Ligue des Champions : Le jeu de l’amour du Hazard

Si c’est encore la même chose la prochaine fois, on trouvera une vieille légende.

Notre spécialiste Ligue des Champions a été prix d’un mal étrange, hier après-midi. Pour la première fois de sa longue carrière, et malgré un abonnement souscrit compulsivement à BeIN sport, il n’avait aucune envie de regarder Valence-Lille. Déstabilisant pour quiconque vanterait à sa femme les plaisirs de la lecture avant de dormir pour mieux regarder n’importe quelle deuxième mi-temps de 16e de finale de Coupe de la Ligue.

Il fallait donc en avoir le cœur net, sous peine de devenir un maillon faible qui s’ignore : le spécialiste a donc regardé toute la deuxième mi-temps. Pour en retenir deux choses : la première, que changer de blason et de stade ça ne fait pas devenir un grand club, puisqu’il ne faut pas oublier que Trabzonspor avait été trop fort l’an passé.

Et la deuxième, que tous les Lillois ont parlé après le match de leur bonne première mi-temps. Dès lors, deux possibilités : ou Lille s’est baladé et a rejoint les vestiaires avec de l’avance, ce que le score de 1-0 pour Valence aurait plutôt tendance à contredire. Ou les Lillois sont tellement bons qu’avoir le ballon leur a suffi à se croire en progrès après, il est vrai, une défaite à Rennes. La titularisation de Mendes, et le niveau de son match, sont un bon indice. Il faudrait aussi se pencher sur le cas de Nolan Roux, qui a la double particularité de ne pas avoir été retenu par son club formateur, Lens, et d’avoir explosé à Brest. Ce n’est pas forcément un paradoxe, une légende Robert Malm l’expliquera bientôt. Avoir le choix entre Roux, De Melo ou Mendes, c’est un peu comme faire de Payet le nouveau Hazard : ça donne mal à la tête à l’entraîneur.

Juve à mine

Evidemment, le football est une chose toute relative qui tient à peu de choses, et si Landreau n’avait pas eu le bon goût de se rentrer tout seul un centre tir, le score aurait été de 1-0. Plus du tout la même histoire.

L’histoire, justement, retiendra que la Juve invincible aurait dû prendre une correction du Shakthar Donetsk et que le Bayern en a pris une en Biélorussie. Pendant ce temps, Barcelone enquille les victoires en étant très loin ne serait-ce que de son niveau de l’année dernière. Et Chelsea reste le tenant du titre. Le Vestiaire va-t-il refaire le coup du nivellement par le bas ?

Pendant ce temps-là, Benzema a marqué autant de buts qu’Ibra en ligue des champions avec seulement 40 matchs de moins. Et Higuain ? Là ça donne envie.

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