JO, Judo : Lucy don’t cry

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J-1 avant l'entrée en lice du plus grand judoka de tous les temps. Il vaudrait mieux qu'il le soit, sinon on risque de revoir Traineau sur les tatamis.

Le Vestiaire vous avait parlé à l'automne dernier de la remise en question du judo français avant de se rendre aux pays des chirurgiens. Il avait bien fait, la récolte avait pour une fois été plus consistante que le palmarès de Laurent Crost. Hélas, les responsables du haut niveau n'avaient pas été mis au courant du retour des JO, quatre ans après l'enlèvement des Sabines. Du coup, c'est la même équipe qui a été proposée. Physiquement Douillet, mentalement Pioline. Qui est responsable de ce fabuleux doublé ?

L'équipe du dimanche

Jossinet : Cela ne faisait guère de doute avant même qu'elle n'entre en lice. Elle est finie. Difficile d'imaginer une telle taule, mais les signes du déclin étaient là. A commencer par son point commun avec Jean-Luc Rougé : pas la moustache, l'âge. Dans une catégorie très physique et dynamique, elle n'a plus l'explosivité ni la vista de ses 20 ans. Tani non plus, ce n'est pas un hasard. Ses complexes ne seront jamais surmontés, elle n'aurait pas dû avoir droit à une nouvelle chance olympique après tant d'échecs. Problème : il n'y a aucune concurrence interne, sinon Deydier se serait fait un plaisir de la virer.

Decosse : Elle a pris une branlée en finale, faut-il la blâmer pour autant ? Evidemment non, pour une fois qu'une favorite est au rendez-vous. Par contre, on peut se demander pourquoi son adversaire a su quoi faire et pas elle.

La Rizza : A 27 ans, elle n'existe pas au plan international. Est-ce un simple hasard ?

Dafreville : C'était le Bafé Gomis de Pékin. Confondre un titre universitaire avec une performance de haut-niveau : Deydier a été aussi inspirée que Domenech. Il ne faut pas être Stéphane Frémont pour deviner qu'il ne fera pas carrière.

Dragin et Darbelet : Le choix a été plutôt gagnant. Même si le premier cité a découvert trop tard qu'il fallait remporter au moins un de ses deux derniers combats pour prendre une médaille.

Gévrise Emane : Si elle ne voulait pas combattre, fallait pas l'emmener.

Anthony Rodriguez : A 29 ans, il est vice-champion du monde 2007, mais 3e des France de la même année. Etait-ce une raison suffisante pour lui faire confiance ?

Possamaï : Pour sa sortie bi-annuelle de Cadillac, elle a montré qu'il suffit juste de vouloir pour faire. Est-ce qu'elle réussira avec les Lego ?

Frédéric Demontfaucon : Le Vestiaire s'était déjà exprimé sur le sujet, il ne nous a pas fait mentir.

Cathy Fleury : Harel, Possamaï, parfois c'est bien d'avoir été champion olympique pour coacher, mais des fois ça sert à rien.

Et Barbara Harel ?

La faute n'est donc pas totalement à mettre sur le dos de la DTN. Loin de là, c'est le niveau qui est faible. Manque de relève, manque de champions, toujours un problème français. C'est triste à dire, mais on manque de Traineau. Restoux, Douillet et Rey n'ont pas fini de se faire chier à voir combattre des nuls.

0 réponse sur “JO, Judo : Lucy don’t cry”

  1. Franchement à part dragin qui m’a fait lever de mon canapé lors de ses premiers tour, de belles choses je n’en ai pas vues beaucoup.

    Je fais du judo en club et quand je regarde les jo je veux m’eclater.

    C’est surtout la préparation mentale des athlètes qui m’a surpris, on a assisté à trop de grosses gaffes:
    Entre ceux qui perdent leurs moyens en demi-finale ou ceux qui se font éclater au premier tour on assisté à des gadins dignes de l’effondrement de manaudou à la natation.

    Et ça, c’est pas très glorifiant pour le judo …

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