Si le rugby se jouait sur 90 minutes, le Pays de Galles serait toujours en course pour le Grand Chelem. Heureusement pour la France, un match ne dure que 40 minutes.
De notre ancien envoyé spécial à Cwmbran
Les chandelles de Trinh-Duc ont dissipé vendredi soir les derniers nuages qui flottaient encore au-dessus de l’équipe de France. Trois matches, trois victoires, sans même jouer l’Italie : l’horizon est aussi dégagé que les tempes de Michalak. Et Dieu sait où la série des nouveaux Invincibles va bien se terminer.
Le Vestiaire avait sûrement eu tort de jouer la prudence après le jubilé d’O’Gara, quand tous ses confrères et sœurs louaient en chœur la maestria de la doublette Parra-Trinh-Duc. Les tôliers tricolores ont tant pesé sur la nuit galloise qu’il a fallu que le plus jeune des deux sorte pour que la France marque ses premiers points de la deuxième mi-temps. C’est ça aussi les grands joueurs, savoir s’effacer au service du collectif. Jauzion a oublié que ça ne le poussait pas forcément à se cacher derrière Bastareaud.
Que du Bonnaire
A 30 ou 40 minutes près, les Bleus ont donc rendu une copie parfaite à Cardiff. Ils ont su mettre de côté leur suffisance habituelle et matérialisé avec brio le discours du trio fédéral : mouvement, soutien, initiative. A quelques semaines du Bac blanc, Palisson se demande encore ce que toutes ces abstractions veulent bien dire.
Notre ancien chroniqueur Peyo Greenslip aurait presque avalé sa trousse à pharmacie si Lièvremont n’avait pas eu l’excellente intuition de titulariser Lee Byrne à l’arrière. Ses joueurs ont montré à la face du monde du rugby qu’on pouvait marquer deux essais sans rentrer une seule fois dans les 22 adverses. Pas mal pour une équipe qui a joué 80 minutes sans trois-quarts (Dernière minute : les caméras de surveillance du Millennium montrent que Malzieu était bien dans le stade entre 21 et 23h).
Pendant ce temps-là, on ne s’embête plus à défendre dans le Super 14. Ca fait moins mal aux épaules.
Très bel article. Avec un tel 5 de devant dominateur et une troisième ligne rendue mobile, le XV aurait du marquer moult points sur leurs lancements. Mais avec cette paire de demis, il n’y a rien à faire sinon remercier les adversaires de nous permettre de marquer des essais à 0 passes et même sans aucune préparation. Rajoutez à cela leur jeu au pied toujours aussi catastrophique (même Parks arrive à faire mieux) et on a en effet une belle mi-temps maitrisée. Si vous ne l’avez pas retenu, c’est que vous ne regardiez pas France Télévisions ; même Alzheimer ne serait pas une excuse. De même, la seule chose à retenir de Angleterre-Irlande est apparemment que Wilkinson est nul, fini, ne sait pas faire une passe, ni passer une pénalité. Il est champion du monde ?
Vous parlez de Malzieu ? Il devrait disparaitre de l’équipe rien que pour ce qu’il a fait à la dernière minute. Ceci dit, il y a une autre raison de l’enlever de l’équipe : son niveau.
Si l’analyse me parait correct la geographie me trouble
Pour passer mes journées au Llantarnam Business Park de Cwmbran je peux affirmer que l’equipe de France était redoutée de tous non pas pour son jeu au pied et sa fourberie de la sortie de touche pour sauver les marrons chauds mais plutot pour sa capacité toute francaise a maitriser les failles du systeme pour s’en mettre plein les poches ou plutot plein le gosier au tigre tigre du soir.
Bref please pas de Cwmbran dans l’histoire mon retour au bureau lundi matin ne sera pas si souriant que je l’aurais souhaité