Cyclisme, Giro 2023 : Chair de Poel

On continue à s’emmerder avec un Pasteur, mais c’était le prix à  payer pour virer Montel et Thierry Bisounours. Le jeu en valait-il la chandelle ? 

Après nous avoir fait croire pendant une dizaine d’années que l’EPO n’existait pas, puis que les transfusions sanguines étaient autorisées, nos excellents journalistes sont persuadés que le nouveau Merckx est slovène. Alors que Merckx a toujours été belge. Il est vrai qu’Evenepoel n’a gagné qu’un seul grand Tour pour  l’instant. Celui auquel il a participé.

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Les questions interdites : Faut-il interdire les contrôles antidopage ?

La déclaration est peut-être un peu passée inaperçue. Sans doute parce qu’elle n’a été relayée que par notre légende du saut en hauteur Maryse Ewanjé-Epée, devenue le pilier d’une émission de radio animée par un ancien talonneur.

Dit comme ça, on pourrait croire qu’on va encore en mettre dans la gueule de nos rugbymen un peu simplet. Si on ne savait pas qu’elle même avait été victime collatérale du dopage (celui de ses adversaires), on aurait pu croire qu’elle cherchait une excuse à tous les athlètes pour pouvoir continuer à se médicaliser à outrance. Maryse a donc relayé les remarques du Dr Mondenard sur les carences de l’agence du médicament, de l’agence française de lutte contre le dopage et du ministère des sports. Pour résumer si vous n’avez pas le temps de lire, il est difficile pour les sportifs de savoir si la merde qu’ils ingurgitent pour se soigner sera considérée comme dopante lors de leur futur contrôle. On osera quand même poser la question naïve qui découle logiquement des propos du même Docteur chez Morandini . Et si les sportifs arrêtaient de se gaver de merdes en tout genre pour améliorer leurs performances ou leur récupération pour le dire poliment ? Ca éviterait probablement à Tony Yoka d’éveiller les soupçons en ne se présentant pas à trois contrôles.

Bosse démate

Mais le problème est peut-être à chercher ailleurs. Car en y regardant de plus près, Pierre-Ambroise Bosse, et quelques grammes, défiguré par le rebond de sa cannette de bière, les Karabatic déshonorés par la cupidité de leurs compagnes et surtout la leur, la carrière de Karim Benzema victime de ses trop bonnes fréquentations et donc nos chers rois de la fessée,  ne sont-ils pas le juste reflet de leur époque. Le monde du sport plonge sans doute ses ouailles un peu trop vite dans le monde des grands sans vraiment les y avoir préparés mais il faut aller plus loin.

Ils sont aussi peut-être victime d’une société où on peut s’automédicaliser sans voir de médecin, croire et écrire que le vaccin contre la rougeolle a été créé ou est devenu obligatoire pour enrichir les laboratoires pharmaceutiques ou diffuser l’idée qu’on peut guérir du cancer en devenant vegan. Une société qui permet sur internet tout ce qu’elle a interdit dans la vie réelle. Reposons la question  :  pourquoi donc les films pornographiques étaient-ils auparavant interdits aux moins de 18 ans et cantonnés à une chaîne cryptée pour être diffusés la nuit après minuit

Le dopage ne semble lui par contre pas avoir été inventé par internet. Ni la connerie qui va avec. Et l’équipe cycliste Sky n’a pas enfreint le règlement mais juste violé l’éthique. On est rassuré.

Médias, Tout le sport : Que faire de Thomas Thouroude ?

On vous l’avait présenté début 2011. A l’époque, il n’était encore qu’un timide et prometteur animateur d’émission de sport. Le problème c’est que sept après il est moins timide, mais n’est toujours que prometteur. Quant à animateur d’émission de sport, on ne sait plus trop.

© France tv

Il fut un temps où Thomas se passait encore d’avoir un melon plus gros encore que les audience de TLS. « Tout le sport » ce monument cathodique quotidien, certes beaucoup moins suivi que « Plus belle la vie« ,  qu’on lui avait proposé de rénover pour succéder à celui que personne n’avait osé qualifier d’aussi vieux que ringard en le placardisant dans l’émission, Henri Sannier. Ainsi Thouroude, dont le nom et la carrière ont encore du mal à se faire une place dans l’univers médiatique, avait accepté avec grand plaisir et toute l’hypocrisie qui sied à ce genre de placard.  Ne trouvant pas mieux de la qualifier de meilleure émission de sport.  C’est toujours bon pour l’égo mais c’est quand même le programme que la direction des sports de France télé refile à tous ceux qui ont du temps à perdre ou occuper.

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JO 2018 : Papadakis my ice

Au début c’était  » Papadakis my ass » qui était prévu mais le conseil de surveillance du Vestiaire déteste la vulgarité et l’homophobie. 

Il aura donc fallu attendre logiquement les deux derniers jours de la quinzaine pour assister à l’apothéose de cette olympiade 2018. La presse n’a parlé que de ça ou presque. Ce sublime affrontement final entre les deux superstars de la glisse,  le roi du biathlon Martin Fourcade d’un côté et le on ne sait plus trop quoi Pierre Menes de l’autre à coups de punchlines endiablées.  Une histoire passionnante de qui pissera le plus loin à laquelle s’est mêlé l’impeccable Mathieu Lartot. Lartot évidemment ça ne vous dit rien, vous ne connaissez que Laurent Luyat. La faute sans doute au charismatique Guirado qui a toujours préféré ronfler à Edimbourgh que d’être soupçonné d’agression sexuelle. Allez savoir pourquoi. Et ce week-end il a ronflé à Marseille. Mais cette fois moins que ses coéquipiers.

Que retenir donc de week-end de sport ? Au choix, que Wenger est toujours en poste, Nasri footballeur, l’Italie une équipe de rugby et Tsonga un joueur de tennis du top 30 mondial.

Alors les Jeux c’est pourri ou pas ?

En vrai il a raison Menes, mais il ne sait pas toujours l’exprimer. Les JO d’hiver on s’en branle c’est vrai, mais que avant et après. Pendant, il y a toujours Fourcade, Pinturault et deux ou trois surfeurs pour nous divertir. Et pour passer le temps quand il n’y a pas de biathlon, on regarde le curling. Allez qui se dévoue pour expliquer les règles ? Et bien-sûr pas un mot sur les Jeux Paralympiques.

L’Edito : Le bon Darien

Gourcuff a juste dit que lui et Blanc ne faisaient pas le même métier. Pourquoi en faire une polémique ?

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Pourquoi le Vestiaire a-t-il décidé d’aller traquer jusqu’aux confins du Pacifique son spécialiste Edito pour réactiver sa rubrique la plus phare et probablement la plus ésotérique ? Sans doute car son équipe semble encore plus en vacances que son rédacteur en chef mais aussi et surtout car Victor Dubuisson est 62ème du WGC Cadillac Championship et qu’on ne va quand même pas ouvrir une rubrique golf pour dire ça. Sans doute, peut-être, par culpabilité d’avoir oublié de dire que la semaine passée, sans jouer, Mahut a amélioré le meilleur classement de sa carrière en devenant 39e mondial.

Sans doute aussi parce que la France compte un nouveau champion du monde en salle. Ou plutôt une nouvelle championne du monde puisque PML n’a évidemment pas été au rendez-vous en n’égalant pas son record personnel en finale quand l’Américain devant lui s’en chargeait. Il y a bien écrit « s’en chargeait » et non « se chargeait » comme l’ancienne ligne éditoriale de notre site aurait pu l’affirmer. En revanche Darien qui accroche plutôt la médaille que la haie, c’est un bel exploit.

La championne, c’est-à-dire l’athlète qui a accepté d’interrompre son hibernation pour garnir son palmarès sans trop d’adversité c’est Lesueur. Pour ceux qui se demandent si cela augure d’une grande saison pour elle, c’est non évidemment. Ça tombe bien, il n’y a pas de mondiaux en plein air cette année. C’est des Europe. Mais même là, il y a un peu trop de Russes, d’Anglaises, d’Allemandes voire de Biélorusses pour espérer.

L’essentiel étant dit, attardons-nous sur le final countdown de Saint-André qui paiera la note du plus profond trou de génération de l’histoire du rugby français la semaine prochaine. Quand on pense que sans la générosité d’un arbitre Lièvremont pourrait toujours être à sa place avec en plus un titre mondial avec les mêmes joueurs plus Michalak, on ressent la même chose que Maestri face à un pilier tonguien de 1m48. Ou que Benzema quand il lit qu’il est dans la forme de sa vie avec 20 buts de moins que Cristiano Ronaldo.

Pendant ce temps-là Belocian semble promis à un grand avenir sur les haies. Mais à l’époque Coco-Viloin aussi.

Bilan 2013 : Les Brahim de précarité

Après 2007, 2008, 2009 et 2010 et 2011 et  2012, le Vestiaire dresse une nouvelle fois le bilan de son année, de ses comptes Twitter et Facebook et de ses nouveaux propriétaires Marti niquais qui ne sont donc ni Russes, ni Qatari. Une saison qui n’aura pas seulement permis de voir et de revoir Invictus et de se rendre compte que ça fait 7 ans, déjà, que l’on vous aide à decrypter cette planète sport où on ferait passer Matt Damon pour un  joueur de rugby, où chaque défenseur des bleus et de la paix dans le monde peut mettre une animatrice télé contre un frigo,  où n’importe qui peut devenir champion d’Europe de basket, joueur de l’équipe de France de football ou champion de France de tennis de table  (pas de lien désolé). Difficile de deviner qui sera champion olympique dans un mois. Est-ce là le rôle du Vestiaire ? Non. Mais qui de mieux pour comprendre la période actuelle où Mandela hante l’Ellis Park et les consciences corrompues du monde comme Closefield, le fondateur du Vestiaire continue de hanter Marcel-Michelin et les vallées savoyardes où la PQR fait ce qu’elle peut. Il faut du courage, et un sens de la noblesse certain pour garder la gnac, et pas seulement dans sa cave.

vestiaire

Devant l’immense succès des votes l’an dernier sur equipe.vestiaire@yahoo.fr, les Closefield reviennent donc cette année mais ils ne seront ni de fer, ni de cuivre et comme on ne connait pas le fruit de cet alliage en dehors d’un excellent boys band des années 90, ils resteront de simples Closefield comme l’avait souhaité notre dernier lecteur, depuis 4 ans, Hulkmusclor. Et comme décidément rien ne change, il sera encore question de Gourcuff dans ce qui va suivre. Et Thierry Clopeau alors ?

Le Ballon dort

On a souvent fait ce titre, il est assez merdique d’ailleurs, ce n’est donc pas le Closefield du titre de l’année 2013. Il s’agit bien d’un trop fait d’honneur pour la carrière de Messi, qui s’est subitement éteinte au Parc des Princes. Il sprintait comme tous les jours depuis le début de son traitement hormonal à 10 ans et d’un coup sa cuisse a lâché. Depuis tout lâche, même le Barça qui a payé Neymar pour le guérir. Une blessure, puis une autre, puis une autre ; il va bien entendu se remettre bien vite de tout ça et enfin atteindre les 150 buts par an. Nadal a peut-être un conseil.

Le melon d’or

L’année a été riche, et parmi ceux qui le sont le plus, Samir Nasri et Nikola Karabatic sont vraiment sortis du gros lot. Il n’est pas simple dans ce monde de brutes qui sont toutes des conseillers en communication ou agents, de faire de grosses conneries qui compromettent une carrière. Nasri y arrive très bien : écarté de l’équipe de France parce qu’il ne pense qu’à sa gueule, il revient et au bout d’un match amical, il ne pense qu’à sa gueule. Et dès qu’arrivent les matchs officiels, il ne pense plus qu’à sa gueule. Si Dieu n’avait pas inventé Bernès, on le croirait perdu pour le foot. Pour Karabatic, c’est encore plus costaud puisqu’il est parti au pénal. Evidemment il est innocent, contrairement à tous ceux qui lui veulent du mal : sa copine, son téléphone, ses coéquipiers, et bientôt son avocat. Heureusement il reste les Fédérations et les sélectionneurs pour soutenir nos deux champions mais aussi Evra ou même pour se réjouir d’une qualification obtenue contre une équipe de l’Est après en avoir pris 2 à l’aller. Ca fait beaucoup de monde pour un seul Closefield mais ne changeons rien, une équipe est née. Pourvu que l’Equateur ne trouve pas de quoi s’acheter un ballon d’ici l’Eté.

Les boules d’or

Le Vestiaire, merci à la jeune génération avide de belle prose et de belles pauses, est aussi un espace d’écriture, en tout cas sur les rubriques autres que la F1. Il y a donc eu en 2013 de sublimes romans d’anticipation, et remettre le Closefield n’a pas été simple. Le spécialiste tennis a beaucoup fanfaronné cette saison, mais à sa décharge ce n’était pas difficile. Son Paire de boules de 2013 du 10 mars n’éclairait pas seulement sur la personnalité trouble du nouvel enfant terrible du tennis français, il lui prédisait un été et un automne qui auraient la même personnalité. Plus facile aura été d’annoncer que Nadal allait tout écraser puisqu’il l’a fait dès son nouveau genou déballé au pied du sapin. Le plus méritoire aura donc été de sentir que Murray n’était pas celui qu’on présentait en finale(s) face à Djoko, mais celui qu’on présentait en demi-finale face à Nadal : c’est le Murray cas de janvier.

C’est sans surprise du côté du foot qu’on retrouve les plus beaux coups du Vestiaire : Sous la Jupp des filles annonçait le 14 mars la victoire de l’intouchable Bayern en C1 , une Jupp fendue bien-sûr, et l’Elie miné a perçu au détour d’une prolongation de contrat la fin prématurée d’un consultant entraîneur de l’OM.

Le cités d’or

Aucune discussion sur l’attribution de la meilleure vanne de l’année : elle appartient à Peyo Greenslip Jr dit Gilles Grospaquetdavant « Pour une fois que PSA doit licencier ». L’occasion de saluer encore l’arrivée de nos jeunes chroniqueurs aux dents longues mais aux livret A bien vides une fois les salaires versés. Ils connaissent encore mieux le sport que Daniel Rigolo, écrivent mieux que Richard Escroc et sont presque aussi drôles que So foutre ou Gaspard Prout. Lisez et relisez donc Peyo, Leo Tseu, Djelil Adjaho et pourquoi pas Henri Carl notre bien mauvais spécialiste F1 qui va avoir du boulot si Schumi tient absolument à être présent aux 20 ans de Senna. Sans oublier notre nouvel actionnaire secret auteur de l’enquête de Noël sur le dopage dans le rugby qui ne peut pas exister.

La qué-quête d’or

Le choix le plus dur, parce qu’il y a de tout. De l’eau chloroformée avec la Baston de Pellerin où notre spécialiste pervers narcissiques vous a fait découvrir la fesse cachée de certains enfants stars du sport sans penser forcément à Walter. De la balle pas gueuse avec l’inédit revisionnage de Cesson-Montpellier qui vaut bien un bon Laurel et Hardy, l’analyse du phénomène Aliadière, et bien sûr les enquêtes sur Falcao et Cavani qui sont toujours en cours, comme le Crimée châtiment. Et pourquoi pas mettre tout le monde d’accord via un titre ? Le fantôme de l’Oprah méritait bien un Closefield, pour tout ce que Thierry Bisounours doit avaler comme andouillettes. Andouille, pardon.

Pour fêter la Nouvelle Année, vous n’aurez pas de remises des Brahim d’Or car on n’a toujours pas trouvé mieux que Gasquet et Gourcuff qui sont hors concours dans la catégorie espoirs mort-né et prématurés mais vous aurez droit à de la quenelle, et c’est déjà pas mal.

L’Edito : La couche ment

Il ne faut pas attendre que ça sente vraiment la merde pour changer ses gamins, qu’ils s’appellent Elie, André-Pierre ou même Soen.

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Laurence Pernoud l’a déjà dit dans toutes les langues et même sur les claviers de toutes les jeunes mamans qui tiennent un blog à la con : quand un enfant arrive dans un foyer, il fait des conneries et on fait des conneries. Reste à savoir qui est l’enfant. Romain Grosjean n’est pas celui de Sébastien Grosjean, pourtant lui aussi est celui qui réussit ce que les autres ne réussissent pas pour finalement terminer 3e. Faut-il pour autant le mettre au coin ? L’humiliation fait partie du jeu, et s’il faut lui baisser son slick, allons-y.

Il n’existe donc aucun mode d’emploi fiable au sujet de l’éducation. A croire que Laurence Pernoud est devenue comme Federer : d’un nom elle a fait une entreprise, qui change chaque année quelques menus produits dérivés pour faire autant de pognon que possible puisque ça marche, mais dont tout le monde finit par se passer parce que c’est quand même de plus en plus ringard. Ça n’aide pas à faire son choix. Certains se tourneront évidemment vers Elisabeth Badinter mais il faut apprécier tout ça comme on regarde Pinturault descendre entre des piquets, d’un œil distrait. C’est un peu comme quand on dit le jeudi que le PSG va être champion d’Europe avec Zlatan Ballon d’or et que le dimanche il se retrouve mené 2-0 à la 50e contre les vice-champions d’Europe 1976 avant que Cavani ne ramène un point avec l’arbitre. Si on n’apprend pas aux enfants à faire la différence entre le bien et le mal, se laisseront-ils tous duper par les journalistes de Téléfoot ?

L’essentiel reste, à défaut, de ne pas se tromper de cible. Dans un monde parfait, tous les facteurs ressembleraient à Jacques Tati et leurs enfants n’auraient pas leur permis B. Mais ce monde n’est pas parfait : Pinturault a fini 2e, Karine Lemarchand semble aussi s’adonner aux charmes de la Savoie et tout un pays se mobilise pour envoyer Gasquet au Masters. Les enfants sont décidément pleins de surprise.

Pendant ce temps-là, Nanterre cartonne en Pro A et se fait cartonner en Euroligue. Le porte-bébé a ses limites.

L’Edito : Un toxico coco

Le mois de juillet ne sert pas qu’à faire croire aux rédacteurs en chef que Lyon-Real n’est pas forcément de la Ligue des Champions.

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Les languent se délient enfin. Dans le petit monde de la triche, qu’on appelle aussi sport à l’occasion, il suffit qu’une commission parlementaire révèle quelques noms pour que le scandale éclate. Et quel scandale : pourquoi ils ne s’occupent pas de leur cul ? Hinault est pourtant parti en vacances, mais il y a plein d’anciens amateurs de pot de confiture pour prendre le relais. L’info est d’importance : on peut avoir été français et sprinter, première chose, et s’être chargé pour essayer comme les copains, deuxième chose, et n’avoir pas tout à fait dit la même chose il y a un an et demi, troisième chose. Pourquoi accabler Moncassin, qui a donc fait comme les autres pendant sa carrière et continue après ? C’est bien connu : la vérité d’il y a quinze ans, c’est pas comme la vérité d’aujourd’hui, c’est pas bon à dire. Au même moment, Jalabert assume et Asafa Powell veut poursuivre sa carrière, comme on dit quand on rêve d’une bonne overdose de nuggets. Gasquet embrassait des sachets de coke, ça allait plus vite. Ça l’a quand même conduit à prendre huit jeux à Montanes.

Pendant ce temps-là, Roger Federer poursuit sa tournée d’adieu sur des 250 Series, en changeant de raquette pour que les journalistes viennent quand même. Et au même moment il annonce qu’il démarrera sa saison 2014 à Brisbane. Tous incorrigibles.

Moins de 20 ans : Arrêt oh là !

Il y a ceux qui, comme 1 243 000 branleurs, ont regardé la finale sur TMC alors que sur France 3 il y avait Le silence de l’épervier avec Line Renaud et Florence Thomassin. Il y a ceux qui étaient en vacances dans la super municipalité de Guérande. Enfin il y a ceux qui bouffaient des tapas assis à Barcelone et qui se sont aperçus que la Sexta diffusait un match entre deux équipes d’inconnus presque mineurs où il n’y avait pas le moindre espagnol hormis par colonisation. Le foot c’est trop génial comme disait le philosophe Van Nistelrooy.

87

Il faut donc bien en conclure que ce mondial des moins de 20 organisé en Turquie, avec l’Irak, l’Ouzbékistan et la Corée du Sud comme favoris, a intéressé bien au delà de la famille Mankowski ou du crew de Florian Thauvin. Et pourtant, on ne retiendra qu’une seule chose : qu’après la détestable génération 87, 88, 89, 90, la génération 93 est fréquentable. Mais qui se souvient si les 87 au moment de leur titre européen se tapaient des putes, prenaient le taxi pour  faire 300 km et aller se taper des putes dans la nuit parisienne ou ne fréquentaient que des fils de pute. Donc en vrai on s’en fout, il n’y a rien à en tirer. Pourtant quoiqu’il en soit l’espoir fait vivre, le football français n’est donc pas encore mort, même si Voller, Klinsmann et Weah ont été remplacé par Ibra, Falcao et peut-être Cavani.

Avant la génération 93, il y a la 92, celle de la nouvelle star du sprint français, sans haies cette fois, Jimmy Vicaut. Si le dopage n’existait pas il serait sans doute sur le podium à Moscou comme son prédécesseur de la génération 90. Mais comme l’IAAF tolère encore les Jamaïcains et les Américains, on va dire comme Patrick Montel, bravo Jimmy. Et dire que Jimmy n’avait que 6 mois quand Christie apprenait à Lewis que le bodybuilding avait aussi ses avantages. On serait tenté de dire la lecture aussi mais Tamgho imagine sans doute ne pas en avoir besoin pour fracasser la bouche de ses collègues ou sauter les 17m49 qui lui auraient souvent valu une médaille de bronze un peu partout mais l’Or un peu nulle part. Il peut toujours faire des tours de terrains en gueulant qu’il revient de loin.

Vivement le départ du Tour de France, parce qu’à part s’enflammer pour la prolongation de contrat de Wenger… Va-t-on s’enflammer autant sur les championnats du monde cadets de Judo ?

L’Edito : Pierre gros lent

Abidal signe à Monaco. Le cyclisme a vraiment changé alors ?

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On le sait depuis peu : autrefois pour un coureur, une journée de repos sur le Tour de France se passait entre la chambre d’hôtel, le frigo de la chambre d’hôtel et les poubelles de l’hôtel. Un médecin, un directeur sportif, un vigile, un patron de l’UCI : vous montiez une équipe cycliste avec des bouts de ficelle ou de cordon à perfusion. C’était à l’époque où les machines étaient au-dessus de la selle et elles avaient justement peur d’aller à la selle. En plein débats sur les manipulations génétiques et le nucléaire, une diarrhée aurait été malvenue.

Infra veineuse

Aujourd’hui, une journée de repos c’est Voeckler qui s’offre un hangout de l’équipe.fr avec Stéphane Garrabed, pour répondre à 6 geeks dont une qui n’a pu s’empêcher de mettre un maillot à pois, après 10 minutes de retard parce qu’il essayait des lunettes avec ses gamins au Super U de la Chapelle Basse-Mer. Vous ne comprenez pas un mot de cette dernière phrase ? C’est pourtant plus simple à expliquer que Pierre Rolland 26e à 12 minutes 34 ou ce même Voeckler 94e à 1h03. Soit Bernaudeau ne nous vend effectivement que des bagnoles de location vertes depuis deux ans et demi après ses brioches, ses téléphones et ses box, soit Thibaut Pinot a grimpé plus de gonzesses et de journalistes que de cols cet hiver, pendant que Froome enchaînait le Kilimandjaro et l’Annapurna avec le dérailleur de Boardman. Quand il y a de la neige c’est joli, ce n’est pas le médoc mais ça y ressemble. Un peu comme Bernaudeau et Bernard Hinault, ça fait presque un anagramme mais pas complètement.

Pendant ce temps-là, Blanc pense que Cavani et Ibra sont compatibles. Il n’est plus consultant pourtant, alors pourquoi il parle de ça ?

L’Edito : A deux Mimo

Voeckler et Chavanel se tirent la bourre à l’heure de Derrick.

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« Respect champion« . En ce début d’été brûlant, Patrick Montel s’adressait-il seulement à Alain Mimoun, à son armée de lèche-culs, à son égo bien pensant ou à l’ensemble du sport français ? Trop occupé à s’étonner en direct de la présence des niveaux de jeu, des progrès à faire et des fautes directes de De Schepper et Mannarino, Guy Forget n’a pas pris le temps de se poser la question. La seule qui vaille désormais est de savoir ce que veut dire le sparring partner de Bartoli quand il déclare : « Marion et moi, on prend beaucoup de plaisir. » La clé du succès ouvre parfois des accès sombres et humides. Comme quoi Thomas manie mieux son manche que Papa.

Bari se ment

Voilà qui nous conduit à Basile Boli, même si pour l’humidité Bari semble plus loin que la 14e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre. A quoi sert d’émouvoir la France entière si ce n’est pas pour créer une fondation derrière pour sa retraite ? Après avoir assuré derrière, il a pris soin d’assurer des arrières. De toute façon, rien ne changera : Tapie était fier de lui depuis 20 ans, il le sera après. Tout ce qu’il reste d’autre dans le sport français tient en une bande de filles avec une balle orange, et cette étrange référence qui n’évoque rien à notre rédacteur en chef omnisports : Isabelle Fijalkowski. Elle a pourtant été championne d’Europe elle. Laurent Blanc aussi mais surtout il a parlé au téléphone à Thiago Silva et il adore Cavani. La chance.

Pendant ce temps-là, Paul Pogba veut encore croire qu’il est différent des générations précédentes envoyées à un Mondial U20.

L’Edito : La vérité si je Mans

C’était Laurent Jalabert.

redbull

On aurait très bien pu faire un édito entier sur les 24h du Mans. S’interroger sur la mort d’un pilote, sur le réel intérêt de rouler 24h pour donner envie d’acheter des voitures ou des déodorants pour homme ou sur Pescarolo dont une partie est sans doute restée figée dans une autre époque. Mais les mêmes discours s’appliqueraient à tous les sports voire à la société du spectacle en totalité et donc nous n’aurions plus aucune légitimité à exister. C’est la même problématique qui se pose à Arthur Vichot. Hier matin on ne savait pas qui il était, ce matin non plus. Entre temps il a battu Chavanel. Qui ne l’a pas fait, pourra-t-il oser pour sa défense ? Il lui reste 5 ans à hésiter devant l’ordonnance. Puis il se remplira d’alcool et si ça se trouve Madiot continuera de faire comme si et la FDJ comme ça. Il aurait fait un si bon vendeur de jantes.

Nugget enough

Le dilemme se pose aussi au Brésil atteint de schizophrénie avancée. Quand on est capable de mourir d’une crise cardiaque en 1950 parce que l’Uruguay a mis le deuxième, faut-il s’étonner que 63 ans après on mette davantage d’argent dans le stade où l’Uruguayen a marqué que dans le bus qui emmène au même endroit ? Brianna Rollins se pose moins de questions. Elle n’a que 21ans. Mais court déjà aussi vite que Gail Devers ou Yordonka Donkova. L’un ressemble à James Brown, l’autre à Guy Drut. C’est du 100m haies, n’en déplaise à Patricia Girard qui s’est probablement toujours refusée à prendre les compléments alimentaires qui permettent de ressembler à Teddy Riner. Qu’en est-il de Brianna ? Comme Usain Bolt elle est sans doute surdouée. Mais comment justifier qu’elle fasse des performances qu’un être humain ne peut pas faire ? Le talent sans aucun doute. Ce sacré talent.

Pendant ce temps-là, on se pose beaucoup de questions sur l’avenir de Saint-André, de ses joueurs, de Tyson Gay, de Laurent Blanc, de Federer et des joueuses de basket. On parlera de tout sauf de basket évidemment.

L’Edito : Sherif fais moi Spurs

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L’équipe de France féminine de basket cartonne tout le monde et joue à domicile. En général ces histoires-là finissent mal.

Qui eut cru qu’un jour Boris Diaw soit ici non seulement connu, mais loué ? Alors qu’hier soir il s’approchait du sommeil, à l’ombre d’un Harlan Coben qui prouve qu’il est comme tout le monde, notre spécialiste intérimaire edito était inhabituellement nerveux. Qu’allait-il écrire le lendemain sur Andy Murray ? Le seul sujet qui vaille dans son esprit n’en était pas un mais il se mentait à lui-même. Par défaut, il fallait donc trouver comment faire croire que le Queen’s était un tournoi où se pressent les meilleurs. Fallait-il insister sur Tsonga et cette malédiction, seule explication plausible des défaites qui s’enchaînent contre le plus Ecossais des Lendl ? Ou plutôt insister sur Lendl qui entraîne le plus Ecossais des Lendl en n’ayant lui-même jamais gagné Wimbledon ? Le rêve de Tim Henman est en marche, surtout que Nadal et Djoko étaient en vacances et que Federer a gagné à Halle. Trop de questions, et une mauvaise nuit. Mais voilà : parfois de la nuit jaillit la lumière. Aucune allusion à la confession Zahia-Demaizière dans une chambre d’hôtel. Zahia a pleuré, Demaizière on sait pas, de toute façon c’est entre adultes qu’on s’entend.

Parker ne perd jamais

La nuit en question était celle de Bobo Diaw. Et peut-être de Parker, qui a finalement attendu son grand âge pour choisir d’être décisif uniquement dans les grands matchs, il en reste encore quelques uns pour en être sûr. A ce rythme, il sera MVP,  De Colo le vouvoiera, il finira avec des bagues à tous les doigts et peut-être même qu’Eva Longoria nue n’appartiendra plus uniquement aux moteurs de recherche de nos plus fidèles lecteurs. Que lui manquera-t-il pour entrer dans la légende à part faire du cinéma ou choper le VIH ? Quand tout ça sera fini, quand la gloire sera venue, il fera peut-être comme les autres : il contactera Laudrup ou Villas-Boas pour continuer à faire rêver les gens. A ce sujet, plutôt championnats d’Europe d’escrime ou coupe des confédérations cette semaine ? Si vous êtes gentils, il y aura les deux.

Pendant ce temps-là, le week-end prochain c’est le pesage. On n’a pas dit que Bartoli serait en finale à Eastbourne, juste que les 24h du Mans approchent.

L’Edito : Vincent collé

Patrick Montel a eu fort à faire ce week-end pour rivaliser entre ses différents statuts Facebook. S’il ne fallait en choisir qu’un ce serait sans doute : « #bresil #france 15 ans plus tard la 22ème nation de foot contre la 18ème #quileutcru? ». Et qui aurait cru autre chose ? Et qui se serait posé cette question ?

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La plénitude de l’âme. Comment atteindre un tel niveau de génie ? Quel est le réel intérêt de cette phrase ? Contient-elle vraiment une information ? A quoi ça sert, tout ça ? On en vient à avoir envie de se foutre en l’air. Dans 153 ans, les thésards en philosophie du sport éplucheront à n’en pas douter le compte FB de Patrick Montel et ils se demanderont vraiment s’il y avait encore des journalistes sur la planète Terre en juin 2013. Ou si définitivement la société du spectacle avait pris le pas sur la vérité. Cette société a réussi à vous faire croire que Tsonga pouvait gagner Roland-Garros parce qu’il avait sorti le grand-père de Federer. Si cela était possible pourquoi le Vestiaire a-t-il remporté 100 euros en misant sur David Ferrer ? Cette société en extase devant un type qui enchaîne les victoires Porte d’Auteuil sur une seule jambe, ce qui donne envie à Agassi de découvrir de plus près ses méthodes miracle d’entraînement. Mais pourquoi donc le Vestiaire ne bande-t-il pas devant le niveau de Nadal ? Cette même société capable de s’emballer parce que Lemaitre termine un meeting devant Gatlin et sous les 10 secondes. Si ça s’arrêtait là pourquoi pas, mais derrière c’est le podium moscovite qui est visé, alors que ni l’un, ni l’autre ne monteront sur la boîte pour les mêmes raisons qui font de Nadal, le premier fan de Froome. Vous n’en avez jamais entendu parler ? Normal, il a 28 ans, a débuté le vélo l’année dernière et va gagner le Tour de France. C’est toujours plus jeune que Riis et Landis. Mais moins que le prochain bébé de Christine Arron et Benjamin Compaoré qu’ils ont fait en toute discrétion dans le JDD. Même s’il semble très immature, ce n’est pas de Tamgho dont il s’agit. Celui de Saint-André et Deschamps aura en revanche beaucoup de mal à sortir. Il sera au mieux prématuré au pire difforme mais il aura le mérite d’exister. Camille Lopez aussi. Fabrice Pellerin, en revanche, n’existe plus dans les discussions entre Agnel et Boyon dans Stade2. Show must go on.

Pendant ce temps-là, Tony Parker est en train de faire son entrée parmi les plus grands meneurs de l’histoire de la ligue et il est même pas né à Nanterre. Collet aurait sans doute préféré.

L’Edito : Le déconneur de Canal+

Il s’agira probablement de l’Edito le plus riche de toute l’histoire du Vestiaire et pas seulement parce qu’Hoarau est en Chine, Ancelotti pas encore au Real et Wenger toujours à Arsenal.

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Hervé Mathoux l’a répété hier soir, ce week-end de sport a été marqué par les émouvantes larmes de David Beckham. Pour une fois le Vestiaire ne fera pas bande à part. Car comment ne pas être ému par un club supporté par des débiles acclamant un joueur venu passer 6 mois de shopping dans la capitale pour que des Qataris puissent vendre la Tour Eiffel à Deng Xiaoping ou ses enfants. On a heureusement échappé à la triste histoire d’un des plus grands joueurs de Manchester United finissant sa carrière devant son public à Old Trafford. Ca aurait pas été émouvant du tout et ça aurait pué l’opportunisme. Et puis ça n’aurait pas collé avec la sincérité et la grandeur d’âme de l’époque.

Mais Hervé Mathoux n’a pas dit que ça au cours de cette magnifique soirée de foot que sont les trophées UNFP. Au programme comme toujours avec Canal+, du glamour et des stars. Pour le glamour on a vu Tony Vairelles aux abois venu vendre un cd. Oui, oui, un cd avec en prime une photo un peu cheap de lui avec un autre gitan mais pour une fois qu’il vient sans fusil mitrailleur on peut bien lui pardonner, même si c’est du slam. Pour les stars, on a pu se rendre compte que Bernard Diomède est bien vivant puisqu’il est venu vendre sa fondation. Sinon il y a eu aussi Kombouaré et Malouda, à la recherche d’un club, venus vendre leur dignité. On ne vous parlera pas de la mascotte de Valenciennes en plateau comme aux grandes heures de Direct 8. A un moment on a a fini par se dire « pourvu qu’ils déterrent pas Coupet ».

Platane Ibrahimovic

Et soudain juste après une énième musique de merde mixée par Cut Killer, qui ne doit pas être si demandé que ça aux States, on a vu arriver un ancien gardien mal coiffé de Lyon. Pas Olmeta, Coupet. Lui-même se demandait pourquoi il était là. Pas Margotton qui lui a léché l’anus pendant 1’30 de portrait obséquieux. S’il avait pu mettre les doigts, il l’aurait fait. « Et en plus il était beau gosse« . Les écoles de journalisme ne sont décidément plus ce qu’elles étaient. Bientôt on pourra accéder à la rédaction de la Tribune républicaine avec un Deust banque-assurance. Pour finir Houiller qui en avait rien à foutre, a récompensé Ancelotti qui en avait rien à foutre et qui en plus a dû serrer la main à Galtier. Mais pas Fabien qui était sans doute occupé à trouver des arguments pour expliquer l’absence de dopage dans le rugby et la multiplication des cancers dans les équipes junior. La veille il avait assisté l’humiliation annuelle des Jaunards champions d’Europe jusqu’à la 60ème minute. La progression est notoire, si Michalak pouvait s’en inspirer.

Pendant ce temps-là, tout n’est pas perdu, une jeunesse saine pousse derrière : Agnel s’est barré aux Etats-Unis, Tamgho approche les 17m et Thauvin aligne presque 4 mots à la suite sans faire de faute. Attendons un peu et Gourcuff pourrait revenir en bleu puisque Grenier est décisif, mais moins beau gosse, précise Margotton.

L’Edito : Ibra veau

C’est beau une émotion spontanée. Et encore, attendez qu’ils réussissent le doublé.
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Beckham qui enlace Sakho à la sortie du vestiaire, suivis de près par Jean-Claude Blanc : vraiment, ce PSG-là fait rêver. Paris champion, c’est l’orgueil d’un futur champion qui se relève d’une défaite contre 9 Rennais au Parc. C’est la joie chronométrée de Beckham, c’est Armand, Gameiro, Douchez et Chantôme qui ressortent du vestiaire pour aller saluer les supporters pendant que Beckham atterrit à Heathrow, c’est Tallaron qui apprend à Ancelotti qu’il a la voix qui tremble et qui cherche le scoop comme s’il s’adressait à un enfant de 8 ans. C’est ce beau groupe champion de France qui chante campeone ou campione, on en perd notre latin.

Et c’est évidemment ce vestiaire hurlant sa joie pour couvrir les insultes en italien d’Ibra à Leonardo, fâché qu’il l’oblige à être content. Ca et l’ordre de Khelaifi de fermer la porte, au moins c’était spontané. Mathoux a essayé de faire traduire les insultes à Bravo qui bien sûr pense qu’il ne faut pas retenir ça mais plutôt l’émotion d’Ancelotti. Et pourquoi pas cette belle image des Français seuls dans le rond central avec des bières trente minutes après le match ? Ancelotti en a fait entrer un maximum avant le coup de sifflet final, mais il n’y a pas à se sentir coupable de ne susciter aucun enthousiasme. Vivement qu’on sache où chacun d’entre eux signera la saison prochaine.

La vile lumière

Mais Margotton, avant de moduler sa voix au coup de sifflet final comme un grand professionnel, avait tout dit : « Ce Paris-là fera un champion magnifique. Potentiellement, ils peuvent atteindre 83 points, seul Lyon avait fait mieux. » L’exploit est à la hauteur de l’investissement, Aulas n’allait-il pas chercher à Lille ce que Paris est allé chercher à Milan. D’ailleurs Garde n’a pas manqué de faire entrer Martial et Bahlouli pour faire honneur au champion. Mais ça n’a pas suffi à empêcher Menes de dire que le fait d’être sacré à Lyon c’est un vrai symbole. Et un Suédois qui termine meilleur buteur sauf en quarts de finale de C1, c’en est pas un beau ça aussi ? Sinon, un autre mercenaire a été ovationné par un stade à Manchester, ça faisait à peine plus de bruit.

Pendant ce temps-là, le direct Lequipe a écrit que Nadal mettait une raclée à un Suisse en finale. Mais quel Suisse est le plus humilié ?

L’Edito : Le Stade anal

Le Stade toulousain fait tellement triompher la jeunesse qu’il triomphe plus beaucoup. Au contraire de l’autre Stade et du Racing. D’ailleurs lequel des 3 n’est pas en finale ? Attention, il y a un piège. Mais pas le gros cuistot qui fait de la pub pour un produit étoilé comme Mir.

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Quand un enfant en bas âge n’arrive pas à la propreté seul, il faut parfois l’emmener voir Marcel Rufo, quoi qu’il en coûte à ses parents. La leçon est difficile à appréhender pour le père de Richard Gasquet ou celui de Marion Bartoli. C’est pour ça que Gilles Simon a fini par tuer tous ses pères et qu’il en teste un nouveau aujourd’hui. Un Allemand, comme tout le monde, il est pas plus con qu’un autre, d’après sa légende il serait même plus intelligent et meilleur joueur de tennis que le fils que pourraient désormais avoir Djokovic et Federer ensemble et qui ne s’appellerait pas Andy. Ces sacrés joueurs de tennis : ils pensent y arriver seul alors que le problème vient d’eux.

Aubame masqué ohé ohé

C’est l’inverse de Vilanova, Rufo aurait rien pu faire pour son cancer et lui ne peut rien pour celui de Xavi, on appelle ça la vieillesse. A ne pas confondre avec celui de Nadal dont il est l’unique responsable. Ce n’est pas faute pour notre spécialiste de l’avoir prévenu il y a 3 ans déjà. Pour être à son niveau Nadal demande trop à son genou. Il n’a donc pas vraiment le niveau pour être le plus grand et c’est pourquoi il ne le deviendra jamais. Il faut s’y faire, Nadal c’est terminé depuis un moment même s’il restera toujours meilleur que n’importe lequel des frères Montanes. Et ce n’est parce qu’Aubameyang a volé 130 euros aux parieurs du week-end dernier qu’ils n’en ont pas remis 80 sur une nouvelle branlée pour enterrer bien comme il faut ce Barça, même si Roustan dit que cela serait dommage. En finale Müller promet de marquer une fois de chaque côté pour équilibrer les choses.

Pendant ce temps-là, les Jaunards écrasent tout le monde mais ça n’intéresse personne. Mais au moins ça fait croire à tout le monde que la France est le pays du rugby. En fait non, on s’en fout. Vive le rugby.

L’Edito : Un forte odeur de Merckx

Même après avoir lu et relu, notre article sur le Bahreïn, difficile de dire si la victoire de Vettel et le podium de Grosjean sont un echec pour notre nouveau chroniqueur. Une chose est sûre, le film « Les Profs » est une sacrée merde.

Ca n’a sans doute échappé à personne, la saison d’athlé en plein air a enfin repris et avec elle les premières bombes de la saison. Contre toute attente, Tamgho n’a pourtant frappé personne, ni même sauté au delà des 19m, se faisant logiquement voler la vedette par deux obscurs marathoniens tchétchènes qui n’auraient pas fait homologuer tout leur équipement avant la course. Aurait-on validé l’exploit de Philipidès s’il avait disposé d’un matériel identique lors de ses 42km contre les Perses ? Sinon Shawn Crawford a  pris 2 ans pour ne pas avoir prévenu trois fois de ses lieux préférés pour se doper. Tant que Bolt prévient, l’honneur est sauf. Sauf qu’en Jamaïque on s’en fout. Le jour où ils prendront un Armstrong ou un Cahuzac dans la gueule, ils changeront peut-être de discours, car on a tous une part d’ombre. En attendant, Jimmy Vicaut a fait 10″14 en ouverture de saison. Comme si Bolt ouvrait en 9″80, c’est assez prometteur pour lui. Ce qui est moins rassurant c’est qu’il a fait la saison indoor.

Jalabert je rie

Sinon on peut faire un paragraphe sur Liège-Bastogne-Liège. Et puis non, on préférait quand Bartoli réglait Jalabert et Zulle ou quand Vandenbrouke se suicidait. A l’époque quand on mentait on mentait pas vraiment, quand on trichait on trichait pas vraiment. Riis était un grand champion et  Jalabert a fini par croire qu’il était aussi résistant qu’une voiture. Mais ça lui a au moins permis de comprendre un truc, dans le vélo d’aujourd’hui un Français n’a plus aucune chance. Et ce n’est pas qu’une histoire d’entrainement.

Pendant ce temps-là, on peut se demander qui a intérêt à faire chier le Bayern a trois jours de l’humiliation barcelonnaise. Mais que les amateurs de casques à pointe se réjouissent, en leur temps, les légers écarts de Berlusconi et Tapie perturbaient rarement Baresi et Boli avant d’ouvrir la boucherie.

L’Edito : Monter Carlo

On va tellement parler de Nadal jusqu’à début juin que personne ne va retenir que Di Pasquale est nommé DTN. Il va falloir faire une légende.


Puisqu’on démarre par du tennis, autant ne pas perdre de temps car on y apprend beaucoup de choses. Le Masters 1000 de Monte Carl a démarré, Simon a perdu contre Bautista Agut après avoir été breaké 7 fois en 2 sets. Mais Gilou a passé une bonne journée quand même : Benneteau, celui qui aurait pu jouer à sa place en Argentine, s’est fait torcher par Raonic. Ca remet les idées en place aux crétins. Il n’y a pas que le tennis dans la vie, sinon notre spécialiste aurait fait carrière sans se cacher derrière un physique ingrat.

Carlo pète

Quelques jours après avoir remis les idées en place à d’autres crétins, le PSG a poursuivi sa marche triomphale vers le titre et Leonardo a reçu Mathoux, Menes et Astrid Bard avant Lille-Marseille, un sacré duel de poursuivants. Ca a permis d’évoquer en toute connivence l’affaire Gameiro, qui ne sera pas sanctionné. Et Ibra ? On pourrait en parler toute la semaine, parce qu’à part ça il y a du Ogier, du Toulon-Clermont, du Alonso et de la NBA. Faudra pas dire qu’on n’a pas prévenu si jeudi on ressort la légende Babak même si récemment notre lectorat quebecois s’est plaint de la rediffusion régulière de nos papiers Wenger, d’un « on a compris qu’il était nul inutile de le répéter. »  Ok, on ne parlera pas de la perf face à Norwish. Rien à voir avec les contrats vieillesse qu’on pourrait conseiller à Arsène.

Pendant ce temps-là notre semaine sera consacrée à une enquête inédite et explosive sur Nasri et bien-sûr un retour inévitable sur la lamentable carrière d’Ibrahimovic.

L’Edito : Les aventures de Berlocq Holmes

Il y a à peu près deux façons de se repasser le week-end de Carlos Berlocq. Soit il a frôlé l’exploit face à Tsonga et il l’a réussi face à Simon, soit c’est Simon qui a réussi deux exploits en perdant contre Monaco et Berlocq. Où se trouve la vérité ? Sans doute pas dans les performances de Cancelara.


Certains jours, Gilles Simon aimerait s’appeler Richard Gasquet. Non pas que Richard soit un prénom hyper sympa quand on a vu le jour après 1934, mais au moins on a le droit de ne pas jouer quand on veut pas et personne ne viendra vous faire chier même pas Mediapart. Mais pas sûr pour autant que Gilles préfèrerait finir ce CAP de plombier-chauffagiste plutôt que d’aller se faire humilier chez les Gaucho sans même réaliser un malheureux pas de tango devant sa dulcinée qui préfère son pote qui a juste pour lui d’être séduisant et moins malingre. Quoi qu’il en soit, Gilles aurait sans doute préférer se taper une randonnée pédestre de 25km en Indre et Loire avec le Ku Klux Klan ou assister à la montée d’Angers en ligue 1 pour le compte de la presse régionale que de devoir suivre le dernier jeu du match, de son match. Mené 5-2 et balle de match contre lui, il trouva les ressources nécessaires pour se faire dessus à 5-4.

Le vide Grenier

Les come-back font toujours saliver, et parfois même par le cul. Ses septièmes et huitièmes défaites en douze matchs de Coupe Davis ne l’empêcheront sans doute pas de revenir, ni de perdre à nouveau, ni d’ouvrir sa gueule, mais cette fois le coaching de Forget n’est pas en cause. Quoique : qui a inspiré Clément ? « Je ne crois pas qu’il soit maudit. C’est sans doute un très mauvais concours de circonstances. Il a rencontré des joueurs de grandes valeurs à chaque fois, qui arrivent à se dépasser. » Berdych, Ferrer, Djokovic, mais aussi Isner, Stepanek, Melzer, Monaco et Berlocq, soit une bonne grosse moitié de 70e mondiaux. La même question se pose pour Rémi Garde, qui a de plus en plus de mal à cacher qu’il a côtoyé Arsène Wenger. Ca lui a valu de longues années à Londres. Et aujourd’hui, il ne sait pas pourquoi Umtiti, Grenier et Lacazette sabotent une saison, alors que Juninho, Tiago et Benzema ne le faisaient pas. Ils sont jeunes, et alors ? Dabo ne l’est pas et pourtant il souffre aussi contre des Rémois anciens Tourangeaux. D’un autre côté, s’il faut perdre 1-0 pour rivaliser avec le PSG, c’est un joli coup.

Pendant ce temps-là, Onesta a repris du service comme si de rien n’était, comme Chavanel, Wilkinson et Gourcuff.