Pendant que Dujardin se faisait défoncer la gueule sur M6, Milan le faisait sur BeIN. Y aura pas d’Oscar pour tout le monde.
La scène est devenue classique : Cluzet aime le pognon, Lafitte aime l’insignifiance, Lellouche aime les gonzesses, Magimel un peu moins et Cotillard aime essuyer des larmes et du sperme de guitariste paroissial. Toute la recette d’une bonne soirée émouvante est là. Le film a beau être très mauvais, en tout cas inégal, il séduit large. Il y a de mauvais acteurs, de très mauvais, et un ou deux bons qui ne se voient pas mais qui sauvent le film en faisant bien jouer les autres, il suffisait juste de les faire souffler. Le tout se passe dans une Villa pas très belle, mais c’était le bon choix à faire. A la fin, tout ne finit pas bien, il y a des drames et des surprises qui n’en sont pas, sinon Canet ne serait plus Canet. On se repasse aussi des vieux films en se souvenant des jours heureux, parce qu’on sent la fin approcher plus vite qu’on ne le croyait. Mais à l’enterrement de Dujardin, tout le monde pleure un coup et rit de bon cœur parce que c’est la vie qui reprend le dessus. Et qu’on n’en a rien à foutre de Mexès, de Constant, de Mbaye Niang, de Flamini parce qu’ils n’ont rien à faire en quarts de finale. Mais ça on le savait avant que le film ne commence, il fallait juste pas aller pisser à la mi-temps ou écouter Josse.
Il y a même un clodo qui ressemble à Tiburce Darou. Comme quoi Lorient et Gourcuff ne sont jamais loin de la vérité.
Quand Barcelone ressort son pressing du placard, il redevient la dream team que seuls Piqué ou Mascherano peuvent faire arrêter. Guardiola avait tenté de tout gagner avec un seul défenseur, Villanova relève le défi.
Iniesta s’est-il jamais trompé sur un terrain de foot ? Quel dommage que Ronaldo (le vrai) ne soit pas l’avant-centre à qui il donne des ballons de but.