Tennis, Fed Cup : Super Marion rosse

Pas grand monde ne parlera de la Fed Cup et c’est bien normal, ce n’est pas très intéressant. Alors on va couper la poire en deux et c’est tombé sur l’autre meilleure joueuse française de tous les temps. Celle qui a aussi gagné Wimbledon avant de tout foutre en l’air.  Merci papa. 

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Faut-il vraiment être blonde, avoir un regard d’hotesse de bar, de longues jambes et un nom qui se termine en ova pour être considérée comme une grande championne ou même être respectée tout court. Personne n’a jamais été aussi dégueulasse avec Williams. Comme quoi quand on est une femme et qu’on ressemble à un homme, pour être considérée, il vaut mieux être issu d’une minorité visible. Sauf en athlétisme.

 

Marc-Olivier Fogiel avait beau la trouver grosse, personne ne contestera avoir été ému par son exploit de juillet 2013.  Personne n’aura été surpris non plus, à part peut-être tous les parieurs puisque Lisicki était à l’époque donnée favorite sur chaque site. En effet, après avoir battu péniblement Williams et Radwanska, il ne faisait aucun doute qu’elle torcherait Bartoli qui avait mis deux sets à tout le monde. Le Vestiaire avait donc choisi de ne miser que 50 euros pour le 2,40 de Marion. Ca s’est joué à rien, elle a quand même perdu le premier jeu du match. Deux sets et une douzaine de jeux plus tard, elle était prête à servir le fromage à Mauresmo sur ce beau plateau argenté et sans doute à le manger.

 

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Le tout sous les yeux pas du tout mouillés de son papa adoré, qui n’aura donc été pour rien dans le premier titre de sa fille. On pense tous à nos gros cons de pères dans ces moments-là, Marion a cru bon de le remercier, elle n’a pas précisé si c’est pour lui avoir pourri la vie ou l’avoir obligé à  jouer au tennis. Les 174 psychologues fréquentés durant ces 10 dernières années ne sauront jamais vraiment pourquoi Bartoli a enfin joué à son niveau du premier au dernier tour. Mais elle a l’a fait. Malgré son acné d’adolescente mal dégrossie, malgré ses 63 coups droits simulés en direction des bâches, malgré ses 82 gestes parasites représentant un tunnel. La carrière de Bartoli se résume sans doute à ce dernier jeu de son Wimbledon où un bout de banane s’était malicieusement glissé sur ses lèvres.

Devait-on se féliciter qu’une sportive au père toxique ait fini par gagner ? On ne peut qu’espérer qu’elle ait au moins ressenti un vraiment moment de plaisir. Rien n’est moins sûr, mais heureusement son nouvel entraîneur lui en avait peut-être donné avant. Ensuite en tout cas, elle a pas dû en avoir beaucoup puisque son virus secret qui faisait perdre 40 kilos était en fait un pervers narcissique.  Papa lui souhaite bonne chance pour la suite.

 

 

 

 

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