PSG, OM, Ligue des champions : Mozer fucker

Il parait que 27 ans après, l’Olympique de Marseille pourrait enfin avoir un successeur. Vraiment ?

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Comment peut-on devenir le plus grand entraîneur du monde quand il n’y a ni joueur, ni club, ni sélection nationale dans son pays d’origine ? En rencontrant Bernard Tapie.

C’est l’histoire d’un club qui va battre en finale le Milan de Capello avec Abedi Pelé.  Un club qui va aller en finale avec Waddle et Abedi Pelé en battant le Milan de Sacchi. L’auteur de ce miracle, sans doute un des plus grands exploits de l’histoire du foot, s’appelle Raymond Goethals. Il n’est ni Italien, ni Hollandais, ni Portugais, ni même Français. Il est Belge, comme les frères M’Penza. Comme Luc Nilis, tout sauf un Hazard.

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Mutu: La retraite par capitalisation

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Le championnat de Ligue 1, ancienne Division 1, est souvent confondu par les plus grands joueurs avec un sanatorium. Il y a ceux qui décident brusquement de stopper leur carrière, ceux qui ont fini depuis un moment et ceux qui viennent simplement perdre quelques années. Allez savoir pourquoi, ça tombe souvent sur le PSG. Voici l’équipe-type des phases terminales de ces vingt dernières années.

Bodart. Lorsqu’il arrive à Bordeaux en 1996, il n’a que 34 ans. Il n’est jamais trop tard pour débuter une carrière.

Menzo. Lorsqu’il arrive à Bordeaux en 1997, sa carrière n’est pas finie. Elle ne commencera jamais.

Mondragon. Metz lui avait offert un passeport pour l’avenir. Rien n’est encore fini.

Chilavert. Le meilleur gardien du monde était Paraguayen. Le plus mauvais était Strasbourgeois.

Kopke. Lorsqu’il arrive à Marseille en 1996, il est surnommé meilleur gardien du monde. Ce n’est pas un oxymore, ça va le devenir. L’OM, à l’époque, ça ne vaut rien. Deux ans plus tard, Kopke, ça ne vaudra plus grand-chose.

Barthez. Pas prolongé à Marseille, il n’écoute pourtant que son courage et signe à Nantes. Ducourtioux est à Sedan. L’amour du jeu.

Dutruel. Sans trop savoir comment, son CV affiche FC Barcelone. Ça n’a pas vraiment servi sa carrière internationale, mais il a obtenu un contrat de deux ans à Strasbourg pour fêter ses 31 ans. Blessé un an et demi, il s’arrêtera là.

Lizarazu. A son arrivée à Marseille, en 2004, Liza n’a fait que quatre saisons de trop et un Euro loin d’être pathétique si on le compare à celui de Desailly. L’OM méritait-il un tel respect ? Le Bayern sans aucun doute.

Heinze. Incontournable au PSG entre 2001 et 2004, il veut jouer arrière central, mais Pochettino est là. Ensuite, Manchester et le Real. Finalement, il veut bien jouer latéral gauche, mais Evra et Ramos sont là. A 31 ans et toujours 1,78m, il devient enfin défenseur central à Marseille. Pourtant, Diawara et M’Bia sont là. Tant pis, il jouera arrière gauche.

Makelele : Pas très bon en début de carrière, le meilleur à la fin, le PSG découvre la suite.

Dhorasoo : Un an à Milan finit presque par en faire une star, il est sélectionné chez les Bleus, évidemment par Domenech. Retour à Paris pour une saison de merde, il fait la Coupe du Monde quand même, évidemment c’est Domenech.

Jugovic : Il signe en même temps que Deschamps à Monaco, en 2001. Les deux ont les cheveux gris, l’un est entraîneur, pas l’autre.

Hugo Leal : Le phénomène. Il signe au PSG à 20 ans, et se trouve tellement bien payé à rien foutre qu’au bout de 3 ans c’est déjà la retraite.

Rai : A son arrivée au PSG en 93, c’est une star au Brésil, incontournable titulaire. En 94, le Brésil finit champion du monde, Rai finit sur le banc. Mais Rai finit star au PSG. C’est pas mal ?

Burruchaga : A son arrivée nantaise en 1985, Burruchaga a 23 ans, qui peut le soupçonner d’avoir voulu mettre fin à sa carrière ? En revanche son passage à Valenciennes à 30 ans est beaucoup plus suspect, ses 6 mois de prison avec sursis à peine moins.

Denilson : Lorsqu’il arrive à Bordeaux en 2005, Denilson est considéré comme un gros nul depuis 7 ans, mais on se dit qu’il doit bien savoir faire quelque chose quand même. Quand il repart en 2006, il est considéré comme un gros nul qui ne sait pas faire grand chose quand même.

Savio : Au Real, on ne savait pas vraiment ce qu’il valait mais on avait une petite idée. Son transfert à Bordeaux en a dit beaucoup, sa saison encore plus. Qu’en pense Saragosse ?

Micoud : Un maître chanteur. Quatre bonnes saisons à Bordeaux, et le chantage affectif : il se fait aduler en Allemagne et cache qu’il a 33 ans pour mieux revenir en Gironde. Deux ans plus tard, à la fin de son contrat, l’empathie a disparu.

Ronaldinho : Quand il arrive au PSG, il ne lui reste que deux bonnes saisons à jouer, il les fera à Barcelone. Le nouveau Ronaldo se propose alors de devenir le nouveau Raï, il se rétracte un temps avant de devenir le nouveau Leonardo.

Leonardo : A son arrivée au PSG en 1996, il se souvient qu’il était titulaire au début de la Coupe du monde victorieuse du Brésil. Il jouait arrière droit. Redevenu milieu, il fait un bon match sur les 9 années suivantes, face à Bucarest.

Okocha : A son arrivée au PSG en 1998, Okocha est une star au Nigéria. A son départ en 2002, il signe à Bolton.

Gallardo : Au Parc des Princes en 2007, tout le monde se souvient qu’il a joué à Monaco, sans y faire grand chose. Paul Le Guen va finir par l’oublier, Ortega aussi. Hugo Leal s’est trouvé un successeur.

Letchkov : Il rejoint l’OM en 96, le Mondial était en 94. Deux ans, ça compte chez les chauves.

Völler. A son arrivée marseillaise en 1992, Rudi a 32 ans et toutes les chances d’en finir. Un brin malchanceux, il fait une grosse saison et gagne même la C1. Coup de chance, il rentre dans le rang l’année suivante (six buts).

Klinsmann. De la même invasion que son compère Rudi en 1992, Jurgen est censé en avoir déjà fini. Décidément très incorrect, il fait le même coup que Völler et relance carrément sa carrière.

Raducioiu. A son arrivée sur le sol américain en 1994, Raducioiu a 24 ans et vit dans l’ombre vampirique de George Hagi. Il plantera quatre buts. A son arrivée sur le sol monégasque en 2000, il a 30 ans et vit dans l’ombre de lui-même. Il jouera douze matchs en deux saisons.

Wolfarth. A son arrivée à Saint-Etienne en 1993, Wolfarth a 30 ans. Il se souvient de ses débuts à Duisbourg, en 1981, et de ses cinq titres bavarois. Lorsqu’il quitte Goeffroy-Guichard, en 1994, personne ne se souvient de lui.

Ravanelli. Juve-Middlesbrough-OM, en général ça cache quelque chose. Lazio-Derby County-Dundee-Perouse en l’occurrence.

Anderson. Après 1.000 belles saisons dans divers clubs de France et de Navarre, il se fait installer une tente dans les tribunes du Camp Nou en 1997. Les piquets sont vétustes, Aulas lui offre un toit l’année suivante. Curieusement, en France, il a le niveau, mais allez savoir pourquoi, il a sept sélections chez les Auriverde, Ronaldo 97.

Elber. Au Bayern c’était un avant-centre moyen dans un championnat faible. A Lyon, toujours très inspiré, c’est un avant centre faible dans un championnat moyen. Aulas s’en rendra compte plus vite que pour Fred, mais moins vite que les sélectionneurs brésiliens (quinze matches).

Simone. A son arrivée au PSG en 1997, il est un remplaçant moyen, mais au Milan AC depuis huit ans, au poste de Van Basten, Papin et Weah. Il sera un consultant star qui parle pas très bien français sur L’Equipe TV puis sur Canal.

Kluivert. A son arrivée à Lille en 2007, Kluivert n’est pas le grand-père du joueur qui donna la C1 à l’Ajax en 1995. C’est le même, mais avec un passage à Newcastle en plus.

Vieri. A son arrivée à Monaco en janvier 2006, il ne fait plus Bobo. Neuf matches et quatre buts plus tard, c’est la rédemption, l’Atalanta sautera sur l’occasion.

Morientes. A son arrivée à Monaco en 2003, il est indésirable au Real. Il revient en grâce au Real en 2004 : treize matches.

Saviola. A Monaco en 2004, il est le successeur de Morientes. A son départ, il est celui de Nonda.

Koller. Dès son arrivée à Monaco en 2006, on se demande ce qu’il va foutre dans ce classement. Sparta Prague, Lokeren, Anderlecht, Dortmund, il n’a pas bougé : toujours 2,02m.

Moldovan. La métamorphose de Nantes ne lui vaut non pas un, mais deux passages. Il est champion de France au premier, pas au second. Pourtant, Yapi-Yapo se souvient d’un grand professionnel venu du Servette Genève.

Mutu. C’était ni Hagi, ni Raducioiu et il n’a pas vraiment marqué l’histoire du football roumain. Pourtant on connait son nom. Ça suffisait sans doute pour venir prendre un peu de pognon corse. Mais ça suffisait pas pour autre chose.

Weah. Furtif marseillais lors de la saison 2000-2001, il se rend trop vite compte que les fonds d’investissement du Golfe valent déjà plus cher. Dommage, il en était presque à autant de buts que de kilos en trop.

L’Edito : Arrêt de volley

Qui connaissait vraiment Earvin N’Gapeth avant cette semaine ?

Le Top 14 n’est pas à la fête. Rien à voir avec les audiences de Canal et les cinq unes rugby hebdomadaires de L’Equipe, mais le début de la Coupe d’Europe. Le leader du Top 14 a pris une bonne branlées contre le Leinster. C’est pourtant connu que Chabal ne débute jamais les France-Irlande. Le mal est fait, heureusement Toulouse et Biarritz ont gagné, les deux finalistes 2009 sont lancés vers la revanche. Peu importe qui gagnera cette fois, à la fin c’est Lièvremont qui risque de perdre.

Kara plastique

Le Buddha Blanc, lui, ne perd plus, et il va même plus loin : faire marquer un but à Gourcuff. La thérapie miracle est en marche, il prépare même un nouvel ingrédient, qu’on trouve non loin de Metz et auquel on peut inscrire plus de trois buts. Gignac y a déjà goûté, mais c’est au tour d’Hoarau et de Payet de croire qu’ils sont à leur place.

Karabatic, lui, n’est pas à sa place et il s’en doutait un peu en signant dans le même club que son frère voici un an. Il a beau s’être fait construire une salle à l’allemande, la Ligue des champions ça se joue toujours là-bas, ou en Espagne. Même Sorhaindo a signé au Barça, il n’y a donc aucune justice. Si, il y en a une : Nadal a collé une nouvelle taule à Monfils, qui avait pourtant tenté quelque chose cette fois : changer de coiffure.

Pendant ce temps-là, le championnat du monde de F1 est plus disputé que jamais. Notre spécialiste ne regarde même plus.

Henry, Evra, Abidal : Le grand déballonage

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On n’en avait rien à foutre d’entendre Evra et Abidal, on a quand même écouté Henry. L’humiliation continue maintenant.

Le Vestiaire vous avait conté après France-Chine ce que ferait Henry de sa dernière compétition de haut niveau : un gros bordel. Nous n’avions, en revanche, pas prévu qu’il continuerait de se ridiculiser à son retour. Il ne manquait plus que des larmes, mais il n’en aura pas car il s’en tape, mais n’allez pas croire que tout ça n’est que pour se poser en victime. Le plus grand attaquant de l’histoire du football français a donc livré ses quatre vérités hier soir. Des vérités vertigineuses. 

« Je me suis senti écarté. » Le scoop est retentissant. Qui aurait cru qu’après son lynchage de France-Irlande, sa grosse saison barcelonaise, l’amour de Domenech pour ses cadres, la grosse demi-heure disputée sur six matches et le don de son brassard à un gamin surdoué, qu’ Henry n’était plus l’indiscuté capitaine de la sélection ? Mais la plus grosse surprise est sa lecture sociétale des problème de l’équipe de France.

« Monsieur Tigana me faisait ramasser les ballons. Aujourd’hui, c’est fini. » Henry ne supporte donc pas que Ribéry ne lui ait jamais ciré les pompes. Qui l’eut cru, Henry a le boulard et il y a une fracture entre les jeunes et le vieux. Une analyse avant-gardiste difficilement décelable il y a deux ans, quand le déjà exemplaire Evra et son pote Vieira se foutaient sur la gueule à l’Euro 2008. Autant écarter Benzema.

« La fierté d’un homme en prend un coup. » Qui l’eut cru, Henry n’a quasiment parlé que de lui durant une demi-heure d’interview diffusée, il ne voulait que rajouter une participation en Coupe du monde à son palmarès et sa carrière est finie depuis mai 2009. Lizarazu, Desailly et Thuram sont rassurés, leur humiliation n’en est restée qu’au terrain. C’est pas si grave, Canal lui a signé hier son premier contrat.

Coupe du monde, France-Chine :
Henry cantonné

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Ce n’est pas un hasard si les plus grands joueurs ratent leur sortie. La maladie du bulbe fait décidément des ravages.

Le Vestiaire le pensait et le pense toujours. Thierry Henry restera pour toujours le plus grand buteur français de ces vingt dernières années et le deuxième mondial. Il aurait pu réussir sa sortie, comme Blanc ou Deschamps, il a choisi de la rater comme Lizarazu, Desailly, Thuram ou Vieira. Il aurait pu la rater avec fierté, il a choisi l’humiliation. Moins que Vieira, quand même, qui aura offert son froc à Domenech jusqu’à la dernière seconde, mais ça ne valait même pas un pacte.

New York Titi

Le football est ainsi fait qu’à 31 ans, une carrière est finie, la saison suivante doit être la dernière. La règle est immuable et a frappé Henry comme tout le monde. Seuls les dieux ont droit à des dérogations. Mais au sortir de la meilleure saison de sa carrière, la dernière donc, il a voulu en remettre une couche. La couche, il en avait bien besoin, mais qu’extra-sportivement. Sans doute aveuglé par le niveau d’Anelka, Gignac et Cissé, il s’est vu encore triomphant. Aujourd’hui, il n’est plus qu’un bleu comme les autres, sauf qu’il est remplaçant. Desailly, Lizarazu et Thuram n’auraient jamais accepté ça, optant plutôt, au choix, pour une bonne vieille erreur de placement ou un geste défensif bien pourri devant Zagorakis.

Des gags à Togo

Mais Henry n’est pas défenseur, au pire, il perdra tous ses ballons et n’arrivera pas à franchir Sergio Ramos. C’est déjà pas mal, mais ça peut arriver à tous ses partenaires coté droit ou dans l’axe. Car c’est l’autre aiguille dans son melon : Gignac est espéré par le peuple, comme si les infirmeries toulousaines étaient plus chaleureuses que les travées du Camp Nou.

La seule chance d’Henry sera de prendre le pouvoir après la défaite contre l’Uruguay, juste avant celle du Mexique, comme Zidane le fit après le Togo en 2006. Mais Ribéry, Malouda, Makelele, Vieira, Thuram et Henry s’appellent aujourd’hui Ribéry et Malouda. Et Zidane ne s’est jamais appelé Yoann. Par contre, il pourra toujours essayer. Foutre la merde, ça coûte pas plus cher.

Le classement interdit : Code Liza

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La paire Hanouna-Lauclair doit-elle être reconduite à Roland-Garros ? Georges Eddy sera-t-il naturalisé américain avant Jack White chocolate Monclar ? Wiltord et Leboeuf tiendront-ils le micro dans le bon sens ?

Après 4 mois d’enquête, Le Vestiaire s’est procuré en exclusivité le vrai classement des meilleurs consultants. Dugarry est-il vraiment en tête quand il trouve Marseille solide face à Saint-Etienne ? Guy Forget est-il réellement la référence du tennis malgré son beau parcours en Coupe Davis ? Révélations.

Canal+ avait tout compris, même le langage du carnet de chèque. Après avoir acheté tous les matches, il ne manquait que les consultants. Pour ne pas rater le bon autant brasser large. Zidane, Deschamps, Desailly, Lizarazu, Jacquet. Mais aussi Rouyer, Perrin, Denoueix, Baup, Santini et Houiller. Crevoisier et Jeannol, c’est pour les mardis de novembre où il pleut, le Mercure de Boulogne casse ses prix. Et non, Patrice Ferri ne s’appelle pas Jean-Michel. Le principe de la vitrine appliqué à la lettre, Tosi et Guérin bloqués dans le parking de la Tour Bolloré, Gravelaine et Ferreri n’ayant jamais joué au foot, Paganelli non plus, pourrait rétorquer Charles Biétry. Thierry Clopeau mis aux arrêts après France 2 Foot, seul  TF1 pouvait espérer lutter. Hélas, Arsène Rupin préfère largement les succursales d’HSBC aux micros dorés du SDF.

Une sacrée tête de Linette

Et puis, tout a changé. Lizarazu ne voulait pas appartenir exclusivement à la colonne passif du bilan de Canal, Dugarry est propulsé consultant vedette. Originaire de Lormont, comme Lamine Sané, Dugarry est à l’aise, prolixe. Problème, il connaît presque aussi bien le jeu que Pierre Ménès. Du coup, il sent, ressent, constate, mais n’analyse jamais. Lizarazu, c’est une analyse par phrase, le ressenti n’est utilisé que pour parler de son expérience du haut-niveau. Duga a évolué huit jours à Milan et dix à Barcelone. Heureusement, il ne s’occupe que de la Ligue 1. C’est ainsi que Téléfoot se transforme en Liza face à la rédaction de TF1 et devient la meilleure émission foot du PAF sans même montrer les matches. En plus, Lizarazu a pu demander à Demichelis ce qu’il avait pensé de Lyon.

En revanche, personne ne parle à Dugarry, à part Zidane. A l’arrivée, on a le droit à une déclaration de Zizou annonçant que Lyon va remporter la Champion’s League en 2009. Consultant en Loto Foot, pourquoi pas, mais Lionel Rosso a déjà remporté le marché. Cyril Linette a une botte secrète, mais il ne le sait pas. Le seul à pouvoir lutter techniquement avec Liza s’appelle Reynald Denoueix. Jamais de vannes superflues, le jeu, rien que le jeu, pour la première fois un consultant parle comme un entraîneur. A croire qu’il l’a été, mais personne n’a pu confirmer que Nantes avait été champion de France en 2001. Il avait des réserves sur Ibrahimovic, l’Inter a fait son job, Reynald ne va pas se perdre en sentiment à la con sur le beau jeu du Barça, car il sait bien que Henry et Eto’o ont changé de club. France 1998, c’était évidemment un pouvoir offensif sans précédent.

Ligue des champions, Lyon-Bordeaux : Ciani broyeur

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A une semaine de l’ultime chapitre du roman du Bordeaux Blanc, vous avez été très nombreux à poser vos questions sur equipe.vestiaire@yahoo.fr. Mais les remaniements ministériels ont-ils lieu entre les 2 tours d’une élection ?

Lyon-Bordeaux était-il le match le plus faible de l’année ?

Dire cela serait injuste pour Carrasso et Lloris qui n’ont pas été à la hauteur d’un match amical alors que pour  le 5-5 de Lyon-Marseille, Lloris et Mandanda avaient eu leur part du gâteau.

La qualification de Bordeaux est-elle un exploit ?

Evidemment non, rencontrer une équipe aussi faible défensivement que Lyon n’arrive pas tout les jours. En revanche, ne mettre qu’un but avec 62% de possession est remarquable.

Quand même, Ciani-Sané n’étaient pas au niveau, ça saute aux yeux.

Cris et Bodmer vous voulez dire ? On le sait depuis un moment

L’équipe type bordelaise au complet n’a pris qu’un but depuis le début de la saison. Si elle est alignée au retour, peut-elle rivaliser avec la bande à Sané et Gouffran ?

C’est une bien longue question mais effectivement vous avez raison d’être inquiet car Bordeaux ne gagne 4-0 que contre Vannes mais avec Diawara.

Ciani aurait-il pu devenir énarque ?

C’est une question piège, d’autant plus qu’il répond à toutes les télés avec une veste en cuir. Le Vestiaire pourrait y laisser son spécialiste foot.

A ce propos, qu’envisagez-vous si Higuain devient champion du monde et meilleur buteur de l’Argentine et si l’équipe type de Bordeaux ne bat pas Lyon par 2 buts d’écart grâce à Ciani ?

Et si Teddy Tamgho bat le record du monde du triple saut en finale à Daegu ?

Pourquoi Lizarazu comprenait si bien Ciani hier soir ?

Parce qu’à une époque lointaine lui avait bien connu Zagorakis et Charisteas

Gourcuff marquera-t-il en finale de Ligue des Champions cette année ?

Blanc doit bien connaître la réponse.

Combien de buts a marqué Gomis en Ligue des Champions ?

Blanc doit bien le savoir.

Quel est le prénom de Sané ?

Ça non, désolé, Blanc ne doit plus le savoir.

Les Palmarès : Les défenseurs centraux

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La France n’a laissé, à la surprise générale, que deux places de libre, et ce n’est pas si normal. D’une part, les trois Français ont la particularité d’être si forts, qu’ils pouvaient évoluer au même niveau à différents postes et d’autre part, Lizarazu est latéral. Et François Clerc ?

5.  Mathias Sammer

Un Allemand dans un classement, voilà qui est peu commun. Et c’est même pas Matthaus, parce que Lothar derrière, c’est moins bon que Mathias. Sammer, il jouait derrière et pourtant il gagnait tout à lui seul. La C1 avec Dortmund, personne n’aurait osé, et l’Euro notamment (Bierhoff jure pourtant que c’est lui qui a marqué). Il laisse du monde derrière, surtout  des Italiens. Mais il y en a déjà un, et il est bien meilleur que les autres.

4. Lilian Thuram

Thuram a beaucoup souffert. Du coeur maintenant, de Jacquet, qui le faisait jouer à droite sans que l’on voit que ça n’était pas du tout son poste, de Parme, qui n’a rien gagné, mais rien perdu non plus et de son passage à la Juve un peu trop tardif. Heureusement, il a emmené la France en finale en 2006 tout seul derrière. Ce n’était pas déjà lui en 1998 tout seul devant ?

3. Franco Baresi

Aussi décisif à 20, 30 ou 40 ans, personne ne souvient de l’avoir vu gâteux, prenant un petit pont par n’importe qui. Il est bien le seul parmi les quatre premiers. Il a su s’écarter au bon moment de la Squadra après un tir au but loupé en finale. Il n’avait que 34 ans.

2. Laurent Blanc

Il a survécu au naufrage des princes en 1993, il a marqué plus que Dugarry, il a su arrêter les bleus quand il le fallait, il fait partie des quatre invincibles et a battu le Paraguay avec Pirès et Trezeguet.

1. Marcel Desailly

Tous les adjectifs lui vont. Il est le meilleur défenseur de l’Histoire du football. Qu’il évolue comme milieu récupérateur à Milan ou stoppeur partout ailleurs, il n’a jamais rien laissé passer jusqu’en l’an 2000.  Personne ne lui a jamais pris la place, il l’a prise à tout le monde. Physiquement et techniquement au-dessus, il a gagné avec Marseille, Milan et l’équipe de France. Injouable.

Egalement cités : Canavarro, Nesta, Kohler, Matthaus, Marcio Santos, Puyol, Hierro, Nadal, Ramos, Baiano, Eriksson, De Boer, Boli, Roche, Ayala, Terry, Carvalho, Fernando Couto,  Rijkaard, Koeman. Nadal, c’est Rafael ?