« Il faut plus de Laurent blancs »

 

Traqué par tous les médias communistes du pays, le sélectionneur de l’équipe de France a accepté de répondre à notre grand rapporteur, le visage caché sous un long masque pointu.

Laurent Blanc, que répondez-vous aux graves accusations de Mediapart, qui dénoncent la mise en place de quotas ethniques dans le football français ?

Je n’ai jamais entendu parler de « quotas ethniques ». Tout cela est acadabrantesque ! Avec François Blaquart, le DTN, on parle plutôt de « solution finale ». Ca montre quand même bien que ces gens-là inventent n’importe quoi.

Le site Mediapart, que dirige Edwy Plenel, un ancien du Monde, est pourtant reconnu pour la fiabilité de ses informations…

Parce que vous croyez qu’on peut faire confiance à un mec qui ressemble à Denis Troch ? Si ça ne tenait qu’à moi, j’imposerais des quotas de moustachus dans les écoles de journalisme.

Craignez-vous que cette affaire vous fasse passer pour un raciste aux yeux du grand public ?

C’est n’importe quoi ! Ma femme de ménage est Portugaise et j’ai récemment refait faire ma cuisine par des ouvriers turques.

Payés au noir ?

Mais je n’ai rien non plus contre les blacks ! C’est fatigant à la longue. Est-ce que vous m’avez déjà vu refuser une interview d’après-match à David Astorga ? Et pourquoi donc aurais-je préféré Hugo Lloris à Mandanda si je n’aimais pas les nègres ? Imaginez un peu à quoi ressemblerait l’équipe de France si j’étais obligé de jouer avec Squillaci, Koscielny et Clichy derrière…

Demandez à Arsène Wenger…

Ah non, je parle pas aux Allemands. 

Où est donc née toute cette polémique ?

Pour rien vous cacher, on a seulement parlé de critères physiques à l’entrée des centres de formation. Ce n’est pas interdit je crois. Tout le monde sait bien que les blacks en ont des super grosses. Ca décourage les autres gamins dans la douche et on passe à côté de mecs comme Messi ou Iniesta, qui en ont des toutes petites.

Propos (presque) recueillis par Roger Secrétain

Serge Blanco : « C’est pas du Lux »

Le responsable éditorial de notre service pelote basque a profité du dernier week-end sans rugby pour aller voir Toulouse-Biarritz et s’offrir quelques jours de thalasso à Hendaye. Il y a partagé son jacuzzi avec Gareth Thomas et Serge Blanco.

LE VESTIAIRE : Serge, vous avez demandé la semaine dernière à nos confrères de L’Equipe ce que vous pourriez bien « aller foutre à l’IRB ». Pourquoi ne pas vouloir étendre votre influence dans le monde du rugby ?

SERGE BLANCO : Je suis déjà à la tête d’une maison de retraite, d’un hôtel de Lux et du casino de Gujan-Mestras. Tous les trous du cul de la Sorbonne portent mes polos à 90 euros et je suis président à vie de la Ligue nationale. Vous comprendrez que je lâche pas tout ça pour aller me faire Lapasset.

GARETH THOMAS : Et pourtant, il est bien conservé.

LE VESTIAIRE : Vous préférez peut-être la présidence de la FFR ?

SERGE BLANCO : Je viens de te dire que j’en avais rien à branler de toutes ces conneries (Gareth Thomas sort les mains des poches de son short de bain). Pierre Camou fait du super boulot à la Fédé. Il trouve jamais rien à redire à ce que je lui demande.

LE VESTIAIRE : Camou est-il une marionnette ?

SERGE BLANCO : Je ne crois pas l’avoir déjà vu aux Guignols. Ni au musée Grévin.

LE VESTIAIRE : Il a récemment préempté les voix de la Ligue à l’ERC pour faire réélire Jean-Pierre Lux au nom de « l’intérêt national du rugby ». Qu’est-ce que ça vous inspire ?

SERGE BLANCO : (Il prend une grand bouffée d’air) Je m’en bats les couilles. Il n’y a que le terrain qui m’importe. Après, si Lux rajoute encore deux places pour les clubs français en H-Cup la saison prochaine, ça pourrait peut-être permettre à Biarritz de la jouer.

LE VESTIAIRE : Que penser des deux premiers matches de l’équipe de France dans le Tournoi ?

SERGE BLANCO : A l’époque, Marc Cécillon se serait tiré une balle si on avait gagné en Irlande en marquant deux essais de moins qu’eux. On a aujourd’hui une génération de tarlouzes.

GARETH THOMAS : (En sortant la tête de l’eau) Qu’est-ce qu’il y a, Serge ?

SERGE BLANCO : Rien, rien. Continue à faire des bulles, Alfie.

LE VESTIAIRE : Le French flair est-il mort ?

SERGE BLANCO : Foutaises ! J’y ai encore mangé un croque la semaine dernière.

Escalettes Show : Nous nous sommes tant Aimé

tribun

C’était le 14 novembre 2009, les éditions Le Vestiaire publiaient la première anthologie de Papy courage : « Domenech chauve, le Croke mort. » Depuis, Papy est entré en phase terminale. A un mois des derniers sacrements, son testament a été ouvert.

Papy courage, ce n’était pas que l’amicale des anciens hussards noirs de Ribérac, c’en était le président. Le boss : « Laurent Blanc est sous contrat jusqu’en 2011. Il reste quatre matches de Ligue 1, il faut le laisser travailler en paix. Après, il décidera. »

Un président de comité des fêtes, ça doit aussi se montrer ferme et autoritaire. Ça prend les choses en mains. « Cette équipe n’exprime pas tout le potentiel qu’elle a. On attend le déclic. On croyait l’avoir trouvé en battant l’Irlande chez elle, mais au retour on a eu cette baisse de tension. »

Bien sûr, dans Papy courage il y avait courage et surtout maîtrise et compétence : « Pour des raisons que nous n’avons pas encore élucidées. »

Un président de comité des fêtes sait s’entourer et féderer. « Les Bleus sont en difficulté. Il y a des joueurs blessés, d’autres qui ne jouent pas dans leurs clubs respectifs », « Alors là, je vais être féroce… Annoncer le futur sélectionneur avant le Mondial leur servira peut-être d’excuse, passons… C’est leur Coupe du monde, qu’ils la jouent. »  Féroce.

Papy savait valoriser les leaders jusqu’à les mettre sur un piédestal : « Ribéry, on attend toujours de le voir retrouver son meilleur niveau. Il a été longtemps blessé, après il n’était pas bien dans sa tête, il voulait partir au Real Madrid… Vous savez les joueurs, ce sont des divas. »

Youpi youpi Yade

Un président de comité des fêtes, c’est loyal et fidèle. Ça ne lâche pas son sélectionneur : « Le plus gênant, c’est quand Rama Yade dit qu’il va falloir revoir tout ça. On en est tous conscients, on va changer de sélectionneur et de structure après la Coupe du monde mais maintenant, ce n’est pas le moment. » Ça le soutient publiquement un mois plus tard sur un plateau de Canal, enfin via une video pré-enregistrée. Le dimanche soir, à 20 heures, c’est Maguy : « Raymond, comment tu as fait pour supporter toutes ces critiques ? » Sourire et haussement de sourcil veulent parfois dire que celui qui pose la question possède la réponse ou qu’il est juste gâteux. Peut-être même sans le savoir. Mais sait-il vraiment qui est Gallas quand il affirme « encore une tuile, c’est inquiétant de voir qu’il s’est reblessé, il y a certainement un risque pour la Coupe du monde ».

Un président de comité des fêtes, ça montre l’exemple. Du coup, c’est parfois un brin nationaliste, au mieux, mais jamais xénophobe. « Si 4 ans après la Pologne et l’Ukraine (organisateurs de l’Euro 2012, ndlr), l’UEFA peut avoir l’Euro dans un pays sûr, un pays stable, avec un patrimoine culturel comme le nôtre, elle viendra en France sans souci et sans crainte et c’est ce qu’on veut leur offrir. »

« La seule chose qui est sûre, c’est que le sélectionneur sera français. Et si je ne disais pas que l’entraîneur du champion de France en titre, champion du monde qui plus est, ne fait pas partie d’une liste de dix ou douze noms, on se foutrait de ma gueule. »