Tour de France Télévisions : Vade retro Astana

Notre consultant Thierry Bisounours n’en démord pas, Thomas Voeckler ne passera pas ses vacances avec ses compagnons d’échappée. Les téléspectateurs sont obligés de passer les leurs avec Thierry Bisounours et contrairement à Jaja ils ne sont pas payés pour le faire.

Pourquoi s’écrier « il y a des coureurs dans les arbres ! » quand les coureurs sont dans un ravin ?

Vous jouez sur les mots. La phrase suivante était « il est 15h et 10 minutes sur la route du Tour. Abandon d’Alexandre Vinokourov. » C’est pas beau ça ? 

Vous parlez du type dont on n’a plus rien à foutre depuis quatre ans ? C’est sûr qu’une telle probité va nous manquer. Pourquoi ne pas avoir présenté vos excuses au nom de France Télévisions ?

Pour couvrir les pratiques dopantes depuis plus de vingt ans ?

Pour la voiture…

Attendez, je l’ai dit, elle concerne indirectement France TV, même si elle fait partie de notre structure. Vous savez, de nos jours, avec Internet et les réseaux sociaux tout le monde peut s’improviser technicien France télé. Un autocollant et le Tour est joué. Et comme me souffle souvent Bilou mon patron : « Tout le monde croit bien que t’es journaliste aussi. » 

C’est quand même moins facile à gober. Pendant combien de temps vous allez continuer à faire de la lêche à Christian Prudhomme ? Tout mauvais que vous êtes, il ne risque pas encore de vouloir récupérer sa place…

C’est sincère, son parcours rend le Tour passionnant, chaque jour il se passe quelque chose. Samedi des chutes, lundi des chutes, mardi des chutes, mercredi des chutes, jeudi des chutes, vendredi des chutes, samedi des chutes et même aujourd’hui on a été servi.

Le parcours n’y est pour rien, vous ne pensez pas que ce sont les coureurs qui font la course quel que soit le tracé ?

Non, c’est Christian Prudhomme qui fait la course, vous n’y connaissez rien.

Et si France télé est mise en cause ?

Parce que je prononce Van Den Broeck, Vandenbroucke ? Ou parce que je fais en permanence la promo de la dictature kazakhe ?

Pour la voiture…

Tout ça c’est de la faute au tracé pourri de Christian Prudhomme. Il veut toujours innover, mais il connaît même pas le code de la route. On voit même parfois des coureurs rouler sur la voie de gauche.

Un mot sur l’intérêt sportif ?

On en parlera jeudi quand le Tour débutera. Ça ne sert à rien de tirer des plans sur la gourmette (comète, NDLR). Apparemment Schleck a peaufiné une nouvelle tactique : sucer les rayons de Contador. Mais Contador est malin, il passe son temps dans le fossé.

Brian Joubert, Mon p’tit patin :
Sacrées groles (2/3)

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URGENT Mondiaux-2009-Messieurs: Lysacek champion du monde
LOS ANGELES (Etats-Unis), 27 mars 2009 (AFP) – L’Américain Evan Lysacek a été sacré champion du monde de patinage artistique en battant le Canadien Patrick Chan et le Français Brian Joubert, jeudi soir à Los Angeles.

21/01/10-21h59 priorité 2 ALERTE-
Patinage artistique: le Russe Evgeni Plushenko champion d’Europe, Brian Joubert 3e

Vancouver, 15 février 2010,

France-Info : L’année dernière, vous aviez fait un pronostic en disant que le plus dangereux, c’était Lysacek. Et il a gagné. Pour les Jeux, quel est votre pronostic ?

Brian Joubert : Le plus dangereux c’est Brian Joubert (rires).

Pourquoi Brian Joubert est-il le plus dangereux ?

Parce que j’ai retrouvé une hargne. J’étais un petit peu trop gentil. Que ce soit à l’entrainement ou en compétition et là, vraiment, je n’ai envie que d’une chose : c’est de les manger. J’ai l’image du podium du Championnat d’Europe, avant de monter, il a fallu serrer la main à Plushenko et Lambiel et je n’ai pas envie que cela se reproduise.

Comment avez-vous trouvé votre rival, Evgeni Plushenko, lors du dernier Championnat d’Europe ?

Il est bien. Techniquement, il est surprenant parce qu’il est stable et fiable. Artistiquement je trouve qu’il a perdu un peu en vitesse, il est un peu plus lent. Ce qui m’a fait du bien au championnat d’Europe, c’est que je me suis rendu compte que je peux le battre. S’il fait un programme sans faute et moi aussi, je peux le battre. On a beaucoup travaillé sur le plan artistique, sur les pirouettes.

Mais avec Plushenko, les relations sont toujours aussi compliquées.

Il est insupportable… Il est in-sup-por-table… Evgeni a deux facettes. Dans les vestiaires il est adorable, il m’a même demandé de faire des exhibitions ensemble. Mais en conférence de presse, il est odieux. Cela fait partie du jeu. Le lendemain du Gala des championnats d’Europe, il était normal.

Tout de même, un titre de Champion olympique n’a pas d’équivalent, non ?
C’est une compétition comme les autres. C’est sûr que quand on est Champion olympique cela a plus d’impact que d’être Champion du monde. Il faut faire un programme court et un programme long, les adversaires, ce sont les mêmes. Peut-être qu’en 2006, je voyais ça comme une compétition différente et que c’est ça qui m’a mis un peu plus de pression.

En cas de titre olympique, et après avoir tout gagné, allez-vous arrêter ?
Moi, je me suis engagé à continuer jusqu’en 2012. Il y a des Championnats du monde à Nice, mais je ne sais pas à quel rythme j’effectuerai la saison. Mais quoiqu’il arrive, champion olympique ou non, je continue. Je n’ai que 25 ans… on a encore le temps…

17/02/10-05h19    priorité 4 JO-2010-glace-patinage-artistique-MES
JO-201O – Programme court: Joubert perd tout espoir de médaille olympique
VANCOUVER (Canada), 16 fév 2010 (AFP) – Le rêve de Brian Joubert a viré au cauchemar, mardi aux jeux Olympiques de Vancouver, où le champion du monde 2007 a complètement raté son programme court de patinage artistique et se retrouve à une 18e place qui ne laisse plus aucun espoir.
« Les Jeux, je n’y arrive pas », n’a cessé de répéter Joubert. D’abord dans le « Kiss and cry », où les patineurs attendent leur note juste après leur prestation, puis devant tous les journalistes.
Un constat qu’il n’a cependant pas pu expliquer alors qu’il s’était préparé physiquement, techniquement et artistiquement. Mais peut-être pas mentalement.
« Les Jeux ont toujours été un objectif. Peut-être que j’en ai trop fait une fixation. 2002, ça se passe mal (14e). 2006 (6e), ça se passe très mal aussi. Je pense qu’inconsciemment, ça doit marquer. Et 2010, c’est encore pire », a-t-il dit, très affecté.
Pourtant, il était arrivé très détendu à Vancouver, une sérénité qu’il dit avoir conservée jusqu’à son entrée sur la glace, mardi. Passé en 10e position, il a pu voir les performances du champion en titre, le Russe Evgeni Plushenko, qui a pris la tête, et son dauphin, le Suisse Stéphane Lambiel, classé 5e.
D’entrée de jeu, le Français n’a pas passé son premier élément, un quadruple saut, qu’il aurait dû combiner avec un triple, avant de chuter sur un élément qu’il maîtrise parfaitement, le triple lutz.
C’en est fini du champion du monde 2007 qui s’est contenté d’une note désespérée dans une telle compétition: 68 points. Les trois premiers patineurs sur 30 concurrents au classement provisoire ont tous marqué 90 points.
C’est une cruelle déception pour Joubert, 25 ans, qui participait à ses troisièmes et, vraisemblablement, derniers Jeux.

« Le plus dangereux c’est Brian Joubert » (rires).

Retrouvez la première partie