GP d’Espagne : La guerre des Button

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Le premier trimestre sur le point de se terminer, Le Vestiaire distribue ses bons points. Bourdais et Piquette ne sont pas prêts d’avoir une image.

Jenson Button. Spyker Team à part, c’était le seul, l’année dernière, à avoir fait encore moins bien que Bourdais. Comme quoi rien n’est jamais perdu. On l’a fait passer de justesse, il est de loin le premier de la classe depuis la rentrée. C’est ce genre de surdoués qui ne foutent rien à l’école quand ils s’ennuient.

Rubens Barrichello. Après avoir redoublé dix-sept fois, c’est quand même normal qu’il soit à peu près au niveau. Ne peut déjà plus blairer le prof de Maths.

Sebastian Vettel. Le chouchou. A sauté trois classes, est toujours à l’heure, n’a pas une rature sur son cahier de brouillon. Qu’attendent les autres pour lui tomber dessus à la récré ?

Mark Webber. Pourquoi donc est-il toujours assis à côté du petit Mozart ? Le génie ne s’attrape pas par les coudes.

Jarno Trulli. Le beau gosse du lycée. Toujours prêt à mordre le gazon. Pourrait sans doute prendre un tableau d’honneur s’il était aussi imaginatif au volant qu’avec ses coupes de cheveux.

Timo Glock. Bien, mais peux mieux faire.

Fernando Alonso. Le teigneux. Jamais bien loin quand les bagarres commencent au fond de la cour. Combien de temps sa mère l’habillera-t-elle avec des pantalons troués ?

Lewis Hamilton. A vouloir tricher systématiquement, il s’est enfin fait prendre. C’est quand même plus dur sans antisèche dans la trousse.

Nick Heidfeld. Capable du pire comme du meilleur. Un peu plus de régularité dans le travail ne ferait pas de mal.

Nico Rosberg. Bac blanc avec mention. Dommage qu’il panique autant pendant les contrôles.

Heikki Kovalainen. Trop souvent absent.

Kimi Raikkonen. L’associal. Se fout autant de ses mauvais résultats que de ses camarades.

Felipe Massa. S’il avait su, il serait pas venu.

Sébastien Buemi. Le nouveau. Plutôt bien intégré, malgré les blagues sur ses oreilles.

Sébastien Bourdais. Le boutonneux à lunettes du premier rang. Passable en anglais, mais sérieusement limité dans les autres matières.

Robert Kubica. La grosse déception. On attendait mieux de lui.

Nelson Piquet Jr. Le fils à papa. N’aurait jamais été là si le paternel n’avait pas joué de son influence.

Kazuki Nakajima. Le casse-couilles. Passe plus de temps à faire chier son monde qu’à regarder ce qu’il se passe devant lui.

Adrian Sutil. Qui ça ?

Giancarlo Fischella. Il fait toujours aussi bon, au fond, à côté du radiateur. Pourquoi donc irait-il voir ailleurs ?

Pendant ce temps-là, l’éducation nationale, une fois de plus, s’est tirée une balle dans le pied.