Tony Vairelles: « La fin d’une loft story! »

Avant de presque devenir un producteur de télévision à succès,  et d’être presque de nouveau incarcéré, Tony Vairelles avait presque pêté les plombs devant une discothèque. Il avait aussi (presque) donné une interview au Vestiaire.


Tony, on vous avait quitté en prison il y a onze ans, vous venez de faire appel pour ne pas y retourner,  après avoir tenté de devenir une star de la télé réalité. Comment avez-vous réussi cet exploit ?

J’avais déjà réussi à ne pas être sélectionné pour la Coupe du monde 98 alors qu’il n’y avait que Guivarc’h en attaque. Ensuite j’ai fini remplaçant à Bordeaux alors que Duga était titulaire. Vous pensez bien que j’ai des talents cachés.

Comme celui de tireur d’élite ? Racontez nous encore ce qu’il s’est passé devant la discothèque les Quatre As en 2011.

Comme je l’ai déjà raconté, j’arrivais pas à dormir cette nuit-là, les poules faisaient trop de bruit dans le salon. J’ai eu un petit creux et comme le frigo était vide depuis que j’avais coulé Gueugnon, on avait décidé avec mon frère Fab d’aller chasser quelques pigeons à la carabine à plomb. Et là, pas de chance, j’ai tiré à côté. Comme pendant toute ma carrière.

Qu’avez-vous fait des armes ?

Elles sont dans la caravane de mon pote Manu. C’est celles qu’il utilise sur son stand de tir aux ballons.

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Tour d’Italie : Ground Giro

Alors que le suspense est à son paroxysme sur le Tour d’Italie, nous avons retrouvé notre consultant Thierry Bisounours aux abords de la prison new-yorkaise de Rikers Island déguisé en soubrette. Une enquête à haut-risque a-t-il confié avant de nous livrer quelques secrets sur la cuisine à base d’andouille.

Bonjour Thierry, comment ne pas débuter notre entretien par les révélation explosives du journal l’Equipe…

Inutile d’aller plus loin, je nie tout en bloc, je déjeunais avec ma fille à 13h, les premiers saignements de Stéphane Goubert ont eu lieu à 14h. Elle est hermaphrodyte.

Pardon ?

Je vous pardonne, vous ne pouviez pas savoir qu’il était consentant comme on dit dans le jargon.

Euh… Nous parlons juste de la liste des coureurs suspectés de dopage par l’UCI.

Dopage, UCI, coureurs, il n’y a pas quelque chose qui cloche dans votre question ?

Vous voulez dire qu’il est surprenant de voir l’UCI se mêler de la lutte anti-dopage ?

Il n’y a plus de coureurs depuis 1994, c’était Charly Mottet me semble-t-il. Mais effectivement vous avez raison, Brochard est devenu champion du monde en 1997 avec les compliments du Conseil de l’ordre.

C’était il y a 14 ans, depuis les moeurs ont changé…

Effectivement, le port du catogan a été interdit en course, et je ne me masturbe plus avec les livres de Tristane Banon.

Quel est le rapport ?

Ah non, mon coco vous n’allez pas me mettre ça sur le dos (il enlève alors son peignoir,  plonge au sol,  roule péniblement ses 112 kilos et sort d’on ne sait où  un vieux revolver qu’il pointe vers nous). Allez, dans la salle de bain ! Mon grand-père aussi avait subi l’opprobre avec cette même arme au 93 rue Lauriston.

Vous perdez la raison Thierry, on ne vous accuse de rien.

Si, je vous connais, vous commencez par là et vous allez me faire parler de Bilou mon patron incompétent, de Philippe Gilbert qui marche plus fort qu’une chaudière et qu’on fait semblant de croire intègre et peut-être même de Contador qui va faire le doublé Giro-Tour à cause d’un boucher-charcutier pas agréé. Laissez la police faire son travail !

Et vous le votre ?

Une déflagration retentit alors. Les derniers témoins affirment que le même bruit fut entendu le 13 juin 1944 aux abords de la rue Paul-Valéry à Paris.

L’Edito : Coup de foudre et conséquences

 

Martine Aubry a passé un week-end délicieux, tous les journaux en font leurs choux gras depuis deux jours : Lille est bien en route pour le doublé. Sale affaire de mœurs pourtant.

Il va falloir s’y habituer, les écarts de conduite ont mauvaise presse ces derniers jours. Ce n’est pas complètement nouveau : qui a envie d’entendre parler du Grand Prix de France moto ? A un mois des 24 heures du Mans et du virage raté de Pescarolo, le circuit Bugatti était pourtant aussi rempli d’hôtesses qu’une suite 2806 de Sofitel.

Des essais qualificatifs de Rossi et Stoner au triomphe de Debuchy et Obraniak, il n’y a que le décor qui change. Paris ne sauve plus ses saisons par la Coupe, Lyon ne sauve plus ses joueurs d’un transfert dans un autre club de Ligue 1 et l’OM sauve les meubles à Lorient. Au Nord, c’était les corons, le charbon, l’horizon, les mineurs de fond et maintenant Dumont et la Ligue des champions.

Djokovic, lui aussi, multiplie les écarts de conduite. Ca fait deux contre Nadal de suite, trois avec le Djokoland d’Intérieur sport. On va finir par croire que les Mousquetaires n’intéressent plus personne, pire qu’il n’existait pas de Mousquetaires. Ca paraît un peu gros, Tsonga aussi, Contador aussi.

Pendant ce temps-là, Montpellier est l’invité surprise des demi-finales avec Toulouse, Clermont et le Racing. Trinh-Duc trouve ça « indescriptible ». Le France-Japon du 10 septembre, qu’est-ce que ça va être.