Bordeaux-Lyon : Lamine antipersonnel

Ca fait dix-sept matches de suite, et Sané est toujours là.

C’est une démonstration de force à laquelle personne ne s’attendait. Pas que Lyon perde contre Bordeaux à domicile, ça c’était plutôt évident, mais que Bordeaux soit si mauvais, non. Cinq tirs contre vingt-trois, 33% de possession : les Girondins ont vraiment dû se secouer pour gagner 2-0. Planus était tellement seul à organiser le jeu que Gillot a paru sincère quand il a dit que ça allait être très difficile dans les dix dernières minutes. Ca l’aurait sans doute été plus si Diabaté n’avait pas lobé le grand-père de Vercoutre dix secondes plus tard, effectivement. Bordeaux avait pourtant fait ce qu’il fallait pour encaisser un but voire six mais non, décidément, rien à faire.

Marange, Marange pas

Il y avait en tout cas de bonnes raisons de considérer Ciani comme un joueur moyen et une perte toute relative, puisque dimanche il s’appelait Marange et revenait de prêts au Havre et à Nancy, enfin il y a deux ans et demi puisque prêter un joueur de 26 ans ça se fait plus.

Tout serait plus facile à comprendre s’il s’agissait d’un excès de confiance. Mais ce n’est pas le cas parce que les Girondins savent bien qu’ils n’ont ni argent ni talent. Bordeaux reste une équipe composée de joueurs assez mauvais dans l’ensemble, mais qui n’arrivent pas à perdre ensemble. Ils ont tout essayé : changer de défense, jouer en Coupe d’Europe trois jours avant. Et même, donc, jouer sans buteur et avec un Gouffran nul à chier. Mais Bordeaux trouve toujours une solution, et Diabaté finit même par marquer comme avec Ajaccio, quand ce n’est pas Henri Saivet dont le prêt à Angers avait donc été judicieux.

Pendant ce temps-là on n’a pas encore parlé des frères Karabatic, du match Cession-Montpellier, des paris truqués et de cette animatrice d’NRJ12. Ca nous fera quand même des visites

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