US Open : Havret ou faux

Précaution d’usage et délicate attention, Le Vestiaire a attendu un mois pour revenir sur l’exploit d’un golfeur français. Pas certain que ça vous intéresse quand même.

Quatrième à l’aube du dernier jour de l’US Open, Grégory Havret méritait mieux. Plus de considération, peut-être. Autre chose qu’un put trop mou à trois mètres de l’avant-dernier trou, peut-être aussi. Avant de devenir une star, avant cette brève de cinq lignes sur L’Equipe.fr, avant de passer de la 391e place mondiale à la 107e, avant de revenir sur les talons de Raphaël Jacquelin, tout avait pourtant débuté comme prévu avec ce double bogey au deuxième trou, le premier jour. Mais il faut croire que terminer deux années de suite sur le podium du Johnnie Walker Championship at Gleneagles n’était pas un hasard : deux coups de mieux au second tour, encore deux de mieux au suivant. Il ne restait plus qu’à conclure.

Aïe of the tiger

En voyant ça, Van de Velde en a remouillé son pantalon du British Open 1999. Surtout quand il a su que McDowell, le futur vainqueur, connu jusque dans sa propre famille, rareté chez un golfeur, avait enterré lui aussi une crotte dans le bunker du même trou. Le bogey n’arrive donc pas qu’aux autres. C’était oublier un peu vite les mésaventures de l’Open du Qatar, de l’Open d’Abu Dhabi, de l’Open de Dubai, de l’Open d’Hong Kong, de l’Open d’Espagne, de l’Open d’Italie, de l’Open de Galles. Grégory Bourdy, qui est numéro un français et qui ne connaît pas Michel Denisot, appelle régulièrement ça manquer le cut. En parlant de ça, l’Open de France et l’Open Championship qui ont suivi l’exploit étaient certainement trop relevés. Le golf est décidément un sport bien fatigant. Puis, on a enfin retrouvé Havret, c’était au Scottish Open avec une belle 41e place à l’arrivée. Il n’y a donc pas de hasard au golf.

N’est pas le maître qui veut : taper la tribune puis dans l’eau quand on a partie gagnée pour finalement terminer deuxième, c’était le chef-d’oeuvre. Voici un bien modeste hommage à Van de Velde, Levet avait au moins tenté le sien au bon endroit.

Bruits de Vestiaire

La première tentative avait échoué. La seconde sera la bonne, comme dit souvent Ribéry à la sortie des lycées. Vos Bruits de Vestiaire sont de retour. Sortez les mouchoirs.

RUGBY

Plaqué. Rien ne va plus pour le Fred Michalak du rugby anglais. Boudé par Martin Johnson, exilé en Australie, tenté par le foot, Danny Cipriani ne sait plus à quels seins se vouer. Ceux de son ex, le mannequin britannique Kelly Brook, qui l’a récemment largué, sont déjà entre de bonnes mains. La trentenaire pulpeuse a été aperçue dans les rues de Londres en train de sécher ses larmes sur la chemise à carreaux de Matthew Morrison, l’acteur de la série Glee. Et comme si ça ne suffisait pas, elle a également étalé sa tristesse dans les colonnes de nos brillants confrères du Sun : « Je suis heureuse de ne plus avoir à repasser les chemises de mon copain. » Du temps libre en plus pour accomplir enfin un rêve de gamine : poser nue dans Playboy. C’est pourtant déjà pas mal en maillot.

Plaqué (bis). Les temps sont durs, décidément, pour les rugbymen britanniques. Le couple le plus glamour du Pays de Galles n’est plus : Gavin Henson et la chanteuse à textes Charlotte Church se sont récemment séparés « pour le bien de (leurs) enfants » et aussi un peu parce que Gavin est un mec « immature » qui pisse dans les trains et se fait interdire l’entrée de tous les bars de Cardiff en finissant ses parties de billard en baston générale. Le David Beckham du rugby gallois n’a rien trouvé de mieux pour regagner sa belle que de zapper les entraînements des Ospreys pour participer à l’émission de télé-réalité Strictly Come Dancing. Une belle preuve de maturité.

Mickey mousse. Mickey Rourke adorerait incarner Gareth « coming out » Thomas dans un film. L’honneur du rugby gallois est sauf.

BOXE

Coup bas livré. Manny Pacquiao se fait tellement chier en attendant son combat contre Floyd Mayweather qu’il devrait prochainement sortir une compilation de ballades anglaises. Manny au micro, c’est pourtant un peu comme si Julien Lorcy se mettait à la philosophie :

FOOTBALL

Bitte. Schweinsteiger a beau se faire passer pour Frank Lampard, on ne comprendra jamais ce que sa blonde de WAG, Sarah Brandner, peut bien lui trouver. Bon, d’accord, ce n’est que de la jalousie mal placée. Nous aussi au Vestiaire on aimerait bien avoir une telle tireuse à bières.

Larissa. Ceux qui ne boivent pas de bière préfèreraient peut-être la housse de portable de Larissa Riquelme ?

Une vraie l’Yonne. Si ça ne va pas fort, côté coeur, pour nos amis de l’Ovale, les footeux se portent mieux. Bacary Sagna et Sol Campbell se sont tous les deux mariés ce mois-ci, mais un seul avec une coiffure blonde ridicule et des photos dans l’Yonne Républicaine.

C’est l’Essien. Y aurait-il comme une pointe de satisfaction à voir un petit roux anglais se faire allumer ?

GOLF

Parce qu’elle le vaut bien. Open de Compiègne, les résultats.

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Vous pensiez quand même pas qu’on allait parler de golf ? Il n’y a que l’oeil du tigre qui nous intéresse.

LA RUBRIQUE QUE C’EST PAS VRAIMENT DU SPORT MAIS QU’ON S’EN FOUT PARCE QUE CA PERMET DE GLISSER QUELQUES PHOTOS DE JOLIES FILLES

Par coeur. Eva Longoria se prépare à avoir Thierry Henry tous les week-ends à la maison.

Bi qui nie. Fin des combinaisons en natation : l’équipe de Grande-Bretagne revient aux bases.

L’Edito : Chalmé les ardeurs

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Quand Andy Roddick humilie Nadal et que Berdych s’offre Federer à six semaines seulement de Roland Garros, faut-il s’étonner si Lyon élimine Bordeaux ?

Rarement un Tour des Flandres n’aura autant passionné. Rappelons qu’il s’agit de cyclisme et que le dopage a enfin été éradiqué. La preuve, Cancelara a gagné devant Boonen, Hincapie est sixième, Hondo neuvième. Les autres, ce sont des noms qui font classe pour le renouveau du vélo : Leukemans, Farrar ou Hammond, Thierry Bisounours va avoir du boulot.

Il y a un autre nom qui fait classe, en Ligue 1 cette fois, c’est Issiar Dia. Il serait même, si l’on en croit Mathieu Chalmé, le meilleur attaquant du championnat. Etre petit et aller vite n’est donc pas une tare, jouer à Nancy non plus. Henrique en ferait des cauchemars si on lui demandait d’être titulaire. Heureusement que ça n’arrive jamais, ça pourrait inquiéter tout le monde et laisser croire que Lyon est déjà qualifié pour les demies. Vigilance orange quand même pour Bordeaux car Auxerre et Montpellier poursuivent sur leur rythme démentiel, le PSG et Monaco en ont fait les frais.

Black jack Mayol

Qualifié pour les demies, Toulon ne l’est pas encore. Mais le pilou pilou résonne comme aux plus beaux jours de Delaigue et Hueber avant leur accession au plus haut niveau. On ne dira pas à Serge Blanco qu’ils n’ont jamais connu de dernier carré mondial, même si la France n’en a connu que cinq sur six possibles.

Stimulé par le niveau de jeu, Umaga a eu envie d’arrêter d’entraîner, Galthié, Saint-André et Paparemborde pourraient suivre. Boudjellal pourrait même être tenté de claquer des milliards pour une équipe de rugby. Le pilou pilou, c’est un chant ou le nom générique pour la belle saison de Toulouse, Clermont, Perpignan, Biarritz, le Stade Français et l’ensemble des clubs britanniques ? Castres a le début de la réponse, le Racing Metro de Chabal le milieu et les Blacks la fin. Le basket en deviendrait presque aussi intéressant. San Antonio a battu les Lakers sans Parker et Le Mans poursuit son cavalier seul en tête de la Pro A sans Batum. C’est ça un air ball ?

Pendant ce temps-là, Tiger Woods a été applaudi par ses collègues pour son retour. Chapeau l’artiste, comme prévenait son ex-maîtresse avant qu’il ne s’élance sur son green.

Schumacher : « Un cou à jouer »

schumi

Notre spécialiste F1 est sorti du marasme dans lequel l’avait plongé l’éviction inattendue de Seb La Bourde pour aller (presque) interviewer le prognathe le plus rapide de l’histoire.

QUESTION : Michael, votre retour à la compétition a maintenant dépassé le stade de la rumeur…
MICHAEL SCHUMACHER : Vous savez, ça fait bien longtemps qu’il n’y a plus que le Prince Albert pour croire que j’aurais pu faire carrière dans le foot. Avec le réchauffement du trou de l’effet de serre, il n’y a plus de tsunamis, comment voulez-vous que j’aille jouer des matches de charité ? Et je ne sais même pas où il est votre stade.

Remontrez-vous un jour dans une F1 ?
Il y a des chances. Renault en expose toujours une au Salon de l’Auto.

Et votre contrat avec Mercedes ?
Qu’est-ce que dit Bild là-dessus ?

Que c’est signé…
(Ndlr : Il marque une pause, prend sa respiration.) L’enfoiré de concessionnaire. Il a fuité. Je voulais pas que mes voisins l’apprennent comme ça. La honte. Vous savez, les temps sont durs en Suisse. Avec la montée du prix du baril de lessive, j’ai dû laisser mes trois Ferrari au garage. Mais la Classe A, c’est pour Corinna.

Votre retour en F1 est-il motivé par des raisons financières ?
Bien sûr que non, la F1 c’est toute ma vie. J’aurais tué Senna et ma mère pour y arriver s’ils étaient encore là. Et puis ça me faisait chier les dimanches en famille. Vous avez jamais goûté les schnitzel de Ralf.

Pensez-vous avoir encore le niveau pour rivaliser avec la nouvelle génération ?
J’ai hâte de me frotter au nouveau Schumacher. Il a l’air d’avoir la peau douce. Et puis j’ai encore plus de cheveux que Massa et Barrichello réunis. L’effet Elsève, sans doute. (Ndlr : Deux jeunes femmes en tenues d’infirmières font leur entrée dans la pièce.) Excusez moi, ce sont mes physiothérapeutes. Pour mes problème de cou…

Ces douleurs cervicales peuvent-elles handicaper votre retour ?
Au lycée, c’était plutôt mon frère qui enchaînait les mauvais coups. Mais la roue arrière tourne, disait souvent Jeannot. (Ndlr : Une des physiothérapeutes du cou vient s’assoir sur les genoux osseux du Baron Rouge.) Doucement les filles, vous pourriez au moins attendre la fin de l’interview. J’ai pas la santé de Tiger.

Tiger ?
Il a plus besoin de physios depuis qu’il a arrêté le golf. Et elles ne traitent que les sportifs milliardaires, ça ne leur laissait pas beaucoup de choix.

Propos (presque) recueillis par Roger Secrétain

L’actu du lundi 13 avril

Elle Seles aller

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Monica Seles raconte dans un nouveau livre, Getting A Grip, le combat qu’elle a mené pendant neuf ans contre la boulimie après avoir été poignardée dans le dos en 1993. « La nourriture est devenue ma meilleure amie. Je me sentais seule et manger était mon unique moyen de vaincre l’angoisse », écrit l’Américaine aux neuf tournois du Grand Chelem. Marion Bartoli aura de quoi lire avant Roland-Garros.

Et le tigre est en toi

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Rentré dans le rang au Masters d’Augusta, Tiger Woods, comme Michael Jordan en son temps, songerait à se reconvertir dans le baseball.

Hat-trick

Celle que la presse britannique surnommait déjà la serial WAG (Wives And Girlfriends) a épinglé un nouveau footballeur à son tableau de chasse. Danielle Lloyd, après Jermaine Defoe et Teddy Sheringham, enchaîne même avec Jamie O’Hara son troisième joueur de Tottenham. Plus que huit.

Vous en avez rêvé ?

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Bruits 2 Vestiaire

SA transformé

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Le XV gallois angoisse tellement avant son déplacement en France qu’il a préparé le match avec le plus grand sérieux : dans les bars de Cardiff. Gavin Henson et cinq de ses coéquipiers en ont retourné plusieurs au lendemain de leur victoire sur l’Angleterre. Le bad boy du rugby gallois s’est publiquement excusé, mais Madame, la chanteuse Charlotte Church, l’a privé de sortie jusqu’à la fin du Tournoi. Pendant ce temps-là, tout le pays se demande quel sponsor ornera vendredi le maillot rouge à la place de ‘BRAINS’, la bière nationale galloise, interdite de publicité dans les stades français. Notre envoyé spécial est prêt à parier une tournée de SA, la meilleure d’entre toutes, qu’on verra quelque chose de ce genre : ‘TRY – ESSAI’.

Les Pom-pom de discorde

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D’aucuns auraient pu croire que la course automobile ou l’équitation pointaient, comme la poitrine de Tatiana, en tête des sports féminins les plus à risque. Une étude américaine a pourtant montré que le cheerleading était de loin le plus sujet aux traumatismes en tous genres, et ce à la fin d’une année 2008 qui fera date dans le milieu. Le Vestiaire en a exploré les dessous les plus vicieux et mis le nez dans plusieurs affaires peu reluisantes : six pom-pom girls ont ainsi kidnappé et tabassé une de leurs copines, une autre a fusillé la mascotte d’une équipe adverse quand les plus sages se contentent de vendre de la drogue ou de poser presque nues ici ou . Et là aussi.

Souffrir en silence

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Une saison de merde, un stade trop grand et Didier Digard n’avaient pas suffi à les faire taire. Il a en plus fallu leur écrire un courrier. Les supporters de Middlesbrough ont été invités par leur club à rester assis pendant les matches et à faire un peu de moins bruit. Ca gène sûrement les voisins. Ce sont en fait les abonnés de la tribune populaire qui sont surtout visés par la missive, dont la signataire, Sue Watson, responsable de la sécurité, s’est attirée la sympathie des internautes : plusieurs sites et forums demandent sa démission. Elle pourra toujours postuler au Stade Louis II.

VIDEOS ET DES BAS : Grange retourne au charbon

Vous y avez échappé : Pourquoi on ne voit jamais ça en Ligue Magnus ? ; Peter en remet une Crouch ; Player vs Referee ; Player vs Referee II, la revanche.

LA FAUTE AU FINISH : Armstrong chargé comme un boeuf

armstrong

Vous y avez échappé : On n’est pas bien en famille ? ; La sélection de Maradona prend du relief ; Manaudou se laisse aller.