Tennis, Coupe Davis : Les quatre mousquetons

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Les Français ont éliminé ce week-end la Roumanie en faisant moins d'audience sur France 4 que la 375e diffusion de l'épisode du prince de Bel Air où Will joue au golf avec son oncle.

Les Roumains disposent certainement de la plus mauvaise équipe de l'histoire du groupe élite de Coupe Davis. Comme l'Inde de 1993, mais cette fois sans la défaite. C'est le seul enseignement d'une rencontre qui avait moins de valeur que Rodolphe Gilbert. Richard Gasquet a joué son simple avec la précision de Thierry Ascione, en coup droit. Mais il a gagné en trois sets, ce qu'il doit apprendre à faire contre n'importe quel jour classé jusqu'à la 20e place mondiale. Le double Llodra-Clément s'est aussi ressaisi pour gagner. Il n'aurait pas passé un tour de grand Chelem en jouant comme cela. Llodra était le seul joueur de tennis sur le terrain. La clé termine d'ailleurs au fond d'un tiroir : le gros Guy l'ayant laissé disputer son jubilé hier contre le 15/5 roumain Tecau, il a réussi à perdre un set 6-2. Il est désormais inscrit d'office à tous les tours de qualifs de tournoi des légendes.

Génération des enchantés

Les Etats-Unis seront d'un autre calibre. Le grand espoir soulevé par la presse avec l'arrivée de Tsonga pourrait bien être aussi solide qu'Arron en finale d'un 100m. La France n'a pas de nouvelle génération : Gasquet reste le numero 1 incontestable, le numéro 2 étant le plus en forme du moment. Grosjean, Mathieu ont encore leur chance. Le double ne change pas. Cette équipe est donc la même que celle qui se réjouit chaque année d'avoir accroché une Russie déclinante en perdant. « Don't Forget », rumine Guillaume Raoux en contemplant son trophée du tournoi de Nantes, acquis de haute lutte contre Jeff Tarango (photo) un sombre dimanche de novembre 1995.

Pendant ce temps-là, une bonne nouvelle nous est venue de Paris où malgré sa défaite contre Chakvetadze, Amélie Mauresmo, en pleine forme, a retrouvé son meilleur niveau possible. Celui d'une bonne joueuse capable d'atteindre les huitièmes de n'importe quel tournoi, et même de réaliser l'exploit d'y atteindre les quarts.

0 réponse sur “Tennis, Coupe Davis : Les quatre mousquetons”

  1. Bonjour à tous,

    La paire de double Clément Llodra me paraît être la moins bien placée pour gagner aux Amériques. Contre les frères Bryan, mieux vaudrait aligner Gasquet Tsonga, voire Llodra Tsonga qui auraient un service imprenable, comme le Vestiaire l’avait suggéré. Ou alors on force Clément à servir à la cuiller. Je rêve encore d’un Santoro Llodra, comme le premier nommé. Boetsch, qui, au regard de son niveau de carrière, n’a officiellement pas le droit de se foutre de la gueule de Clément, et Chamou pourront arrêter de se moquer.

  2. Qu’est-ce que j’apprend en feuilletant Voici en douce chez mon libraire, ma bonne dame?
    Arnaud Clément serait avec Nolwenn Leroy!
    Et pourquoi pas Leconte avec Magali Vaé ou Gasquet avec Cyril Cinelu?

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