Le week-end a sonné la résurrection du sport mécanique français. Quand la course de côte fera-t-elle son entrée au programme olympique ?
Bernie Ecclestone et Franck Montagny avaient presque réussi à nous faire oublier que le sport mécanique français ne se résumait pas aux sorties de piste de Sébastien Bourdais. De Jean Brucy à Stéphane Chambon, la moto lui a même noirci ses lignes les plus prestigieuses et la littérature le lui rend bien.
« Rien n’est jamais écrit », aurait lancé le biographe d’Arnaud Vincent en traversant Lawrence d’Arabie. Il ne pensait alors pas que le plus beau bouc du plateau trouverait si vite chèvre à sa hauteur : 1,68 m, 55 kg et déjà cinq ans de BSR, Mike Di Meglio est bien l’héritier de l’héritier. Régis Laconi (photo) peut nager tranquille.
Le nouveau leader du championnat 125cc maîtrise les éléments comme le choix de ses pots Ninja. Il pleut tous les week-ends, mais il s’en fout : sa mobylette est waterproof. Ces cons de la FIM ont programmé les dernières courses en Australie, en Malaisie et en Espagne. Avec un peu de chance, ça sera la saison de la mousson.
Loeb frontal
L’effet Tsonga avait déjà frappé les nageurs français, il entraîne désormais tout le sport mécanique dans sa vague. De Puniet a revu le Top10, Seb Pourcel s’est rappelé aux bons souvenirs de Mickaël Pichon et Patrick Henry a gagné avec Magali Lombard la 24e édition du rallye des Vosges devant deux équipages 100% français.
Sébastien Loeb a aussi compris ce week-end en Sardaigne qu’il était peut-être temps d’arrêter les amabilités. Le plus grand pilote de l’Histoire du rallye a gagné toutes les courses qu’il a terminées cette saison. C’est quand même plus facile quand on ne lui rentre pas dedans pendant les liaisons.
De corvée de balayage, Loeb aura résisté jusqu’au bout au retour de Gigi Galli. Dani Sordo ferait presque regretter Philippe Bugalski et Hirvonen n’a de Grönholm que la nationalité et la voiture. Qu'en pense le Tunning club d'Arras ?