Basket, Hall of fame, question interdite : Tony Parker est-il le meilleur meneur de tous les temps ?

Dix ans après la première publication de notre classement et le départ de Jason Kidd, quatre après celui de Tony Parker, ce dernier n’a rien trouvé de mieux d’enfiler une veste orange d’un goût douteux. 

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Et s’il était le meilleur de ces 25 dernières années ?  Est-ce volontaire d’écarter Magic Johnson, Oscar Robertson et de laisser une photo de Shawn Kemp la star des cours de récré des collégiens du début des années 90 ?

6. Steve Nash

Il avait un super nom mais une drôle de tête et une nationalité pas géniale. Et rien que pour ça il serait difficile de le classer plus haut malgré une carrière et un niveau plus qu’honorables. Surtout qu’on a dégagé Payton alors que pendant que tous les élèves de troisième étaient fascinés par le duel Shawn Kemp / Grant Hill, il y en avait toujours un pour sortir sa vignette avec la tronche de ce bon vieux Gary dessus. Dissimulant sans doute dans sa chambre un poster du joueur à côté de celui de Pamela Anderson chichement vêtue et de l’affiche de Fantomes contre Fantomes quand Michael J. Fox ne sucrait pas encore complètement ses fraises. Et pourtant il n’a jamais signé à la Vaillante Sainte-Gemme, le fleuron du basket lot-et-garonnais. C’est pas plus con que si Nanterre avait été champion de France à l’époque où Wembanyama pissait encore au lit. 

5. Chris Paul

Quelle surprise de retrouver le plus doué, complet et influent de la liste à cette modeste quatrième place. Les Clippers, on est d’accord c’est lui. Mais ils ont fait quoi ces fameux Clippers depuis qu’ils étaient la risée du monde entier dans les années 90. A force de dire qu’un joueur est important, il faut en assumer les conséquences à un moment ou à un autre. Paul il est super fort mais il gagne que dalle. Chris c’est pareil. Alors nous faites pas chier avec Billups et Williams.

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Michael Jordan : Kobe or not Kobe ?

Le débat n’est toujours pas tranché, au contraire de la vie de Bryant. Michael Jordan, avait-il un LeBron James dans chaque orteil ? A l’occasion de la dernière danse de MJ revoici notre réponse. 

Ils ne sont pas nombreux, mais ils existent quand même. Le Vestiaire en personne ne parvient pas à les atteindre : ce sont les intouchables. Plus fort que Magic Johnson, Theo Maledon, Jim Bilba ou Louis Cassier, voici le plus célèbre homonyme de Francis Jordane.  

« Jordan ? Il n’était pas là aujourd’hui, c’était Dieu déguisé en Michael Jordan ! » Larry Bird n’a que 14 mots de vocabulaire mais pour une fois il a réussi à se faire comprendre sans son ballon. Il lit même dans l’avenir mieux que Madame Irma rendue célèbre par le si peu talentueux Didier Bourdon. Car on est en 1986 après un match de play-offs, et le numéro 23 des Chicago Bulls n’entrera au NBA Hall of fame que 23 ans plus tard, le 6 avril 2009… Neuf ans après Bird. Mais c’est qui ce Bird ?

Rien de plus facile que de passer pour un Dieu vivant quand on est confronté durant toute sa carrière à la pire collection de losers de toute l’histoire de la NBA : Charles Barkley, Shawn Kemp, Karl Malone, John Stockton ou encore David Robinson, qui aura seulement le mérite de gagner le titre en l’absence de MJ, en 1999 et en 2003. Merci Tim Duncan.

Les Bulls de la grande époque, celle d’avant Rodman aussi, c’était une organisation bien rodée, où chacun avait un rôle bien déterminé. Si bien rodée que le seul concurrent européen de MJ s’est tué en bagnole. Sur une autoroute allemande en plus. Alors quand bien même un Toni Kukoc ou un Scottie Pippen des grands soirs pointaient leurs nez, inexorablement toute la lumière restait Jordan à qui la dernière action de gloire revenait, adultère et divorce compris. Un peu comme quand un basketteur français part en NBA sans remercier Hervé Dubuisson.

Un mystérieux Michael Jordan se fera passer pour lui en ligue mineure de base-ball et plus tard du côté de Washington. Mais personne n’y croira vraiment.