Menez, Benzema : Melon et jambon

Le melon, la grosse tête, le boulard, les chevilles enflées. C’est donc ça qu’aura offert de plus beau la génération 87 : la possibilité de recourir à des métaphores éculées. Oui, ils se la racontent. Mais comment pourraient-ils faire autrement ?  A 12 ans, ils traitaient leurs camarades de fils de pute ballon au pied. A 15 ans, ils avaient déjà gagné de quoi s’en prendre au vendeur de Timberland, ce fils de pute. A 18, c’est au volant de la dernière Maserati qu’ils pouvaient tranquillement lâcher un petit fils de pute pour une priorité à droite grillée pour 116 petits km/h de trop. Le problème c’est que l’autoroute est à sens unique, sans intersection. C’est là toute la difficulté de Nasri, Menez, Ben Arfa ou Benzema. Ils ont toujours joué avec leurs propres règles, on ne leur a jamais rappelé que Platini n’a jamais eu de quoi s’offrir plus de 3 femmes dans la même soirée même si lui aurait sans doute préféré que Larios ne se tape pas la sienne. De toutes façons, ils ne connaissent pas Platini, ils connaissent déjà à peine Zidane, mais juste parce qu’il a eu les couilles de se prendre 16 cartons rouges et pas à chaque fois fois parce qu’il n’a pas entendu le coup de sifflet de l’arbitre. Jusqu’ici contrairement à ses acolytes énarques, Benzema avait réussi la prouesse de nous faire oublier que son intelligence de jeu était inférieure de 30 points de QI à son intelligence sociale. Parce qu’il avait en lui Zidane et Ronaldo. Parce que ses statistiques en ligue des champions étaient stratosphériques comme dit l’excellent Pierre Menès quand il a déjà utilisé ses 3 autres adjectifs. Bien manger est parfois une qualité, mais souvent un défaut. Se la raconter était une qualité, c’est devenu un défaut. Heureusement il sait encore faire des passes, et pas qu’avec Zahia.

Pendant ce temps-là, que pense Benzema de Mourinho ?

 

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