Paris-Bercy 2011 : Qui a tué paumé Larose ?

« On veut de l’or ! » clamait hier la DTN à qui voulait l’entendre. Apparemment personne n’écoutait. A moins que tout cela n’ait été qu’une manoeuvre speculatrice de plus pour faire chuter les marchés. Ça pourrait bien avoir fonctionné car après cette première journée, la seule valeur refuge de l’équipe de France semble être le chocolat.

Canal + avait mis les petits plats dans les grands pour couvrir le plus grand événement sportif de ces trois derniers jours. Des costards bon marché sans cravate, des coupes de cheveux à la tondeuse et des pigistes qui ont au moins passé leur ceinture bleue. Bref, Cyril Linette n’ayant pas jugé bon de diminuer le salaire de Pierre Menes, il faut faire avec. Faire avec, c’est voir Pierre Duprat, bien loin du petit dojo à côté du centre médico-social, qui se fait cartonner par un Vénézuélien au nom colombien d’ancien footballeur montpelliérain. Décidément la Paillade a le vent en poupe en ce moment. C’est pas si mal, Duprat est jeune disent les plus grands dentistes. C’est moins vrai pour Jossinet qui aurait bien eu besoin d’un dentiste après le passage sur le dos de son adversaire américaine en hutièmes. Ça lui a donné des idées pour la suite de l’après-midi qu’elle passera dans la même position. De quoi galvaniser les bleus et les gamins de Canal qui n’hésitent plus à pénétrer sur le tapis pour réaliser l’interview d’après combat. Leur principale victime fut le brave Sofiane Milous.

L’imposant c’est pas Larose

 Si sa  journée de compétition ne restera pas dans les anales des championnats, on peut quand même lui poser la question, en mettant les formes : « Sofiane, ça doit faire mal de se faire éclater comme ça, non ? »  Issam Nour a eu plus de chance, lui a été bon. Jusqu’à un certain point, le ippon que lui collera un japonais à 10 secondes de la fin du plus beau combat de la journée. Alors qu’il menait à l’aise, c’est le moment qu’avait choisi le commentateur pour dire : » Allez Issam ne gère pas. »  Issam l’a peut-être entendu puisqu’il s’est à nouveau lancé dans son o soto gari fétiche,  pour la onzième fois en moins de 5 min. On appelle ça un spécial. Derrière Hiraoka lui a montré le sien, ça valait le déplacement. Ne rien branler du combat, attendre la faute et le contre. Le fameux algorithme japonais quand ils tombent contre des Français plus forts. Ça avait moins bien fonctionné avec Koga contre Bouras en finale à Atlanta. Ça c’était pour la matinée car vers 13h30, Thierry Rey a daigné levé son cul d’ancien champion olympique pour rejoindre ses collègues. Mal reveillé, il a à peine fait sentir que ça le faisait chier de venir aussi tôt. Surtout pour voir l’année Jossinet. Disons la 35ème. Et David Larose. Les miracles ne font pas partie du judo à part si vous êtes Ouzbek.

Pendant ce temps-là, Traineau n’était pas loin, tant mieux, la France pourrait avoir besoin de lui si elle veut des médailles même si ce sera alors surtout du bronze.