Les matchs de légende : Jérémy régnait

 Les matchs de folie se succèdent en Coupe d’Europe mais les Français n’y participent pas. Alors le Vestiaire a plongé dans ses archives et a quand même trouvé des exploits avec des clubs plus ou moins hexagonaux dedans. Pas de Leipzig, évidemment. Ligue Europa oblige.


Voici donc les 15 plus grands matchs, pas toujours victorieux, de ces 25 dernières années. Monaco sera là évidemment. Mais ça fait quand même un paquet d’année qu’il n’y a plus ni le PSG ni Marseille, ni Lyon. 

15. OM-Milan 93

Pour quel autre match chercherions-nous la VHS sur priceminister tout en ayant pris soin de conserver son combi tv magnétoscope de la fac. OM-Milan c‘était Roland encore vivant qui n’insultait pas encore Larqué déjà mort, c’est Tapie qui n’en voulait pas encore aux couilles de Praud, et c’est Goethals qui alignait 9 joueurs défensifs face à Van Basten aux abois, Massaro aux fraises, et Papin aux chiottes. On les fout 15ème parce que c’était un peu joué d’avance et pas qu’à cause d’Eydelie. Et dans les buts c’est Barthez.

14. Manchester-Monaco 98

C’est le match qui permit à Trezeguet d’être champion du monde 3 mois plus tard. Pourtant l’entraîneur s’appelait Tigana, pourtant c’était à Old Trafford, pourtant Benarbia était titulaire. Carnot est même entré en jeu. Mais Solskjaer aura la bonne idée d’attendre un an pour en marquer 2. Tant pis pour Liza. Et dans les buts c’était Barthez.

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Ligue des Champions : Raul babioles

Aucun spectacle, à peine dix minutes de Benzema, pas d’enjeu et Tottenham en plus : personne n’a regardé Real-Tottenham retour, comme les autres matches d’ailleurs. Il ne fallait pourtant pas le manquer.

Pour voir que Gallas peut encore lever la jambe

L’action s’est déroulée dans l’anonymat de la deuxième mi-temps, sur une ouverture longue. Non content d’être pris à contre-pied, Gallas s’est retourné et a intercepté le ballon, ce que Wenger lui interdisait pourtant formellement. Si Tottenham en est encore là, c’est grâce à ses grands hommes. Gareth Bale bien sûr, mais surtout Ibrahimovic en huitièmes. Donc un peu Gallas, qui a retrouvé son niveau, en tout cas un niveau. Suffisant pour ne prendre que trois buts d’Eto’o en une saison de Ligue des Champions et se retrouver quand même en quarts à répondre qu’il ne pense pas à l’équipe de France à Tullett. Après tout, ils n’ont pris que cinq buts en deux matches.

Pour voir qu’Adebayor joue juste

Que ce soit sur une frappe en pivot qu’il vole aux autres, une tentative de une-deux, un débordement à droite ou un jeu en remises, ou sitôt le match fini une bonne vanne à Casillas et un salut aux supporters devant les caméras, avec le maillot du Real sur le dos pour éviter tout malentendu, on n’a vu que le Togolais. Autour de lui, tout se met en marche : Ozil flambe défensivement, Ronaldo marque d’une frappe de 35 mètres faute d’autre occasion et Benzema finit même par lui emprunter ses appels de balle, quitte à jouer à un mètre de lui. Pour aller loin, le Real a besoin d’un grand attaquant et il fait 1,90m.

Parce que « Le Real n’a pas de point faible »

L’armada offensive de Tottenham, qui fait trembler jusqu’aux équipes de milieu de tableau de Premier League, n’a rien pu faire face à Carvalho et Arbeloa. Pavlyuchenko ne s’est créé que deux face-à-face, Lennon n’a pris de vitesse Marcelo que trois fois à droite, Bale n’est même pas passé vingt fois à gauche. Et Modric, qui a quand même la taille et les cheveux de Messi, n’a pas existé. Ca veut bien dire quelque chose. Le Barça est foutu, mais il lui reste une chance : Josse n’est pas loin de penser que le Real fera l’impasse sur le clasico de Liga. Pas idiot, Bernabeu sera compréhensif.

Pour les traits d’humour de Denoueix

Première mi-temps, choc de tête Arbeloa-Khedira. « Maintenant on se cache pour parler, du coup ils ne se sont pas entendus. » Il faudra attendre la mi-temps et la question sur les contre-attaques du Real posée par Margotton pour associer l’image au bon mot : Denoueix qui déconne, c’est sourire allongé, dents rentrées et ses lunettes, toujours ses lunettes. Les photomatons sont une bonne école, Margotton c’est pareil avec les filles qui minaudent pour présenter le plus grand stade d’Europe du week-end suivant. Jacquet ? Il s’en branle.

Parce que sur la 6 il y a Salomone

Le Real menait-il quand Charlotte de Turckheim, pour réagir à l’annulation du mariage de son Nous C Nous de futur gendre, s’écria : « Oh non, il y a des flans de turbos ! Ca se conserve pas, y en a 200 ! Pas les flans de turbos ! » En post-production on appelle ça écrire avec les pieds et jouer avec de Turckheim. Dans ces conditions, donner un rôle de photographe à Madenian ou regarder Des racines et des ailes en Lot-et-Garonne, ça revient au même : c’est légitimer Adebayor. C’est con : Dupontel expliquait à Weil, donc à lui-même, combien son Ventura moins bavard lui rappelait Melville. Mais en mieux, évidemment.

Pendant ce temps-là, Sneijder a raté son match, peu importe l’Inter n’avait pas besoin de grand joueur. Mourinho, il faisait quoi de mieux que Leonardo ? Sinon Schalke est en demi-finale et n’a toujours pas plus de souvenir d’avoir eu une occasion à Gerland. Le duel Raul-Adebayor approche quand même.

Milan-Tottenham : Mille ans de trop

Gallas, Palacios, Crouch : le secret pour battre le Milan, c’est d’aligner Ibra.

C’est l’histoire d’un joueur qui s’est imposé partout, sauf au Barça. Il a même été la star incontournable partout, sauf au Barça. Et partout, sauf au Barça, il n’a jamais été loin en Ligue des champions. La conclusion pourrait sauter aux yeux si L’Equipe n’avait pas décidé de mettre une photo du successeur de Larsson dans la pire sélection suédoise de l’histoire en Une hier matin, pour vanter le retour des étoiles européennes. Ibra n’a pas fait mentir sa réputation d’homme de grands matches : perte de balle et but de Tottenham, faute et égalisation acrobatique refusée. Du spectacle, du génie. Et Gattuso qui se bat avec les Anglais parce qu’Inzaghi n’a plus de licence et que Yepes en a eu deux ou trois de trop à River, Nantes, Paris et au Chievo avant son premier huitième de C1 à 35 ans. Un hasard sans doute.

Mano à Pato

A la décharge de l’ancienne star de l’Ajax qui ne gagnait plus la Ligue des champions et de l’Inter qui ne gagnait pas encore la ligue des champions, il n’est pas le seul à porter le maillot du Milan. « Il est facile Robinho », a d’ailleurs salué Stéphane Guy. Qui est vraiment Robinho, qui est vraiment Stéphane Guy, on n’en sait toujours pas plus après ce match. Pato jouait aussi ou presque. Le départ de Ronaldinho est finalement un lourd préjudice : il avait l’œil à chaque partie, et même pour celles organisées en nocturne, c’est lui qui faisait les meilleures passes. Pourvu qu’Abate ne parte pas lui aussi, il n’y aurait plus d’attaquant. Et attention, en face, Gareth Bale sera là au retour. Il a déjà fait tant de mal à l’Inter, redoutable quatrième du Calcio.

Pendant ce temps-là, Ibra ne jouera donc pas ce soir son deuxième Arsenal-Barça. L’an dernier, il avait marqué un doublé avec Gallas-Vermaelen. Wenger pense que cette fois c’est la bonne avec Koscielny-Djourou.

Question interdite : Mourinho a-t-il perdu la manita ?

Après la branlée du Camp Nou, ceux qui léchaient la moustache du Portugais il y a six mois se rendent compte qu’il n’en a pas. La vérité est ailleurs et surtout sur Le Vestiaire.

Que Mourinho se rassure, même les meilleurs peuvent se tromper. Notre spécialiste a toujours cru qu’un entraîneur pouvait transformer onze Mathieu Chalmé en Marouane Chamakh. Blanc y était parvenu pendant six mois, mais Ciani venait vraiment de Lorient. Onze Xabi Alonso ne peuvent donc se transformer en Casillas. Mourinho subit de plein fouet ce qui lui a réussi l’année dernière : le plus gros nivellement par le bas de ces trente dernières années. Le Vestiaire l’expliquait dès octobre 2009. De la Ligue des champions à la Coupe du monde, tout s’est déroulé de la même façon. Voici pourquoi Lyon est qualifié pour les huitièmes de finale la C1 avec deux défaites et un match nul.

Parce que Maradona, Ronaldo et Zidane ne jouent plus

Les meilleurs joueurs du monde s’appellent Cristiano et Messi. Ils dominent le football de club à un niveau rarement vu et pourtant au niveau international ils n’ont jamais existé. D’une part car leurs équipes sont faibles, mais l’argument est insuffisant. Car CR, aussi impotent soit le Real, a toujours surnagé, cette année comme l’année dernière. Car Messi, dès qu’il joue contre le Rubin Kazan avec les meilleurs cancres de la Masia, n’est pas plus nul qu’eux. Ils n’existent pas car ils n’ont pas le niveau pour exister dès que les défenses se resserrent un peu, dès que la rigueur s’installe. L’ahurissant niveau CFA pratiqué dans toute l’Europe, particulièrement en Liga, championnat le plus faible de toute l’histoire, disparaît mécaniquement en équipe nationale. Or, qu’a rencontré Cristiano à Barcelone ? Xavi et Iniesta. Qui a gagné en Afrique du Sud ? Mais qui a perdu contre Mourinho en Ligue des champions ? Contre Eto’o pour être plus précis.

Parce que l’Allemagne n’était pas en finale de la Coupe du monde

La logique est implacable. D’une part le Barça avait Ibra et si David Villa n’est pas Eto’o, il est au moins six fois Ibrahimovic. En somme, il sait faire une passe. Mais surtout Mourinho a pu faire avec l’Inter ce qu’il ne peut pas faire avec le Real actuel, dont Le Vestiaire vous vante les qualités depuis si longtemps. Sa défense, même renforcée par Carvalho, reste extrêmement faible mais suffisante dans le foot actuel, à moins que l’on vise la Ligue des champions. C’est la première erreur de Mourinho : ne pas avoir gardé son pognon pour renouveler au moins deux postes de plus derrière. Sa deuxième erreur est identique. Être allé chercher Ozil et Khedira. Deux joueurs suffisants dans le foot actuel, sauf si l’on vise la Ligue des champions. Où étaient-ils contre Xavi et Iniesta cet été ? Où étaient-ils contre Xavi et Iniesta dans le clasico ? Aucun rapport sans doute.

Parce que l’Argentine n’était pas en finale de la Coupe du monde

Sa troisième erreur n’a pas eu d’impact à Barcelone. Quand on en prend cinq, pas besoin d’aller voir devant ce qu’il se passe. Jouer avec Di Maria et Higuain, c’est suffisant dans le foot actuel, sauf si l’on veut remporter la Ligue des champions. Benzema n’a marqué que quatorze buts en Ligue des champions et il a déjà 23 ans. Mourinho a cru que dans le football actuel, son équipe était la meilleure. Il avait presque raison, mais la finale de la Coupe du monde c’était Espagne-Pays-Bas.

Mourinho a fait son mea culpa contre Valence. Un milieu à trois pour compenser Ozil et Khedira. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, mais Valence c’est Valence. Que s’est-il passé ensuite ?

L’Edito : Née dans une Aravane

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« Je savais que le déclic allait arriver. Il est arrivé à Madrid et voilà. » Que signifie voilà ?

Roger Federer avait donc une soeur,  à peine plus prétentieuse, à peine meilleure sur terre battue. Comme le brother, elle a attendu quelques années avant de montrer que le tennis n’était pas si éloigné que ça du ping-pong. Roger avait joué dix fois avant de l’emporter, six ans suffiront donc à Aravane. Bartoli et ses lipides petits-déjeuners sont-ils si différents ?

Un mot sur la Coupe d’Europe de rugby peut-être ? Non, quatre : on s’en fout. Loin du Real Madrid, disent les Toulousains. C’est possible. D’ailleurs, tout est possible, comme aligner Malouda et Ribéry côté gauche à la place d’Henry, même quand les qualifications sont passées et qu’il ne reste que deux semaines avant le Mondial. Lassana Diarra est un maître tacticien.

Inter inconnue

Et puisque personne n’a pensé à le relever, Le Vestiaire va, une fois n’est pas coutume, s’occuper de son autopromo. Il paraîtrait que samedi dernier, l’Inter sans Ibrahimovic et avec Eto’o aurait remporté la Ligue des champions, pendant que le Bayern restait le club de merde balayé par Bordeaux et Madrid était sorti en huitième de finale malgré le fabuleux Higuain et son doublé en deux matches contre Zürich. Barcelone n’était pas fini alors ? Pas de nivellement pas le bas alors ? Nonobstant l’accident séculaire des techniciens cévenols, pouvons-nous considérer que le triomphe du 22 mai est surtout celui du Vestiaire ?

Pendant ce temps-là, Guillaume Hoarau n’est pas seulement tenté par l’appel de Schalke. Il est aussi flatté. Le PSG aussi.

Ligue des Champions, Lyon-Bayern :
Trois supos et Olic

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« Le jaune pour Gonalons ! Il ne jouera pas la finale ! » 23e minute, le début d’une véritable hécatombe, ils seraient désormais une bonne vingtaine à être privés de finale.

3-0, un triplé d’Olic, une occasion en deux matches, 59% de possession pour les Allemands : Lyon l’avait promis, il a tout tenté pour s’offrir sa première finale de C1. Bravo à tout le monde pour cette aventure inoubliable, où l’impossible a été rendu possible, comme jouer un huitième-de-finale en demi.

Comme l’Histoire ne retient que les vainqueurs, elle ne se souviendra pas que Lyon n’est passé qu’à cinq petits buts de l’exploit. Du plus mauvais Liverpool aux occasions salopées par Higuain, de la main de Chalmé aux zéro occasion obtenue depuis le retour à Chaban, l’épopée a enfin rendu l’OL populaire et c’est abyssalement mérité. Les sceptiques auraient tort de penser que l’OL de Juninho-Diarra-Tiago aurait mis deux branlées à l’OL de Makoun-Gonalons-Delgado-Kallström, quand bien mêmes les sceptiques seraient Juninho, Diarra et Tiago eux-mêmes. Puel avait raison de s’offusquer de la suffisance allemande, le Bayern a été obligé d’utiliser les pires méthodes pour voler Lyon d’une qualification méritée en commettant pas moins de sept fautes.

Jean II ma couille

Claude, le fameux ancien préparateur physique de Monaco et Lille, avait bien écouté son entraîneur, Cris, et son adjoint, Lisandro. De l’audace, de l’attaque, il n’a manqué que les buts et pourquoi pas une ou deux occasions. Peu importe, l’OL a su sortir de son habitude : jouer bas avec un attaquant, bien défendre et contrer l’adversaire quitte à jouer le 0-0. Cette fois, il a mis en place une tactique novatrice : jouer bas avec un attaquant de plus, mal défendre et prendre trois buts. Jouer le 0-0 en attendant de marquer un petit but et aller en prolongations était peut-être la seule chance de qualification, mais c’est d’un convenu. Finalement, les vents contraires ont eu raison du coup de poker de Puel : après le voyage en car à l’aller, il y a eu celui à pied au retour. Ensuite, cette méthylprednisolone qui permet à Olic de n’avoir aucun joueur au marquage trois fois dans la surface. Il n’y a donc aucun regret à avoir, Lyon a perdu avec classe.

Thomas Mule ère

Mais que faire contre l’hyperpuissance du Bayern quand on n’a que 72 millions à mettre sur la table ? A ce prix-là, on ne peut avoir que deux buts de Lisandro, un penalty et pourquoi pas un but en poule contre le sixième de Premier League, ou un latéral formé à Gueugnon. Lyon a fait rêver la France avec ses moyens, mais la Ligue des Champions, c’est autre chose que la Ligue 1, il y a parfois des matches retours que l’on aborde avec un handicap. Ca oblige à attaquer et, un malheur n’arrivant jamais seul, Auxerre, l’OM et Lille sont intouchables cette année. Le promu bordelais peut encore s’éliminer sur deux malentendus en pleine surface de réparation, mais Lyon est un peu jeune pour supporter toutes ces épreuves. Le Becque dans l’eau, Cris aurait quand même mérité de monter sur l’estrade du champion d’Europe, pris par la main par Zanetti. Ca n’empêche évidemment pas Christian JP d’affirmer qu’« être privé de Toulalan, c’était vraiment dur pour Lyon ». C’est ce qu’on appelle la Ribéry-dépendance. Badstuber était le plus fort, Bernabeu lui tend les bras et les honneurs. Pour Higuain, ce sera les doigts, des majeurs essentiellement.

Hugo bosse

Lloris. La préparation pour le Mondial est lancée.

Réveillère. Altintop n’a pas réussi plus de quatre dribbles sur cinq, Müller qu’une seule passe décisive de son côté. Mancini est définitivement oublié.

Cris. Il attendait une autre attitude de ses partenaires par rapport à l’aller. Il a beaucoup observé Makoun et Gonalons et finalement, demander un rouge à l’arbitre était la meilleure solution.

Boumsong. Le marquage de Robben n’était pas à sa charge, il n’allait pas se priver de le laisser passer à chaque fois.

Cissokho. 15 millions pour 45 minutes, c’est ça qu’on appelle le retour sur investissement.

Gonalons. L’absence de Toulalan aurait pu être préjudiciable.

Makoun. S’il a suivi Puel à Lyon, c’est pour bien tenir le 0-0, même à 0-1, 0-2 et 0-3.

Delgado. Comme à l’aller, il a été le milieu offensif qui a le mieux défendu sur le terrain. Plus qu’à lui apprendre le foot.

Govou. Après Lyon-Barça, Lyon-Manchester, Lyon-Roma, Lyon-PSV, Lyon-Milan AC, une demi-finale ne pouvait pas échapper à sa grande expérience.

Bastos. Un peu trop dangereux avec la seule occasion lyonnaise des deux matches, il a sagement été replacé arrière gauche par son entraîneur à la pause.

Lisandro. Le chasuble de remplaçant sur la tête quand il a regagné le banc, c’était une requête à Claude Puel ou un hommage à Gomis ?

Gomis. Sa bonne volée aurait pu faire mouche, à quelques dizaine de mètres près. Pour le reste, il a évidemment été nul à chier.

Pjanic. Le Juninho nouvelle génération peut aussi débuter les demi-finales retour sur le banc.

Ederson. A 0-3, Puel n’a pas hésité une seconde à le lancer, à la place de Lisandro. On n’a jamais trop d’un attaquant de moins sur le terrain.

Pendant ce temps-là, Laurent Blanc pensait quitter le pays en laissant une lettre d’adieu à ses joueurs. Il laissera finalement la cassette du match.