Ligue des Champions : Tata yoyo

Le Barça allemand et le Barça espagnol n’ont pas réussi à gagner. Que se passe-t-il ?

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On pourrait commencer l’analyse de la soirée par le chiffre de possession et de passes, qui sont toujours aussi impressionnants chez les dominateurs. Dans ce cas-là, on dirait que le Bayern et le Barça ont donné une putain de leçon à leur adversaire. On pourrait.

Mais pour une fois, on va juste commencer par dire que les deux premiers quarts de finale ont été mauvais, comme Messi et comme Müller. Pour le deuxième ce n’est pas de sa faute, il a été placé en avant-centre seul, ce qui est à peu près le seul poste où il ne faut pas le mettre. C’était bien vu de la part de Guardiola, comme de demander à personne de marquer Vidic sur corner, ou de formater tellement les Barcelonais qu’ils ne peuvent plus jouer autrement.

Voilà qui nous conduit donc à l’autre quart de finale du soir, et à sa conclusion : si c’est Diego le buteur, alors l’Atletico, c’est quand même pas génial. Zapper de temps à autre sur ce match n’en a offert qu’une vision partielle, sans doute, mais les dix dernières minutes ont été suffisamment éclairantes : les milieux dégagent en touche, les défenseurs dégagent en touche, les attaquants dégagent sur le banc. Quand on fait de la télé sur une chaîne qui dispose aussi des droits du match retour, on appelle ça poliment une opposition de style. Mais on pourrait aussi être désobligeant et dire qu’à la fin ça a fait 1-1. Juste pour ceux qui admirent autant le jeu de passes catalans et son pressing étouffant, rappelons qu’à l’époque ça faisait 3-0 à la mi-temps les mauvais jours. Messi n’a donc pas mis la quart d’un quadruplé, par contre il a perdu les trois quarts de ses ballons. Heureusement qu’il y avait Neymar. A force, c’est même plus une vanne. Bon, ok, c’est en un peu une : il suffit juste de regarder qui lui fait la passe.

Pendant ce temps-là, Pires et Papin ont regardé Manchester-Bayern, donc on y revient. Evidemment pour dire la plus grosse connerie, c’est Pires qui l’ouvre : « J’ai eu peur dans les vingt premières minutes : 70%, 700 passes, ça veut dire la maîtrise totale sur le jeu. » Eh non avec Guardiola, en prenant le temps, ça veut dire 1-1. Et heureusement qu’il y a eu Mandzukic. Ca non plus c’est même pas une vanne.

Bruits de Vestiaire

La première tentative avait échoué. La seconde sera la bonne, comme dit souvent Ribéry à la sortie des lycées. Vos Bruits de Vestiaire sont de retour. Sortez les mouchoirs.

RUGBY

Plaqué. Rien ne va plus pour le Fred Michalak du rugby anglais. Boudé par Martin Johnson, exilé en Australie, tenté par le foot, Danny Cipriani ne sait plus à quels seins se vouer. Ceux de son ex, le mannequin britannique Kelly Brook, qui l’a récemment largué, sont déjà entre de bonnes mains. La trentenaire pulpeuse a été aperçue dans les rues de Londres en train de sécher ses larmes sur la chemise à carreaux de Matthew Morrison, l’acteur de la série Glee. Et comme si ça ne suffisait pas, elle a également étalé sa tristesse dans les colonnes de nos brillants confrères du Sun : « Je suis heureuse de ne plus avoir à repasser les chemises de mon copain. » Du temps libre en plus pour accomplir enfin un rêve de gamine : poser nue dans Playboy. C’est pourtant déjà pas mal en maillot.

Plaqué (bis). Les temps sont durs, décidément, pour les rugbymen britanniques. Le couple le plus glamour du Pays de Galles n’est plus : Gavin Henson et la chanteuse à textes Charlotte Church se sont récemment séparés « pour le bien de (leurs) enfants » et aussi un peu parce que Gavin est un mec « immature » qui pisse dans les trains et se fait interdire l’entrée de tous les bars de Cardiff en finissant ses parties de billard en baston générale. Le David Beckham du rugby gallois n’a rien trouvé de mieux pour regagner sa belle que de zapper les entraînements des Ospreys pour participer à l’émission de télé-réalité Strictly Come Dancing. Une belle preuve de maturité.

Mickey mousse. Mickey Rourke adorerait incarner Gareth « coming out » Thomas dans un film. L’honneur du rugby gallois est sauf.

BOXE

Coup bas livré. Manny Pacquiao se fait tellement chier en attendant son combat contre Floyd Mayweather qu’il devrait prochainement sortir une compilation de ballades anglaises. Manny au micro, c’est pourtant un peu comme si Julien Lorcy se mettait à la philosophie :

FOOTBALL

Bitte. Schweinsteiger a beau se faire passer pour Frank Lampard, on ne comprendra jamais ce que sa blonde de WAG, Sarah Brandner, peut bien lui trouver. Bon, d’accord, ce n’est que de la jalousie mal placée. Nous aussi au Vestiaire on aimerait bien avoir une telle tireuse à bières.

Larissa. Ceux qui ne boivent pas de bière préfèreraient peut-être la housse de portable de Larissa Riquelme ?

Une vraie l’Yonne. Si ça ne va pas fort, côté coeur, pour nos amis de l’Ovale, les footeux se portent mieux. Bacary Sagna et Sol Campbell se sont tous les deux mariés ce mois-ci, mais un seul avec une coiffure blonde ridicule et des photos dans l’Yonne Républicaine.

C’est l’Essien. Y aurait-il comme une pointe de satisfaction à voir un petit roux anglais se faire allumer ?

GOLF

Parce qu’elle le vaut bien. Open de Compiègne, les résultats.

bettencourt

Vous pensiez quand même pas qu’on allait parler de golf ? Il n’y a que l’oeil du tigre qui nous intéresse.

LA RUBRIQUE QUE C’EST PAS VRAIMENT DU SPORT MAIS QU’ON S’EN FOUT PARCE QUE CA PERMET DE GLISSER QUELQUES PHOTOS DE JOLIES FILLES

Par coeur. Eva Longoria se prépare à avoir Thierry Henry tous les week-ends à la maison.

Bi qui nie. Fin des combinaisons en natation : l’équipe de Grande-Bretagne revient aux bases.

Allemagne-Angleterre : Ozil was born

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Le meilleur joueur allemand s’appelle Lahm, son adversaire l’Angleterre et sa star Capello. Ça veut dire quoi ?

Pour la première fois de son histoire, l’Allemagne se présente en huitièmes de finale d’une Coupe du monde sans Beckenbauer, Rummenigge, Brehme, Voller, Matthaus, Klinsmann, Kahn et Ballack. Un gros risque pris par le sélectionneur allemand, dont le nom échappe à tout le monde, mais ça ne durera pas. Car le risque est calculé puisque les cadres ont tous été remplacés par Schweinsteiger.

Si on ajoute la nouvelle perle de l’entrejeu, dénommée Ozil, capable d’au moins une bonne performance tous les deux matches quand l’adversaire s’appelle l’Australie et le Ghana, la Mannschaft a de sacrés arguments. Les mauvaises langues seraient tentées d’insister sur la performance serbe de la deuxième journée. Elles auraient tort, la Serbie ne s’est inclinée que contre l’Australie et le Ghana, les deux grosses équipes du groupe. En plus, l’Allemagne jouait à dix depuis près de trente secondes quand elle a encaissé le but, puis elle a raté un penalty et plein d’occasions. L’apanage des grands joueurs, sans aucun doute, Podolski profite d’ailleurs de l’occasion pour remercier à nouveau le Bayern de lui avoir permis de retourner à Cologne. C’est aussi la Serbie qui a tenu en échec les hommes de Domenech en 2009. Pas n’importe qui, donc, pas de nivellement par le bas.

Belle et c’est Bastian

L’Allemagne, ses brutes et son jeu chiant mais efficace ne disparaîtront donc jamais, même si on les remplace par des petits gabarits qui jouent à une touche de balle. Car l’Allemagne 2010, c’est aussi un joli mélange de joueurs chevronnés et de clubs qui le sont à peine moins. Ozil, Khedira, Friedrich, Schalke 04, Werder Breme, Stuttgart, Cologne, pour un peu Klose serait presque titulaire en club.

Le seul point faible de cette équipe, qui compte tout de même son Brésilien naturalisé, et Neuer, qui ferait presque oublier Kahn et Lehmann, serait donc son ossature munichoise. Le Bayern peut-il réapprendre la défaite à l’Angleterre après lui avoir apprise en club, voire être champion du monde ? Tout dépend si Robben et Ribéry sont rétablis, et si Muller et Badstuber ont brillé contre Lyon et l’Inter. Quoiqu’il arrive, tout sera cette fois jouable puisqu’il n’y aura pas Mourinho en face, juste Fabio Capello et David James.