L’Edito : A poor Lansdowne cow-boy

Si seulement le rugby ne se jouait qu’avec une troisième ligne.
J-206.

Avant de faire semblant d’analyser le Roumanie-Namibie d’hier après-midi, rappelons pour ceux qui en doutaient que Bordeaux est bien de nouveau entraîné par Ricardo. La dernière fois qu’ils s’étaient fait voler comme ça, c’était Lyon, il y a trois ans. Par ailleurs, le point d’orgue de ce week-end étant la remise des Mag d’or, nous y reviendrons prochainement, le temps de comprendre pourquoi Arnaud Romera n’a pas digéré son dernier voyage au Laos à la rencontre de l’équipe de France de karaté bouddhiste.

Tsonga la bomba

Marc Lièvremont et ses apprentis ont donc une nouvelle fois révolutionné l’histoire du jeu. Jouer avec une seconde ligne, se faire des passes pour avancer, donner de la vitesse, avoir un plan de jeu qui dépasse le premier temps,  n’est désormais plus indispensable dans le rugby moderne. Rassurez-vous, Nallet, Pierre et Thion font bien référence en club. Parra aussi et pas seulement à cause de son super nom et de son prénom assez classe, à quoi bon insister sur sa lenteur. C’est pas comme si Yachvili, en deux passes, avait rappelé que le haut-niveau n’est pas que mettre un coup de pied dans le ballon. Yachvili a arrêté en 2005. Trinh-Duc s’impose enfin comme le patron, mais du bar-tabac d’en face où il n’y a plus de boum. Trois mots sur Traille, Jauzion et Poitrenaud pour finir:  ils jouent encore ? Il n’y a personne d’autre auraient répondu Huget et Médard. On plaisante, il y a Médard.

Parra vent

A part ça, quinze bonhommes verts vont avoir du mal à se regarder dans la glace et pas qu’à cause de leurs oreilles chouflues couvertes par d’épais cheveux rouges. Car après avoir écrasés de costauds Italiens de plus d’1 point, on pouvait logiquement s’attendre à leur réveil face aux coqs décharnés. Et pourtant, ils leur ont quand même laissés 25 points. Il ne vaut mieux pas qu’ils apprennent que le Chardon en avait mis 22, sinon ils ne se présenteront même pas face à leurs cousins roux.

Pendant ce temps-là, les médias ont trouvé la solution pour faire aimer le ballon ovale au plus grand nombre : continuer à commenter en utilisant « pick and go », « première main » et « ruck ». Et dire qu’on s’était débarrassé d’up and under.