Il est désormais communément admis qu’Arsenal n’est pas passé loin de la qualification hier soir. C’est évident, si le match avait pu durer 4h de plus, si la moitié des Allemands s’étaient fait exclure et l’autre moitié exécutée à Nuremberg, les gosses de Wenger auraient sans doute eut leur chance.
Mais rendons à Arsène ce qui est à Arsène en dehors d’un bon gros paquet de fric defiscalisé, hier soir Arsenal n’est en revanche pas passé loin d’en prendre 10. Pourtant, le Bayern avait tout essayé pour ne pas ridiculiser la dernière équipe anglaise à ne pas avoir remporté de ligue des champions. Pardon, encore en lice en ligue des champions. Tout essayer, c’est remplacer l’équipe B, celle sans Badstuber et Boateng comme à l’aller, par l’équipe C, celle sans Schweinsteiger et Ribery. C’est aussi demander à Robben d’être nul à chier, de faire toujours la même chose, ses rentrées dégueulasses à l’intérieur et ses frappes molles, le tout en pensant à ne jamais faire de passe pour mieux servir sa gueule. A moins que ça soit son jeu habituel, ce qui expliquerait qu’il ne soit qu’un bon remplaçant et qu’il ait percé réellement nulle part. Enfin, pour fêter l’arrivée de Guardiola, Juup avait aussi décidé de remporter la ligue des champions avec un attaquant venu directement des Balkans pour bien montrer que même sans Camerounais on peut avoir la meilleure équipe de tous les temps.
Lahm de rasoir
Le Bayern a donc préféré l’humiliation. Durant 93 minutes Arsenal ne va rentrer que deux fois dans la surface de réparation allemande. 21 tirs contre 6, c’est ce qu’on appelle être éliminé de justesse ou gagner miraculeusement ? Tout Munich a sans doute tremblé à partir de la 86ème, durant plusieurs secondes même. Puisque le Bayern n’a plus jamais perdu le ballon. La peur est sans doute devenue de l’effroi durant les arrêts de jeu quand Muller, Gomez et Robben se sont installés pendant 2 minutes sur 3 possibles, devant le poteau de corner anglais. L’exploit des héros d’Arsenal aurait sans doute été de réussir à leur reprendre le ballon dans les pieds au lieu de le pousser sans arrêt en touche comme des élèves de cinquième face à des terminales. Ils ont donc bien frôlé l’exploit. Bravo Arsène.
Pendant ce temps-là toute la Bavière se demande ce que leur équipe va bien pouvoir inventer de nouveau pour ne pas en mettre 2 ou 3 à tout le monde jusqu’en finale. Couper les cheveux à Muller ou coiffer Kroos comme un garçon ?
Est-ce Patrice Evra (ou du mois son nègre) qui a rédigé cet article ?
A partir des demi-finales, il faudra quand même signaler à Dante de sortir les mains des poches. On ne sait jamais, Ronaldo ne se rattrape peut-être pas en marchant.