L’Edito : Ozil de fous

Lyon entrevoit le titre et Rennes est toujours quatrième. Plus rien ne pourra empêcher le PSG d’être champion et Nenê Ballon d’or. Sauf Ozil, redevenu le meilleur joueur du monde à Saragosse. Attention à Lassana Diarra quand même.

Lille peut-il devenir champion d’automne ? Plus que deux matches et le stagiaire « question du jour » de L’Equipe.fr saura si son impertinence est récompensée. Lille a un point d’avance et deux matches à domicile, ils n’ont donc pas la moindre chance. Et pourtant, à 78%, 22.000 internautes ont répondu que oui, Lille pouvait être champion d’automne.

Edgar Grospiron, lui, avait décidé de foutre le camp d’Annecy deux jours après qu’une question sur Grange eut mobilisé 8.000 internautes. Dommage, Tessa Worley a encore gagné. Il ne reviendra pas.

Staut d’obstacle

Puisque le sport et le reste passionnent les foules en cette fin d’année, pourquoi ne pas parler du championnat du monde de hand féminin ? Parce qu’Allison Pineau est la meilleure joueuse du monde. La presse n’a pas hésité à saluer l’exploit de Kevin Staut, dont Le Vestiaire vous avait vanté les mérites il y a bien longtemps, une fois. Numéro un mondial, il a gagné une épreuve de Coupe du monde. Ca donne envie de parler de Gaultier et de squash, mais chaque chose en son temps, il y a déjà eu deux pages sur Cipollini et les machos. Pas chez nous ? Tiens donc.

Pendant ce temps-là, Clermont, Toulon, Castres, Toulouse, Perpignan et le Racing Métro se promènent en Coupe d’Europe. Ils font moins les malins les Australiens.

La Légende : Cazé la voit

La Premier League reprend ses droits, alors pourquoi pas un peu de pentathlon moderne.

Que deviennent les sports olympiques après les Jeux ?

La barbichette de Sébastien Deleigne avait eu la primeur de notre rubrique pentathlon moderne au plus fort de l’été pékinois. On pensait bien alors ne plus jamais avoir à parler de Joël Bouzou. C’était bien mal connaître Amélie Cazé. Il existe, en France, deux bonnes raisons de se mettre au pentathlon : avoir des parents profs d’EPS ou naître à Noyon, qui abrite le seul club du pays. C’est la seconde qui pousse la Picarde à revenir de la piscine à cheval chaque mercredi.

Comme les deux autres grands noms français de la discipline, elle est bien décidée à honorer la mémoire de Coubertin. Ca commence par une douzième place à Athènes, en 2004. Elle n’a à Pékin plus l’excuse de ses 19 ans, mais savoir faire ses lacets sans regarder ses doigts ne transforme pas toujours deux titres mondiaux (2007, 2008) en médaille olympique (9e). « Chez nous, la vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain. » Surtout les étés des années bissextiles.

L’Edito : La rentrée des crasses

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La semaine faste du sport français vient de s’achever, manque de bol tout le monde finissait ses vacances à Quiberon et le calendrier n’affichait que du judo, de l’équitation, de l’aviron et des repêchages de basket. Denisot se limitant aux sports n’en a invité qu’un.

Tout juste rentré de vacances, le spécialiste tennis du vestiaire a découvert de la pire des façons que l’US Open débutait. Youzhny-Mathieu, une balle de match réussie, évidemment pour le Russe et voilà comment on prend un rab de deux ans de malédiction avec un doigt de depression. En bon amoureux du dur, Federer et la femme à Chamou, eux, en l’absence de Chamou, comptent rester et en profiter jusqu’au bout.

L’été indien, c’est aussi le truc des basketteurs français. Avant le match en Belgique, ils annonçaient la couleur, après la défaite de l’aller ils annonçaient encore plus la couleur, après la deuxième branlée du siècle aux Belges en un mois ils ont encore annoncé la couleur. Un an après avoir gagné son ticket pour les barrages, quelques jours après avoir perdu en Finlande, ça va au-delà de la prétention mais si Florent Pietrus n’avait pas le boulard, pas sûr que Parker le sélectionnerait. L’équipe de France est bien composée d’Américains, Antoine Diot a même fini par être surnommé Boris à Pau, attention quand même ce n’est pas toujours un compliment en compétition majeure.

Staut d’obstacle

En compétition majeure, Kévin Staut est devenu le meilleur en Europe mais personne ne saurait dire dans quel sport. Quitte à rendre jaloux la paire Tilliet-Bette, le Vestiaire en avait pourtant déjà parlé. Tout ce qu’on peut dire, c’est qu’il saute et ça suffirait largement à la femme à Chamou. Remplacer le titulaire blessé avant de se faire sortir à cinq minutes de la fin, ça suffit à Valbuena pour rester un an de plus. Il y a vu un signe, Deschamps aussi, Benarfa aussi, les clubs allemands, ukrainiens et l’Atletico Madrid aussi.

Pendant ce temps-là, Richard Gasquet s’est trompé de classe, il a été inscrit par erreur dans la classe des surdoués.