Tennis : Forget les a… bîmes

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La victoire de Sébastien Grosjean au tournoi de Lyon nous rappelle que son palmarès est des plus indigeants. Piolinesque, dirions-nous, si ce dernier n'avait pas fait deux finales en Grand Chelem.

Le Marseillais s'enorgueillit d'être encore plus Français que les autres, en accumulant plutôt les quarts et demies que les victoires, comme si l'un ne pouvait pas aller sans l'autre. Ou il fait preuve d'une bêtise que seul Gasquet peut lui envier ou il nous prend pour des cons. Quant à son meilleur classement mondial, il n'est pas non plus si exceptionnel. A moins de se comparer à Fleurian, Delaître, Fontang, Raoux, Gilbert, Bennetteau, Dupuis, Gicquel, Clement, Escudé, Mutis, Patience, Ascione, Santoro, Mathieu, Tulasne, Boestch, Gasquet, Simon, Di Pasquale, Champion, Llodra, Roger-Vasselin (père et fils), Boutter, Roux, Saulnier, Julien Jeanpierre, Guardiola, Devilder ou même Tsonga. Une place dans les cinq premiers si rare que Noah, Forget, Leconte et Pioline l'ont occupée.

Attablé à l'entrecote

Un détail chiffonne cependant. Un point commun relie la grande majorité des joueurs précédemment cités hormis leur médiocre niveau : l'apparatchik du tennis français, Christian Bîmes. A part quelques exploits en Coupe Davis, Mary Pierce, et l'année dernière Amélie Mauresmo, le bilan du président centenaire au pouvoir depuis aussi longtemps que Mitterrand est des plus inélégants. La plupart des champions en herbe précités, sont restés dans l'herbe et sont devenus des bouses. Et l'homme au carnet de chèque fédéral, comme le surnomment ses convives quotidiens, envisage de se représenter. La base le désire, explique-t-il. Si ça peut permettre à Goven et Camaret de se sentir mieux, pourquoi pas. Briser les habitudes animales, mais néanmoins divertissantes, en cours dans le tennis féminin serait peut-être une mauvaise idée après tout. En effet, qui réglerait les factures, si les prestations devenaient tarifées du côté de la Porte d'Auteuil ? Sans parler de tous les autres « Papa touchant » du tennis.

Amours et gestes bien placés

Aujourd'hui, il a reconduit Forget, le roi du copinage. Il ne faut pas être un grand spécialiste de la balle jaune pour constater que Guy le bronzé a fait son temps à la tête de l'équipe de France après neuf trop longues années. Il va donc finir d'achever le tennis français qui n'aura même plus la Coupe Davis pour briller. Et Bîmes qui sera toujours là. Cela nous rappelle quelque chose de moins jaune et plus ovale…

Souhaitons qu'il nous reste Chamou, sa femme et Brabo à tous.

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