Premier volet de la nouvelle série du Vestiaire concernant le mercato estival. Aujourd’hui, Rémi Garde retrouve Christophe Breton , ou presque.
Réponse à la question de la couverture : Plus grand chose apparemment
Quand un mercato commence par un entraîneur qui dit « être compétitif, est-ce forcément dépenser 25 millions ? », il y a de quoi être optimiste. Et quand en plus l’entraîneur en question est Rémi Garde, le seul capable de dire tous les trois mois que « avec cette réalité économique c’est mieux comme ça et c’est le président qui décide », c’est la porte ouverte à tout, sauf peut-être la Ligue des Champions. Mais on en reparlera. Finalement, un premier match officiel de Danic sous ses nouvelles couleurs, c’est un peu comme un match en juillet face aux Grasshopers : ça a la couleur de la Ligue des Champions, peut-être même l’affluence, mais ça fait deux poteaux pour les Suisses et cinquante passes, contrôles orientés et centres en touche pour notre nouveau Gone. Il aurait pu dire la veille du match qu’il n’avait pas le niveau c’était pareil.
Mais il a beaucoup couru et Garde ne doute pas qu’il a le niveau. Enfin qu’il est meilleur que Ghezzal. Enfin qu’il pourra servir en Coupe de la Ligue. Enfin bref, qu’un joueur de plus c’est pas si mal, surtout un gaucher de 31 ans. 32 en novembre. Comme Gomis ne peut pas en même temps payer un stade neuf à Aulas en partant et être dans la surface pour mettre sa tête, Danic centre derrière le but, ça évite d’insister sur l’attaque désastreuse du club. Oh pardon on oublie Lisandro et Gourcuff. Cela dit, Benzia va revenir et il est redoutable à l’Euro U19. La Ligue des Champions n’attend plus que lui, mais elle est peut-être pas pressée.
Mais le recrutement de Lyon ne se limite pas au joyau de Valenciennes, qui fit aussi les beaux jours de Troyes, Lorient, Guingamp, Grenoble, donc de la Ligue 2. Il y a aussi Miguel Lopes, de loin le meilleur des latéraux qui ne jouaient pas au Sporting, et trois retours de prêt. Arrêtons ce papier tant qu’il en est encore temps.Un tour de qualifications préalable à un barrage : trop de préliminaires tue les préliminaires, même pour ça Gomis s’est jamais emmerdé.
On avait cru que le foot n’existait plus. Ouf