Video clash Benzema : Pepe dans les orties

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benzeman

Benzema a-t-il fini par tabasser Pepe en le retrouvant derrière la fontaine en sortant du stade ? Nul ne le sait, c’est ce qu’on appelle la glorieuse incertitude du sport. A voir le Real Madrid aussi nul samedi soir on en viendrait aussi à croire que l’Atletico et les restes de David Villa risquent de faire trembler l’Europe cette saison. Mais à y regarder de plus près c’était bien les mêmes mecs pourris de l’époque Mourinho qui étaient sur le terrain. Donc rien de surprenant, la maison blanche n’ayant pour l’instant pas gagné au change entre Ozil et Bale.

Et encore, sous Mourinho, ils parvenaient à exceller dans les agressions sur l’équipe adverse. Désormais ils ne sont plus capables que de le faire entre eux. Et encore pas la moindre dent ou rate n’a volé en éclat. C’est donc pour cela que Pepe s’est permis de dire à Benzema ce que tout le monde pense depuis un petit moment et que Benzema n’ayant pas de gun sous la main a dû se résoudre à accepter la collaboration de Sergio Ramos pour apaiser la situation. Oui Sergio Ramos l’homme à la coiffure de gonzesse mais aux 120 attentats par an a mis fin à une bagarre.

Mais que les joueurs de Real se rassurent, même s’ils en ont rien à foutre, ils ne sont pas les seuls à frôler la nullité absolue. Certains avec l’équipe B, d’autres avec l’équipe A. Manchester, le Bayern et le Milan AC ont donc clairement affirmé leur intention de ne pas briller en ligue des champions cette saison. Si Messi ne va pas en taule, le Barça se fera donc un plaisir d’humilier Arsenal.

Pendant ce temps-là le PSG est tout aussi merdique mais gagne quand même. Selon son contrat, on peut pas virer Blanc pour ça même si on l’avait fait avec Kombouaré.

Barça-Real, questions interdites : Benzema a-t-il manqué de respect à Puyol ?

Comment le Barça pourra-t-il se relever de l’humiliation subie hier soir dans son propre stade, sa propre maison. On pensait les violeurs récidivistes réservés aux chaumières de la région parisienne et pourtant ce matin c’est la Catalogne qui avait mal au cul en se réveillant. Les coupables sont nombreux mais ils ont tous l’air simplet et un père qui a joué à Brest.


A commencer par Gonzalo Higuain, auteur d’un doublé en l’espace de 3 minutes. A la 9ème seconde d’abord, quand seul face au grand Pinto, sa frappe heurte le panneau publicitaire « Liberando su potencial« . Ce n’est pas une vanne, utilisez un traducteur. On va retrouver cette tête de gamin constipé par les grands matchs après 2min et 37 secondes de jeu quand son tibia réalise un jongle, seul face au grand Pinto, évidemment. 2-0, l’affaire est bien mal engagée.
4-0, après 10 min 50 quand Cristiano Ronaldo milite à son tour pour l’entrée du meilleur joueur du monde, son pote Karim, pardon Senor Karim comme le sultan aime qu’on l’interpelle. Senor Karim est donc interpellé en pleine sieste vers 23h15 par José, le si gentil gardien de l’immeuble blanc. Entre temps il y a eu la 25ème minute et cette jolie passe en retrait de Gonzalo au grand Pinto, après la barre d’Ozil pour une fois moins nul que d’habitude, et la 28ème. Par respect pour son frère Federico, star des Godoy cruz, on ne la racontera pas. 5-0,  la Coupe est pleine, Barcelone qui n’y arrive plus provoque des penaltys et regagne le vestiaire avec seulement 2 buts d’avance.
L’humiliation du peuple blaugrana va pourtant se poursuivre à la 61ème minute. Mourinho en bon pervers narcissique ne se contente jamais de ce qu’il a et sort Higuain sans ménagément. Qu’a fait l’Argentin pour être traité de la sorte comme un vulgaire mini-poussin qui porterait encore des couches ? Visiblement être à l’origine des 3 premiers buts du Real est insuffisant. Pire, on le remplace par son ennemi intime auteur de deux fois moins de buts que lui contre Zurich, trois fois moins contre la Corée, il parle même quatre fois moins bien l’espagnol et n’a jamais porté le maillot albiceleste : Senor Karim.

L’histoire ne dit pas si Gonzo est vraiment responsable du 2-2 à la fin du match, du talent insondable de Benzema ou du geste impardonnable de Senor Karim à la 71ème minute. Une chose est sûre, quand Barcelone va rencontrer Madrid en Ligue des Champions, il sera sans doute à nouveau disponible pour passer la soirée à côté d’Adebayor. Il criera même peut-être aussi fort pour fêter la qualification de ses anciens partenaires.

Real-Barça : Monsieur Mou se tâche

Avec Adebayor, le Real en a pris trois de moins qu’en novembre. Fort, ce Special One.

Messi et son doublé font les gros titres, aucun doute c’était bien un grand match. Dans les grands matches, il faut deux équipes et des grands joueurs pour faire la différence. Pourtant, la passe décisive d’Afellay, qui d’un simple coup de rein élimine Marcelo, est un peu plus suspecte. Finalement, il faut bien se rendre à l’évidence : Bernabeu n’avait pas prévu de se faire humilier par Sergi Roberto à la 90e minute.

Jouer le 0-0, quitte à faire passer le Barça pour la meilleure défense d’Europe avec Mascherano dedans, la tactique était risquée. Sacrifier Ronaldo, titulariser Di Maria et surtout croire Reynald Denoueix quand il dit que la défense du Real n’a pas de faille va au-delà de la luxure : c’est comme embrasser Villa et Pedro sur la bouche avant le match, voire craindre Seydou Keita. Pourquoi ne pas considérer la Copa del Rey comme un trophée et l’exhiber à Cibeles toute la nuit, tant qu’on y est ?

Adeb ailleurs

Mercredi dernier, Ronaldo avait sauvé son match de merde par un but. Hier, il s’est contenté d’un match de merde. Que des duels, pas d’occasion : CR7 et Messi ont offert pendant une heure ce que le clasico pouvait offrir de meilleur. Le meilleur, ça devait être Pepe. Il a été expulsé, comme Le Vestiaire l’avait prévu. Il sera frais pour la fin de Liga.

Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est qu’il le serait sur sa première agression et qu’elle n’arriverait qu’au bout d’une heure. Il faut parfois avoir le courage de désavouer Christian Jeanpierre et Liza : ni Pepe, ni les autres n’ont joué dur hier, sinon Ramos serait reparti avec une jambe de Messi et le Real n’aurait perdu que 1-0. Le Real de la semaine dernière c’était Pepe : sans Pepe, le Real devait être Ronaldo-Benzema-Kaka et pourquoi pas Ozil. Mourinho a choisi Adebayor dès la mi-temps. Si ce n’est pour se faire Valdano, ce doit être pour du jeu long. Il n’y en a pas eu, mais comme prévu il y a eu le dribble raté, la faute inutile et le hors jeu de la 90e minute. Portsmouth ne fera pas la fine bouche en juin.

S’il n’avait pas entraîné si longtemps Porto, Mourinho n’aurait pas pu supporter ça. Avec Benzema, Kaka et Higuain restés sur le banc, c’est Bernabeu qui n’aura pas supporté ça. Sa deuxième saison est toujours la meilleure mais ça n’explique toujours pas Adebayor. Mourinho ne pouvait pas rester là-dessus : il s’est fait expulser et a souri à la caméra. Ca évitait de filmer le banc et Benzema cintré dans son survêtement de celui qui n’a jamais raté un match de C1. Du meilleur ratio de l’histoire de la compétition avec un but toutes les 114 minutes. Du buteur le plus efficace de la saison de Champion’s league avec un but toutes les 62 minutes. La patte du génie.

Pendant ce temps-là, les Ayew règnent sur la Ligue 1. Vivement la prochaine Ligue des champions.

La Légende, Schalke : Le Ralf du Veltins

Peut-on se qualifier chaque année pour la demi-finale de C1 sans entraîneur et sans joueur de champ ?

C’était son soir de gloire et peu importe ce qui pouvait se passer. Schalke – Manchester en demi-finale de Ligue des champions, quand c’est sous la bonne étoile d’Hoffenheim qu’on est né, on prend sans réfléchir. Après tout, d’autres avant lui avaient déjà emmené en demi-finale des équipes qui ont perdu à Gerland. A Hoffenheim, Ralf Rangnick n’aurait jamais pu imaginer mener une de ses équipes ne serait-ce qu’en quart de finale de Coupe d’Allemagne. Pour la Ligue des champions, Magath l’a fait pour lui, et les joueurs de Schalke ont fait le reste, juste pour qu’on leur rende leur Playstation.

Schalke nul pire

La suite, c’est Leonardo en quart de finale, à l’aller comme au retour, et la presse qui célèbre le nouveau Mourinho allemand en même temps que l’éternel Raul. Bien vu. La légitimité, c’est simple comme ressembler à Klinsmann et penser aux lunettes. Manchester allait être son soir de gloire, peu importe ce qui pouvait se passer. Rangnick aura joué dans la cour des grands, celle où on ne ne demande pas à ses attaquants de presser haut et à sa défense de rester bas en même temps, au risque que Manchester ne se crée quinze occasions en 48 minutes et finisse par marquer sur ses 16e et 17e.  Ce n’est pas une blague. A quoi bon rougir ? Neuer lui devra une éternelle reconnaissance.

Pendant ce temps-là, le clasico se prépare. Pepe compte les minutes, il les comptera aussi pendant le match, avec un peu de chance Messi aura assez de temps pour se casser la jambe. Ramos, Albiol et Arbeloa se demandent si le foot à 7 existe encore. Oui, à condition que Diarra ne soit pas trop maladroit.

Ligue des Champions : Raul babioles

Aucun spectacle, à peine dix minutes de Benzema, pas d’enjeu et Tottenham en plus : personne n’a regardé Real-Tottenham retour, comme les autres matches d’ailleurs. Il ne fallait pourtant pas le manquer.

Pour voir que Gallas peut encore lever la jambe

L’action s’est déroulée dans l’anonymat de la deuxième mi-temps, sur une ouverture longue. Non content d’être pris à contre-pied, Gallas s’est retourné et a intercepté le ballon, ce que Wenger lui interdisait pourtant formellement. Si Tottenham en est encore là, c’est grâce à ses grands hommes. Gareth Bale bien sûr, mais surtout Ibrahimovic en huitièmes. Donc un peu Gallas, qui a retrouvé son niveau, en tout cas un niveau. Suffisant pour ne prendre que trois buts d’Eto’o en une saison de Ligue des Champions et se retrouver quand même en quarts à répondre qu’il ne pense pas à l’équipe de France à Tullett. Après tout, ils n’ont pris que cinq buts en deux matches.

Pour voir qu’Adebayor joue juste

Que ce soit sur une frappe en pivot qu’il vole aux autres, une tentative de une-deux, un débordement à droite ou un jeu en remises, ou sitôt le match fini une bonne vanne à Casillas et un salut aux supporters devant les caméras, avec le maillot du Real sur le dos pour éviter tout malentendu, on n’a vu que le Togolais. Autour de lui, tout se met en marche : Ozil flambe défensivement, Ronaldo marque d’une frappe de 35 mètres faute d’autre occasion et Benzema finit même par lui emprunter ses appels de balle, quitte à jouer à un mètre de lui. Pour aller loin, le Real a besoin d’un grand attaquant et il fait 1,90m.

Parce que « Le Real n’a pas de point faible »

L’armada offensive de Tottenham, qui fait trembler jusqu’aux équipes de milieu de tableau de Premier League, n’a rien pu faire face à Carvalho et Arbeloa. Pavlyuchenko ne s’est créé que deux face-à-face, Lennon n’a pris de vitesse Marcelo que trois fois à droite, Bale n’est même pas passé vingt fois à gauche. Et Modric, qui a quand même la taille et les cheveux de Messi, n’a pas existé. Ca veut bien dire quelque chose. Le Barça est foutu, mais il lui reste une chance : Josse n’est pas loin de penser que le Real fera l’impasse sur le clasico de Liga. Pas idiot, Bernabeu sera compréhensif.

Pour les traits d’humour de Denoueix

Première mi-temps, choc de tête Arbeloa-Khedira. « Maintenant on se cache pour parler, du coup ils ne se sont pas entendus. » Il faudra attendre la mi-temps et la question sur les contre-attaques du Real posée par Margotton pour associer l’image au bon mot : Denoueix qui déconne, c’est sourire allongé, dents rentrées et ses lunettes, toujours ses lunettes. Les photomatons sont une bonne école, Margotton c’est pareil avec les filles qui minaudent pour présenter le plus grand stade d’Europe du week-end suivant. Jacquet ? Il s’en branle.

Parce que sur la 6 il y a Salomone

Le Real menait-il quand Charlotte de Turckheim, pour réagir à l’annulation du mariage de son Nous C Nous de futur gendre, s’écria : « Oh non, il y a des flans de turbos ! Ca se conserve pas, y en a 200 ! Pas les flans de turbos ! » En post-production on appelle ça écrire avec les pieds et jouer avec de Turckheim. Dans ces conditions, donner un rôle de photographe à Madenian ou regarder Des racines et des ailes en Lot-et-Garonne, ça revient au même : c’est légitimer Adebayor. C’est con : Dupontel expliquait à Weil, donc à lui-même, combien son Ventura moins bavard lui rappelait Melville. Mais en mieux, évidemment.

Pendant ce temps-là, Sneijder a raté son match, peu importe l’Inter n’avait pas besoin de grand joueur. Mourinho, il faisait quoi de mieux que Leonardo ? Sinon Schalke est en demi-finale et n’a toujours pas plus de souvenir d’avoir eu une occasion à Gerland. Le duel Raul-Adebayor approche quand même.

La légende d’Oncle Benz : Feliz agneau

Deux triplés en trois semaines : même au Real Madrid les morts peuvent filer un coup de main de temps en temps.

C’était arrivé à un ancien joueur de River Plate, ça devait finir par se produire aussi pour un ancien Lyonnais. Les défenses de Liga offrent des buts tous les week-ends, on parlerait même d’orgie si Kanouté était reconnu comme un buteur. Il l’est. Ainsi donc Karim Benzema a inscrit un triplé contre Levante. Une passe en retrait trop courte et un contrôle du genou raté pour 50cm à peine, c’était le minimum pour les défenseurs de Levante qui ne font pas partie des relégables en Liga. Benzema n’avait pas rejoué Metz depuis quelques années, ça tombe au bon moment : samedi contre Séville il avait laissé passer sa dernière chance, la deuxième. Une si belle soirée, ça valait bien quelques réponses après le match. Le 10 Sport en avait choisi une autre le matin du match : « Nazarit, l’homme qui fait peur à Benzema. » Pour connaître le métier de ce Nazarit, cliquez ici.

Jesus de Nazarit

« No sé si ha sido mi mejor partido, pero seguiré fuerte y trabajando. » Plutôt que de souhaitez les vœux aux journalistes, autant leur confirmer qu’ils ont aimé le match. « Espero ganar esta Copa porque es importante para todos. » Rassurer Higuain en lui promettant les répliques des trophées, c’est grand seigneur. D’ailleurs, Benzema tient à préciser que l’Argentin leur manque beaucoup : « C’était une bonne partie. Le public veut des démonstrations de football et c’est ce que nous avons montré. J’étais très content d’être applaudi. » Puisque Lyon a été tiré au sort, il a même réappris à ceux qui doivent encore apprendre comment dribbler un gardien et ne pas tirer sur le poteau.

Pendant ce temps-là, Marca écrit : « Pero ante el Levante, Benzemá no sólo consiguió una marca que en el fondo no es más que un numero. » Comprenez faire comme Higuain c’est pas si dur. « El francés se reivindicó ante su público firmando una gran actuación, de esas que gustan a su entrenador. »

L’Edito : La mort de Pepe Carvalho

Xavi-Iniesta, pressing et possession : comme d’habitude, le Barça a étouffé le Bayern.

Karim Benzema a le choix des armes. Feignant, arrogant, pas assez compétiteur, pas assez professionnel, et pourquoi pas y ajouter quelques menaces de mort ? Son entraîneur lui a offert quelques pistes en même temps qu’une titularisation. Il lui a aussi offert Ozil et Di Maria en soutien, donc l’Allemagne et l’Argentine, donc le Werder et Benfica, qui ne connaissent le Camp Nou que de nom. Ozil est bien le meilleur joueur du monde avec 70% de possession contre l’Athletic Bilbao. Inutile donc de le laisser plus d’une mi-temps, un clasico se joue toujours entre Xavi et Iniesta.

En faisant une confiance aveugle à Khedira, Xabi Alonso et à l’Ajax, Mourinho a oublié que Eto’o jouait arrière gauche. Le Real n’est pas transformé, Ramos n’aime toujours pas défendre. Il faut quand même faire un petit effort pour que Messi rate un grand match : il faut un grand match.

Bâle au centre

Roger Federer, lui, a retrouvé ses armes le temps d’un match contre Nadal. A 29 ans, on n’a plus envie de s’emmerder à jouer Murray, ça s’est vu en poules. Mais il faut rendre à César ce qui appartient à César : c’est en devenant n°2 mondial en août que l’Ecossais a obligé Federer à sortir de sa retraite. Le Suisse est de nouveau n°2, Murray n°4, pas sûr qu’on voit Federer en Australie.

Sinon, Iverson vient faire le show à l’Astroballe, mais Collet n’est plus là. Comment peut-il devenir entraîneur dans ces conditions ? Lièvremont, lui, a le choix des lieux pour passer le week-end à se reconstruire : Bourgoin, Castres, Brive ou Bayonne. A croire qu’il n’a jamais vu le LOU.

Pendant ce temps-là, Aulas trouve que Schalke 04 tutoie le surnaturel en ce moment. Et Kaiserslautern, c’était le Barça ce week-end ?