Judo, Riner : Teddy pleureur

A force de collectionner les bronzes, il va finir par en couler.

Il aura à peine 35 ans quand il foulera le tatami de Jeux olympiques de Paris. Mais un déambulateur peut-il vraiment avoir un âge ?

Le gentil nounours est donc revenu comme il était parti. En racontant n’importe quoi à des journalistes trop heureux de ne pas avoir à débourser 20 000 euros pour lui poser deux questions. La dernière fois, il se satisfaisait de sa réussite aux JO conclus par une minable troisième place, et un titre par équipes, le même que Guillaume Chaine et son palmarès individuel inexistant, alors que l’ancienne terreur des Dojo venait chercher sa troisième médaille d’or individuelle. Ensuite, Teddy et sa dizaine de kilos en trop, promettait avoir fait le déplacement à Perpignan uniquement motivé par la compétition par équipes. Et pourquoi pas ? Qui n’irait pas s’emmerder un week-end entier sans même une obligation contractuelle ou financière auprès du PSG ? On aurait tous plaisir à passer une journée entière avec Lucas Otmane et Eniel Caroly. Des potes suffisamment ingrats pour le priver encore une fois d’une médaille d’or. Comme on dit, ridicule un jour…

Paris et tragique

Son coach personnel jusqu’à Tokyo, Laurent Calleja, connait si bien ce dicton qu’il est parti se réfugier dans sa Calédonie natale entre trail et engagement humanitaire. On se sent toujours un peu sale de cautionner le cirque médiatique du gentil nounours sans le sou même si on n’osera pas dépenser les siens pour aider les plus pauvres. Au moins il sera toujours mieux là pied nus à regarder des petits indépendantistes bruler son dojo du coeur, que pieds nus à se faire insulter par une ancienne gloire du judo. Auparavant Lolo a bien pris soin de caler deux ans de déplacements à son protégé à l’autre bout du monde; pour faire croire qu’il suffit de passer trois jours en Géorgie et deux au Brésil pour rajeunir de dix ans. Après avoir servi les réponses préparées par son avocate, qui aime bien apparaitre dans les journaux, Riner a bien fait son apparition en kimono. Lourd, lent et évidemment plus fort que les autres. De quoi oublier que depuis un an il boudait et refusait de serrer la main de Joseph Terhec le deuxième à l’avoir humilié après les petit Japonais du Tournoi de Paris, juste avant la boule russe de Tokyo. Que l’année et demi qui vient va être longue. Au moins ça lui laissera du temps pour remporter un énième titre mondial et trouver une excuse justifiant sa retraite.

Pendant ce temps-là, Toucouille est de retour. Vive le sport santé !

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