Barça-Real, questions interdites : Benzema a-t-il manqué de respect à Puyol ?

Comment le Barça pourra-t-il se relever de l’humiliation subie hier soir dans son propre stade, sa propre maison. On pensait les violeurs récidivistes réservés aux chaumières de la région parisienne et pourtant ce matin c’est la Catalogne qui avait mal au cul en se réveillant. Les coupables sont nombreux mais ils ont tous l’air simplet et un père qui a joué à Brest.


A commencer par Gonzalo Higuain, auteur d’un doublé en l’espace de 3 minutes. A la 9ème seconde d’abord, quand seul face au grand Pinto, sa frappe heurte le panneau publicitaire « Liberando su potencial« . Ce n’est pas une vanne, utilisez un traducteur. On va retrouver cette tête de gamin constipé par les grands matchs après 2min et 37 secondes de jeu quand son tibia réalise un jongle, seul face au grand Pinto, évidemment. 2-0, l’affaire est bien mal engagée.
4-0, après 10 min 50 quand Cristiano Ronaldo milite à son tour pour l’entrée du meilleur joueur du monde, son pote Karim, pardon Senor Karim comme le sultan aime qu’on l’interpelle. Senor Karim est donc interpellé en pleine sieste vers 23h15 par José, le si gentil gardien de l’immeuble blanc. Entre temps il y a eu la 25ème minute et cette jolie passe en retrait de Gonzalo au grand Pinto, après la barre d’Ozil pour une fois moins nul que d’habitude, et la 28ème. Par respect pour son frère Federico, star des Godoy cruz, on ne la racontera pas. 5-0,  la Coupe est pleine, Barcelone qui n’y arrive plus provoque des penaltys et regagne le vestiaire avec seulement 2 buts d’avance.
L’humiliation du peuple blaugrana va pourtant se poursuivre à la 61ème minute. Mourinho en bon pervers narcissique ne se contente jamais de ce qu’il a et sort Higuain sans ménagément. Qu’a fait l’Argentin pour être traité de la sorte comme un vulgaire mini-poussin qui porterait encore des couches ? Visiblement être à l’origine des 3 premiers buts du Real est insuffisant. Pire, on le remplace par son ennemi intime auteur de deux fois moins de buts que lui contre Zurich, trois fois moins contre la Corée, il parle même quatre fois moins bien l’espagnol et n’a jamais porté le maillot albiceleste : Senor Karim.

L’histoire ne dit pas si Gonzo est vraiment responsable du 2-2 à la fin du match, du talent insondable de Benzema ou du geste impardonnable de Senor Karim à la 71ème minute. Une chose est sûre, quand Barcelone va rencontrer Madrid en Ligue des Champions, il sera sans doute à nouveau disponible pour passer la soirée à côté d’Adebayor. Il criera même peut-être aussi fort pour fêter la qualification de ses anciens partenaires.