Legrand, Pavia : Légendes d’Automne

Souvenez-vous c’était il y a un an. Cette fois il y aura même Pierre Duprat mais aussi Bein Sport hélas.

Il était une fois une petit fille blonde qui ne voulait pas faire du tir au pistolet comme toutes les petites filles blondes. Elle voulait faire uchi-mata. Pendant plusieurs années ses parents ne comprirent pas les désirs de leur fillette. Et puis un jour de 2000, en regardant les JO de Sydney ils sont tombés sur d’étranges danseurs vêtus de pyjamas blancs ou bleus. L’un d’eux était un gros Japonais vif comme le Shinkansen. En un quart de secondes il se tourna, plaça sa jambe entre les jambes de son adversaire avant de le projeter au sol comme s’il était responsable  à lui seul d’Hiroshima, Nagasaki et bientôt de Fukushima voire du manga Ranma 1/2. Leur fille se mit alors à crier très fort Uchi-mata ! Uchi-mata ! Uchi-mata ! Ses parents comprenaient toujours que dalle mais réalisèrent qu’ils feraient mieux de mettre un pyjama à la gamine avant de la coucher. 12 ans plus tard Mathieu Dafreville préfère la coucher sans pyjama mais c’est une autre histoire.

Les sanglots longs des violons d’Automne

Celle d’une fille qui a bien grandi mais qui veut toujours faire uchi-mata. Au premier tour, Automne s’est débarrassé d’une vieille Anglaise surprise de l’utilisation d’uchi-mata par son adversaire. L’Australienne des huitièmes ne pouvait pas prévoir qu’en plus de ses 8 uchi-mata, Automne connaissait aussi Harai-goshi et O-soto-gari. Du coup en quarts, l’Autrichienne n’était pas préparée au spécial d’Automne baptisé uchi-mata pour l’occasion et qu’en plus elle le placerait une bonne douzaine de fois. En demi, Automne parvint à déstabiliser le bulldozer nippon qui ne pouvait pas se douter qu’Automne avait passé son hiver et son printemps à travailler uchi-mata. Mais elle faisait un peu peur avec ses faux airs de Niki Lauda, son prénom d’amoureuse de Nicky Larson et le marché aux poissons de sa ville d’origine. Bref c’était une Jap, donc il fallait disputer la troisième place si on voulait une médaille. La Hongroise au menu, tout aussi bonne à crever qu’elle mais pas forcément en judo n’a pourtant pas cédé sous les offensives de la Française. A croire qu’Uchi-mata est aussi enseigné sur les bords du Danube entre 3 bains à l’eau thermale qui pue l’oeuf pourri. Mais elle a rien fait d’autre alors les jeux de mots ont commencé à pleuvoir comme un jour d’Automne.

Pendant ce temps-là, on se demandait bien pourquoi nous avions baptisé le garçon du jour Ugo surdimensionné. Peut-être parce qu’il s’est fait dessus face au Hollandais devant lequel il se fait toujours dessus. Peut-être parce que les arbitres ont été tellement impressionnés par Ugo qu’ils ont refusé de sanctionner le Hollandais qui foutait rien pendant 5 minutes. Ils se rattraperont en demie et en finale de 3. Peut-être parce qu’au bout de 5 minutes, Ugo n’avait plus le physique alors que ce n’était que des JO. Ou peut-être parce qu’après avoir éclaté la gueule du Coréen sans arrêt présenté comme une star mais qui en est à deux défaites en deux rencontres internationales contre Ugo, Ugo a réussi à nous faire croire qu’il était devenu champion olympique.

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