Michael Jordan : Kobe or not Kobe ?

Le débat n’est toujours pas tranché, au contraire de la vie de Bryant. Michael Jordan, avait-il un LeBron James dans chaque orteil ? A l’occasion de la dernière danse de MJ revoici notre réponse. 

Ils ne sont pas nombreux, mais ils existent quand même. Le Vestiaire en personne ne parvient pas à les atteindre : ce sont les intouchables. Plus fort que Magic Johnson, Theo Maledon, Jim Bilba ou Louis Cassier, voici le plus célèbre homonyme de Francis Jordane.  

« Jordan ? Il n’était pas là aujourd’hui, c’était Dieu déguisé en Michael Jordan ! » Larry Bird n’a que 14 mots de vocabulaire mais pour une fois il a réussi à se faire comprendre sans son ballon. Il lit même dans l’avenir mieux que Madame Irma rendue célèbre par le si peu talentueux Didier Bourdon. Car on est en 1986 après un match de play-offs, et le numéro 23 des Chicago Bulls n’entrera au NBA Hall of fame que 23 ans plus tard, le 6 avril 2009… Neuf ans après Bird. Mais c’est qui ce Bird ?

Rien de plus facile que de passer pour un Dieu vivant quand on est confronté durant toute sa carrière à la pire collection de losers de toute l’histoire de la NBA : Charles Barkley, Shawn Kemp, Karl Malone, John Stockton ou encore David Robinson, qui aura seulement le mérite de gagner le titre en l’absence de MJ, en 1999 et en 2003. Merci Tim Duncan.

Les Bulls de la grande époque, celle d’avant Rodman aussi, c’était une organisation bien rodée, où chacun avait un rôle bien déterminé. Si bien rodée que le seul concurrent européen de MJ s’est tué en bagnole. Sur une autoroute allemande en plus. Alors quand bien même un Toni Kukoc ou un Scottie Pippen des grands soirs pointaient leurs nez, inexorablement toute la lumière restait Jordan à qui la dernière action de gloire revenait, adultère et divorce compris. Un peu comme quand un basketteur français part en NBA sans remercier Hervé Dubuisson.

Un mystérieux Michael Jordan se fera passer pour lui en ligue mineure de base-ball et plus tard du côté de Washington. Mais personne n’y croira vraiment.

L’Edito : Hauts Lakers

En pleine investigation sur les pentes de Kitzbühel, nos spécialistes édito, cyclisme et athlétisme ont terminé leur course dans une Grange, ou presque. Dans le même temps, les spécialistes foot et rugby déménageaient. Heureusement, le déclin de l’OL est interminable.

Les play-offs de NBA s’annoncent et toujours pas de nouvelles de notre stagiaire parti avec la caisse vide. Mais que se passe-t-il donc pour Turiaf aux Knicks ? Nul ne le saura et c’est bien dommage. Que les puristes se rassurent, on ne sait pas davantage pourquoi Nancy s’est fait corriger à Châlon, ni comment Strasbourg est devenu duc à la place des Ducs.

Pour en revenir à du concret, France-Croatie a livré quelques vérités inavouables. Rami n’a pas été mauvais en attaque, Benzema pas mauvais en défense. Ca donne 0-0 et Ribéry intouchable. Il y a des soirs comme ça où on mettrait bien une tape amicale sur le gorge de Bilic juste avant de répondre à la question de Calenge, la question qui arrange.

Jeu, corset et match

Ce qui n’arrange personne, et surtout pas lui, c’est que Tsonga a décidé de redevenir le joueur qu’il n’a jamais vraiment cessé d’être : un attaquant pur et dur. Dolgopolov a aimé le nouveau Jo, Jo aussi. « Je n’ai pas l’impression de faire un mauvais match mais je rate un nombre incalculable de balles faciles. » Les interclubs sont pour décembre, d’ici là il va falloir serrer les dents, les ménisques, les ischios, les vertèbres, les lombaires et les adducteurs.

Pendant ce temps-là, Contador a autant d’amis que d’ennemis. Thierry Bisounours se méfiera à l’avenir.

Pro A : La main au Collet

La défaite de Göttingen était de trop, mais Collet a quand même dit à Gelabale qu’ils se reverraient à l’Euro.

A l’occasion de la reprise de la Pro A, le sélectionneur français avait pris 17 points à Levallois à cause d’Albicy.

Antoine Rigaudeau le sait bien : c’est toujours quand on est au sommet de sa carrière qu’on fait ses preuves. A 47 ans, Vincent Collet a déjà tout connu et on commence à y voir plus clair, au contraire des finances de l’Asvel, qui, cette année, n’a pas gagné le droit de prendre ses sept branlées sur dix matches en Euroligue. Le Mans était trop fort en tour préliminaire. Ce n’est pas faute d’avoir tout fait la saison dernière pour bien préparer la saison et le Mondial : les play-offs de Pro A, c’est pour les huit premiers. Cholet ? C’est une équipe turque.

Pas de jugement hâtif, la double casquette entraîneur de l’ASVEL-sélectionneur se mérite. C’est à force de travail, d’années à former des jeunes et surtout d’un titre de champion de France avec Le Mans une fois en huit ans qu’il y est parvenu. Collet rêvait des plus grandes compétitions : l’Euroligue et le Mondial, qui rêvaient un peu moins de Collet.

TP, la taxe professionnelle

Peu importe, le basket français a ceci de passionnant qu’il retient moins volontiers ses erreurs que ceux qui les ont commises. Michel Gomez fut rappelé au secours quinze ans après son fiasco, Vincent Collet a logiquement droit à une deuxième vie de sélectionneur après un Mondial scandaleux que le seul jeu de maillots d’Ali Traoré ne suffit pas à expliquer.

Collet a une circonstance atténuante : sans les stars, c’est difficile. D’un autre côté, ça évite de se faire humilier par Parker à l’entraînement. Dans le basket français, c’est toujours celui qui a la casquette NBA qui a le dernier mot, voire le pognon pour investir dans l’Asvel et devenir le patron de son sélectionneur. Maintenant, si Collet veut sa casquette, il peut toujours se la payer.

Grâce à Parker, Collet avait plus de pognon pour acheter les meilleurs joueurs de Pro A et il l’a fait. Parce qu’en plus il fallait les entraîner ?

L’Edito : Nenê chéri

Pendant que Franck Cammas fait la course en tête de tous les JT sport, il y a aussi du sport.

Qu’est-ce qu’un vrai classico ? Un choc pour le titre avec des buts, du suspense, de l’ambiance, de grands attaquants de Ligue 1 ou plutôt un match de merde assorti de trois buts offerts par des défenses suffisamment bonnes pour laisser Hoarau et Erding sortir du trou ? Quand on réunit les deux, pourquoi s’en priver, Nêne est certainement le meilleur joueur du championnat, Brest est toujours leader ce matin après douze journées. Attention quand même, 1,75 points de moyenne ça ne laisse que 8 points d’avance sur la zone rouge.

Benzema, lui, continue d’être le meilleur passeur du Real, même Higuain « el discreto« , comme aime le surnommer Santiago Siguero, va finir par réclamer sa titularisation. Lequel va sortir l’autre du Kaka ? De Boulogne au Grand Palais, il n’y a qu’un pas, comme pas champion. Trois jours sans médaille, Grumier en argent, il a fallu attendre Maureen Nisima pour rappeler que l’escrime est un sport français, comme Le Vestiaire a tenté de vous le faire croire ce week-end. Laura Flessel s’est retournée dans sa tombe, elle s’est enterrée pas très loin.

Mahut bohu

A Bercy aussi, les Français ont la cote. La sélection pour la Coupe Davis hante les esprits, même Frédéric Viard entend la voix de Forget à chaque fois qu’il commente un match. Gasquet-Mahut, Mahut-Gasquet, on ne sait plus lequel est Mozart mais justement, les commentaires de Forget sont assez éclairants pour savoir que Mahut, c’est celui dont il n’a rien à foutre. « On sent que Nicolas a fait des fautes dans les moments importants. Richard, c’est solide. » A bien y regarder, aucun des deux ne voulait vraiment la victoire, mais finalement Mozart reste Mozart dans le tie break de la troisième manche.

Pendant ce temps-là, Noah multiplie les double double et notre pigiste gratuit n’en pipe mot. Les quoi ?

Bruits de Vestiaire

BASKET-BALL

Un truck qui cloche

Après la parade triomphale des athlètes et nageurs français sur des Champs-Elysées noirs de touristes,  les basketteurs d’Orléans ont préféré au bus à impériale un poids-lourd américain pour faire leur arrivée, escortés par une douzaine de Harley, dans la zone industrielle désertique où se situe le siège de leur premier sponsor : Mr Bricolage. Welcome to ProA !

FOOTBALL

C’est du Giuly

D’accord, il faudrait qu’elle se freine un peu sur les dépenses de shopping, mais une jolie blonde qui joue au foot comme ça, on n’est pas loin de la femme parfaite. Il ne manquerait plus qu’elle aille chercher les bières au frigo les soirs de Ligue des champions. Avis à nos lectrices : plutôt que de laisser des commentaires féministes qui ne seront jamais publiés, allez donc voir la vidéo de Giuly à poil dans un bar parisien. Heureuses ?

Classe, Max

Max, l’ancien animateur vedette de Fun Radio, est le nouveau speaker de l’équipe de France. Et pourquoi pas Difool chargé de com’ de Ribéry ?

Toto calvitie

Une vingtaine d’années séparent ces deux clichés de Toto Schillaci. Cherchez l’erreur.

POKER

In your as

D’accord, le poker, c’est pas vraiment un sport et Ben Affleck se tape déjà Jennifer Garner (et que nous ça nous suffirait). Mais des Bruits de Vestiaire seraient-ils vraiment des Bruits de Vestiaire sans une photo suggestive piquée sur le site de nos confrères du Sun ?

GOLF

Easy Ryder

Puisque les mouchoirs sont sortis, messieurs, ne remontez pas vos caleçons avant d’avoir fait connaissance avec les femmes des joueurs américains de la Ryder Cup. A votre gauche : Lisa, la femme du capitaine, Corey Pavin, qui a récemment posé nue pour un obscur magazine de golf, les seins cachés par un drapeau français. A votre droite : Kandi Harris, la petite sucrerie quotidienne du « chasseur » Hunter Mahan. Tiger Woods ne va plus savoir où donner de la tête.

JUDO

Harel et l’ardue

Barbara Harel (non, pas de photo suggestive cette fois. Ah, si, quand même) a mis un terme à sa carrière, le week-end dernier, à l’issue de la Coupe d’Europe des clubs. Elle souhaite se reconvertir dans le journalisme. OK, on s’en fout. Et Jossinet en maillot de bain ?

RUGBY

Check your balls

La Fédération néo-zélandaise n’a tellement plus de fric avec tout ce qu’elle dépense pour l’organisation de la Coupe du monde 2011 qu’elle pique des ballons à chaque fois que les All Blacks vont en tournée. La preuve en image : Mike Delany, de Bay of Plenty (NDLR : allez donc faire un tour en haut du Mount Maunganui), s’entraîne avec un ballon gallois. Et si la FFR se cotisait pour leur envoyer des chasubles ?

L’Edito : Se rouler des Puel

Pendant que Ribéry fait mine de manquer à l’équipe de France, Müller fait mine de marquer un but et demi à chaque victoire du Bayern. Ironie des grands joueurs ou pas, Nasri a marqué deux penaltys de plus que le nouveau Zidane.

Comme disait le poète, dans les couloirs de LCI, comme sur I-Télé, tout fait sens. Les sifflets de Bernabeu contre Higuain sont une chose, les interviews de Bernard Lacombe au JDD une autre. Quand il parle de résultats merdiques, il sait de quoi il en retourne, quand il parle de recrutement raté aussi. Dire qu’il préférait l’époque Perrin est un leurre, ce n’était pas vraiment ses mots, mais ceux de son président. « Menaçable mais pas menacé », que ne faut-il pas inventer pour calmer ces fouille-merde du service communication du club ? « On verra dans un mois si l’intuition des supporters était pertinente. » Puel démission est donc une intuition. « Jamais aucun grand club européen ayant écarté son technicien en début de saison n’a atteint ses objectifs. Puel est quelqu’un de compétent, qui a un bon effectif. »

Tout fait sens et le Real de Mourinho joue comme l’Inter de Mourinho la première saison. Reste à élire les Ibrahimovic et choisir le club avec lequel il faudra faire affaire l’été prochain. Capello n’avait pas eu autant de temps, attention quand même à ne pas vexer Santiago-Bernabeu avec trop de hors-jeu d’attaquant de pointe, trop d’occasions salopées d’attaquant de pointe, trop de contrôles ratés d’attaquant de pointe, trop de pointe de vitesse pas suffisante d’attaquant de pointe ou trop de jeu en remise direct à l’adversaire d’attaquant de pointe. « Le geste typique du buteur », précise Da Fonseca sur une frappe à trois mètres du but. Ça fait partie du bagage et la récompense arrive toujours en fin de match à dix contre dix sur un caviar de Cristiano. Benzema est obligé d’applaudir, Mourinho est bien un génie. Une frappe, un but : Benzema aussi. Il est même peut-être meilleur : « Mourinho est un grand entraîneur et je le remercie de m’accorder sa confiance. » A part une bande de Yougos, il sera difficile à abattre.

Le Diaw du village

La communication a aussi son rôle en Coupe Davis. Llodra n’est pas encore le meilleur joueur du monde en simple, pourtant Monfils le croit. Clément n’est pas le meilleur joueur de double du monde, pourtant Llodra le croit. Et l’Argentine de Nalbandian n’est pas la meilleure équipe du monde, pourtant tout le monde l’a cru. Boetsch l’a bien gagnée et battu Kulti, l’importance est bien dans l’apparence.

Pendant ce temps-là, Le Mans a bien négocié le match aller du premier tour préliminaire de l’Euroligue. En d’autres termes, Antoine Diot a pris le relais de Boris Diaw.

L’Edito : Deux flics et Mahinmi

En exclusivité, Le Vestiaire a réussi à joindre son spécialiste basket, prisonnier des geôles turques. Une raison encore insuffisante pour consacrer un papier à l’équipe de France. En revanche, on peut parler foot.

Le Real a donc démarré sa saison comme il avait fini la précédente, avec une attaque de merde. Higuain s’est donc fait un plaisir de tirer deux fois en 96 minutes, comme Benzema en 34 minutes. Pellegrini a sans doute coaché pour la dernière fois, dimanche. Puel n’en est pas loin également, son palmarès est pourtant flatteur par rapport à Domenech. Non, même pas, en fait. Mais est-ce vraiment de sa faute si Gourcuff n’a pas compris qu’il était là pour autre chose que jouer à la baballe ? A ce rythme, même Longuèvre ferait mieux, tout honoré qu’il doit être par le choix de Doucouré.

Sinon, des nageurs sont passés chez Denisot, qui les a confondu avec des athlètes, probablement l’effet descente des Champs-Elysées déserts. La faute à Paris Plage, sans doute, ou alors c’est qu’on n’en a rien à foutre, au choix. Pourtant, Christophe Lemaitre a encore couru un peu vite, mais plus assez pour que les médias s’y intéressent. Zozoter avec une moustache duvet, ça va bien quand il ne se passe rien, mais là il y avait, à 12h15, l’inauguration du court Fabrice Santoro à Chanceaux-près-Loches.

Santoro était là, Le Vestiaire aussi (photo floue à l’appui) . Il en a profité pour prendre l’Orient Express et discuter avec Yves Lecoq et Julien Clerc. Ça sert de n’avoir jamais rien gagné. Alain Corneau n’a pas eu cette chance, à 24 heures près, tout le monde aurait oublié qu’il avait fait tourner Marielle dans « Tous les matins du monde« . Mais Fignon a quand même réussi à eclipser la victoire d’Arnaud Clement sur Baghdatis. L’honneur est sauf. Le mot de la fin à Lance Armstrong, lundi soir : « Allez Laurent ! » Visiblement, il ne connaissait pas bien la carrière de Fignon.

Pendant ce temps-là, un certain Roger fait des coups entre les jambes. Vive le troisième âge.

L’Edito : Leveaux de ville

A peine les championnats d’Europe d’athlétisme terminés, voilà que ceux de natation vont commencer. Dans le sillage des sept médailles européennes de roller, les années paires font décidément du bien au sport français.

En août, Christophe Lemaître s’appelle Yannick Agnel. Il faut s’y faire, le renouveau du sport français est en marche avec de jeunes têtes d’affiche et les premières conquêtes sont continentales. Conquête, continental : le rugby reprend effectivement ses droits. Mais pour toute excitation devant un Perpignan-Clermont, et ce même si dans un sympathique élan L’Equipe se met cet été aux compte-rendus de matches amicaux, Lièvremont se régale et sombre dans l’euphorie : « Le Tri Nations est une belle promotion du rugby. » L’Europe d’abord, voilà la preuve : un Grand Chelem aux Six Nations sert donc à quelque chose.

Papi et Mahinmi

Du coup, le Mondial de basket vient peut-être un peu tôt, mais ça n’a rien à voir avec Collet, Bokolo, Lombahé-Kahudi, Traoré, Koffi, Ajinça, Causeur, De Colo, Albicy, Mahinmi et Gelabale. Diaw, Batum et Pietrus seront aussi là pour apporter leur expérience des 8e et 5e places des derniers Euros et de la 5e place du dernier Mondial. Pour l’expérience des JO, Rigaudeau n’était pas disponible. Foirest et Sciarra n’avaient pourtant rien de prévu.

Le sport, en août, ce n’est évidemment pas que ça. Il y a aussi la Ligue 1 et son premier leader, le PSG. Kombouaré a réussi son pari, il a hissé son club de coeur tout en haut. L’imprimé du classement sera-t-il pour autant recevable par les prud’hommes en novembre ? Pas sûr. Lyon et Bordeaux ne se posent pas la question, seul leur importe de trouver comment se procurer des occasions. Le Vestiaire leur donnera bientôt quelques tuyaux.

Pendant ce temps-là, Henry est allé à la chasse.

L’Edito : Le bouclier de Planus

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Le Mans et Gravelines ont pris une option sur la finale de Pro A, mais il y a aussi eu du sport ce week-end.

Meilleur joueur français, Jo-Wilfried Tsonga n’a pas fait mentir sa réputation sur terre battue. Ce n’est pas faute de l’avoir jouée relax, voire Rolex. Pour fêter le meilleur Roland-Garros qu’il pouvait faire, Jo a retrouvé ses bonnes vieilles habitudes et pris dix jours de repos. L’herbe, c’est pour les mous du genou, ça tombe bien. Attention quand même, Karlovic va débuter sa saison. Pour Murray, il va falloir patienter encore un tout petit peu. Pour Brock James, elle se termine en beauté, l’ancien poissard a enfin trouvé comment être décisif dans le bon sens : ne rien faire. L’équipe de France de foot en a pris bonne note depuis quatre ans. Sinon, le mollet droit de Gallas inquiète. Ça veut visiblement dire que son mollet gauche, son entente avec Abidal, les occasions costariciennes et tunisiennes, l’entrée en jeu de Gignac et le capitanat confié à Evra rassurent. Squillaci se tient prêt et lui il a deux mollets.

Kiel bile

Sinon, Kiel est bien le plus fort et Karabatic n’y joue plus. Omeyer lui avait pourtant conseillé de ne pas s’enCanayer, mais tout gagner fait croire que Guigou est bien un génie. Tant pis pour lui, mais pas pour le parrain de ce blog qui a enfin vu ses jaunards gagner un trophée. Le jour de congé a été bien utilisé, malheureusement notre spécialiste auto n’en a plus, tant pis pour Loeb et Hamilton. Valverde va en avoir quelques uns, Basso a déjà eu les siens et visiblement il en a bien profité.

Pendant ce temps-là, le Barça songe à ne pas conserver Ibra. Eto’o salue cette sage décision.

L’Edito : Une bonne paire de Robert

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Le Vestiaire s’interroge cette semaine sur d’étranges faits de jeu qui semblent passer sous silence.

Un Grand Chelem et une finale européenne suffisent-ils à passer dix points aux All Blacks ?

Comment le passeport biologique peut-il encore être utilisé alors que les coureurs ont arrêté le dopage et que Valverde est devenu numéro 1 mondial ?

Pourquoi Higuain n’a-t-il pas marqué le but décisif contre Osasuna ? Pourquoi n’a-t-il marqué que trois buts de plus que l’année dernière en Liga alors que c’est la saison de la consécration pour lui ?

Pourquoi Ibrahimovic n’était que remplaçant dans un match décisif du Barça après être sorti à la 50e minute d’un match encore plus décisif ?

Combien de matches Bordeaux a-t-il perdu avec son équipe-type ?

Pourquoi Lisandro a-t-il confondu une victoire contre Montpellier et une victoire en Ligue des Champions alors qu’il a quand même marqué un penalty contre Bordeaux ?

Pourquoi Benzema était-il blessé lors du match le plus important de la saison du Real ?

Cyril Hanouna va-t-il présenter Roland-Garros ?

Comment Nadal peut-il espérer poursuivre sa carrière au delà de ses 25 ans ?

Pourquoi Jérémy Chardy a perdu son sixième 1er tour de la saison à Munich ? Qui est Stéphane Robert ?

La Pro A de basket se termine-t-elle un jour ?

Pourquoi la Pro A de ping-pong ?

Les Bruits de Vestiaire ont-ils fait leur retour uniquement pour booster le nombre de visiteurs uniques ?

L’édito : La carte Sim

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Le petit boxeur Delarue fait lui aussi partie des grosses têtes. A force d’apprendre de ses défaites, il est devenu vieux d’un coup et c’est déjà l’heure de la retraite.

Le sport français est orphelin, mais il ne sait pas trop pourquoi. Peut-être parce que Brahim Asloum a remisé les gants à côté de ses nombreuses ceintures mondiales dans la salle d’exposition, en l’occurrence la cloche à fromage familiale. Bien vu, Canal est dégoûté de la boxe et Jean-Claude Bouttier va pouvoir prendre des vacances, Acariès a sûrement quelques bons plans. Brahim et les grands championnats du monde, c’est une histoire d’amour qui se termine mais souvent dans un couple, l’un des deux aime moins l’autre. A quand le pot de départ à la salle des fêtes de Bourgoin Jallieu ? Cecillon ne pourra pas passer, il était pourtant chargé de bonnes intentions.

En pensant à Bourgoin, Aurélien Rougerie a souvent ri aussi. Il n’est pas l’inconnu de la semaine, il est international de rugby et joue sous le maillot des jaunards qui ont lancé leur saison en battant Toulouse. D’aucuns diraient aucun intérêt, y compris les abonnés de Canal. Si tout se passe bien, ça se terminera dans l’allégresse du stade de France en juin prochain sous les yeux du parrain du Vestiaire, à la condition qu’il lui reste des jours de congé.

Quesnel au jambon

Le sport français n’est pas encore orphelin de champion, mais Loeb prépare le terrain. Une attache de barre anti roulis non homologuée, on a connu des sorties plus romantiques. Le responsable s’appelle Yannick Quesnel, il a aussi remporté les 24H du Mans, il fait donc tout son possible pour être connu. Cinq points à reprendre, deux rallyes, le sport automobile est fait de ces paris les plus fous. Rien à voir, mais Bourdais cherche toujours en F1 ?

Pour l’équipe de France de basket le pari le plus fou serait d’imaginer un Euro sans finale. L’équipe de France de volley devra vite disparaître, il n’y a pas de lumière médiatique pour tout le monde.

Pendant ce temps-là, Clijsters revient et bat tout le monde. Hénin aura bientôt envie de revenir, Mauresmo a déjà envie de partir.

L’Edito : La rentrée des crasses

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La semaine faste du sport français vient de s’achever, manque de bol tout le monde finissait ses vacances à Quiberon et le calendrier n’affichait que du judo, de l’équitation, de l’aviron et des repêchages de basket. Denisot se limitant aux sports n’en a invité qu’un.

Tout juste rentré de vacances, le spécialiste tennis du vestiaire a découvert de la pire des façons que l’US Open débutait. Youzhny-Mathieu, une balle de match réussie, évidemment pour le Russe et voilà comment on prend un rab de deux ans de malédiction avec un doigt de depression. En bon amoureux du dur, Federer et la femme à Chamou, eux, en l’absence de Chamou, comptent rester et en profiter jusqu’au bout.

L’été indien, c’est aussi le truc des basketteurs français. Avant le match en Belgique, ils annonçaient la couleur, après la défaite de l’aller ils annonçaient encore plus la couleur, après la deuxième branlée du siècle aux Belges en un mois ils ont encore annoncé la couleur. Un an après avoir gagné son ticket pour les barrages, quelques jours après avoir perdu en Finlande, ça va au-delà de la prétention mais si Florent Pietrus n’avait pas le boulard, pas sûr que Parker le sélectionnerait. L’équipe de France est bien composée d’Américains, Antoine Diot a même fini par être surnommé Boris à Pau, attention quand même ce n’est pas toujours un compliment en compétition majeure.

Staut d’obstacle

En compétition majeure, Kévin Staut est devenu le meilleur en Europe mais personne ne saurait dire dans quel sport. Quitte à rendre jaloux la paire Tilliet-Bette, le Vestiaire en avait pourtant déjà parlé. Tout ce qu’on peut dire, c’est qu’il saute et ça suffirait largement à la femme à Chamou. Remplacer le titulaire blessé avant de se faire sortir à cinq minutes de la fin, ça suffit à Valbuena pour rester un an de plus. Il y a vu un signe, Deschamps aussi, Benarfa aussi, les clubs allemands, ukrainiens et l’Atletico Madrid aussi.

Pendant ce temps-là, Richard Gasquet s’est trompé de classe, il a été inscrit par erreur dans la classe des surdoués.

L’édito : Sauvés par la tong

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Le Masters 1000 de Montreal commence, les vacances sont finies. Chardy, qui n’en a pas pris, sera sur le court n°9 à quelques kilomètres du court BN où Nadal jouera en double et du Simon-Dancevic sur le Central.

La Ligue 1 a repris, et avec elle ces stars et ces images qu’on aime voir. Adulé par tout un peuple, qui réclame sans cesse sa titularisation, Mathieu Valbuena a profité du second but de Cheyrou, samedi, pour aller embrasser le blason de l’OM, sous le nez des supporters. Sympa, un ramasseur de balle qui prend partie, ont dû penser certains, mais marqué par tant d’amour, Valbuena hésite entre l’Espagne, l’Angleterre, la France et l’Allemagne. Mais pourquoi ne mentionne-t-il pas la Russie et la Turquie ? Il ne sait plus quoi choisir. L’a-t-il déjà su au moment de centrer ou de tirer ? Deschamps, lui, n’hésite pas.

Pas de jugement hâtif, c’est le début de saison pour tout le monde. Même pour Richard Gasquet, contraint au repos forcé pendant plusieurs semaines. Une ancienne numéro 1 mondiale lui aurait bien prêté son yacht, mais la Colombie en juillet, c’est hors de prix.

Jérémy Fluorescent

Pendant que Bordeaux tâtonne pour trouver ses marques en attaque, l’équipe de France de basket accélère sa demande de naturalisation américaine. Le Vestiaire y reviendra cette semaine. En revanche, Le Vestiaire ne reviendra ni sur la victoire de la France en Coupe des Nations, ni sur une médaille d’argent aux championnats du monde, et même une en or. Trois exploits pas si retentissants, même si l’un d’entre eux a figuré dans le journal des sports d’i-Télé. Vanne ou pas vanne ? Sinon, Ladji Doucouré forfait, l’équipe de France a quand même convoqué un autre hurdler. Lavanne ou pas vanne ?

Pendant ce temps-là, Schumacher prépare aussi sa reprise. Et comme d’habitude, les anciens sont toujours là pour commenter. Déformation professionnelle (voir photo).

Pro A : Bercy d’être venu

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Des pom-pom girls habillées, Mickels et Joanna pour chanter la Marseillaise : les play-offs de ProA se sont achevés par un show à l’Américaine. Une équipe NBA a-t-elle déjà marqué 41 points en finale ?

Depuis la cellule psychologique de notre envoyé spécial à Bercy

Le terrible derby de la diagonale du vide entre Poitiers et les restes de Limoges n’avait curieusement pas suffi à combler l’appétit des supporters de Bercy. Trois distributions de tee-shirts, 15.000 jambon-beurres sous cellophane et 40 minutes de basket amateur freinaient à peine la fringale collective : Orléans et l’ASVEL défendront bien les couleurs tricolores, l’an prochain, au premier tour de l’Euroligue.

Des préliminaires s’imposeront néanmoins aux cinq majeurs de la cité de Jeanne-d’Arc, qui, elle au moins, n’en n’avait jamais eu besoin. Mais le hasard, et un système de licences plein de bon sens et de cohérence sportive, a voulu que Mariupol, Charleroi et le BK Ventspils soient logés à la même enseigne que nos finalistes des As. On aurait donc déjà joué au basket en Belgique.

Collet serré

La grand-messe parisienne a en tout cas conclu embêté le printemps radieux du basket tricolore. Jugez plutôt : l’ASVEL championne de France, les filles de Bourges championnes de France, Alain Koffi meilleur joueur français du championnat de France… La France attaque les rattrapages des qualifications de l’Euro avec la même confiance que Ronny Turiaf dans la salle d’attente de son cardiologue.

Le score de gonzesses de la finale de ProA (55-41) n’a même pas entamé celle du maestro villeurbannais Vincent Collet. Il a presque pris tout ce que la NBA comptait d’expatriés, sans même savoir s’il arrivait aux nouveaux Parker de voir un ballon de temps en temps. Moerman et Curti seront aussi utiles à l’équipe de France que Petro et Ajinca dans leurs franchises respectives. Qu’importe, la belle saison orléanaise a été récompensée de deux noms sur la liste élargie. Comme quoi une mairie complaisante et la moitié des impôts fonciers de la ville suffisent parfois à faire des miracles.

Foirest Gump

Et puis, il y a l’arbre qui cache le Foirest. L’aide-mémoire d’outre-tombe. Le champion de France 1991 « est sur les rotules et se pose des questions ». Ce n’est pas Le Vestiaire qui le dit, cette fois, et pourtant, Collet veut en faire le « guide » des Bleus en Pologne. La région de Kraków n’a sans doute aucun secret pour l’autre Laurent, mais quitte à avoir un strapontin dans le bus pour l’Euro, le nouveau staff aurait pu y faire asseoir un vrai leader : Rigaudeau. Ou Dubuisson.

Pendant ce temps-là, l’enjeu de la finale de ProA était si pesant que le président de la LNB a préféré la regarder au restaurant.

L’actu du mercredi 6 mai

Dernière minute: Chelsea favori

Selon nos informations exclusives, le Barça de Rijkaard sera titulaire ce soir à Stamford Bridge, avec un Lensois qui n’est ni Dacourt ni Coridon.

Club naturiste

Ca donnerait presque envie de courir.

Laurence Ferrari remplacée ?

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Rhys de Neath

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Et si les Gallois s’entraînaient à passer des pénalités aux 22 plutôt que d’apprendre le surf ?

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Notre spécialiste people, qui n’a de toute façon vraiment jamais su écrire, se passe de texte cette semaine. Il a par contre déniché les meilleures vidéos et photos sportives du ouèbe et c’est bien tout ce qui intéresse nos visiteurs du soir.

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LES DANGERS DE LA DROGUE. Quelques jours seulement après avoir accordé au Vestiaire une interview imaginaire exclusive, Michael Phelps a repris le chemin de l’entraînement. Le champion américain assure avoir laissé le cannabis et ses poumons derrière lui.

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IN YOUR WEIS. Une enquête poussée dans les archives du lycée agricole La Malgrange de Thionville nous a permis de retrouver les photos de classe de Fred Weis, un des plus grands (2,18 m) joueurs de l’histoire du basket français. Ci-dessus avant sa deuxième saison UNSS.

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UN BEAU COUP DE FILET. A en croire Robert Pirès, c’est parce qu’il coule à nouveau le grand amour que Thierry Henry aurait retrouvé son efficacité, du moins à Barcelone. Jalouse, son ex Claire Merry, qu’on ne présente plus, a voulu lui montrer qu’il n’était pas le seul à pouvoir faire trembler les filets.

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SATNA AUCUN SENS. Pourquoi donc les dirigeants de Blackburn ont-ils recruté un intendant dyslexique ?

SNOWBOARD. Karine Ruby a de beaux restes.

BASKET-BALL. Dwight Howard ne sait pas quoi pas faire de son or olympique.

BADMINTON. Une bonne raison d’inviter Pi Hongyan à manger.

RALLYE. Le style Latvala fait des émules.

Pendant ce temps-là, la page Facebook officielle du Vestiaire est la deuxième plus visitée depuis la naissance du réseau social.

Bruits 2 Vestiaire

Vraie action en chaîne

C’est avec une tristesse infinie et la gorge sèche que toute l’équipe du Vestiaire a appris la semaine dernière la fermeture de Budweiser TV, la chaîne intéractive du brasseur américain. Une fameuse marque aux trois bandes, Adidas pour ne pas la citer, a heureusement saisi l’occasion pour lancer sa propre ouèbe TV. On peut notamment y regarder plein de vidéos aussi cool que celles de Steven Gerrard jouant au ball-trap avec Xabi Alonso ou de Michael Ballack tirant sans faire exprès dans les couilles d’un mec au lieu d’un cerceau (lol). Tout ce beau contenu sera en plus personnalisable et facile à partager. Que demande le peuple ? Evidemment, ceci n’est pas du matériel promotionnel.

Canular et la manière

C’aurait pu être notre vidéo de la semaine, mais une mise en contexte s’imposait. Streeter, le barbu qui parle à la caméra avec un accent américain, organise un canular géant pour se venger de son pote Amir, celui avec les grosses lunettes. C’est la mi-temps d’un match de basket et ce dernier est choisi parmi le public pour tenter un panier à 500.000 dollars, les yeux bandés depuis le milieu de terrain. On vous laisse découvrir la suite, pas si impressionnante, après tout, quand on sait qu’Yvan Mainini a fait encore plus fort la semaine dernière : faire croire à Vincent Collet qu’il pouvait tirer quelque chose de l’équipe de France.

O’Neill passe à table

O'Neil

On ne sait pas trop ce qui est le plus étonnant : que 295 personnes soient allées se geler les couilles en Russie pour un match d’Aston Villa ou que l’entraîneur Martin O’Neill, les invite tous à manger pour se faire pardonner du spectacle (0-2). Quatrième de la Premier League, le club anglais avait choisi comme Bordeaux de faire l’impasse sur la Coupe de l’UEFA pour ménager son groupe, privé ce soir-là de huit titulaires, restés à Birmingham. Les fans venus à Moscou pour rien auront donc le droit à un dîner avec les joueurs, aux frais de la princesse. Aulas aurait pu tenir une soirée quenelles au retour de Barcelone.

VIDEO ET DES BAS. Bianca Gascoigne : Tel père, telle fille

Vous y avez échappé. Sébastien Loeb sur les lieux du crime ; Dwight Howard : plutôt deux fois qu’une ; Mike Di Meglio change de catégorie.

LA FAUTE AU FINISH. Andy Roddick se met à la peinture

brooklyn

Vous y avez échappé. Anna Kournikova : filet mignon ; Jeannie Longo fête mardi gras ; Balles neuves.

Bruits 2 Vestiaire

Vraie action en chaîne

C’est avec une tristesse infinie et la gorge sèche que toute l’équipe du Vestiaire a appris la semaine dernière la fermeture de Budweiser TV, la chaîne intéractive du brasseur américain. Une fameuse marque aux trois bandes, Adidas pour ne pas la citer, a heureusement saisi l’occasion pour lancer sa propre ouèbe TV. On peut notamment y regarder plein de vidéos aussi cool que celles de Steven Gerrard jouant au ball-trap avec Xabi Alonso ou de Michael Ballack tirant sans faire exprès dans les couilles d’un mec au lieu d’un cerceau (lol). Tout ce beau contenu sera en plus personnalisable et facile à partager. Que demande le peuple ? Evidemment, ceci n’est pas du matériel promotionnel.

Canular et la manière

C’aurait pu être notre vidéo de la semaine, mais une mise en contexte s’imposait. Streeter, le barbu qui parle à la caméra avec un accent américain, organise un canular géant pour se venger de son pote Amir, celui avec les grosses lunettes. C’est la mi-temps d’un match de basket et ce dernier est choisi parmi le public pour tenter un panier à 500.000 dollars, les yeux bandés depuis le milieu de terrain. On vous laisse découvrir la suite, pas si impressionnante, après tout, quand on sait qu’Yvan Mainini a fait encore plus fort la semaine dernière : faire croire à Vincent Collet qu’il pouvait tirer quelque chose de l’équipe de France.

O’Neill passe à table

O'Neil

On ne sait pas trop ce qui est le plus étonnant : que 295 personnes soient allées se geler les couilles en Russie pour un match d’Aston Villa ou que l’entraîneur Martin O’Neill, les invite tous à manger pour se faire pardonner du spectacle (0-2). Quatrième de la Premier League, le club anglais avait choisi comme Bordeaux de faire l’impasse sur la Coupe de l’UEFA pour ménager son groupe, privé ce soir-là de huit titulaires, restés à Birmingham. Les fans venus à Moscou pour rien auront donc le droit à un dîner avec les joueurs, aux frais de la princesse. Aulas aurait pu tenir une soirée quenelles au retour de Barcelone.

VIDEO ET DES BAS. Bianca Gascoigne : Tel père, telle fille

Vous y avez échappé. Sébastien Loeb sur les lieux du crime ; Dwight Howard : plutôt deux fois qu’une ; Mike Di Meglio change de catégorie.

LA FAUTE AU FINISH. Andy Roddick se met à la peinture

brooklyn

Vous y avez échappé. Anna Kournikova : filet mignon ; Jeannie Longo fête mardi gras ; Balles neuves.

Pau-Orthez : La ProA facile

Nallet surtout pas croire que Le Vestiaire s’est trouvé un spécialiste basket. Mais après avoir commencé à disséquer la ProA par la tête, il lui fallait bien s’attaquer un jour, aussi, aux futurs adversaires de Boulazac.

On raconte dans les cuisines du Pilota Jaï-Laï que le Palais des Sports voisin abritait jadis une des meilleures équipes d’Europe, que l’axoa ne s’est pas toujours préparé au micro-onde et que le patron lui-même aurait déjà soulevé autre chose que des coupes à champagne. « C’est dans les vieux Pau qu’on fait les meilleures soupes », répond simplement Freddy Hufnagel à ses nouvelles serveuses. A quoi bon, après tout ? Il y a bien longtemps qu’on ne joue plus au basket par ici.

Echaudé par deux saisons anonymes, L’Elan béarnais avait pourtant décidé cet été de tourner la Page : « Fauthoux remettre au plat », avait même annoncé Didier Gadou, qui s’y connaît lui aussi en cuisine. Le logo des Houston Rockets, Samad Bahrami Nikkah et un Lacq l’aimant n’ont pas permis à Pau de retrouver son lustre passé. Le groupe de Tout panne a même atteint le premier quart du championnat derrière Vichy et Besançon, avec huit défaites consécutives. Dont huit en championnat.

Welcome to Mahinmi

Le Vestiaire, dont les recettes publicitaires ne lui permettent pas encore de s’abonner à Sport+, n’a pas trouvé non plus Limoges et l’ASVEL dans le haut du classement. Et où ont donc bien pu partir Foirest, Muresan, Evtimov et les frères Pietrus ? Le paysage du basket français a autant changé en dix ans que la garde-robe d’Eva Longoria. D’aucuns y voient un resserrement des valeurs. Les effectifs d’Orléans et Gravelines plaident plutôt pour un nivellement par le bas.

La ProA est aujourd’hui d’un niveau si faible que même les joueurs qui n’en ont pas la carrure s’empressent de partir en haine biais. Et on ne pense pas qu’à Mahinmi. Combien d’Ajinca pour un Parker ? Souvent, quand elle lui rend visite à Mirande, Cathy Melain rappelle à Alain Jardel que ça ne va pas beaucoup mieux chez les filles. Il fut un temps où Maxi-Basket se demandait qui de Bourges ou de Valenciennes allait gagner la Coupe d’Europe. Les Berruyères se déplacent maintenant à Brno avec autant d’assurance que Nancy et Le Mans en Euroligue.

Pendant ce temps-là, Mickaël J’ai la balle n’exclut pas un retour un Europe. Didier Gadou est preneur.

Pro A : Le nouvel Orléans

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Michel Gomez n’a pas réussi à couler l’Entente pour de bon. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé.

De notre correspondant spécial à Orléans

Après le patin et avant le water-polo, Le Vestiaire poursuit par le basket son exploration des sports mineurs. Et comme la NBA a repris cette semaine, nous nous sommes attardés sur un championnat européen encore méconnu du grand public : la ProA, et son leader improbable, L’Entente orléanaise.

Pour bien comprendre comment un club sponsorisé par La République du Centre pouvait pointer en tête après quatre journées, nous avons des péchés sur place le seul de nos rédacteurs passé par le Wall Street Institute. Banks, Covile, Greene, Dobbins et Dials n’ont pas appris à jouer à Orléans. Ca n’en fait pas forcément des mercenaires, même si ça y ressemble.

Les billets de Banks

Le premier, Cedrick Banks, a été faire sécher la saison dernière en Israël ses tatouages grossiers et son foie en souffrance. Il a cette fois bien choisi sa destination : la cité johannique est un plaidoyer pour l’inertie, un foyer de désoeuvrement. Laboratoire des politiques sécuritaires, Orléans, c’est une cathédrale, trois rues piétonnes et un désert sportif.

Avec une équipe de foot en CFA et celle de rugby en Fédérale 1, ce qui n’est pas beaucoup mieux, la mairie n’a que le basket pour justifier ses impôts locaux. Alors, tout le budget sportif y passe, rien n’est trop beau pour l’Entente, pas même Laurent Sciarra, qui n’en demandait plus tant.

Les JO de Sydney encore dans les jambes, il ne se fatigue plus à attaquer le panier. Trois passes décisives et la tournée PQR suffisent au bonheur de ses dirigeants. Avec Curti, Greene et Dobbins, précieux sans le ballon, Orléans a un collectif honnête. Mais pas de banc. Pascal Hervé a beau être le meilleur entraîneur français de la décennie, son fils, William, ne sera jamais un grand joueur. TJ Parker (1,83 m) non plus.

Pendant ce temps-là, Le Mans et Nancy confirment en Euroligue les dernières sorties de l’équipe nationale.