Les palmarès du Vestiaire : Les arrières

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Avant d’attaquer les avants, le Vestiaire s’occupe du poste de Serge Blanco, personne ne souvient des autres, il n’y en a pas eu beaucoup en effet, mais il y en eu quand même. Voici les 5 meilleurs arrières de ces 20 dernières années selectionnés par notre stagiaire rugby, successeur de l’immense Peyo Greenslip. Pet à son âme.

5. Serge Blanco

La grosse surprise du classement. Talent d’Or Antenne 2 même quand il ne jouait pas, même à plus de trente ans, jusqu’à sa dernière sélection. Comme Sadourny, il a fini par disputer un Bouclier de Brennus. Le mal était fait, la légende des 15 avait commencé en 74.

4. Gavin Hastings

Il symbolise l’Ecosse à lui seul. A fait trembler un très grand quinze de France en 95, mériterait largement le podium pour son inégalable talent de joueur, buteur, botteur mais avait deux gros défauts : il ne jouait pas dans l’hémisphère sud et n’était pas Français.

3. Matthew Burke

Deux finales de Coupe du Monde dont une victorieuse, quelques points marqués, mais qu’a-t-on vraiment retenu de lui ? Que Joe Roff a joué à Biarritz ?

2. Jean-Luc Sadourny

Quand il jouait, personne ne regrettait Serge Blanco, depuis qu’il a arrêté personne ne l’a remplacé. L’arrière le plus solide jamais rencontré, complément de trois-quart hors pair mais il n’était pas buteur. Chauvinisme ?

1. Percival Montgomery

Si Sadourny ne lui pique pas sa place, c’est à cause d’une broutille, une victoire en Coupe du Monde. Et comme en rugby il n’y a que ça qui compte, on passera sur son manque de folie et son éclosion tardive. Un jeu au pied décisif, et beaucoup de sûreté. Que faut-il de plus ?

Egalement cités : Hernandez, l’Argentine a eu sa chance. Latham, 2011 ? Wilson, rugby ou cricket ? Cullen, une saison ne suffit pas toujours.  Robinson, ailier ou arrière ? Campese, ailier ou arrière ? Williams, pas vu. Irvine, pas pris. Byrne : ?

2 réponses sur “Les palmarès du Vestiaire : Les arrières”

  1. Si on me demandait mon avis, je dirais que ce top 5 est solide même si le vestiaire privilégie l’aspect palmarès pur à l’aspect flashy/émotionnel : Montgomery et Burke étaient de très bons buteurs.
    Mais ils étaient surtout là au bon moment, à l’apogée de 2 grosses machines de destruction en leurs temps.
    Alors qu’Hastings et à un degré moindre Blanco portaient leurs équipes à coups de cadrages-débords, crochets, chandelles, passe sautées et autres coups de pieds à suivre…Pour la coupe de 1987, ils étaient au top.
    Et Sadourny, super joueur. Avec Sella, St André, Lagisquet, c’était de la belle ligne de 3/4.
    Ah l’essai de 1991 contre les troupes de Sa Majesté et celui de 94 contre les Blacks, devait bien avoir 500t de muscle de moins qu’aujourd’hui mais c’était plus joli à voir qu’un Bastarreaud lancé plein axe…

    Enfin question palmarès y a pas photo, Percy c’est du lourd.

    Pour le côté exotique, y avait aussi un bon arrière gallois qui tapait des pénalités de 65m (avec succès) et qui finit sur le podium de la Coupe du Monde 1987, il s’appelait Paul Thorburn. C’est pas le même calibre que les autres mais il avait un côté clutch player avec ses coups de pieds de mammouth à la dernière seconde pour la pénalité de la gagne. Et taper l’Australie c’est toujours fort.

    @+

  2. Effectivement, Hastings, Blanco et Sadourny sont beaucoup plus sexy que les deux brutes de l’hémisphère sud. Si le classement avait couvert les années 80, il aurait certainement été différent.

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