Personne ne comprenait déjà grand chose aux règles du judo, même les arbitre s’y sont mis. Pour une fois Riner ne s’en est pas plaint.
Le coach des Français Baptiste Leroy est-il aussi magicien ? Réponse dans un an. En attendant il a déjà réalisé un premier miracle : transformer le chroniqueur tv Walide Khyar en judoka.
Dans un monde sans Uta Abe, Amandine Buchard ne serait pas seulement cette petite boule de nerf écorchée vive au vocabulaire limité. Elle serait aussi championne du monde et championne olympique. Les suiveurs la respecterait, peut-être, au moins autant que Clarisse Agbegnenou. C’est à dire pas beaucoup.
Réaliser l’un des plus grands exploits de l’histoire du judo en remportant un titre, aidé de son seul bébé, ne suffit pas à entrer dans la légende. Car la légende, comme toujours, c’est un gros dadet, plein de suffisance, qui l’écrit. Qu’il ait remporté son quart de finale et sa finale sur des erreurs manifestes d’arbitrage n’y a rien changé, qu’il ne partage qu’un quart des valeurs du judo, à moins que l’argent et l’égoisme en fasse partie, non plus. Heureusement pour les amateurs cocardiers de ce sport en pyjama, il reste les autres judokas de l’équipe de France.
Ouvrir la Dicko
Titulaires ou remplaçantes les féminines conservent un niveau exceptionnel sans qu’on comprenne vraiment pourquoi. Hormis peut-être Romane Dicko qui a fait le chemin inverse de sa rivale Julia Tolofua. Modestie comprise. Chez les hommes, l’arrivée de Baptiste Leroy qui semble appeler un nul, un nul, a eu son petit effet. Il a accepté d’aligner Revol pour qu’il se rende compte tout seul qu’il n’avait pas le niveau. Il maintient sa confiance aux deux amis de Sucy, Alexis Mathieu et Alpha Djalo qui n’arrivent pas à passer la seconde en grande compétition. Il a même osé supprimer les +100kg de la carte. Bien aidé par les dopés, les blessés et les retraités. Après le constat, le coach va devoir passer aux actes en transformant ses brebis en loup. En reprenant les vieilles méthodes ?
Pendant ce temps-là il y aura toujours les compétitions par équipes pour faire croire qu’on peut rivaliser avec le Japon.