Attention, des poissons d’avril sont peut-être cachés dans cet édito. Il est même possible qu’il ne parle absolument pas du suicide du médecin de Koh Lanta ou de la pathétique communication de crise de TF1 face au premier drame de la télé réalité en France.
Qui pourra bien arrêter Andy Murray ? Physiquement amoindri, il a fini par surmonter sur une jambe sa douleur -tout sauf un gros caprice de bébé qui arrive pas à chier- pour remporter son 9e Masters 1000. Encore un petit effort de son orthodontiste et il fera disparaître la dernière barrière avant son avènement : sa gueule de bouffeur d’artichaut écossais qui insulte le public à chaque fois que maman le gronde. Bravo à lui. Richard Gasquet, lui, a été en demi-finale et a pris un set à Murray. Bravo à lui aussi. Rappelons que la finale de Murray c’était face à Ferrer qui a quand même eu une balle de match mais a préféré se soulager sur le terrain plutôt que de la jouer jusqu’au bout. Bravo à tous.
Les deux pieds dans le même Sagbo
En Ligue 1, Lyon a été volé d’un penalty pour une main involontaire et a manqué de réussite en tirant sur les poteaux. « Que c’est cruel », s’est même écrié Christophe Dugarry, toujours prompt à dégainer la sulfateuse lors d’une défaite d’un 2e de Ligue 1 à domicile face à un 18e. Bravo à eux, mais Sio était trop fort pour Lovren et Umtiti. Qui ? Sinon, Paris veut garder Beckham et éliminer le Barça, Bartoli a trouvé un nouveau papa mais le vrai reste dans le coin et Contador continue à faire des courses de vélo. Bon allez, il faut bien conclure sur quelque chose de vrai : Rennes a été battu par Nancy sur sa pelouse. Heureusement que les pervers ont mieux à faire que demander d’expliquer ça.
Pendant ce temps-là, Cancelara a justifié son écoeurante victoire dans les Flandres par ses sacrifices. Pas un mot sur les transfusions. Il y a vraiment des ingrats.