Judo, Riner : Teddy pleureur

A force de collectionner les bronzes, il va finir par en couler.

Il aura à peine 35 ans quand il foulera le tatami de Jeux olympiques de Paris. Mais un déambulateur peut-il vraiment avoir un âge ?

Le gentil nounours est donc revenu comme il était parti. En racontant n’importe quoi à des journalistes trop heureux de ne pas avoir à débourser 20 000 euros pour lui poser deux questions. La dernière fois, il se satisfaisait de sa réussite aux JO conclus par une minable troisième place, et un titre par équipes, le même que Guillaume Chaine et son palmarès individuel inexistant, alors que l’ancienne terreur des Dojo venait chercher sa troisième médaille d’or individuelle. Ensuite, Teddy et sa dizaine de kilos en trop, promettait avoir fait le déplacement à Perpignan uniquement motivé par la compétition par équipes. Et pourquoi pas ? Qui n’irait pas s’emmerder un week-end entier sans même une obligation contractuelle ou financière auprès du PSG ? On aurait tous plaisir à passer une journée entière avec Lucas Otmane et Eniel Caroly. Des potes suffisamment ingrats pour le priver encore une fois d’une médaille d’or. Comme on dit, ridicule un jour…

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Bilan 2011, Andy Murray : Scotland hard

A force d’être un futur vainqueur de Grand Chelem de 20 ans, on devient un loser de 24 ans.

Déclarer forfait et prendre des vacances, il n’était pas obligé d’attendre novembre pour y penser. Il aurait aussi pu attendre décembre, il y a les finales de Coupe Davis et des interclubs. Mais Andy est comme les grands enfants : quand il ne veut plus, il ne veut plus. D’ailleurs il ne voulait plus gagner de demi-finale de Grand Chelem contre Nadal depuis l’US Open 2008. Ce n’est arrivé que trois fois cette saison, mais il est vrai que Nadal a fait la saison de sa vie. Et que serait une saison de numéro 4 mondial sans finale de Grand Chelem ? Comme d’habitude c’était en Australie, il faisait noir, il y avait plein de gens autour de lui pour le pointer du doigt en riant au moment où un vieux monsieur l’obligeait à porter une toute petite coupe de puceau. A chaque fois ça marche, maman a honte de son fils ecossais. Il pourrait promettre qu’il gagnera le Queen’s pour se faire pardonner, mais ça ne changerait rien.

Habillé en Asie

Andy a pourtant tout bien fait quand il le pouvait mais chaque année c’est la même chose : il devient invincible soit en mars-avril, la mauvaise saison aux Etats-Unis, soit en septembre et en octobre en Asie. Ainsi Bangkok, Tokyo et Shanghai se sont trouvés un nouveau maître. Bangkok en cherchait un depuis Federer en 2005. Tokyo n’a vu triompher le Suisse et Nadal qu’une seule fois. Et Shanghai est bien le Masters 1000 que tout le monde s’arrache puisqu’avant le doublé de Murray, c’est Davydenko qui avait gagné en 2009.

Qui se souviendra que Murray a quand même battu Nadal en finale en lui collant un 6-0 ? Désolé, personne ne regarde les 500 Series, même pas Ivan Lendl, il n’a pas Orange sport.