L’Edito : Costa croisière

blanco

Pour des raisons techniques, le nouveau chapitre du roman du Bordeaux Blanc sera remplacé par un édito.

Est-ce la saison de trop ? Pjanic, le magicien et le genou de Michalak peuvent eux aussi se poser la question, mais l’interrogation du jour concerne Sébastien Loeb. Non pas pour savoir s’il va connaître l’échec, mais peut-il encore trouver un escroquerie crédible pour ménager le suspense ? Après l’accident de ski et le coup du rival finlandais, peut-il aller jusqu’à changer de place avec Elena, qui pour ceux qui ne le savent pas, n’est ni sa femme ni une prostituée russe. Trop gagner, Guy Forget n’a pas ce problème, du coup, il aimerait inventer un court de tennis sans rebond pour recevoir l’Espagne ou alors un pays qui aurait des coffres-forts numérotés. Quelqu’un aurait-il l’adresse du capitaine ?

Gasset la voix

Laurent Blanc, lui, a donc enfin connu l’échec. Un échec à la hauteur de son arrogance. Pensait-il vraiment pourvoir battre Montpellier en jouant toute la rencontre à neuf ? L’équipe de Nicollin, aussi nulle soit-elle, ne mérite-t-elle pas davantage de respect ? Aligner Gourcuff et Cavenaghi rasé et presque propre, soit. Economiser Ciani en flinguant Cave au bout d’une demi heure, soit. Jouer à un niveau technique de DH, soit. Provoquer cinq ou six penalties, soit. Mais oser mener 1-0 à la 90e minute face aux futurs champions de France est inacceptable. Comment justifier à la face de l’Europe que le favori de la Ligue 1 n’ait pas réussi à marquer le moindre but durant une heure et demi ?

10 contre 1

Heureusement, Blanc s’est fait rabattre le caquet par Carrasso, qui lui a brillamment rappelé qu’avec dix joueurs offensifs, si le défenseur se troue ça peut mal finir. Surtout si c’est l’ancien gardien de Marseille. Mais c’est une règle qui ne fonctionne qu’en France. La C1, c’est un autre niveau : c’est Almeria qui ne parvient pas à battre le Barça, c’est Séville qui ne met que deux buts à Bernabeu, c’est Ronnie magistral lors du 0-0 à Rome, c’est Genoa qui s’écroule 0-0 à Milan. Et pour une fois donc, Le Vestiaire ne se moquera pas de Lyon et de Marseille, même s’ils ont fait aussi bien que le grand Lille.