L’Edito : Une équipe à la Noah

Le défi le plus difficile pour l’équipe de France sera de trouver le moyen de ne pas remporter l’Euro. Insurmontable ? Pas pour Nando de Colo, mais pas certain que Traoré le laisse faire.

Ça devait finir par arriver. A force de jouer la nuit et de faire gagner des Serbes, le tennis est devenu moins populaire que le basket. Un raisonnement qui ne s’applique qu’à la France et uniquement pendant que Tony Parker séquestre Albicy à l’hôtel. Bilalian se renseigne déjà sur les tarifs de la finale : amour du sport et compétence.

Nous avons presque le même, la preuve : c’était le 20 juillet dernier, à plus d’un mois des championnats du monde, le spécialiste athlétisme du Vestiaire se livrait à l’une de ses plus belles demonstrations d’expertise depuis tous les déplacements de l’OM en CEI. Dans la catégorie « L’autre galaxie » il citait quatre noms. Trois d’entre eux feront podium, le quatrième était Tamgho, qui aurait évidemment pris le bronze, lui aussi, s’il avait bien voulu se donner la peine d’avoir un corps de sportif de haut niveau capable de gagner.

Le cheap Vicaut

En revanche, personne n’est parfait, notre spécialiste avait eu l’idée saugrenue de qualifier d’ « Européens » Mang, Kowal, Baala, Carvalho, Barras, Diniz et Soumaré. Allez savoir pourquoi, ils se sont tous plantés. Le niveau mondial est décidément impénétrable.

Un palier difficile à atteindre aussi quand vous avez fait la moitié de votre carrière à Arsenal et que vous ferez le reste à Manchester City. Heureusement, son concurrent Gourcuff porte encore mieux le costume de fantôme. Mais Nasri n’a pas le monopole de la nullité Outre-manche, puisqu’à Londres le légendaire Malouda, un bon match depuis janvier 2011 – information non vérifiée -, s’abîme dans la médiocrité de ses états d’âme. Bonne nouvelle, il ne devrait pas avoir à craindre de sa performance du soir, son requin de sélectionneur lui réserve une place assise, mais en business.

Pendant ce temps-là, une pendule du site http://fr.rugbyworldcup.com/ indique J-3. Et pour la V3 du Vestiaire, c’est combien Monsieur le webmaster ?

L’Edito : Lloris au pays des vermeils

Le Vestiaire s’était déplacé au grand complet, hier soir, à Wembley, pour célébrer le triomphe de son ancien spécialiste F1, qui avait quand même attendu le 5 avril dernier pour annoncer que Vettel serait champion du monde.

L’occasion de constater que Jacques Vendroux sait se servir d’un portable en salle de presse et que Guy Roux aurait eu de l’eau dans sa chambre d’hôtel, ça aurait été pareil. Y avait-il autre chose à retenir ? Hormis que Benzema est le meilleur joueur du monde avec ou sans Converse et qu’il « pense que Mourinho a vu le match ». Il a peut-être vu aussi Di Maria. Mais ça, on vous l’a déjà dit. Par contre, vous avait-on dit que Gourcuff n’a rien à faire à ce niveau et donc en Ligue 1 ? Du coup, même Nasri a du charisme, voire du talent. Ce ne sera heureusement jamais le cas de Rami.

Pour fêter ça, Sagna a presque réussi un centre. Et Messi a marqué. Mauvaise nouvelle, la Coupe du monde a pris fin en juillet. Pour fêter ça, à Belgorod, Earvin N’Gapeth a pu une nouvelle fois montrer que l’intelligence n’est pas une qualité sine qua non pour bien jouer au volley-ball. Au quoi ? Pendant ce temps-là, personne ne croit Alberto Contador. C »est pas grave, Ali Badou a traité Bolt de légende, mais ça n’a rien à voir.

Pendant ce temps là, à Cholet, un étrange activité à balle orange a rendu des Turcs tristes et un Turc heureux. Pour fêter ça, Tony Parker a viré l’entraîneur de l’équipe de France après avoir été viré par son entraîneuse.

France-Luxembourg : Abou de nerfs

La France leader de son groupe, c’est l’heure des grands enseignements. Après la Roumanie, le Luxembourg l’a donc confirmé : il y a un problème Malouda. Mais qui pourrait supporter les dédoublements d’un joueur d’Arsenal ?

Jamais des éliminatoires d’Euro n’auront autant justifié leur appellation. Dans un groupe de six, on ne peut pas en éliminer six donc la France est on ne peut mieux partie pour se qualifier et oublier l’affront. L’affront, c’est peut-être l’Afrique du Sud, peut-être aussi d’avoir livré le pire match de ces vingt dernières années contre le Luxembourg. Gourcuff n’excuse pas tout, d’ailleurs il a marqué, encore bien servi par Payet et le gardien adverse. Mais il a marqué. Roumanie, puis Roumanie et Luxembourg : si en plus il avait réussi à dribbler quelques Luxembourgeois, on aurait commencé à craindre pour Lille ce week-end. Le requin salue d’ailleurs le travail de sape de Puel : « Yoann a besoin de retrouver une certaine joie de jouer. Et pendant ces dix jours, on a vu une personne heureuse. » Ca tombe bien, il ne venait pas pour jouer au foot. Diaby non plus, il voulait juste faire des petits et des grands ponts à quelques joueurs de la Jeunesses d’Esch ou de Dudelange, voire une virgule à un réserviste de Sedan. Pas juste pour humilier, aussi pour être décisif. La prochaine fois peut-être.

Goodbye les pines

Eliminatoire donc, c’est aussi le thème de la conférence de presse d’après-match et de lendemain de match. Vingt questions sur Hoarau, c’est peu et beaucoup à la fois. « Ca ne m’intéresse pas de faire des cadeaux », disait le requin la veille du match. Visiblement pour un atypique, le Luxembourg n’en est pas un. « Le problème quand tu joues dans des espaces serrés, c’est que si tu te procures une occasion, il faut la mettre. C’est dommage pour lui. » Le requin est habile, il a remplacé le mot haut niveau par espaces serrés, ce qui revient à dire Luxembourg poliment. Le PSG sera à Toulouse ce week-end, ça se complique.

Mais le requin le sait, son atypique n’a besoin ni de ses pieds, ni de sa tête pour être utile. « Oui il l’est et je n’irai pas plus loin. Quand on joue à deux attaquants, il peut être très complémentaire avec son coéquipier. » Benzema a toujours besoin d’être la star pour nourrir son boulard, bizarrement ça fait deux fois en trois matches qu’il ouvre le score. Au cas où Hoarau n’aurait pas compris, « Karim n’est pas au top physiquement. J’ai voulu le faire jouer pour le mettre en confiance car on savait qu’il aurait des occasions. Il n’en a pas eu beaucoup mais il a marqué. »

Pendant ce temps-là, le requin avait aussi une précision à apporter : rentrer contre la Roumanie et le Luxembourg n’est pas un métier si difficile. « Dimitri a fait un excellent début de saison et une excellente rentrée contre la Roumanie. Mais je lui ai aussi dit que cela allait être difficile de continuer comme ça. Alors patience… » Utile, avant que Téléfoot n’aille à La Réunion voir son ancien formateur ou que France Football n’en fasse sa une. Comment ça trop tard ?

Euro 2012, France-Roumanie :
Le boudin Blanc

Les grands sélectionneurs se révèlent dans les grands matches. Certains remportent l’Euro 2000 grâce à leur coaching. D’autres utilisent les mêmes méthodes pour battre la Roumanie en éliminatoires.

« Les Roumains ont joué repliés derrière en première mi-temps. Ils auraient pu marquer les premiers en seconde, les Bleus l’ont emporté et méritent la victoire. » Le requin Blanc a donc bien regardé le match, il n’est pas loin d’être le seul, car pour le reste de la population médiatique, ça fait plaisir.  Il sait que rien n’a changé, excepté lui. C’est déjà pas mal, ça lui permet d’essayer n’importe qui, pour arriver à un résultat étonnant : Rennes, Lyon, Lille, Rome, Saint-Etienne, Marseille voire Madrid, Arsenal, Chelsea et Bordeaux ensemble sur le même terrain, soit pas la moindre Ligue des champions remportée depuis huit ans.

A l’arrivée, le miracle se produit et la Roumanie ne parvient même plus à tenir un match nul. Alors, comme il ne s’est rien passé d’intéressant, Lolo essaie quand même de faire plaisir aux journalistes en abordant des sujets dont on se branle. Amical, il parlera du capitanat, mais « à la fin des éliminatoires« . Au passage, il félicite celui du jour : « Alou, on sait aussi ce qu’il ne sait pas faire. »

Altruiste, il fait croire à Frédéric Calenge que Gourcuff est redevenu bon après un été difficile. Sans préciser s’il parlait de l’été 2006, 2007, 2008, 2009 ou 2010. Généreux, il passe des dédicaces à Bafe Gomis et à tout l’Equateur : « Dimitri Payet est un joueur adroit avec ses deux pieds. » Avant une fois de plus  d’essuyer les siens sur Benzema, comme il n’aurait même pas osé le faire sur le lobe orbital de Bilic : « C’est grâce à ses qualités qu’il va s’imposer à Madrid ». Mourinho n’y était pas allé par d’autres chemins : « Nous sommes connectés et tous les trois avec Karim, on peut créer le déclic dont Karim a besoin dans sa carrière. » Humiliant. Seulement pour Higuain ?

Chelsea-Marseille : L’OM qui ne valait pas 3 milliards

1re minute : « Marseille a un coup à jouer. » 45e minute : « Pour l’instant, les attaquants marseillais passent vraiment une sale soirée, totalement impuissants. » Lizarazu aurait-il de bien mauvaises fréquentations ?

Interpellé assez impoliment par son rédacteur en chef sur l’importance des absences de Drogba et Lampard, notre spécialiste foot a cru bon de ne pas répondre tout de suite. Des fois que Diawara lâcherait le marquage, que Gignac n’irait pas au contact et que Cheyrou ne servirait à rien au poteau sur le premier corner du match.

Il faut dire qu’il y avait un faisceau de présomptions concordantes. De la matinale de i-Télé, qui annonce que l’OM a un coup à jouer, à Diawara, qui claironne les ambitions marseillaises d’abord. Mais surtout, quand Ménès prévient la veille que « l’OM va bientôt faire mal », c’est que ça va faire mal. Et puis, Ancelotti, en chemise et blaser noirs, Kakuta et Zhirkov titulaires, Sturridge et McEachran qui rentrent, et interdiction formelle de suer en deuxième mi-temps : l’expression « profiter de l’occasion pour aligner une équipe bis » existe donc. Cissé, Cheyrou et Lucho ne se sentent pas concernés et ils ont raison : eux étaient déjà là l’an dernier quand il fallait battre Milan, résister au Real et écraser Zurich. Comme on ne peut pas tout réussir, ils avaient écrasé Zurich.

L’éthique à Nico mac

De là à dire que les années se suivent et l’OM ne ressemble toujours à rien, il n’y a qu’un pas. Marseille, c’est toujours la même solide défense de Ligue 1, les mêmes latéraux pas si mauvais pour la Ligue 1 et le même milieu de terrain pas si souvent dominé que ça en Ligue 1. Nouveauté cette année, l’attaque estampillée Ligue 1, avec un Niçois et un Toulousain pour épauler Brandao. L’expérience Ligue des champions, ça peut compter en Ligue des champions.

Pour dire une bonne fois pour toutes une banalité, au haut niveau, ça va plus vite, c’est plus efficace et il faut des grands joueurs. L’OM n’en recrute pas, n’en forme pas et n’en révèle pas. En sachant que Niang et Mbia ont tous les deux foutu le camp cet été, Deschamps savait qu’il n’avait plus qu’à apposer sa signature en bas de sa lettre. La dernière fois qu’il était venu à Chelsea, il avait Giuly, Rothen, Morientes et Edouard Cissé 2004. Aujourd’hui; il n’a plus que Valbuena et ce n’est pas faute d’avoir voulu garder Ben Arfa. Autant le laisser sur le banc.

Mandanda. Sinon, on a aussi le droit de plonger sur les penalties.
Kaboré. A son crédit, il a quand même centré plusieurs fois à l’aveugle.
Diawara – Mbia. Etonnant, l’invincible charnière de la fin de saison passée ne serait invincible qu’en Ligue 1. Etrange même.
Heinze. L’expérience des grands rendez-vous : gueuler sur l’arbitre, prendre un jaune et faire des fautes quand on est pris de vitesse.
Cissé. Six ans et demi après, il est toujours là. Il avait déjà 26 ans à l’époque.
Cheyrou. Sont-ce les ballons ou la pelouse, en tout cas le jeu va sacrément vite à Stamford Bridge. Ca lui rappelle Bernabeu, San Siro et la Russie. Au pire, il aurait pu cadrer ses frappes, mais les buts sont aussi plus bas à Stamford Bridge.
Lucho. Avant qu’il n’arrive il y a deux ans, l’OM ne se qualifiait jamais pour les huitièmes de Ligue des champions.
Rémy. Ashley Cole n’ayant jamais affronté Nice, Lens et la CFA de Lyon, il n’a pas pu se préparer.
Gignac. On ne pourra jamais lui reprocher de ne pas peser sur la défense. Du coup, c’est plus dur de lever les deux jarets pour faire des retournés.
Brandao. Il a joué à son niveau, c’était donc le meilleur. Eh oui. Quoique Ayew a montré de belles choses aussi en rentrant.

Le grand requin Blanc : Bosnie and crade

Que voulait dire Laurent Blanc à ses joueurs en s’attifant d’un costume si mal ajusté ? Quoi que ce soit, ils ont eu pitié, mais le requin est-il pour autant à l’abri de renfiler un jour ses apparats de clochard ?

La réponse est non. Les enseignements de la rencontre d’hier soir sont en effet aussi étroits que la fissure sur une pomme d’Adam croate en demi-finale de Coupe du monde. Heureusement, il n’est pas dans la nature des observateurs d’un pays entier de s’emballer dès que la France bat la plus faible nation du monde. Certes, la France n’avait jusqu’ici jamais battu la Lituanie et l’Irlande ou explosé les Iles Féroés et l’Autriche. Certes, L’Equipe n’était pas du genre à voir un rayon de soleil après une victoire 2-1 face au Costa Rica. Certes, c’est la première fois que la France tombe dans un groupe de qualifications aussi faible.

La Bosnie avait pourtant été présentée comme un Brésil en puissance, ce terrible monstre à deux tête entrainé par le Maradona du pauvre, celui du PSG. Pourtant, il y avait bien du Maradona en Susic hier soir, dans cette capacité à prendre la France de haut, à finir par croire que même des Bosniens se promèneraient devant Adil Rami. Mais non, des Bosniens restent des Bosniens et Diaby a pu bouffer du Chinois comme à la belle époque. Même Méxès ne s’est trouvé que six fois en difficulté alors que Suker jouait exclusivement pour la Croatie et qu’en plus il avait pris sa retraite il y a une bonne centaine d’années.

Balèze Blaise

Il y avait pourtant une différence entre Raymond Domenech et Laurent Blanc, autre que celle de flinguer son axial à la première merde pour aligner un vieux et un nul. Il osait faire débuter Benzema. Ça aurait dû suffire, ça a suffit. Et pourtant, il a vraiment pas été bon, mais quand on s’appelle Benzema on ne demande qu’une chose. Guillaume Hoarau regrette de s’appeler Hoarau et d’être aussi lourdement blessé depuis le début de sa carrière.

Une première victoire pour le requin Blanc, c’est beau comme un pardon à Bilic. Hier soir il s’appelait Susic, il a juste eu droit à une poignée de main, mais le mal est le même. « La Bosnie est certainement l’équipe la plus solide du groupe. » En tout cas celle qui a permis à Clichy de faire une passe décisive. Il restait juste quarante-cinq secondes de boulot derrière. Puis Blanc a présenté Matuidi au peuple de Sarajevo. Et oui, Pjanic n’avait pas triché depuis trois ans et si Spahic n’a toujours pas dénoncé son contrat avec Montpellier, c’est que ça doit lui convenir. Les agents biélorusses précisent qu’ils sont joignables à toute heure.

De tout temps, les Espoirs ont su faire tourner la balle, s’approcher des buts et même en marquer parfois. Ca arrive donc encore, mais à l’époque ça ne voulait pas dire que les Espoirs allaient se qualifier, ni qu’ils étaient bons. Jérémy Menez peut crier au procès d’intention, on ne va pas délocaliser les matches en province pour lui.

Le blanc de touche

Lloris. Juninho a tenté de le surprendre d’un coup franc lointain, mais il a mal vieilli : ce n’était pas cadré. C’était la Bosnie en face.
Sagna. Il a bien combiné avec le gardien adverse, mais l’ailier bosniaque a aussi souvent sollicité son aide. Evidemment, on ne juge plus ses passes. Et puis, c’était la Bosnie en face.
Rami. Il a été impérial, sans faire son habituelle connerie : Dzeko va vraiment finir par quitter Wolfsburg pour signer en Allemagne. A moins qu’Ibisevic n’ait joué à Dijon, prêté par le PSG. C’est aussi ça la Bosnie.
Méxès. Les Autrichiens ne sont plus ce qu’ils étaient. Le plus dangereux, c’est que ça va finir par lui donner confiance. Heureusement que ce n’était pas la Bosnie.
Clichy. Tout le monde n’est pas aussi doué qu’un Biélorusse. Une belle première passe décisive qui aurait aussi bien pu ne pas être dans le dos et obliger son destinataire à une roulette pour se retourner. Mais la Bosnie, c’est la Bosnie.
Diarra. Blanc lui avait demandé comme à Bordeaux : mettre le brassard, tout prendre de la tête et passer à Plasil et Gourcuff. Les ouvertures dix mètres trop longues pour Benzema ne comptent donc pas. Face à la Bosnie en tout cas.
Mvila. « Il a du culot, il est très bon. » Ferreri a toujours été impressionné par la Bosnie, les demi-volées de trente mètres, même au-dessus, et le travail de Christian Jeanpierre.
Diaby. Dribbler trois mecs au milieu à 0-0 est une chose, faire la passe dans le tempo en est une autre, mais ça permet quand même de finir par en mettre un autre à la Bosnie.
Valbuena. Le haut niveau ne l’aime pas trop, mais quand c’est la Bosnie, il a pu obtenir des fautes et même faire une passe décisive en se cassant la gueule. Ca doit être ça la générosité, Menez va regretter toutes ces années de sport études.
Malouda. Pendant soixante-dic minutes, il n’a rien réussi et finalement impliqué sur les deux buts. Il commence à comprendre. Bosnie ou pas Bosnie.
Benzema. Il a fanfaronné après son but et au coup de sifflet final, même pendant que Blanc lui rappelait qu’avec un peu plus d’implication et un peu moins de kilos il en mettait six. Avant le match il était annoncé comme le héros contre le Brésil, il a été le héros mais c’était contre Malte. Pas de hasard. Du moment que tout le monde a compris le principe.

Le grand requin Blanc, France-Biélorussie : Hoarau malgré lui

Avant de monter trop vite Blanc sur un piédestal, un rappel : Domenech a tenu six ans à ce rythme.

« Les joueurs ne me semblent pas paralysés. » La tétraplégie dans le foot est un sujet tabou, mais Laurent Blanc a décidé d’affronter ses démons. Mettre le short lui a effleuré l’esprit – « demain (vendredi), ce n’est pas moi qui vais jouer. Laurent Blanc, on s’en fout. Ce qui compte, c’est l’équipe de France » – il aurait dû, mais finalement, ça ne sera pas la peine. Visiblement, l’Euro non plus, les heures sombres de l’histoire et les pénuries d’attaquants conduisent parfois à des exactions inommables.

Blanc le sait, il n’avait pas besoin de jouer : sur la foi d’une ancienne liste récupérée dans le bureau de Domenech, il a affaire à de grands garçons qui peuvent faire le boulot sans l’aide de personne. Les mocassins noisettes attendaient depuis trop longtemps. Lloris, Sagna, Rami, Mexès, Clichy, Diarra, Diaby, Malouda, Hoarau, Rémy, Saha, Valbuena : il n’y a donc que Menez et Gameiro qui n’avaient pas eu droit aux faveurs de Domenech un soir de novembre en Lituanie. En pleine reconstruction, c’est l’heure de gagner sa place, et les absents n’ont pas forcément tort. « Les joueurs savent ce que l’on attend d’eux : un comportement, un état d’esprit… J’espère qu’ils y ajouteront des qualités footballistiques. » Desailly l’aurait mal pris.

Tous n’ont pas bien compris, et la consigne de ne pas être mauvais aurait aussi pu par exemple s’appliquer aux centres de Sagna et Clichy. Blanc va bientôt les appeler Chalmé et Trémoulinas, mais personne n’a encore réussi à déchiffrer cette énigme. Wenger a bien tenté de défendre Sagna en louant ses bonnes intentions, les dribbles de Clichy en pleine surface ça peut laisser l’image d’un gros nul. Radio de la gorge à l’appui, Bilic peut certifier qu’avec le temps ça s’estompe.

Atypique-assiette

Devant, c’était encore le jour de l’atypique. En Norvège, avec N’Zogbia, c’était raffiné. Mais ça interdit de s’étonner qu’un atypique ne sache pas contrôler, ni faire opposition avec son corps contre des Biélorusses. Même Jeanpierre avait prévenu : « Très bon match de Guillaume Hoarau, notamment défensivement. » Coûter un seul but pour sa première sélection parce que le marquage ça implique de courir quand l’adversaire le fait, ça s’appelait prendre date. Certainement en confiance, Hoarau a fait pareil qu’en août, ça a bien marché contre le Maccabi et Saint-Etienne. M

ais en pire puisqu’il a tenté de décrocher. Pas pour emmerder Diaby et M’Vila, les apparences sont parfois farceuses. Il a mis une mi-temps à piger que Blanc lui avait interdit formellement de se servir de ses pieds, heureusement sur les touches longues il a retrouvé toute sa tête. « Spirale négative d’accord, mais on se rend compte que le plus dur dans le foot c’est de marquer des buts, et qu’en équipe de France y a pas beaucoup de joueurs habitués à le faire. » Après tant de louanges, difficile de blâmer en priorité le seul attaquant de pointe. Et puis être atypique, c’est d’abord sauter sur les touches longues. Par contre, rater une reprise seul dans les six mètres en tombant à la renverse ou écraser une balle d’égalisation aux vingt mètres, ça s’appelle Le Havre, Gueugnon, Le Havre et PSG à 26 ans.

Un jour, Blanc cessera peut-être de découvrir les listes de Gasset en conférence de presse. Ce jour-là, il ne pourra plus se plaindre des joueurs qu’il aura lui-même choisi. « Blaise ? Joli prénom. »

France-Mexique (1/3) : Aztèque et sans lubrifiant

raymond

Alors que se fomente l’exécution de Domenech par une presse loin d’être incompétente ou hypocrite, au choix, Le Vestiaire organise sa défense. Première instance : le récit des témoins.

Lloris. Ne critiquera plus Cris et Boumsong et va apporter toute la doc nécessaire à une naturalisation de Cleber Anderson, il n’y a pas de raison, il ne faut pas quatre ans pour s’en rendre compte.

Sagna. Il s’est rendu compte que si Evra défend mal, ce n’est pas parce qu’il attaque bien. Il a donc décidé de faire pareil et ça n’oblige heureusement pas à faire une passe décisive, qui eut été le premier bon centre en quatre ans.

Gallas. Bien tenté, mais une première sélection en octobre 2002 ne permet pas de tutoyer Desailly et Blanc. Tout juste d’être associé à Thuram, mais c’est lui qui décide du niveau. Depuis quatre ans, Thuram n’est plus là et il est un âge où défendre en reculant devient plus qu’un hobby. Mais William hésite, il aime aussi marcher et dégager en touche entre amis.

Abidal. L’Italie 2008 avait au moins eu cet avantage de lui offrir une expulsion. Là, non, c’est donc la double ablation. Le Vestiaire vous a déjà tout raconté, et ça remonte à plus de quatre ans.

Evra. Il n’est pas capitaine depuis quatre ans, mais quand un Mexicain fonce sur Abidal, il défend comme un enfant de quatre ans.

Toulalan. Au bout de quatre ans, il a acquis les bons réflexes : faire des transversales et prendre un deuxième carton jaune quand ça tourne mal.

Diaby. Vieira avait raison de dire qu’il se voyait en Diaby. Il n’a pas dit si c’était à Arsenal, à Cannes, ou le Vieira d’aujourd’hui, mais ce n’était pas celui d’il y a quatre ans.

Govou. Son doublé contre l’Italie en 2006 avait fait capoter son transfert au PSG. Après quatre ans de travail acharné, ça devrait enfin se faire.

Valbuena. Quatre ans.

Ribéry. Ces quatre dernières années, le sauveur des qualifications a bien participé à l’Euro et au Mondial.

Malouda. Si Domenech ne le supporte plus depuis quatre ans, c’est qu’il y a une raison. S’il a été le meilleur contre le Mexique aussi.

Anelka. Quelle trajectoire pour le joueur formé à Fenerbahce il y a quatre ans. Bolton puis Chelsea : la prochaine Coupe du monde sera la sienne.

Gignac. Domenech l’a élu successeur d’Anelka et Henry. Trois humiliés, le compte est bon. Ca ne durera pas quatre ans.

BONUS

Wenger, 56e minute : « Ils jouent à quatre attaquants maintenant les Mexicains.»

J.-P. : « Alors qu’une ola se prépare ! » Ohé ! H… de p… ! « Pas du tout, c’était pour le dégagement français.»

Coupe du monde, France-Chine :
Henry cantonné

henri

Ce n’est pas un hasard si les plus grands joueurs ratent leur sortie. La maladie du bulbe fait décidément des ravages.

Le Vestiaire le pensait et le pense toujours. Thierry Henry restera pour toujours le plus grand buteur français de ces vingt dernières années et le deuxième mondial. Il aurait pu réussir sa sortie, comme Blanc ou Deschamps, il a choisi de la rater comme Lizarazu, Desailly, Thuram ou Vieira. Il aurait pu la rater avec fierté, il a choisi l’humiliation. Moins que Vieira, quand même, qui aura offert son froc à Domenech jusqu’à la dernière seconde, mais ça ne valait même pas un pacte.

New York Titi

Le football est ainsi fait qu’à 31 ans, une carrière est finie, la saison suivante doit être la dernière. La règle est immuable et a frappé Henry comme tout le monde. Seuls les dieux ont droit à des dérogations. Mais au sortir de la meilleure saison de sa carrière, la dernière donc, il a voulu en remettre une couche. La couche, il en avait bien besoin, mais qu’extra-sportivement. Sans doute aveuglé par le niveau d’Anelka, Gignac et Cissé, il s’est vu encore triomphant. Aujourd’hui, il n’est plus qu’un bleu comme les autres, sauf qu’il est remplaçant. Desailly, Lizarazu et Thuram n’auraient jamais accepté ça, optant plutôt, au choix, pour une bonne vieille erreur de placement ou un geste défensif bien pourri devant Zagorakis.

Des gags à Togo

Mais Henry n’est pas défenseur, au pire, il perdra tous ses ballons et n’arrivera pas à franchir Sergio Ramos. C’est déjà pas mal, mais ça peut arriver à tous ses partenaires coté droit ou dans l’axe. Car c’est l’autre aiguille dans son melon : Gignac est espéré par le peuple, comme si les infirmeries toulousaines étaient plus chaleureuses que les travées du Camp Nou.

La seule chance d’Henry sera de prendre le pouvoir après la défaite contre l’Uruguay, juste avant celle du Mexique, comme Zidane le fit après le Togo en 2006. Mais Ribéry, Malouda, Makelele, Vieira, Thuram et Henry s’appellent aujourd’hui Ribéry et Malouda. Et Zidane ne s’est jamais appelé Yoann. Par contre, il pourra toujours essayer. Foutre la merde, ça coûte pas plus cher.

Coupe du monde, France-Costa Rica : Costa gavera

lefou

L’équipe de France a offert du sourire, et après tout, n’est-ce pas avec un sourire qu’on gagne une Coupe du monde ?

Depuis la fin du Domenech Show et la prise du pouvoir de l’Escalettes Show, les choses ont bien changé. Désormais, ce sont les joueurs les plus nuls qui déclarent forfait, les schémas tactiques évoluent et les adversaires classés quarantièmes au classement Fifa sont battus.

Hier soir, on s’attendait donc à voir une défense cul de jatte, liée surtout à des joueurs unijambistes, qui n’ont jamais été bons ensemble en équipe de France. On s’attendait aussi à ce que le Costa Rica soit quarantième équipe mondiale et donc marque et ne joue qu’une mi-temps. On s’attendait aussi à voir un Valbuena crâneur assumé qui tenterait de marquer sur tous ses ballons. On s’attendait, pourquoi pas, à voir une équipe désorganisée, comme d’habitude, dans une tactique qu’il faudrait bien deux ans à rôder, des latéraux qui ne réussissent pas un centre, Toulalan qui court partout. Et bien sûr ,un Ribéry à qui on filerait le ballon pour faire la différence tout seul avant d’aviser les rares fois où c’est bloqué. On a beaucoup vu Ribéry.

Nous on a Aimé

La différence, c’est Gourcuff 2 qui l’a finalement faite par rapport à son niveau habituel. Après avoir rien foutu pendant six mois, le fils de l’entraîneur lorientais a trouvé les ressources pour tenter deux-trois trucs sans se contenter de défendre. Se dégager du marquage, prendre trois mètres et armer une frappe n’est pas si simple quand on a sur le dos un milieu du Deportivo Saprissa et un de La Gantoise. Seul le Costa Rica sait produire de tels miracles. Mais les miracles ont leurs limites et ne peuvent pas permettre à Evra 2 de devenir bon, à Gallas 2 de retrouver ses 25 ans, à Abidal 2 de ne pas coûter d’occasion énorme ou à Sagna 2 de faire oublier Sagna.

La nouvelle tactique a porté ses fruits : filer le ballon à Ribéry, seul rescapé de la génération Domenech, qui a offert le premier but, donc le deuxième, puisque le premier appartient toujours à l’adversaire, hospitalité oblige. Gourcuff s’est donc montré une nouvelle fois décisif à sa façon. Les dribbles chaloupés de Diaby ? Stoke City en cauchemarde, le Camp Nou en redemande. On aurait aussi aimé voir Anelka, Gignac, Henry ou Govou à l’essai, mais le nouveau sélectionneur fait des choix, on a vu Diarra. Il n’a fait qu’une passe décisive au Costa Rica. Dans Costa Rica, il y a Costa et Rica. Dans Winston Parks joue à Timisoara, il y a Timisoara.

Mais ça devrait encore mieux se passer face au numéro 55.

L’Edito : Née dans une Aravane

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« Je savais que le déclic allait arriver. Il est arrivé à Madrid et voilà. » Que signifie voilà ?

Roger Federer avait donc une soeur,  à peine plus prétentieuse, à peine meilleure sur terre battue. Comme le brother, elle a attendu quelques années avant de montrer que le tennis n’était pas si éloigné que ça du ping-pong. Roger avait joué dix fois avant de l’emporter, six ans suffiront donc à Aravane. Bartoli et ses lipides petits-déjeuners sont-ils si différents ?

Un mot sur la Coupe d’Europe de rugby peut-être ? Non, quatre : on s’en fout. Loin du Real Madrid, disent les Toulousains. C’est possible. D’ailleurs, tout est possible, comme aligner Malouda et Ribéry côté gauche à la place d’Henry, même quand les qualifications sont passées et qu’il ne reste que deux semaines avant le Mondial. Lassana Diarra est un maître tacticien.

Inter inconnue

Et puisque personne n’a pensé à le relever, Le Vestiaire va, une fois n’est pas coutume, s’occuper de son autopromo. Il paraîtrait que samedi dernier, l’Inter sans Ibrahimovic et avec Eto’o aurait remporté la Ligue des champions, pendant que le Bayern restait le club de merde balayé par Bordeaux et Madrid était sorti en huitième de finale malgré le fabuleux Higuain et son doublé en deux matches contre Zürich. Barcelone n’était pas fini alors ? Pas de nivellement pas le bas alors ? Nonobstant l’accident séculaire des techniciens cévenols, pouvons-nous considérer que le triomphe du 22 mai est surtout celui du Vestiaire ?

Pendant ce temps-là, Guillaume Hoarau n’est pas seulement tenté par l’appel de Schalke. Il est aussi flatté. Le PSG aussi.

L’Edito : Du poil au Pat

vivi

Après le suicide de son spécialiste cricket, Le Vestiaire ne pourra plus jamais en parler. Heureusement, il y a encore du rugby.

Thierry Bisounours est inquiet. Après la réforme de l’UCI et l’arrêt définitif du dopage, il craignait de perdre tous ses repères, mais la réalité est plus dure. Après les deux grosses épreuves du printemps, le vélo propre s’avère plus déstabilisant encore que le précédent. Les courses sont certes confisquées, comme avant, par une poignée de costauds, mais cette fois ce ne sont presque jamais les mêmes, sans doute usés par les efforts produits ou l’inverse. La semaine dernière c’était Cancelara, Boonen, Hammond ou Leukemans. Cette semaine, c’est Cancelara, Boonen, Hammond ou Leukemans. Il y a bien sur quelques nouveaux comme Flecha ou Hushovd,  32 ans à peine, le changement est en marche. Pour un peu, Freire aurait gagné la Primavera devant le jeune Boonen.

Fluctuat nec vergétures

Vieira, lui,  ne s’inquiète pas. Il va pouvoir se reposer quelques semaines supplémentaires et avec un ou deux matches dans les pattes, la Corée ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Pat a d’ailleurs raison de penser qu’il peut facilement redevenir le meilleur milieu du monde, tout est possible dans le football actuel. Celui de Malouda star d’une équipe éliminée par l’Inter, celui de vingt Marseillais éliminés par Benfica, mais leader d’un championnat où le favori, après avoir grillé son onzième joker, va tenter de remporter un de ses huit derniers matches pour conserver son titre. L’histoire ne dit pas si la Ligue les organisera sur cinq jours. Celui du Real Madrid, battu de justesse par deux buts d’écart à la surprise générale par le Barcelone d’Ibra sans Ibra. Le banquier de Pellegrini ne remerciera jamais assez Higuain et ses 24 buts dont deux contre Zurich, comme Leonardo, Ronaldinho si décisif depuis son retour. Et si un jour vous croisez Pelous et Ibanez en train de raconter qu’ils ont gagné la Coupe d’Europe de rugby, ne les croyez pas. Ça n’existe pas.

Pendant ce temps-là, Raymond Domenech ne s’inquiète pas. Les médias se contentent de préparer la soupe qu’il se sert lui même. Il la mangera avec le président, dont c’est le plat préféré, faute de dents valides. Faut-il lui mixer la viande ?

LdC : Chelsea, sex and sun

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Opposition de styles crient les uns, terrain plus petit hurlent les autres. Le Barça n’aurait aucune chance. Et si le Real n’était pas une si mauvaise équipe ?

Le Vestiaire attendra le dernier moment pour en être sûr. Notre spécialiste foot, et même son despote hiérarchique, ne savent toujours pas s’ils regarderont la demi-finale retour de ce soir. En entier, contrairement au lever de rideau d’hier soir. Le déclic a pris l’avion avec ses coéquipiers : il s’appelle Thierry Henry, son genou décidera. Une finale anglo-britannique c’est pas toujours chiant.

S’il joue, le Barça se présentera ce soir dans sa configuration habituelle, avec les trois meilleurs milieux et les trois meilleurs attaquants du monde. Gerrard s’est mordu les doigts de ne pas pouvoir le contester, Essien risque de comprendre ce soir. Les chances de Chelsea tiennent en quatre mots : Caceres, Abidal, coups de pied arrêtés, arbitre. Les Anglais ne vont pas prendre le risque de jouer au ballon, on va quand même pas leur apprendre comment aller en finale de C1. De toute façon, Drogba ne serait pas d’accord, depuis quand c’est Anelka qui décide comment on attaque ?

Under the Bridge

En face, Messi peut tout à fait passer à côté de son match. Guardiola s’en fout, ça occupe encore les défenseurs pendant que Henry débloque les situations, avec ou sans Eto’o. Les plus éminents spécialistes craignent pourtant pour ce Barça, pompeusement présenté comme le plus grand de l’Histoire juste parce qu’il a marqué 100 buts en 34 matches dans un championnat qui n’est pas Hollandais ou parce qu’en Ligue des Champions, c’est 29 en 11 matches.

La menace n’est ni Ballack, ni Malouda : Stamford Bridge n’a pas les dimensions du Camp Nou. 103×67 contre 105×68, c’est effectivement sur les 239 mètres carrés manquant que Barcelone tourne à 62% de possession de balle moyenne, qu’Iniesta et Xavi réussissent leurs feintes de corps, que Eto’o reçoit tous ses ballons, que le Barça réussit à fixer d’un côté ou dans l’axe pour s’ouvrir des espaces de l’autre chaque fois, comme aucune autre équipe. Henry ne pourra prendre que huit mètres d’avance au lieu de dix sur Ivanovic, c’est baisé.

Pendant ce temps-là, Manchester s’est qualifié parce que Gibbs a glissé. Ca arrive même aux meilleurs, mais c’est très rare. Qui se souvient la Coupe du monde 1954 ?

L’actu du jeudi 9 avril

Bayern de Munich

Sagnol monte sur scène

A l’image d’Arthur, Gustave Parking et Mustapha El Atrassi, n’importe qui rêve aujourd’hui de faire carrière dans l’humour. Dernier arrivé : Willy Sagnol, l’ancien monégasque. Après un Euro des plus comiques, il se lance désormais dans le consultanat. Quelle est sa meilleure blague ? Pays-Bas-France ou son interview de Thierry Henry hier soir ?

Henry devient agent

Les performances du Barça et de son ailier gauche en Ligue des Champions vont mettre un peu de beurre dans les épinards de la famille Henry. En effet, selon les confidences de nos envoyés spéciaux dans les pas de Pepe Carvalho, le capitaine de l’équipe de France devrait toucher une commission sur les transferts de Benzema et Ribéry au Camp Nou. Lloris connaît-il Dutruel ?

Guingamp en Ligue des Champions

Ca n’a échappé à personne, Drogba jouait hier un quart de finale de C1. Tout le monde aurait voulu y échapper, Malouda jouait aussi.

Le baron de Munchen

La question du jour : quand Messi marque un but, qui peut s’écrier « 1-0 pour le Bayern » ? Un indice en charade : mon premier, c’est Karembeu, mon second, c’est Rives. Et mon tout ?

Babel Ouedec

Nicolas Ouedec était certes un attaquant d’un niveau douteux, il n’était probablement pas l’as de reprises de volée que Sportmania présentait, mais affirmer qu’il passa directement de l’Espanyol de Barcelone à Montpellier, c’est sans doute trop vicieux. Le mérite n’en revient pas complètement au joueur, le PSG mérite d’être cité. Parce qu’il ne fallait pas se foutre de sa gueule, il décidera de terminer sa carrière en Chine.