Grand prix de Chine : Le Damon de minuit

Pour fêter l’arrivée de ses milliers de nouveaux lecteurs mensuels, le Vestiaire renoue avec ses cartes blanches, ces articles rédigés par des chroniqueurs indépendants qui n’ont pas passé le stade du concours d’entrée à l’école de journalisme de Bordeaux ou d’ailleurs. Aujourd’hui c’est un jeune passionné de F1, biographe non autorisé de Stefano Modena, et de Steven Seagal qui nous a écrit. On le reprend ou on le vire ? A vous de juger


C’était la révolution de cette rentrée en F1 ; après avoir viré Senna, Mansell et Prost, il n’en restait qu’un  :  avec TF1 c’est Jacques Laffite qui s’en va. Ses souvenirs d’ancien combattant illuminaient pourtant nos après-midi jusqu’à ce que l’on coupe le son pour mettre les commentaires de RMC. Ou que l’on jette sa télé sur sa belle-mère, pour faire d’une pierre deux coups, lorsque le commentateur myope nous annonçait stoïquement le dépassement d’une HRT sur une Red Bull alors que cette dernière était en train de lui prendre un tour. La contrepartie c’est qu’on devra payer 35 euros pour voir Vettel faire chier son coéquipier en le dépassant de façon un peu cavalière, Massa chercher sa pédale d’accélérateur et peut-être même la retrouver, Alonso être toujours le meilleur pilote du monde, et la tête à claques d’Hamilton chez Mercedes. Même l’égorgeur d’Allemagne, Adrian Sutil, fait son retour chez Force India où il a vraisemblablement sa vaisselle à son nom.

Panique au Senna

Si vraisemblablement personne ne filera de la thune pour voir 10 voitures tourner en rond et préfèrera aller 3 fois au Mc Do ou une fois à Hipopotamus, Canal a quand même échangé Olivier Panis contre les trois mousquetaires qui sont donc 4 comme les aimait le papa du Comte de Monte-Cristo. Romain Grosjean, l’Attila des départs, Jean-Eric Vergne, le doué qui pilotait une charrette, Jules Bianchi, et son nom à faire du vélo, Charles Pic, soutenu par Lagardère, Airbus et Olivier Panis qui ne seront pas de trop.

Le long des Vergne claires

Il ne seront pas champion du monde mais pour une fois depuis Prost ils ne sont pas manchots. Grosjean, le message est passé et il semble s’être calmé même si Raikkonen lui fait beaucoup d’ombre. Vergne lorgne sur la Red Bull mais il devra se défaire de son coéquipier, Daniel Ricciardo, bien meilleur que lui en qualifs. Ca vous classe un bonhomme. Jules Bianchi qui espérait une Force India et en plus d’un autre prénom, se contentera d’une Marussia, et ne marquera donc aucun point cette année. Il s’est pourtant fait un plaisir d’enrhumer son coéquipier, le peu véloce, mais très friqué, Max Chilton sur les deux premières courses. Charles Pic, bien conseillé par Olivier Panis, a eu la lumineuse idée de quitter Marussia pour Catheram qui a trouvé le moyen de produire la voiture la moins rapide du plateau. Ultime cocorico avec l’absence d’un Grand Prix français. Et vu le lobby écolo, pas sur que la situation évolue avant 2074. Ce sera la fin du monde.

Pendant ce temps-là, Bernie Ecclestone espère trouver une femme pour piloter une F1, Mosley préférait les nazis pour piloter une femme. On espère surtout qu’elle sera meilleure que Giovanna Amati.

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