Qui ne saute pas n’est pas Lyonnais. C’est fini.
Inspiré par les vacances aux frais de la CPAM de son rédacteur en chef, le Vestiaire avait entrepris de republier le déclin de Lyon la semaine dernière. Comme quoi le travail finit toujours par payer et le Vestiaire par avoir raison, même au stade du Ray par un dimanche printanier. D’exemple sportif, Lyon est devenu exemple économique puis contre-exemple. Les titres, les bons recrutements, les générations en or, c’est fini. Bientôt l’OL n’aura même plus d’argent pour voir en grand, comme jouer la C1 ou se ruiner au Portugal.
La saison lyonnaise était pourtant déjà riche : Caen pour commencer, Benfica, Schalke, l’Hapoël à Gerland puis le Real. Mais croire à la Lisandro-dépendance moins de deux ans après le départ de Benzema, c’est s’habituer à tout : les maillots floqués Lovren, Kallström, Gonalons, Grosso, Briand. Attention, il y a un intrus, qui est parti. Un seul ? Dans ces conditions, une défaite à Nice aurait finalement été aussi convenue qu’un échec d’Houllier à Aston Villa. On ne se refait pas.
Lloris et périls
Le vrai déclin, c’est donc quelque chose de plus grand. C’est Lyon qui mène sans son meneur de jeu et Lyon qui se fait rejoindre avec son meneur de jeu. 22 millions le remplaçant, même le grand Milan de Papin ne le faisait pas à l’époque. L’OL ne se contente plus d’affaiblir la concurrence, il affaiblit toute la Ligue 1.
Le vrai déclin, c’est aussi Cris qui trouve que Mouloungui va trop vite. Le vrai déclin est ironique : derrière lui, c’est aujourd’hui que l’OL a le gardien qui lui faut, mais ça ne sert plus à rien. Eventuellement à casser la gueule à Aly Cissokho. Le tour est fait : Lyon en 2011, c’est Lloris. Finalement, quand Abidal filait un but à Schevchenko et la qualification à Milan, c’était le bon temps. Aulas a le choix : soit bluffer, soit jouer Tapie. Il fait les deux, Lacombe est toujours là. Le vrai déclin, c’est quand le Vestiaire promet que c’est le dernier papier sur Lyon.
Pendant ce temps-là, Adebayor a appris les mots doublé en C1 et ovation. Gijon prépare déjà sa demie de C1 l’an prochain.
Qui ne saute pas n’est pas lyonnais. Wiltord est donc lyonnais.
Une petite précision que je soumet à débat et hors contexte, je n’ai pas entendu d’ovation hier soir à la sortie du champion messin, peut être que le son de ma télé était trop bas. Ou pas.
Ps @ gégé : tes lunettes de myope centenaire te permettront elles de relever mon nouveau jeu de mots foireux? Le vestiaire m’ayant comparé un jour à un certain animateur télé prénomé pascal , je lutte chaque instant pour remporter un scofield d’or du praud du jeu de mots, et ainsi enfin gagner un titre pour essayer de challenger gégé, hulkmusclor , déjà présents dans les remises des scofield.
Cher poète,
Attention aux méprises, nous ne sommes pas dans Prison Break, ce sont les Closefield de fer. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’aurait pas volé quelques années de prison quand la France tentait d’oublier.
Cher Lesage,
Etre lauréat du Closefield d’or est à ta portée. Et ce serait justice. Tu peux compter sur moi pour exercer un lobbying de tous les instants auprès de l’Académie des Closefield et dès que je croise Hulk dans un des nombreux couloirs du siège social du Vestiaire, je lui fais un croche-patte ou mieux, je lui dis que Pierrot le Foot recherche un commentateur-modérateur pour son site.
En revanche, pour les Dicos d’or, c’est râpé.
Cher Jean-Michel,
Pour remporter un Closefield, il faudrait que je n’intervienne plus et le Vestiaire ne peut se permettre de laisser filer les 3 ou 4 amateurs de jeux de mots douteux qui leur font croire que du monde lit leurs articles. C’est pourquoi j’attends avec impatience un article retraçant la carrière de Philippe Christanval ou David Couzinet dans la rubrique La Légende. Si non, je serai obligé d’aller applaudir bêtement à la place des blondes aux gros seins placées derrière Mathoux au Canal Football Club.