L’Edito : Le tour des flans

Les play-offs de NBA approchent à grands pas et notre pigiste bénévole reste injoignable. Tant pis, on va parler de Chavanel. Voilà, c’est fait.

Comme nous vous l’annoncions la semaine dernière, le déclin de Lyon est sans fin, comme un trajet La Plagne-Bordeaux en ambulance avec un moustachu et un pré-retraité. Pour récompenser ses fidèles autistes, cette semaine Le Vestiaire proposera donc un épisode tout neuf. Neuf, ça rappelle quel numéro, celui de Benzema, d’Higuain ou d’Adebayor ?

A y regarder de plus près, on ouvre bien une semaine de Ligue des Champions. Le Milan AC et Gijon ont parfaitement préparé leur affaire. Voire Blackburn, mais ce n’était qu’Arsenal en face, il faudra attendre avant de juger.

Kiel bîle

La Ligue des Champions, c’est aussi Montpellier. Ce n’est pas une menace, seulement du hand. Les années de Mondial, Karabatic veut bien la jouer pour s’entretenir, ça suffit au bonheur de Brindelle. Même si Sport+ s’est fait griller la politesse par Orange pour Nadal-Djokovic, d’un autre côté le tennis sans Federer va bien finir par ouvrir ses portes. Sinon France 3 annonce que la semaine prochaine, Frédérique Jossinet sera dans 30 millions d’amis, elle y parlera de son chien. C’est plus vendeur que Thierry Rey ?

Pendant ce temps-là, Lille gagne aussi sans Rami. Décidément.

L’Edito : Du poil au Pat

vivi

Après le suicide de son spécialiste cricket, Le Vestiaire ne pourra plus jamais en parler. Heureusement, il y a encore du rugby.

Thierry Bisounours est inquiet. Après la réforme de l’UCI et l’arrêt définitif du dopage, il craignait de perdre tous ses repères, mais la réalité est plus dure. Après les deux grosses épreuves du printemps, le vélo propre s’avère plus déstabilisant encore que le précédent. Les courses sont certes confisquées, comme avant, par une poignée de costauds, mais cette fois ce ne sont presque jamais les mêmes, sans doute usés par les efforts produits ou l’inverse. La semaine dernière c’était Cancelara, Boonen, Hammond ou Leukemans. Cette semaine, c’est Cancelara, Boonen, Hammond ou Leukemans. Il y a bien sur quelques nouveaux comme Flecha ou Hushovd,  32 ans à peine, le changement est en marche. Pour un peu, Freire aurait gagné la Primavera devant le jeune Boonen.

Fluctuat nec vergétures

Vieira, lui,  ne s’inquiète pas. Il va pouvoir se reposer quelques semaines supplémentaires et avec un ou deux matches dans les pattes, la Corée ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Pat a d’ailleurs raison de penser qu’il peut facilement redevenir le meilleur milieu du monde, tout est possible dans le football actuel. Celui de Malouda star d’une équipe éliminée par l’Inter, celui de vingt Marseillais éliminés par Benfica, mais leader d’un championnat où le favori, après avoir grillé son onzième joker, va tenter de remporter un de ses huit derniers matches pour conserver son titre. L’histoire ne dit pas si la Ligue les organisera sur cinq jours. Celui du Real Madrid, battu de justesse par deux buts d’écart à la surprise générale par le Barcelone d’Ibra sans Ibra. Le banquier de Pellegrini ne remerciera jamais assez Higuain et ses 24 buts dont deux contre Zurich, comme Leonardo, Ronaldinho si décisif depuis son retour. Et si un jour vous croisez Pelous et Ibanez en train de raconter qu’ils ont gagné la Coupe d’Europe de rugby, ne les croyez pas. Ça n’existe pas.

Pendant ce temps-là, Raymond Domenech ne s’inquiète pas. Les médias se contentent de préparer la soupe qu’il se sert lui même. Il la mangera avec le président, dont c’est le plat préféré, faute de dents valides. Faut-il lui mixer la viande ?