Kavcic, Andreev, Tomic et Berdych n’avaient, eux non plus, rien vu venir. Ils ont une excuse : en face, c’était Jérémy Chardy.
Septembre 2009. A la surprise générale, c’est Gaël Monfils qui remporte le choc très indécis qui l’opposait à Jérémy Chardy. Le battu s’est étonné de jouer si mal, à moins que ça ne soit du score. Le gagnant un peu moins, obligé de préciser qu’il n’est quand même pas à 100%. Melzer aurait peut-être dû se méfier.
Tout avait commencé en 2008 par une victoire sur David Nalbandian, c’était à Roland Garros rétorquerait sûrement Jérôme Haenel face à son poster d’Agassi. Nalbandian, la proie qui ne trompe pas, l’un des joueurs les plus réguliers du circuit, incapable de tomber contre Malisse, Fish ou Almagro la même année. Depuis, Chardy est passé de la 100e place à la 30e, son entraîneur est fier, il y a de quoi. Son entraîneur de Coupe Davis l’a même cité. Chardy n’a qu’à choisir : nouveau Tsonga, Monfils, Gasquet ou Simon. Finalement Llodra ou Champion c’est pas mal aussi. Eviter les défaites contre les nuls et les victoires contre les forts, on appelle ça la constance.
En avant Stutt
Jérémy Chardy a effectivement confirmé sa réputation de tueur de champions. Ferrer, Haas, Baghdatis, Cilic, Acasuso, Kiefer, Hanescu, Youzhny, Robredo, la liste est longue et les Top 10 frémissent, il a déjà pris un set à Roddick et six jeux à Murray. Trois Français dans le Top 10, ça ne durera peut-être pas, mais les matches franco-français sont tellement compliqués. Bourré de confiance, Chardy s’est offert son premier titre et pas n’importe lequel : Stuttgart, son 250 séries, son magicien tête de série n°7 et son Roumain en finale. Petit indice, Nastase ne joue plus, d’ailleurs aurait-il joué un tournoi où Gilles Simon était favori ? Depuis, il y a eu Baghdatis, Davydenko, Verdasco et Baghdatis. C’est pas mal Baghdatis quand même ?
Un titre à Stuttgart, une finale à Johannesburg, si on compte bien ça fait deux troisième tours en Grand Chelem , deux huitièmes et un quart en Masters 1000. Mais on compte mal.
Nalbandian, l’intermittent, disputait un rallye en Patagonie septentrionale quand il apprit la victoire de Chardy au prestigieux tournoi de Stuttgart qui est à la terre battue ce qu’est Nottingham au gazon. A sa descente de voiture, il eut ces mots très simples: « Les Français ont beaucoup de chance, ils ont Chardy sur terre et Mahut sur herbe. »
Tennis féminin: devant la débacle des Françaises à l’US Open, Jean Gachassin aurait demandé à l’expérimenté Régis de Camaret de prendre en mains la détection des jeunes joueuses. Nathalie Tauziat aurait accueilli cette information avec enthousiasme, d’autres anciennes joueuses se montrant plus réservées.
Que Monsieur Jean Gachassin ait pu faire cette proposition me semble impensable .
D’où tenez vous cette information Gégé ?
Ceci tient lieu d’un camouflet sordide devant le drames de 12 plaignantes et de notre joueuse Isabelle Demongeot .
Non Monsieur, je ne peux pas le croire .
Faut développer là ….
1 an et demi sont passés depuis votre » délire masculin » , je ne vois pas Régis de Camaret à la Fédé, preuve suffisante pour ne pas salir Monsieur Jean Gachassin : c’est un homme droit .
Il s’agissait là d’une plaisanterie grinçante de notre inénarrable Gégé et non d’une quelconque mise en cause scabreuse du bon président Gachassin. En revanche, aucune clause de son contrat de lecteur ne l’oblige à être drôle.
La drôlerie étant le pré carré des rédacteurs du Vestiaire, les lecteurs-commentateurs ne sont que des faire-valoir, comme le clown blanc est le faire-valoir de l’Auguste.