Lyon : La dernière décote du Rhône (2/3)

Six ans après le dernier titre lyonnais, le Vestiaire republie le certificat de décès du grand Lyon qu’il avait rédigé avant tout le monde. Lyon ne sera donc jamais un club populaire, et l’Europe a déjà oublié la grande génération.  Deuxième partie : le recrutement, pathétique.

« Qui ne saute pas est Lyonnais. » C’est ce que l’on pourrait constater au regard des années d’errements, qui n’ont pourtant pas modifié le système de recrutement à la lyonnaise. Jean-Michel  Aux as a revendu très chers quelques stars amassées dans la Ligue 1 (Essien, Malouda, Benzema). Il a même breveté une utilisation révolutionnaire des centres de formation : sortir des jeunes estampillés « OL », les faire passer pour des espoirs (ce qu’il n’avait pu faire avec Bardon) et les survendre à des clubs gogo. Bergougnoux, Berthod, Clément, Rémy, Tafer ont ainsi signé des contrats pros que leurs parents n’auraient pu imaginer à l’époque de l’équipe C en pupilles à 7. François Clerc, lui, a poussé l’escroquerie jusqu’à l’équipe de France. Florian Maurice, déguisé en Papin par Aulas, c’était il y a onze ans déjà. Tout ce système OL est économiquement génial, mais pour le palmarès, c’est une catastrophe industrielle. Car Lyon n’a jamais élargi son ambition. Ca lui a coûté la Coupe d’Europe dans un cycle hyper favorable. Une simple preuve : la plus grande star qui ait signé à Lyon est Sonny Anderson. Et il n’était une star que pour les Français, après avoir laissé le même souvenir de lui à Barcelone que Dugarry au Milan AC. Le niveau mondial l’affublerait simplement du doux surnom de tocard. Est-ce la peine d’évoquer Lisandro qui aurait bien récupéré le maillot de Benzema mercredi dernier car il y a encore dans la place à côté de ses 7 maillots ramenés de sélection.

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A l’origine, Aulas veut dominer la France. Timidement d’abord, alors qu’aucun club n’est le numéro 1 incontournable. Caveglia, Grassi, Cocard, Dhorasoo arrivent à la fin des années 90. Le gros coup, qui change l’image de Lyon, c’est l’arrivée d’Anderson depuis le Barça en 1999, en même temps que Laigle et Vairelles. Ce dernier illustre le début d’une nouvelle ère : Lyon recrute pour affaiblir ses rivaux. En attirant Papin pour le mettre au placard, le Milan AC aussi le faisait. Mais à l’échelle européenne. Riche et attractif comme Wiltord, rien ne lui résiste désormais dans l’Hexa-gone : Carrière (joueur clé du Nantes champion de France en titre), Luyindula et Née en 2001, Dhorasoo qui redevenait bon en 2002, Malouda et Essien alors convoités par toutes les grosses écuries en 2003 – même si Drogba snobe la surenchère de l’OL visant à humilier Marseille -, Abidal et Frau en 2004, avant le criant exemple de Pedretti en 2005, qui n’était d’aucune utilité pour l’OL, Kallström, Alou Diarra et Toulalan en 2006 puis Bodmer, Keita et Belhadj. Avant Bastos, Pjanic, Gomis et Briand. Au passage, quelques fins de carrières sont accélérées au nom de la gloire : Caveglia, qui vola la Coupe de France à Calais, Née, qui connut le syndrôme Ouedec de retour à Bastia, Luyindula l' »escroc » ultime de Ligue 1 puisqu’il a arnaqué Marseille et Paris. Et Pedretti, mais que pouvait-on faire pour lui ?

Les joueurs de L1 constituent encore le fonds de commerce lyonnais. Jean-Michel Aulas a beau déclarer, quand il recrute des Lillois, qu’il promeut le championnat français en gardant ses meilleurs éléments, ceux-ci ne sont pas plus forts que ce que l’OL a déjà. Donc Lyon ne progresse pas. L’autre partie du recrutement est étranger, et notamment la filière brésilienne que Saint-Etienne a tant falsifié. Soyons clairs : Cris, Juninho, voire Edmilson et Cacapa, c’est fort. Mais ça l’est devenu à Lyon, ils ne sont pas arrivés comme des valeurs confirmées. Voilà ce qui empêche Lyon d’avancer : depuis l’opportunité Anderson, qui ne jouait de toute façon plus à Barcelone, jamais JMA n’a cassé sa tirelire pour faire venir une star. Il a bien tenté de nous le faire croire, mais Elber n’avait plus que le bouc de sa grande époque bavaroise (qui sont deux termes antinomiques), Baros n’a jamais été bon, à y regarder de plus près, et John Carew n’a jamais remplacé Tore Andre Flo dans les coeurs norvégiens. Certes, Lyon a approché Trezeguet, Mancini ou Joaquin, mais sans jamais dépasser le contact par Foot Transferts interposés.

 

Ce manque d’ambition a été criminel à l’époque où Lyon avait réussi l’essentiel : en 2005-2006, Lyon attaque la saison avec un vrai groupe. Essien est parti, Tiago est arrivé et Lyon sait très vite qu’il n’a pas perdu au change sur ce poste-là. L’instant du crime se produit à l’été 2005. Le précédent John Carew n’est pas assez vieux pour prendre conscience de la plus grosse erreur de l’histoire du recrutement lyonnais. A part sa tronche d’acteur français sur le retour, Fred a tout pour donner le change : il est Brésilien, il a une feuille de stats à faire pâlir Christophe Sanchez (mais pas Anderson), il est costaud, contrairement à Nilmar, et Wiltord s’invite souvent chez lui, preuve d’une bonne entente dans le vestiaire. La terreur va frapper, la nuit du 4 avril 2006. Gérard Houiller n’utilise plus le terme de criminel, pourtant la performance de Fred est ginolesque : il donne le ballon à un Milan inexistant pour l’ouverture du score d’Inzaghi. Lyon revient à 1-1, et Fred vendange une occasion sur un centre de Juninho. Au final, Milan marquera deux fois entre la 88e et la 93e, avec la complicité de Clerc et d’Abidal. Pour honorer la mémoire d’avoir été le plus mauvais, il fait encore pire onze mois plus tard, jour pour jour, contre la Roma à Gerland. Une performance héroïque, faite de fautes, de contrôles ratés, de non occasions cette fois et pour finir il pète le nez de Chivu. Contre Manchester, il dépasse avec maestria son époque milanaise. Rentré à la place de Benzema pour défendre le 1-0, il offre de multiples coup-francs à un Manchester au plus mal. Et sur un ultime centre de Nani, notre sosie de Francis Perrin surgit au deuxième poteau pour remettre le ballon à Tevez qui égalise. L’illusion Fred n’a que trop duré mais il est toujours à Lyon, l’éclosion de Benzema n’ayant rien précipité. Il a largement participé à l’ambiance pourrie du vestiaire, et a montré toute l’étendue de son art cet hiver, en demandant un salaire astronomique aux clubs de seconde zone légèrement intéressés. Lyon n’a jamais voulu s’en débarrasser. Aulas serait-il foutu de le prolonger ? Lacombe serait-il un conseiller de merde ?

Si Fred est un gros mauvais, il n’est pas non plus la seule erreur de gestion lyonnaise. On passera sur le départ en catimini de Kanouté ou Malbranque en Angleterre. Après tout, face à Anderson, Vairelles et Caveglia, ils n’étaient que des daubes, leurs carrières l’ont prouvé. Ensuite, Jean-Michel Aulas a voulu faire croire qu’il ne pouvait pas garder Essien, Dhorasoo puis Diarra contre leur volonté. Comme nous le répétons depuis des mois, un vrai recrutement digne de ce nom aurait tout changé : faites venir Trezeguet en pointe, assumez les ambitions de victoire en Ligue des champions et Diarra, Essien et compagnie restent. Seulement pour cela, il faut faire de gros chèques, aligner de très gros salaires, ce que Lyon peut faire, mais ne veut pas. Et puis, il y a tous ces nuls recrutés pour faire le nombre. Dans les écoles de management de football, apprendrait-on aux grands clubs à prendre Chanelet ou Grosso pour remplacer le titulaire, ou à signer un joueur plus fort que ce que l’on a en stock ? Cleber Anderson, Milan Baros, Patrick Müller voire Belhadj ont ainsi pu découvrir le saucisson lyonnais à moindre frais.

 

Gouverner, c’est prévoir et Aulas ne prévoit que les montants des salaires. Le diagnostic est pourtant simple à voir : s’il ne le voit pas, il est aussi bon président que Govou capitaine. S’il le voit, alors c’est de la mauvaise volonté et Perrin a un bon maître. Dans les deux cas, ça sent le départ de Benzema dans les deux ans. Sauf si, comme il le réclame à mots ouverts, le portefeuille s’ouvre en grand. Et encore, pas sûr que ça suffise. Car c’est toute la génération Juninho encore au club qu’il aurait fallu remplacer après 2006. Tous n’ont pas connu, comme Govou, les heures lancinantes à attendre en vain une offre d’un club étranger autre que Middlesbrough. Le sort du barbu Juninho devrait déjà être scellé vu qu’il termine chaque match avec une bouteille d’oxygène dans le dos, et ce depuis deux saisons. Mais la vie sans Juni n’est même pas en préparation. Ederson croyait qu’il suffisait d’être d’organiser la prochaine Coupe du monde.  Cissokho, Lovren, Diakhaté, Pjanic, Briand et  Gomis avaient peut-être le profil qui sait ? A quoi bon les siffler, pouvaient-ils décider eux-mêmes se recruter pour moins cher que Essien, Tiago, Diarra et Juninho à l’époque ?  Quand les plus gros actifs, ceux qui pèsent 25 millions d’euros, sont aussi passifs, c’est une bonne raison de faire son pire championnat depuis 2002-2003. Le nouveau Juninho c’était donc lui, un bilan s’impose : les coups francs non, la décision dans les matches importants non, un montant de transfert démentiel oui. Le recrutement était économique, Lyon n’a pas tant changé.

Et puis, comment passer sous silence la caste des entraîneurs lyonnais ? Domenech, Tigana, Stéphan, Lacombe, Santini, Le Guen, Houiller, Perrin et enfin Puel. Garde et Fournier s’occupant de la réserve. Ne cherchez pas de progression, il n’y en a pas. Le lien entre tous ces entraîneurs n’est pas la capacité à faire gagner des titres à l’équipe, comme un Capello. Ceux qui ont gagné avec Lyon portaient les ballons et découvraient le nom des recrues d’Aulas puis de Lacombe – une fois qu’il ne fut plus entraîneur – dans Le Progrès. Comme Canal+, Lyon a recruté des générations de potiches pour les mettre devant les caméras. Des entraîneurs qui font tourner la boutique et mettent bien en place les ateliers dans la semaine. Puis mettent sur la feuille de match ceux qui doivent jouer le week-end, ne gueulent pas contre le recrutement. Bref, des coaches dociles. L’adjoint Le Guen a laissé Juninho choisir son système, le triangle du milieu. Houiller s’est évertué à maintenir une bonne ambiance dans le vestiaire en prenant chaque joueur par la taille pour se raconter des souvenirs d’enfance. De toute façon, les joueurs savaient déjà jouer ensemble avant lui. Il n’a pas réussi jusqu’au bout et s’est barré. Puis, Perrin est arrivé avec sa seule ambition, sans rien comprendre au fonctionnement lyonnais. Il veut tout décider dans le domaine sportif, et donc évincer Aulas du terrain. C’est ce qu’il faut à l’OL pour franchir un palier, sauf que c’est une brêle. Après deux matches en 4-4-2, Juninho lui a poliment rappelé qu’un petit nouveau n’allait quand même pas lui apprendre à entraîner.  Et puis Puel arriva, Lille monta en puissance et les photos du titre monégasque de 2000 devinrent chaque jour aussi sepia que le crâne de Cris. Pas de titre, c’est entendu, mais une demi-finale de C1 la seule année où c’était possible, tout n’est pas à jeter. Dans les grands rendez-vous, son OL est défensif, efficace et signe son premier exploit contre le Real, peu importe si ce n’est pas un exploit le public le croit.

A son époque, Tapie osait davantage dans le recrutement. Il n’avait pas peur de mettre des valises pleines, du champagne et des filles pour renouveler la garde robe de l’OM ou prendre un entraîneur de renom. Financièrement, c’est risqué mais pour Lyon, la Ligue des Champions aurait été à ce prix. Aulas a pris Gourcuff.

Ligue 1 : Le Père Noël dans les ordures 2010

C’est en temps de crise qu’il faut être le plus généreux : Brest n’est qu’à quatre points du leader, qui est Lille. Tout le monde peut croire au Père Noël cette saison.

Arles-Avignon. Grec, Espagnol ou Africain, ça fait six mois qu’ils cherchent le bon menu. Tout le monde a été malade, ça fait -26 de différence de buts à Noël. Après tout, c’est le geste qui compte.

Lens. Le druide et son apprenti barbu ont été rejoints par un ancien sélectionneur de Mickaël Silvestre et en plus Maoulida joue toujours. Plus le sapin est gros, plus ça sent le sapin. Après tout, c’est le geste qui compte.

Caen. Les barbes de Franck Dumas et de Jean-François Fortin sont des fausses. Ils ne peuvent donc pas être des Pères Noël, Hamouma et Mollo restent. Après tout, c’est le geste qui compte.

Monaco. Fais dodo, t’auras du Lolo : il ne faut pas lésiner sur les berceuses pour endormir les petits. Le lendemain ils se réveillent tout heureux, mais on les remet quand même dans leur Park. A force, ça peut mal finir. Après tout, c’est le geste qui compte.

Valenciennes. Un nouveau stade doit sortir de terre dans peu de temps. Le Mans l’avait déjà commandé la saison précédente et ne joue plus le même championnat aujourd’hui. Après tout, c’est le geste qui compte.

Nice. Le recrutement de Ljuboja aux dernières lueurs de l’été et un 0-0 à Arles juste avant Noël : quand on croit au Père Noël, on le reçoit dans des conditions décentes. Si cadeau il y a, il sera pourri. Après tout, c’est le geste qui compte.

Auxerre. Les films de Noël, on les a tous vus : au début le héros est un gros naze, puis il change son destin en gagnant à Sochaux, puis il en prend un bonne à Bernabeu, mais à la fin ça se termine pas trop mal. Après tout, c’est le geste qui compte.

Nancy. Tonton et papi ça suffit pour que le réveillon se passe bien, c’est pareil avec Féret et Hadji. Même si évidemment tous les cousins foutent le merdier tant qu’ils peuvent. Après tout, c’est le geste qui compte.

Lorient. Servir du merlu à Noël, c’est de mauvais goût. Mais avoir revendu son cadeau de l’an dernier 12,5 millions permet de voir venir. Après tout, c’est le geste qui compte.

Sochaux. Ils sont tellement jeunes qu’ils pensent encore que le Père Noël existe. Quand ils verront qu’Ideye rate encore ses occasions en 2011, ils comprendront. Après tout, c’est le geste qui compte.

Montpellier. Le meilleur buteur de Ligue 2 est arrivé et ils sont 19e attaque. Ils ne sont pas les seuls à s’être fait rouler par le Père Noël, mais il n’y a pas de service après-vente. Après tout, c’est le geste qui compte.

Toulouse. Les bons de réduction pour recruter un attaquant, c’est dangereux. Même Santander et Tafer prient pour que le Père Noël en envoie un autre. Après tout, c’est le geste qui compte.

Bordeaux. Les jouets recyclés, c’est pas fiable, même si à la base c’était de la grande marque. Mais comme le Père Noël n’a pas d’argent et que Diarra n’a pas été très sage, il faudra encore jouer avec, un an. Après tout, c’est le geste qui compte.

Brest. Il y a toujours un Roux dans les contes de Noël. On parle moins souvent du gardien et de la défense centrale, mais ils rendent quelques services à Papa Noël. Après tout c’est le geste qui compte.

Saint-Etienne. Plus on y met de Payet, plus le sapin brille. Après tout, c’est le geste qui compte.

Marseille. Quand le Père Noël descend dans la cheminée, il découvre toujours le même bordel : une maison pas rangée, des gamins dissipés et une dinde qui rate des occasions de but. Cette année, la dinde est un peu plus charnue et rate un peu plus d’occasions. Après tout, c’est le geste qui compte.

Lyon. L’an dernier, les Lyonnais avaient fêté Noël en février à Madrid. Cette année, ils ont ouvert leur cadeau à 25 millions avant l’heure. Vaut peut-être mieux en profiter le 25 cette fois, surtout qu’il n’y a pas de ticket de caisse. Après tout, c’est le geste qui compte.

Rennes. La plupart des cadeaux sont fait maison. C’est bien présenté, mais il n’y a pas de garantie. Après tout, c’est le geste qui compte.

Paris-SG. Kombouaré s’est levé un matin et a décidé deux choses : mettre Armand dans l’axe et demander à Nênê de tirer autant qu’il veut. Si c’est pas ça la magie de Noël. Sûrement un coup d’un Chantôme maléfique ou d’un lutin de 45 ans. Après tout, c’est le geste qui compte.

Lille. Le Père Noël se déguise en rouge et fait des cadeaux à tout le monde. Il serait pas défenseur central et international ? Par le plus grand des Hazard, ça peut marcher quand même. Après tout, c’est le geste qui compte.

Ligue 1 : Qui est le nouveau Benzema ?

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La Ligue 1 s’est ouverte sans l’un de ses anciens obscurs buteurs, avantageusement vendu 35 millions d’euros, assorti d’un éventuel bonus de 1 million en cas de Ballon d’Or, allez comprendre. Pour son successeur, il faudra négocier. Qui sera-t-il ?

1. André-Pierre Gignac

Meilleur buteur de la saison passée, il attaque le championnat de la confirmation, Benzema en a déjà deux derrière lui. Gignac a pour lui d’être puissant, adroit et instinctif. Comme Benzema. Comme Benzema, il est sélectionné en équipe de France sauf que lui est titulaire. Il est aussi passé par Pau, Lorient, a signé un pré-contrat à Lille avant de le renier pour aller s’enterrer un an à Toulouse derrière Elmander puis de s’imposer. Comme Benzema ?

2. Lisandro Lopez

Si Benzema avait des tatouages, il ressemblerait à Lisandro, à quelques dizaines de buts, de passes, d’années, de kilos et de millions près. Le Real a d’ailleurs beaucoup hésité entre les deux. Sévères, quatre buts infligés à Anderlecht ont déjà changé la donne. Contre Manchester, Benzema en a encore un d’avance. Lacombe suivait le successeur depuis deux ans, mais il ne pouvait pas l’acheter pour l’associer à Benzema, il avait Fred. Une procédure en référé est à l’étude.

3. Loïc Rémy

A 16 millions plus Mounier, il est celui qui se rapproche le plus du prix de Benzema. Quoique, on ne connaîtra jamais vraiment la valeur de Mounier, vu que Sacha Baron Cohen, le président niçois, n’entend pas lâcher sa star, sûr que dans un an, il vaudra le double. Qu’un club les propose, c’est autre chose. Bien vu, c’est à peu près dix buts garantis pour la 2009-2010.

4. Michel Bastos

Fausse alerte, c’est le successeur de Juninho. Ah non, c’est Pjanic. Le litige sera bientôt tranché par le Vestiaire.

5. Kim Kallström

En amicaux, quand Lyon marquait peu, tout passait par lui. Dès qu’il avait une occasion, il plantait. Pourtant, Claude Puel l’avait replacé à contre cœur (latéral gauche), ça fait pas mal de points communs avec Benzema. Et Lyon est prêt à s’en débarrasser à moindre prix : il est bien le favori pour la succession.

6. Guillaume Hoarau

Maradona faisait avec les pieds ce que les autres font avec une main. Hoarau, c’est pareil, mais heureusement pour lui le foot se joue aussi avec la tête.

7. Yanis Tafer

Au centre de formation, il est déjà vu comme le nouveau Benzema. Il a d’ailleurs fait ses premiers pas avec les pros l’an dernier, à seulement 17 ans. Le jeunot a de la chance, il a un air de Benzema, qui à son âge avait un air de Zidane. Etrangement, Tafer n’a pourtant pas vraiment d’air de Zidane. Lyon a-t-il déjà voulu prêter Benzema à Strasbourg ?

8. Marouane Chamakh

C’est pas de sa faute, il voulait pas rester et puis Laurent Blanc l’a convaincu qu’être un aussi bon buteur que Cavenaghi ne suffit pas.

9. Yoann Gourcuff

Laurent Blanc a créé un deuxième monstre qui n’était même pas prévu pour ça, il n’a qu’à se démerder.

10. Mamadou Niang

Son ratio s’améliore année après année, il s’en rapproche, comme de la trentaine. Il est le favori, puisque lui ne joue pas à Toulouse. Mais Titi Camara le prendrait mal.

Pendant ce temps-là, Bafé Gomis se rappelle qu’il sait marquer des buts, pas Pedro Delgado ni son cousin lyonnais. Alain Perrin est vert.