aurez droit à de la quenelle, et c’est déjà pas mal.

L’Edito : La couche ment

Il ne faut pas attendre que ça sente vraiment la merde pour changer ses gamins, qu’ils s’appellent Elie, André-Pierre ou même Soen.

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Laurence Pernoud l’a déjà dit dans toutes les langues et même sur les claviers de toutes les jeunes mamans qui tiennent un blog à la con : quand un enfant arrive dans un foyer, il fait des conneries et on fait des conneries. Reste à savoir qui est l’enfant. Romain Grosjean n’est pas celui de Sébastien Grosjean, pourtant lui aussi est celui qui réussit ce que les autres ne réussissent pas pour finalement terminer 3e. Faut-il pour autant le mettre au coin ? L’humiliation fait partie du jeu, et s’il faut lui baisser son slick, allons-y.

Il n’existe donc aucun mode d’emploi fiable au sujet de l’éducation. A croire que Laurence Pernoud est devenue comme Federer : d’un nom elle a fait une entreprise, qui change chaque année quelques menus produits dérivés pour faire autant de pognon que possible puisque ça marche, mais dont tout le monde finit par se passer parce que c’est quand même de plus en plus ringard. Ça n’aide pas à faire son choix. Certains se tourneront évidemment vers Elisabeth Badinter mais il faut apprécier tout ça comme on regarde Pinturault descendre entre des piquets, d’un œil distrait. C’est un peu comme quand on dit le jeudi que le PSG va être champion d’Europe avec Zlatan Ballon d’or et que le dimanche il se retrouve mené 2-0 à la 50e contre les vice-champions d’Europe 1976 avant que Cavani ne ramène un point avec l’arbitre. Si on n’apprend pas aux enfants à faire la différence entre le bien et le mal, se laisseront-ils tous duper par les journalistes de Téléfoot ?

L’essentiel reste, à défaut, de ne pas se tromper de cible. Dans un monde parfait, tous les facteurs ressembleraient à Jacques Tati et leurs enfants n’auraient pas leur permis B. Mais ce monde n’est pas parfait : Pinturault a fini 2e, Karine Lemarchand semble aussi s’adonner aux charmes de la Savoie et tout un pays se mobilise pour envoyer Gasquet au Masters. Les enfants sont décidément pleins de surprise.

Pendant ce temps-là, Nanterre cartonne en Pro A et se fait cartonner en Euroligue. Le porte-bébé a ses limites.

L’Edito : Un toxico coco

Le mois de juillet ne sert pas qu’à faire croire aux rédacteurs en chef que Lyon-Real n’est pas forcément de la Ligue des Champions.

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Les languent se délient enfin. Dans le petit monde de la triche, qu’on appelle aussi sport à l’occasion, il suffit qu’une commission parlementaire révèle quelques noms pour que le scandale éclate. Et quel scandale : pourquoi ils ne s’occupent pas de leur cul ? Hinault est pourtant parti en vacances, mais il y a plein d’anciens amateurs de pot de confiture pour prendre le relais. L’info est d’importance : on peut avoir été français et sprinter, première chose, et s’être chargé pour essayer comme les copains, deuxième chose, et n’avoir pas tout à fait dit la même chose il y a un an et demi, troisième chose. Pourquoi accabler Moncassin, qui a donc fait comme les autres pendant sa carrière et continue après ? C’est bien connu : la vérité d’il y a quinze ans, c’est pas comme la vérité d’aujourd’hui, c’est pas bon à dire. Au même moment, Jalabert assume et Asafa Powell veut poursuivre sa carrière, comme on dit quand on rêve d’une bonne overdose de nuggets. Gasquet embrassait des sachets de coke, ça allait plus vite. Ça l’a quand même conduit à prendre huit jeux à Montanes.

Pendant ce temps-là, Roger Federer poursuit sa tournée d’adieu sur des 250 Series, en changeant de raquette pour que les journalistes viennent quand même. Et au même moment il annonce qu’il démarrera sa saison 2014 à Brisbane. Tous incorrigibles.

Moins de 20 ans : Arrêt oh là !

Il y a ceux qui, comme 1 243 000 branleurs, ont regardé la finale sur TMC alors que sur France 3 il y avait Le silence de l’épervier avec Line Renaud et Florence Thomassin. Il y a ceux qui étaient en vacances dans la super municipalité de Guérande. Enfin il y a ceux qui bouffaient des tapas assis à Barcelone et qui se sont aperçus que la Sexta diffusait un match entre deux équipes d’inconnus presque mineurs où il n’y avait pas le moindre espagnol hormis par colonisation. Le foot c’est trop génial comme disait le philosophe Van Nistelrooy.

87

Il faut donc bien en conclure que ce mondial des moins de 20 organisé en Turquie, avec l’Irak, l’Ouzbékistan et la Corée du Sud comme favoris, a intéressé bien au delà de la famille Mankowski ou du crew de Florian Thauvin. Et pourtant, on ne retiendra qu’une seule chose : qu’après la détestable génération 87, 88, 89, 90, la génération 93 est fréquentable. Mais qui se souvient si les 87 au moment de leur titre européen se tapaient des putes, prenaient le taxi pour  faire 300 km et aller se taper des putes dans la nuit parisienne ou ne fréquentaient que des fils de pute. Donc en vrai on s’en fout, il n’y a rien à en tirer. Pourtant quoiqu’il en soit l’espoir fait vivre, le football français n’est donc pas encore mort, même si Voller, Klinsmann et Weah ont été remplacé par Ibra, Falcao et peut-être Cavani.

Avant la génération 93, il y a la 92, celle de la nouvelle star du sprint français, sans haies cette fois, Jimmy Vicaut. Si le dopage n’existait pas il serait sans doute sur le podium à Moscou comme son prédécesseur de la génération 90. Mais comme l’IAAF tolère encore les Jamaïcains et les Américains, on va dire comme Patrick Montel, bravo Jimmy. Et dire que Jimmy n’avait que 6 mois quand Christie apprenait à Lewis que le bodybuilding avait aussi ses avantages. On serait tenté de dire la lecture aussi mais Tamgho imagine sans doute ne pas en avoir besoin pour fracasser la bouche de ses collègues ou sauter les 17m49 qui lui auraient souvent valu une médaille de bronze un peu partout mais l’Or un peu nulle part. Il peut toujours faire des tours de terrains en gueulant qu’il revient de loin.

Vivement le départ du Tour de France, parce qu’à part s’enflammer pour la prolongation de contrat de Wenger… Va-t-on s’enflammer autant sur les championnats du monde cadets de Judo ?

L’Edito : Pierre gros lent

Abidal signe à Monaco. Le cyclisme a vraiment changé alors ?

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On le sait depuis peu : autrefois pour un coureur, une journée de repos sur le Tour de France se passait entre la chambre d’hôtel, le frigo de la chambre d’hôtel et les poubelles de l’hôtel. Un médecin, un directeur sportif, un vigile, un patron de l’UCI : vous montiez une équipe cycliste avec des bouts de ficelle ou de cordon à perfusion. C’était à l’époque où les machines étaient au-dessus de la selle et elles avaient justement peur d’aller à la selle. En plein débats sur les manipulations génétiques et le nucléaire, une diarrhée aurait été malvenue.

Infra veineuse

Aujourd’hui, une journée de repos c’est Voeckler qui s’offre un hangout de l’équipe.fr avec Stéphane Garrabed, pour répondre à 6 geeks dont une qui n’a pu s’empêcher de mettre un maillot à pois, après 10 minutes de retard parce qu’il essayait des lunettes avec ses gamins au Super U de la Chapelle Basse-Mer. Vous ne comprenez pas un mot de cette dernière phrase ? C’est pourtant plus simple à expliquer que Pierre Rolland 26e à 12 minutes 34 ou ce même Voeckler 94e à 1h03. Soit Bernaudeau ne nous vend effectivement que des bagnoles de location vertes depuis deux ans et demi après ses brioches, ses téléphones et ses box, soit Thibaut Pinot a grimpé plus de gonzesses et de journalistes que de cols cet hiver, pendant que Froome enchaînait le Kilimandjaro et l’Annapurna avec le dérailleur de Boardman. Quand il y a de la neige c’est joli, ce n’est pas le médoc mais ça y ressemble. Un peu comme Bernaudeau et Bernard Hinault, ça fait presque un anagramme mais pas complètement.

Pendant ce temps-là, Blanc pense que Cavani et Ibra sont compatibles. Il n’est plus consultant pourtant, alors pourquoi il parle de ça ?

L’Edito : A deux Mimo

Voeckler et Chavanel se tirent la bourre à l’heure de Derrick.

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« Respect champion« . En ce début d’été brûlant, Patrick Montel s’adressait-il seulement à Alain Mimoun, à son armée de lèche-culs, à son égo bien pensant ou à l’ensemble du sport français ? Trop occupé à s’étonner en direct de la présence des niveaux de jeu, des progrès à faire et des fautes directes de De Schepper et Mannarino, Guy Forget n’a pas pris le temps de se poser la question. La seule qui vaille désormais est de savoir ce que veut dire le sparring partner de Bartoli quand il déclare : « Marion et moi, on prend beaucoup de plaisir. » La clé du succès ouvre parfois des accès sombres et humides. Comme quoi Thomas manie mieux son manche que Papa.

Bari se ment

Voilà qui nous conduit à Basile Boli, même si pour l’humidité Bari semble plus loin que la 14e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre. A quoi sert d’émouvoir la France entière si ce n’est pas pour créer une fondation derrière pour sa retraite ? Après avoir assuré derrière, il a pris soin d’assurer des arrières. De toute façon, rien ne changera : Tapie était fier de lui depuis 20 ans, il le sera après. Tout ce qu’il reste d’autre dans le sport français tient en une bande de filles avec une balle orange, et cette étrange référence qui n’évoque rien à notre rédacteur en chef omnisports : Isabelle Fijalkowski. Elle a pourtant été championne d’Europe elle. Laurent Blanc aussi mais surtout il a parlé au téléphone à Thiago Silva et il adore Cavani. La chance.

Pendant ce temps-là, Paul Pogba veut encore croire qu’il est différent des générations précédentes envoyées à un Mondial U20.

L’Edito : La vérité si je Mans

C’était Laurent Jalabert.

redbull

On aurait très bien pu faire un édito entier sur les 24h du Mans. S’interroger sur la mort d’un pilote, sur le réel intérêt de rouler 24h pour donner envie d’acheter des voitures ou des déodorants pour homme ou sur Pescarolo dont une partie est sans doute restée figée dans une autre époque. Mais les mêmes discours s’appliqueraient à tous les sports voire à la société du spectacle en totalité et donc nous n’aurions plus aucune légitimité à exister. C’est la même problématique qui se pose à Arthur Vichot. Hier matin on ne savait pas qui il était, ce matin non plus. Entre temps il a battu Chavanel. Qui ne l’a pas fait, pourra-t-il oser pour sa défense ? Il lui reste 5 ans à hésiter devant l’ordonnance. Puis il se remplira d’alcool et si ça se trouve Madiot continuera de faire comme si et la FDJ comme ça. Il aurait fait un si bon vendeur de jantes.

Nugget enough

Le dilemme se pose aussi au Brésil atteint de schizophrénie avancée. Quand on est capable de mourir d’une crise cardiaque en 1950 parce que l’Uruguay a mis le deuxième, faut-il s’étonner que 63 ans après on mette davantage d’argent dans le stade où l’Uruguayen a marqué que dans le bus qui emmène au même endroit ? Brianna Rollins se pose moins de questions. Elle n’a que 21ans. Mais court déjà aussi vite que Gail Devers ou Yordonka Donkova. L’un ressemble à James Brown, l’autre à Guy Drut. C’est du 100m haies, n’en déplaise à Patricia Girard qui s’est probablement toujours refusée à prendre les compléments alimentaires qui permettent de ressembler à Teddy Riner. Qu’en est-il de Brianna ? Comme Usain Bolt elle est sans doute surdouée. Mais comment justifier qu’elle fasse des performances qu’un être humain ne peut pas faire ? Le talent sans aucun doute. Ce sacré talent.

Pendant ce temps-là, on se pose beaucoup de questions sur l’avenir de Saint-André, de ses joueurs, de Tyson Gay, de Laurent Blanc, de Federer et des joueuses de basket. On parlera de tout sauf de basket évidemment.

L’Edito : Sherif fais moi Spurs

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L’équipe de France féminine de basket cartonne tout le monde et joue à domicile. En général ces histoires-là finissent mal.

Qui eut cru qu’un jour Boris Diaw soit ici non seulement connu, mais loué ? Alors qu’hier soir il s’approchait du sommeil, à l’ombre d’un Harlan Coben qui prouve qu’il est comme tout le monde, notre spécialiste intérimaire edito était inhabituellement nerveux. Qu’allait-il écrire le lendemain sur Andy Murray ? Le seul sujet qui vaille dans son esprit n’en était pas un mais il se mentait à lui-même. Par défaut, il fallait donc trouver comment faire croire que le Queen’s était un tournoi où se pressent les meilleurs. Fallait-il insister sur Tsonga et cette malédiction, seule explication plausible des défaites qui s’enchaînent contre le plus Ecossais des Lendl ? Ou plutôt insister sur Lendl qui entraîne le plus Ecossais des Lendl en n’ayant lui-même jamais gagné Wimbledon ? Le rêve de Tim Henman est en marche, surtout que Nadal et Djoko étaient en vacances et que Federer a gagné à Halle. Trop de questions, et une mauvaise nuit. Mais voilà : parfois de la nuit jaillit la lumière. Aucune allusion à la confession Zahia-Demaizière dans une chambre d’hôtel. Zahia a pleuré, Demaizière on sait pas, de toute façon c’est entre adultes qu’on s’entend.

Parker ne perd jamais

La nuit en question était celle de Bobo Diaw. Et peut-être de Parker, qui a finalement attendu son grand âge pour choisir d’être décisif uniquement dans les grands matchs, il en reste encore quelques uns pour en être sûr. A ce rythme, il sera MVP,  De Colo le vouvoiera, il finira avec des bagues à tous les doigts et peut-être même qu’Eva Longoria nue n’appartiendra plus uniquement aux moteurs de recherche de nos plus fidèles lecteurs. Que lui manquera-t-il pour entrer dans la légende à part faire du cinéma ou choper le VIH ? Quand tout ça sera fini, quand la gloire sera venue, il fera peut-être comme les autres : il contactera Laudrup ou Villas-Boas pour continuer à faire rêver les gens. A ce sujet, plutôt championnats d’Europe d’escrime ou coupe des confédérations cette semaine ? Si vous êtes gentils, il y aura les deux.

Pendant ce temps-là, le week-end prochain c’est le pesage. On n’a pas dit que Bartoli serait en finale à Eastbourne, juste que les 24h du Mans approchent.

L’Edito : Vincent collé

Patrick Montel a eu fort à faire ce week-end pour rivaliser entre ses différents statuts Facebook. S’il ne fallait en choisir qu’un ce serait sans doute : « #bresil #france 15 ans plus tard la 22ème nation de foot contre la 18ème #quileutcru? ». Et qui aurait cru autre chose ? Et qui se serait posé cette question ?

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La plénitude de l’âme. Comment atteindre un tel niveau de génie ? Quel est le réel intérêt de cette phrase ? Contient-elle vraiment une information ? A quoi ça sert, tout ça ? On en vient à avoir envie de se foutre en l’air. Dans 153 ans, les thésards en philosophie du sport éplucheront à n’en pas douter le compte FB de Patrick Montel et ils se demanderont vraiment s’il y avait encore des journalistes sur la planète Terre en juin 2013. Ou si définitivement la société du spectacle avait pris le pas sur la vérité. Cette société a réussi à vous faire croire que Tsonga pouvait gagner Roland-Garros parce qu’il avait sorti le grand-père de Federer. Si cela était possible pourquoi le Vestiaire a-t-il remporté 100 euros en misant sur David Ferrer ? Cette société en extase devant un type qui enchaîne les victoires Porte d’Auteuil sur une seule jambe, ce qui donne envie à Agassi de découvrir de plus près ses méthodes miracle d’entraînement. Mais pourquoi donc le Vestiaire ne bande-t-il pas devant le niveau de Nadal ? Cette même société capable de s’emballer parce que Lemaitre termine un meeting devant Gatlin et sous les 10 secondes. Si ça s’arrêtait là pourquoi pas, mais derrière c’est le podium moscovite qui est visé, alors que ni l’un, ni l’autre ne monteront sur la boîte pour les mêmes raisons qui font de Nadal, le premier fan de Froome. Vous n’en avez jamais entendu parler ? Normal, il a 28 ans, a débuté le vélo l’année dernière et va gagner le Tour de France. C’est toujours plus jeune que Riis et Landis. Mais moins que le prochain bébé de Christine Arron et Benjamin Compaoré qu’ils ont fait en toute discrétion dans le JDD. Même s’il semble très immature, ce n’est pas de Tamgho dont il s’agit. Celui de Saint-André et Deschamps aura en revanche beaucoup de mal à sortir. Il sera au mieux prématuré au pire difforme mais il aura le mérite d’exister. Camille Lopez aussi. Fabrice Pellerin, en revanche, n’existe plus dans les discussions entre Agnel et Boyon dans Stade2. Show must go on.

Pendant ce temps-là, Tony Parker est en train de faire son entrée parmi les plus grands meneurs de l’histoire de la ligue et il est même pas né à Nanterre. Collet aurait sans doute préféré.

L’Edito : Le déconneur de Canal+

Il s’agira probablement de l’Edito le plus riche de toute l’histoire du Vestiaire et pas seulement parce qu’Hoarau est en Chine, Ancelotti pas encore au Real et Wenger toujours à Arsenal.

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Hervé Mathoux l’a répété hier soir, ce week-end de sport a été marqué par les émouvantes larmes de David Beckham. Pour une fois le Vestiaire ne fera pas bande à part. Car comment ne pas être ému par un club supporté par des débiles acclamant un joueur venu passer 6 mois de shopping dans la capitale pour que des Qataris puissent vendre la Tour Eiffel à Deng Xiaoping ou ses enfants. On a heureusement échappé à la triste histoire d’un des plus grands joueurs de Manchester United finissant sa carrière devant son public à Old Trafford. Ca aurait pas été émouvant du tout et ça aurait pué l’opportunisme. Et puis ça n’aurait pas collé avec la sincérité et la grandeur d’âme de l’époque.

Mais Hervé Mathoux n’a pas dit que ça au cours de cette magnifique soirée de foot que sont les trophées UNFP. Au programme comme toujours avec Canal+, du glamour et des stars. Pour le glamour on a vu Tony Vairelles aux abois venu vendre un cd. Oui, oui, un cd avec en prime une photo un peu cheap de lui avec un autre gitan mais pour une fois qu’il vient sans fusil mitrailleur on peut bien lui pardonner, même si c’est du slam. Pour les stars, on a pu se rendre compte que Bernard Diomède est bien vivant puisqu’il est venu vendre sa fondation. Sinon il y a eu aussi Kombouaré et Malouda, à la recherche d’un club, venus vendre leur dignité. On ne vous parlera pas de la mascotte de Valenciennes en plateau comme aux grandes heures de Direct 8. A un moment on a a fini par se dire « pourvu qu’ils déterrent pas Coupet ».

Platane Ibrahimovic

Et soudain juste après une énième musique de merde mixée par Cut Killer, qui ne doit pas être si demandé que ça aux States, on a vu arriver un ancien gardien mal coiffé de Lyon. Pas Olmeta, Coupet. Lui-même se demandait pourquoi il était là. Pas Margotton qui lui a léché l’anus pendant 1’30 de portrait obséquieux. S’il avait pu mettre les doigts, il l’aurait fait. « Et en plus il était beau gosse« . Les écoles de journalisme ne sont décidément plus ce qu’elles étaient. Bientôt on pourra accéder à la rédaction de la Tribune républicaine avec un Deust banque-assurance. Pour finir Houiller qui en avait rien à foutre, a récompensé Ancelotti qui en avait rien à foutre et qui en plus a dû serrer la main à Galtier. Mais pas Fabien qui était sans doute occupé à trouver des arguments pour expliquer l’absence de dopage dans le rugby et la multiplication des cancers dans les équipes junior. La veille il avait assisté l’humiliation annuelle des Jaunards champions d’Europe jusqu’à la 60ème minute. La progression est notoire, si Michalak pouvait s’en inspirer.

Pendant ce temps-là, tout n’est pas perdu, une jeunesse saine pousse derrière : Agnel s’est barré aux Etats-Unis, Tamgho approche les 17m et Thauvin aligne presque 4 mots à la suite sans faire de faute. Attendons un peu et Gourcuff pourrait revenir en bleu puisque Grenier est décisif, mais moins beau gosse, précise Margotton.

L’Edito : Ibra veau

C’est beau une émotion spontanée. Et encore, attendez qu’ils réussissent le doublé.
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Beckham qui enlace Sakho à la sortie du vestiaire, suivis de près par Jean-Claude Blanc : vraiment, ce PSG-là fait rêver. Paris champion, c’est l’orgueil d’un futur champion qui se relève d’une défaite contre 9 Rennais au Parc. C’est la joie chronométrée de Beckham, c’est Armand, Gameiro, Douchez et Chantôme qui ressortent du vestiaire pour aller saluer les supporters pendant que Beckham atterrit à Heathrow, c’est Tallaron qui apprend à Ancelotti qu’il a la voix qui tremble et qui cherche le scoop comme s’il s’adressait à un enfant de 8 ans. C’est ce beau groupe champion de France qui chante campeone ou campione, on en perd notre latin.

Et c’est évidemment ce vestiaire hurlant sa joie pour couvrir les insultes en italien d’Ibra à Leonardo, fâché qu’il l’oblige à être content. Ca et l’ordre de Khelaifi de fermer la porte, au moins c’était spontané. Mathoux a essayé de faire traduire les insultes à Bravo qui bien sûr pense qu’il ne faut pas retenir ça mais plutôt l’émotion d’Ancelotti. Et pourquoi pas cette belle image des Français seuls dans le rond central avec des bières trente minutes après le match ? Ancelotti en a fait entrer un maximum avant le coup de sifflet final, mais il n’y a pas à se sentir coupable de ne susciter aucun enthousiasme. Vivement qu’on sache où chacun d’entre eux signera la saison prochaine.

La vile lumière

Mais Margotton, avant de moduler sa voix au coup de sifflet final comme un grand professionnel, avait tout dit : « Ce Paris-là fera un champion magnifique. Potentiellement, ils peuvent atteindre 83 points, seul Lyon avait fait mieux. » L’exploit est à la hauteur de l’investissement, Aulas n’allait-il pas chercher à Lille ce que Paris est allé chercher à Milan. D’ailleurs Garde n’a pas manqué de faire entrer Martial et Bahlouli pour faire honneur au champion. Mais ça n’a pas suffi à empêcher Menes de dire que le fait d’être sacré à Lyon c’est un vrai symbole. Et un Suédois qui termine meilleur buteur sauf en quarts de finale de C1, c’en est pas un beau ça aussi ? Sinon, un autre mercenaire a été ovationné par un stade à Manchester, ça faisait à peine plus de bruit.

Pendant ce temps-là, le direct Lequipe a écrit que Nadal mettait une raclée à un Suisse en finale. Mais quel Suisse est le plus humilié ?

L’Edito : Le Stade anal

Le Stade toulousain fait tellement triompher la jeunesse qu’il triomphe plus beaucoup. Au contraire de l’autre Stade et du Racing. D’ailleurs lequel des 3 n’est pas en finale ? Attention, il y a un piège. Mais pas le gros cuistot qui fait de la pub pour un produit étoilé comme Mir.

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Quand un enfant en bas âge n’arrive pas à la propreté seul, il faut parfois l’emmener voir Marcel Rufo, quoi qu’il en coûte à ses parents. La leçon est difficile à appréhender pour le père de Richard Gasquet ou celui de Marion Bartoli. C’est pour ça que Gilles Simon a fini par tuer tous ses pères et qu’il en teste un nouveau aujourd’hui. Un Allemand, comme tout le monde, il est pas plus con qu’un autre, d’après sa légende il serait même plus intelligent et meilleur joueur de tennis que le fils que pourraient désormais avoir Djokovic et Federer ensemble et qui ne s’appellerait pas Andy. Ces sacrés joueurs de tennis : ils pensent y arriver seul alors que le problème vient d’eux.

Aubame masqué ohé ohé

C’est l’inverse de Vilanova, Rufo aurait rien pu faire pour son cancer et lui ne peut rien pour celui de Xavi, on appelle ça la vieillesse. A ne pas confondre avec celui de Nadal dont il est l’unique responsable. Ce n’est pas faute pour notre spécialiste de l’avoir prévenu il y a 3 ans déjà. Pour être à son niveau Nadal demande trop à son genou. Il n’a donc pas vraiment le niveau pour être le plus grand et c’est pourquoi il ne le deviendra jamais. Il faut s’y faire, Nadal c’est terminé depuis un moment même s’il restera toujours meilleur que n’importe lequel des frères Montanes. Et ce n’est parce qu’Aubameyang a volé 130 euros aux parieurs du week-end dernier qu’ils n’en ont pas remis 80 sur une nouvelle branlée pour enterrer bien comme il faut ce Barça, même si Roustan dit que cela serait dommage. En finale Müller promet de marquer une fois de chaque côté pour équilibrer les choses.

Pendant ce temps-là, les Jaunards écrasent tout le monde mais ça n’intéresse personne. Mais au moins ça fait croire à tout le monde que la France est le pays du rugby. En fait non, on s’en fout. Vive le rugby.

L’Edito : Un forte odeur de Merckx

Même après avoir lu et relu, notre article sur le Bahreïn, difficile de dire si la victoire de Vettel et le podium de Grosjean sont un echec pour notre nouveau chroniqueur. Une chose est sûre, le film « Les Profs » est une sacrée merde.

Ca n’a sans doute échappé à personne, la saison d’athlé en plein air a enfin repris et avec elle les premières bombes de la saison. Contre toute attente, Tamgho n’a pourtant frappé personne, ni même sauté au delà des 19m, se faisant logiquement voler la vedette par deux obscurs marathoniens tchétchènes qui n’auraient pas fait homologuer tout leur équipement avant la course. Aurait-on validé l’exploit de Philipidès s’il avait disposé d’un matériel identique lors de ses 42km contre les Perses ? Sinon Shawn Crawford a  pris 2 ans pour ne pas avoir prévenu trois fois de ses lieux préférés pour se doper. Tant que Bolt prévient, l’honneur est sauf. Sauf qu’en Jamaïque on s’en fout. Le jour où ils prendront un Armstrong ou un Cahuzac dans la gueule, ils changeront peut-être de discours, car on a tous une part d’ombre. En attendant, Jimmy Vicaut a fait 10″14 en ouverture de saison. Comme si Bolt ouvrait en 9″80, c’est assez prometteur pour lui. Ce qui est moins rassurant c’est qu’il a fait la saison indoor.

Jalabert je rie

Sinon on peut faire un paragraphe sur Liège-Bastogne-Liège. Et puis non, on préférait quand Bartoli réglait Jalabert et Zulle ou quand Vandenbrouke se suicidait. A l’époque quand on mentait on mentait pas vraiment, quand on trichait on trichait pas vraiment. Riis était un grand champion et  Jalabert a fini par croire qu’il était aussi résistant qu’une voiture. Mais ça lui a au moins permis de comprendre un truc, dans le vélo d’aujourd’hui un Français n’a plus aucune chance. Et ce n’est pas qu’une histoire d’entrainement.

Pendant ce temps-là, on peut se demander qui a intérêt à faire chier le Bayern a trois jours de l’humiliation barcelonnaise. Mais que les amateurs de casques à pointe se réjouissent, en leur temps, les légers écarts de Berlusconi et Tapie perturbaient rarement Baresi et Boli avant d’ouvrir la boucherie.

L’Edito : Monter Carlo

On va tellement parler de Nadal jusqu’à début juin que personne ne va retenir que Di Pasquale est nommé DTN. Il va falloir faire une légende.


Puisqu’on démarre par du tennis, autant ne pas perdre de temps car on y apprend beaucoup de choses. Le Masters 1000 de Monte Carl a démarré, Simon a perdu contre Bautista Agut après avoir été breaké 7 fois en 2 sets. Mais Gilou a passé une bonne journée quand même : Benneteau, celui qui aurait pu jouer à sa place en Argentine, s’est fait torcher par Raonic. Ca remet les idées en place aux crétins. Il n’y a pas que le tennis dans la vie, sinon notre spécialiste aurait fait carrière sans se cacher derrière un physique ingrat.

Carlo pète

Quelques jours après avoir remis les idées en place à d’autres crétins, le PSG a poursuivi sa marche triomphale vers le titre et Leonardo a reçu Mathoux, Menes et Astrid Bard avant Lille-Marseille, un sacré duel de poursuivants. Ca a permis d’évoquer en toute connivence l’affaire Gameiro, qui ne sera pas sanctionné. Et Ibra ? On pourrait en parler toute la semaine, parce qu’à part ça il y a du Ogier, du Toulon-Clermont, du Alonso et de la NBA. Faudra pas dire qu’on n’a pas prévenu si jeudi on ressort la légende Babak même si récemment notre lectorat quebecois s’est plaint de la rediffusion régulière de nos papiers Wenger, d’un « on a compris qu’il était nul inutile de le répéter. »  Ok, on ne parlera pas de la perf face à Norwish. Rien à voir avec les contrats vieillesse qu’on pourrait conseiller à Arsène.

Pendant ce temps-là notre semaine sera consacrée à une enquête inédite et explosive sur Nasri et bien-sûr un retour inévitable sur la lamentable carrière d’Ibrahimovic.

L’Edito : Les aventures de Berlocq Holmes

Il y a à peu près deux façons de se repasser le week-end de Carlos Berlocq. Soit il a frôlé l’exploit face à Tsonga et il l’a réussi face à Simon, soit c’est Simon qui a réussi deux exploits en perdant contre Monaco et Berlocq. Où se trouve la vérité ? Sans doute pas dans les performances de Cancelara.


Certains jours, Gilles Simon aimerait s’appeler Richard Gasquet. Non pas que Richard soit un prénom hyper sympa quand on a vu le jour après 1934, mais au moins on a le droit de ne pas jouer quand on veut pas et personne ne viendra vous faire chier même pas Mediapart. Mais pas sûr pour autant que Gilles préfèrerait finir ce CAP de plombier-chauffagiste plutôt que d’aller se faire humilier chez les Gaucho sans même réaliser un malheureux pas de tango devant sa dulcinée qui préfère son pote qui a juste pour lui d’être séduisant et moins malingre. Quoi qu’il en soit, Gilles aurait sans doute préférer se taper une randonnée pédestre de 25km en Indre et Loire avec le Ku Klux Klan ou assister à la montée d’Angers en ligue 1 pour le compte de la presse régionale que de devoir suivre le dernier jeu du match, de son match. Mené 5-2 et balle de match contre lui, il trouva les ressources nécessaires pour se faire dessus à 5-4.

Le vide Grenier

Les come-back font toujours saliver, et parfois même par le cul. Ses septièmes et huitièmes défaites en douze matchs de Coupe Davis ne l’empêcheront sans doute pas de revenir, ni de perdre à nouveau, ni d’ouvrir sa gueule, mais cette fois le coaching de Forget n’est pas en cause. Quoique : qui a inspiré Clément ? « Je ne crois pas qu’il soit maudit. C’est sans doute un très mauvais concours de circonstances. Il a rencontré des joueurs de grandes valeurs à chaque fois, qui arrivent à se dépasser. » Berdych, Ferrer, Djokovic, mais aussi Isner, Stepanek, Melzer, Monaco et Berlocq, soit une bonne grosse moitié de 70e mondiaux. La même question se pose pour Rémi Garde, qui a de plus en plus de mal à cacher qu’il a côtoyé Arsène Wenger. Ca lui a valu de longues années à Londres. Et aujourd’hui, il ne sait pas pourquoi Umtiti, Grenier et Lacazette sabotent une saison, alors que Juninho, Tiago et Benzema ne le faisaient pas. Ils sont jeunes, et alors ? Dabo ne l’est pas et pourtant il souffre aussi contre des Rémois anciens Tourangeaux. D’un autre côté, s’il faut perdre 1-0 pour rivaliser avec le PSG, c’est un joli coup.

Pendant ce temps-là, Onesta a repris du service comme si de rien n’était, comme Chavanel, Wilkinson et Gourcuff.

L’Edito Koh Lanta : Turgot sport injection

Attention, des poissons d’avril sont peut-être cachés dans cet édito. Il est même possible qu’il ne parle absolument pas du suicide du médecin de Koh Lanta ou de la pathétique communication de crise de TF1 face au premier drame de la télé réalité en France.


Qui pourra bien arrêter Andy Murray ? Physiquement amoindri, il a fini par surmonter sur une jambe sa douleur -tout sauf un gros caprice de bébé qui arrive pas à chier- pour remporter son 9e Masters 1000. Encore un petit effort de son orthodontiste et il fera disparaître la dernière barrière avant son avènement : sa gueule de bouffeur d’artichaut écossais qui insulte le public à chaque fois que maman le gronde. Bravo à lui. Richard Gasquet, lui, a été en demi-finale et a pris un set à Murray. Bravo à lui aussi. Rappelons que la finale de Murray c’était face à Ferrer qui a quand même eu une balle de match mais a préféré se soulager sur le terrain plutôt que de la jouer jusqu’au bout. Bravo à tous.

Les deux pieds dans le même Sagbo

En Ligue 1, Lyon a été volé d’un penalty pour une main involontaire et a manqué de réussite en tirant sur les poteaux. « Que c’est cruel », s’est même écrié Christophe Dugarry, toujours prompt à dégainer la sulfateuse lors d’une défaite d’un 2e de Ligue 1 à domicile face à un 18e. Bravo à eux, mais Sio était trop fort pour Lovren et Umtiti. Qui ? Sinon, Paris veut garder Beckham et éliminer le Barça, Bartoli a trouvé un nouveau papa mais le vrai reste dans le coin et Contador continue à faire des courses de vélo. Bon allez, il faut bien conclure sur quelque chose de vrai : Rennes a été battu par Nancy sur sa pelouse. Heureusement que les pervers ont mieux à faire que demander d’expliquer ça.

Pendant ce temps-là, Cancelara a justifié son écoeurante victoire dans les Flandres par ses sacrifices. Pas un mot sur les transfusions. Il y a vraiment des ingrats.

L’Edito : Hormones de croyance

On y est, c’est le grand jour. On va enfin savoir.

Nicolas Almagro mérite-t-il mieux que sa douzième place mondiale ? Face à lui l’épouvantail du circuit : un monstre de  26 ans dans le corps d’un enfant de 8 qu’un papa un peu trop insistant sur ses revers pleine gueule a empêché de grandir. On parle du numéro 10 mondial ce garçonnet à qui l’on promet les sommets depuis près de 15 ans à peine. Hélas il y a toujours ces Espagnols pour lui barrer la route.  D’abord ils lui ont tendu un piège bien organisé. Ils ont d’abord colonisé le nouveau monde au 15ème siècle afin de lui faire parler espagnol. Puis ce nouveau monde s’est mis à fabriquerdu sucre avec de jolies plantes médicinales. Tout ça pour que Gasquet finisse positif à Miami un jour de printemps 2009. De toute façon cette histoire de came ibérique avait commençait avec Nadal qui l’emmerdait à être sain comme un joueur du Real salué comme il se doit par le Docteur Fuentes. On ne parle pas de Nadal le footballeur barcelonnais car à cette époque même Jalabert était propre.

Puerto Ricco

C’est du moins ce que dit Manolo Saiz. Probablement qu’Indurain dirait pareil. Et Bjarne Riis son dernier directeur sportif de nouveau accusé alors qu’il a déjà avoué. Doit-il passer sa vie à avouer pour qu’on le laisse tranquille pour recommencer ? Mais qu’on oublie un peu les Espagnols, les Danois, les Français, les Américains ou même les Italiens. Car Christian Prudhomme l’a rappelé à l’issue du Complément d’Enquête où Jean-Marie Leblanc expliquait qu’Armstrong était un grand champion et Hamilton pourquoi Armstrong était un grand champion : parce qu’il avait pensé qu’il pouvait y avoir des micros dans les chambres d’hôtel lorsqu’ils se camaient avec leur propre sang. Il est naïf ce Armstrong, Prudhomme ne savait même pas qu’on pouvait faire ça. Les micros ou le sang ? Les deux sans doute puisque désormais, comme en 1998, 2005,2006,2007 et 2008 les choses ont changé. Le fameux passeport sanguin qui empêche les tricheurs de passer entre les mailles du filet. Froome, Wiggins, Porte, Schleck et Contador ne devraient donc pas passer entre les mailles du filet. Contador ? Ca me dit quelque chose.

L’Edito : Milan sans Mimo

Une chanson des Innocents, ça donne aussi l’impression d’être pas mal, sauf si on va jusqu’au bout.

C’est le privilège des numéros un mondiaux. Quand Martin Fourcade remporte la dernière mass start de la saison, il attend les autres sur la ligne, il agite un drapeau de fanfaron sans se soucier que personne ne sait vraiment ce qu’est une mass start, et il termine juste quand les nuls de derrière arrivent. Sylvain Chavanel fait pareil à Milan-San Remo, mais sans drapeau et sous une flamme rouge, du coup il a été déclassé à la 4e place. L’arrogance n’a plus de limite. Et s’il défend Armstrong, un jour lui aussi se fera écraser la gueule sur les routes de Montauban par une bagnole, comme Joubert par un double axel sur n’importe quelle patinoire de championnats du monde.

BeIN, ce porc

Celle d’Ibrahimovic et du PSG est un tout peut peu plus facile à admettre. Le géant suédois a bien le droit de faire une panenka pour mener 2-0 à la 20e minute quand on sait qu’il intimidera l’arbitre, seul responsable du 2-2 final. Légitime défense. Un peu comme Canal qui se protège de Biétry en prenant la F1. Résultat, il y a encore moins de monde à la regarder, comme la Ligue des Champions. Et Téléfoot redevient une émission novatrice, où Lizarazu peut interviewer Deschamps à une heure de grande écoute. Enfin, ça n’engage que ceux qui écoutent, donc pas Jeanpierre.

Pendant ce temps-là, le XV de France a battu l’Ecosse 23-16. Mais on s’est débarrassé de Michalak. Temporairement hélas.

L’Edito : Le tournoi d’estimation

Il y a plein de choses dont on ne voit pas trop quoi dire ce week-end, ça fera un édito parfait.

Après dix-neuf ans d’attente, le Nigeria est champion d’Afrique, devant des milliards de téléspectateurs et une poignée de journalistes coincés dans une rédaction avec un cahier sport du lundi à fabriquer. Philippe Doucet aurait aimé vivre ça mais avoir été le monsieur Afrique d’une chaîne cryptée ne prémunit pas contre un remplacement par Stéphane Guy, au pied levé.

Le pied levé, ça n’a jamais été la spécialité de Ogier mais il a beaucoup progressé là-dessus depuis que Loeb ne fait plus les rallys de Suède. Du coup, il peut conduire sur la neige scandinave comme on conduirait dans les Vosges sans permis. Tranquille, avec suffisamment d’avance pour s’arrêter chier dans la neige. C’est quand même sympa de ne pas avoir d’examinateur à impressionner.

Dojo pète chie

Fourcade, lui, a gagné plein d’argent mais pas assez pour être invité chez Denisot, sinon il faudra aussi inviter l’ensemble de l’équipe de France de hockey. Mais ça se joue à combien ? Riner, lui, ira bien chez Denisot un de ces jours, mais c’est normal, il a toujours des envies de meurtre, contrairement à Décosse. Mais stop, on ne reparle pas d’Ecosse, sinon il faut parler de la branlée qu’elle a mis à l’Italie et ça deviendrait désobligeant. En plus, le papier de novembre expliquait déjà tout ça.

Pendant ce temps-là, Paul Pogba n’est plus titulaire depuis deux matches. Et merde, il va falloir faire un papier sur Ousmane Dabo. Ca compensera le papier France-Allemagne.

L’Edito : Lamaison hanté

La glorieuse incertitude du sport a jailli le temps de parier sur Bwin : non Reims n’a pas battu Montpellier. Encore un coup du réseau des truqueurs ?

On savait que Frédéric Michalak n’était pas vraiment un grand joueur. On savait aussi qu’il n’avait pas le niveau pour une Coupe du monde, il a fallu attendre le tournoi pour savoir la suite. A la surprise générale, il ne sait donc se servir de ses pieds que pour marcher. Tout le monde avait pourtant cru qu’un ou deux test-match signifiaient que Lamaison avait un successeur, finalement seul Lièvremont en a un, celui qui perd en Italie. Forget pourrait bien avoir trouvé le sien aussi si l’on en croit Julien Beneteau qui a ce week-end lâché une bombe. Rassurez-vous il n’a pas réussi de coup droit mais c’est de lui qu’est venu la première appréciation sur Arnaud Clément. L’homme aux une finale et une demi-finale en grand Chelem, tout ça la même année au même tournoi, ne serait donc pas une vraie rupture avec Forget, l’homme qui avait disputé un jour des 32èmes de finale on ne sait plus trop où. Si la continuité est à peu près assurée, avec un peu de chance, il ne remportera pas tout à fait à  peu près une Coupe Davis tous les 14 ans.

Du Rome et surtout des femmes

Mais qui succèdera à Montpellier en ligue 1 ? Il faudrait vraiment  11 Mandanda pour que ce soit Marseille, un Bellion jamais vu pour que ce soit Bordeaux et un Gourcuff hétéro pour que ce soit Lyon. Autant demander l’impossible, à savoir que Zlatan Ibrahimovic soit moins mauvais que d’habitude pour battre Valence et un apprentissage de la défense pour ne pas en prendre 6.

Pendant ce temps-là Higuain et Benzema n’ont qu’à bien se tenir, l’ombre d’Adebayor se profile sur Santiago Bernabeu

L’Edito : Gabart à hôtesses

C’est comme le Dakar mais sur l’eau, en plus dur et avec moins de morts cette fois. Mais on regardera pas la prochaine fois non plus. Par contre on regardera le Tour. Allez comprendre ce qu’est le sport.

Quel champion. Passer tout ce temps tout seul, à lutter contre les éléments, en recoiffant sa chevelure superbe sur chacune des rares vidéos qui le relient à la civilisation, en répétant que ce n’est pas encore gagné alors que ça devrait l’être : ça, c’est un champion. Mais on devrait l’écouter plus souvent : ça n’était pas encore gagné. C’était quand même une belle 4e place aux Europe, derrière Amodio et un Tchèque qui s’appelle Berezina. Ça ne s’invente pas, dirait le facebook de Montel.

Armel le clash

Sinon, on a appris dimanche soir qu’après le Paris-SG football, le Paris-SG handball s’est trompé : recruter les meilleurs internationaux du monde porte ses fruits quand on recrute les meilleurs internationaux du monde. Et contrairement à ce qu’ils ont pu penser mercredi soir, ils n’étaient même pas croates. Mais alors, le handball renaît ? Paris a quand même une bonne pioche : le MVP du Mondial. Au moins un trophée pour Mikel Hansen, parce que 19-35 ça donne pas droit à l’autre. Ibra l’avait compris avant les autres, en contemplant ses Ballons d’or, ou à défaut son magnifique reportage sur Canal.

Pendant ce temps-là, en ski c’est pas terrible, Dusautoir est dans les 23, Drogba rejoint Sneijder en Turquie et Royal Dream s’est offert le Grand Prix de l’Amérique. Sacré week-end : heureusement qu’il y a eu la polémique Azarenka.

L’Edito : Massacre à la Chêne

« Si on veut croire à un nouveau Tour, il peut y avoir des défaillances. »

C’était le 13 juillet 1999 sur la routes de Sestrière, Patrick Chêne  brulait un cierge en espérant que ce qu’il voyait n’était qu’un mauvais rêve. Il ne souhaitait pas au vigoureux Bernard Thevenet une panne sexuelle mais à Armstrong de ne pas être aussi fort qu’il semblait l’être en écrasant Escartin, Dufaux et Zulle autorisés à rouler en tricycles pour l’occasion.  Pourtant Chêne participera une année de plus au grand cirque. Etait-il le plus grand naïf  de l’histoire ou trouvait-il la soupe trop bonne pour y pisser dedans. Dans le cas de  Godart qui s’inquiétait pour les problèmes conjugaux du premier Américain à n’avoir pas gagné le Tour, on a la réponse, même si Thierry Adam nous a rappelé hier que le cyclisme était sur la bonne voie. Un retour de Thierry Bisounours n’est donc pas à exclure puisque Andy Schleck est certain qu’Armstrong n’était pas dopé lors de son retour. Lemond semble un peu plus circonspect, on pourrait même finir par croire que son copain Lance n’est qu’un menteur, escroc, voleur, tricheur, manipulateur, pervers qui ne cessera jamais de l’être qui a pourri la vie de la plupart de ses congénères, qui a corrompu et perverti le sport comme beaucoup d’ailleurs . Bref un gros enculé, mais sans doute le plus gros d’entre eux, même s’ils sont nombreux. Mais on n’est pas dans la tête de Greg.

Lemond est à lui

Alors peut-on continuer à parler de sport ? Tsonga a-t-il déjà gagné quelque chose à part un paquet de fric pour faire semblant de manger des Kinder bueno ? Le bouquin de Domenech n’est-il qu’un torchon utile pour se vanter d’avoir senti que Nasri et Ribery étaient des petites merdes sans avoir fait part à Blanc de son expérience ? Karabatic a-t-il le droit de continuer à battre l’Islande alors qu’il devrait être en prison ? Richardson mérite-t-il vraiment de se faire humilier dans Splash sous les yeux de Gérard Vives avec Jean-Pascal Lacoste et Patrick Puydebat ? Estelle Denis a-t-elle fait quelque chose de bien depuis 100% foot ?


Pendant ce temps-là Contador vise le Giro et le Tour, tout a donc bien changé.

Delarue/Armstrong 2012 : Réservoir percé

Lance Armstrong et Jean-Luc Delarue étaient-ils une seule et même personne ?

Du pognon, de la daube, de la gloire et le mépris des autres quelle plus belle devise pour les 2 plus beaux champions de ces 20 dernières années. Il est difficile de se réjouir de la mort d’un homme mais de deux pourquoi pas. Pourtant comme Dark Vador ou William Leymergie ils ont un jour été des êtres humains comme vous et moi. Mais ils avaient un tout petit peu plus de talent que vous et moi enfin surtout que vous. Alors ils ont décidé d’en faire un métier pour s’en foutre plein les poches et le nez au passage. Tous portaient un masque : avec lui, Dark Vador voulait conquérir l’univers, Leymergie maîtriser toutes les techniques d’étranglement sans même se mettre au judo, Lance Armstrong guérir le cancer, Delarue en mourir.

Les 7 dorment

Au passage, aucun n’a oublié de mépriser son prochain et de n’aimer personne d’autre que lui-même et encore. Chacun a pensé à laisser une trace et pas qu’un morceau d’étron à part peut-être Géry le fils de William. Le fils d’Anakin a voulu tuer son père en faisant le bien, saloperie d’œdipe. Les petits Delarue et Armstrong mangeront-ils 5 fruits et légumes par jour ou du poisson comme le conseillait Servan-Schreiber pour guerir du cancer avant d’en crever ? Il leur faudra en tout cas longtemps pour nettoyer la crasse laissée par leurs sympathiques parents. Après, qu’ils soient coresponsables de l’arrivée de la télé poubelle ou du sang dans ces mêmes poubelles n’a que peu d’importance : l’important est que la morale de Tony Scott mort la semaine dernière soit respectée : quand on est méchant on meurt et puis c’est tout. Quid de Leymergie ?

L’Edito : Andrès code

Entre les déménagements de Gérard Depardieu et les aménagements Rémy Pflimlin, les médias se sont rendus compte que les mondiaux de natation avaient lieu en petit bassin. Et finalement le petit bassin il n’y a pas de quoi se vider dedans. A moins qu’il ne faille en parler que quand il est réservé aux  Européens. Donc aux Français. Nous, on s’en fout on n’en parle jamais.


Pendant que L’Equipe.fr militait pour que Messi et son titre mondial junior 2005 ajoute un faux ballon tout  jaune dans son casier – peut importe qu’Iniesta ait tout gagné depuis 5 ans dont l’Euro 2012 à lui tout seul-, nous apprenions le départ de la femme la plus rapide de tous les temps. Pour une fois qu’elle en réussit un. Il n’aura échappé à personne qu’elle attend un enfant qui ne peut pas être Benjamin Compaoré puisqu’il serait le papa. Si c’était juste pour faire remarquer qu’ils ont pas loin de 15 ans d’écart c’est réussi mais ça ne regarde qu’eux. C’est comme les Etoiles du sport, ça permet à Saint-André de rigoler avec Onesta qui n’aime pas le ski et à 2-3 handicapés de leur servir la soupe. Mais en vrai on s’en tape si on n’y est pas. On finirait même par croire que ce n’est que du marketing. Mais non, personne ne connaît.

Zlatantat terroriste

On a aussi appris que Grange était de retour. Souvenez-vous c’est le skieur français qui n’est pas champion olympique, comme Denis Rey me direz-vous. Pas tout à fait, Grange est le meilleur slalomeur de notre histoire : un coup il est blessé, un coup il gagne une course mondiale. Ca rappelle un autre champion pas olympique, le Christine Arron du riche : Stéphane Diagana. Ca rappelle aussi Ladji Doucouré et tous ces mecs qui luttent, enfin on l’espère, contre ce que le sport offre de plus dégueulasse. On ne dira pas quoi et pour une fois ce n’est pas du Top 14 ou d’Andy Murray qu’il s’agit.

Pendant ce temps-là Ibrahimovic a des circonstances atténuantes. Il a une sale gueule quand même ce Lovren, moins qu’Ibra certes mais il est encore moins bon.

L’Edito : Yahoo porcs

Que devient Thierry Clopeau ?


C’est avec cette question existentielle que la conférence de rédaction du Vestiaire a débuté ce matin. Les jeunes pousses ont bien demandé à notre rédacteur en chef de répéter ce nom improbable, d’autres se sont laissés aller à n’en avoir rien à foutre, mais cette perfide initiative a finalement trouvé son miel lorsque notre spécialiste foot a proposé une nouvelle version de la métamorphose du cloporte. Car métamorphose il y a, évidemment. On ne s’en fout pas de ce que devient Thierry Clopeau. Personne. Car où se trouve Clopeau, se trouvent les biftons et l’avenir. L’avenir n’est donc plus une finale de coupe des champions avec Marseille sur TF1, pas plus qu’un numéro d’Exclusif, un Téléfoot moisi sur France 2 ou au service des sports d’Europe1. Désormais c’est sur Yahoo Sport que ça se passe. On se demande qui n’est pas encore allé s’engraisser dans les bureaux de la rue Guillaume Tell. A quelques encablures des productions d’Ardisson et Sublet. L’épicentre des médias.

Blanco tac au tac

Il faut dire que Yahoo a bien raison d’enrichir Delperier, Balbir, Praud, Menes ou Thomas Hugues. Car il y a une vraie valeur ajoutée à ces programmes tous proposés dans le même décor avec des types qui discutent du dernier match, du prochain, ou reçoivent des invités pour une interview sans langue de bois. C’est de la télé sans les moyens de la télé donc de la radio filmée. Fallait y penser. Grâce à Yahoo, on ne regarde plus le sport comme avant. On ne regarde plus de sport du tout d’ailleurs, mais la tronche à Clopeau, à l’aise comme Pascal Praud dans un conseil d’administration du FC Nantes. Ou comme Krumbolhz lors de l’appel du nom des élèves à la rentrée scolaire, on avait même fini par lui pardonner ce manque de classe, devant les résultats de ses filles, mais nul n’est éternel comme dirait Yves Niaré. Blague de mauvais goût, maladresse, course au buzz d’un site à l’agonie qui ne respecte rien mais surtout ne fait plus rire personne ? On ne le saura jamais vraiment. Car pendant ce temps-là Serge Blanco fait le ménage. Ce n’est pas une tentative désespérée de renouer avec des méthodes abolies avant l’Empire ou pour fêter la guerre au Viet-Nam si on se place de l’autre côté de l’Atlantique, mais peut-être une façon pour Serge de s’excuser d’avoir joué avec Xavier Blond.

Au fait, Pinturault a gagné puis enfourché à 4 portes de l’arrivée. Français ou pas ?

L’Edito : Just a yellow Lemond tree

La nouvelle ne passera pas inaperçue et pourtant elle est bien réelle. Le PSG est en crise. Les milliards qatari n’ont donc rien changé à une malédiction qui plane depuis une vingtaine d’années sur le club de Toko et Loko. Sérieusement vous pensiez vraiment qu’on allait faire un édito pour ressortir ce genre de banalités ?


La nouvelle c’est bien-sûr l’arrêt de l’émission révolutionnaire de Bruce Toussaint : Philippe Tesson discute avec Moscato sur l’actualité de la semaine. Ca va nous manquer. Le gendre idéal des bobos n’arrive donc pas à remplacer Delarue dans le coeur des orphelins de Fogiel. Ressembler à Louis Nicollin avec 40 ans de moins n’ouvrirait pas toutes les portes. Ressembler à Dieu en ouvre un peu plus. Messi a marqué son 3489ème but en 22 matchs, à un moment ça risque de ne plus ressembler à grand chose. Ils finiront peut-être au moins par filer  le ballon d’Or à Iniesta à défaut de l’avoir filé à Xavi qui en aurait déjà cinq. Mais le foot est un spectacle pas une oeuvre de charité sinon Sammer l’aurait gagné aussi et les palmarès du Vestiaire jugeraient autre chose que le nombre de victoires en Coupe du monde.

La Messi est dite

A ce rythme Messi aura du mal à figurer dans les 5 meilleurs buteurs de ces dix dernières années. Dans la catégorie repris de justice, les candidats sont encore plus nombreux. C’est sans doute pour cette raison que Camaret a fait appel. Quoi de commun entre un cycliste qui parjure sur la Bible avec la même main qui serrait celle de Hein Verbruggen et Jean-Marie Leblanc et un prof de tennis touche à toutes ? Greg Lemond a lui aussi bien connu Jean-Marie Leblanc mais il n’a jamais été condamné pour son drôle d’accent. A-t-il pour autant le droit de supprimer tous les collègues de John Gadret ?

Pendant ce temps-là on se demande quand auront lieu les prochains JO d’Hiver pour pouvoir s’intéresser au ski ? Et encore, si Grange veut bien sortir de l’hosto.

L’Edito : La curée de Camaret

Pour la reprise officielle de ses activités après la traditionnelle pose hivernale de 8 mois et le recyclage d’un article biathlon, le Vestiaire voulait démarrer sa saison avec le mythique épisode bonus du Domenech show diffusé sur France 5 mardi dernier, devant une Alessandra Sublet qui n’a très probablement pas inventé l’eau tiède, ni le fil à couper le beurre comme le veulent ces expressions populaires pour signifier qu’une personne pourrait aussi bien manger du foin. Finalement nous choisissions d’opter pour le service après-vente des Espoirs du foot français qui après avoir pris un taxi sur un coup de tête à minuit pour faire Le Havre-Paris à trois jours d’un match ont pris conscience qu’ils avaient des agents pour leur apprendre à parler mais pas à réfléchir. Mais dans la foulée, la justice découvrait que Régis de Camaret n’avait pas ses diplômes de Gynécologie.  Tout sosie de Brassens qu’il est il n’avait pas pour autant le droit de découvrir certaines cavités cachées de ses joueuses avec ses propres instruments, sans ordonnance même si ça pourrait faire plaisir à Tauziat.

Bafé serré

Pendant que lequipe.fr déclarait la guerre à la ligue 1 en consacrant une page à Raspentino, notre spécialiste commençait à lui trouver un intérêt. A la ligue 1, pas à Raspentino. Combien de temps Marseille est son niveau ligue 2 va-t-il réussir à se maintenir dans les cinq premiers ? Réponse aisée: tant que Lille et Montpellier ne se battront pas pour la relégation. Lyon risque de bien rigoler et pas qu’à cause du niveau de Gourcuff, de la carrière de Rémy Garde, ou du professionnalisme de la presse espagnole sur Benzema. Messi remerciera longtemps les dieux du football de lui avoir permis de devenir une légende avec pour seule concurrence Wassim Ben Yedder.

Pendant ce temps-là Thierry Dusautoir a perdu son maillot bleu

L’Edito : Kaka cocu

1ère minute: Higuain déserte déjà la pointe de l’attaque et tente de provoquer Piszczek dans son couloir. Le latéral a le dernier mot.

2ème minute: Dans la foulée Higuain, alerté à la limite du hors-jeu, peut jouer un premier duel face à Weidenfeller qui s’interpose devant lui.

Il fallait bien finir par écrire et même par écrire sur du rugby. C’était ça ou des voitures un peu déformées conduites par des millionnaires qui tournent en rond devant des milliardaires. Souvenez-vous, on avait laissé le dernier quinze de France un peu valable éliminé par Nelson Mandela en demi-finale de la Coupe du monde. Depuis Bernard Laporte a fait comme divers chefs d’entreprise, députés, plombiers-chauffagistes, diplomates : il a connu une ministre. En banlieue on appellerait ça une pute. Philippe Saint-André n’a pas eu cette chance, même s’il lui aussi à écumé les pelouses des uns et des autres pour le plus grand bien de son portefeuille. Charge à lui désormais d’apprendre à une horde de jeunes stéroïdés à se servir d’un ballon ovale. Tsonga a bien fini par réussir à apprivoiser une raquette. On déconne. En revanche Karabatic a glissé une douzaine de mots supplémentaires dans son vocabulaire, ça fait 18. 16 de plus que la gonzesse de son frère.

Pendant ce temps-là Benzema n’a pas trop manqué au Real, Higuain non plus.

L’Edito : Qui va à la chiasse perd sa place

Ca y est, L’Equipe a fait sa une sur Lorient-Ajaccio. On vient de comprendre pourquoi nos papiers se font si rares.

Roger Federer n’est plus à une retraite près. Pour la première fois depuis le début de sa carrière, il a choisi entre perdre en finale à dix minutes du ranch familial et un Masters 1000, qui n’est pourtant pas en Asie. Le problème n’est pas physique, mais mental : le tennis ça fait chier, passer 310 semaines numéro 1 ça fait chier, humilier des Français pour garder Bercy tout le monde peut le faire, ça fait chier. C’est une preuve de lucidité puisqu’il n’est pas le seul à penser. Del Potro, lui, continue d’affoler les statistiques : il a évité deux fois la défaite contre Federer, en finale de Grand Chelem et à Bâle. S’il n’est pas numéro un mondial avec ça.

Alors que se joue Benneteau-Troicki, notre attention se porte soudain sur la formule 1. Combien de Grand Prix reste-t-il, qui est leader, Schumacher s’appelle-t-il Ralf, le documentaire de Canal sur Senna fait-il de Prost un indémodable enfoiré ou une légende qui explique que plus personne ne regarde aujourd’hui ?

C’est dans cette torpeur que surgit l’info de la journée : Zlatan Ibrahimovic figure dans la liste des 23 nominés au Ballon d’or. Si les petits cochons ne le mangent pas, il va faire des dégâts en Coupe de la Ligue cette semaine. Comme Higuain dans une défense des Baléares.

Pendant ce temps-là, quand est-ce que les Karabatic rachètent le club de Montpellier avec l’argent d’une vente d’armes menée par Onesta, qu’on ait quelque chose à écrire ?

L’Edito Armstrong : Troyes-OM et un coup fin

Putain de Coupe d’Europe de rugby.

Au cas où nous aurions encore quelques lecteurs, ceux-ci auraient sans doute remarqué que la semaine dernière a été nourrie de deux sujets, tous plus merdiques les uns que les autres. Il n’est évidemment pas question d’un mea culpa. Force est de reconnaître que l’heure était à l’investigation. Aller voir par exemple en Espagne ce qui se trame pour l’équipe de France. Mais il n’y avait pas besoin d’écrire que Deschamps l’intelligent est plus capable que Blanc l’arrogant, d’autant plus que l’un aime étudier les schémas tactiques un peu plus que l’adjoint de l’autre. Qui était le capitaine, quand ils étaient joueurs ? C’est là toute la question.

Sunday Gérald

L’investigation, c’est aussi et surtout écouter et regarder. Pour commencer, une conférence de presse de Karabatic qui a tout compris : c’est bien un complot et toute la Terre lui en veut parce qu’il gagne un salaire de bon défenseur de Ligue 1, revenus pub compris. Y a-t-il une réelle différence entre Dahan qui annonce la mort de Sylvie Joly sur Twitter et Armstrong qui convainc ses équipiers que prendre de l’EPO leur servira au moins à vivre un jour de plus ? Au bout du compte, c’est toujours une histoire de cancer mal placé. Et même si ça biaise le jugement, ça n’empêchera jamais Montel de monter au créneau : « la plus grande arnaque de l’histoire du sport a vécu ! » Encore quelques semaines à deux papiers et on vous révélera de qui il parle.

Pendant ce temps-là, Hirvonen a battu Loeb à la régulière. Le sport comme on l’aime.