Basket, Hall of fame, question interdite : Tony Parker est-il le meilleur meneur de tous les temps ?

Dix ans après la première publication de notre classement et le départ de Jason Kidd, quatre après celui de Tony Parker, ce dernier n’a rien trouvé de mieux d’enfiler une veste orange d’un goût douteux. 

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Et s’il était le meilleur de ces 25 dernières années ?  Est-ce volontaire d’écarter Magic Johnson, Oscar Robertson et de laisser une photo de Shawn Kemp la star des cours de récré des collégiens du début des années 90 ?

6. Steve Nash

Il avait un super nom mais une drôle de tête et une nationalité pas géniale. Et rien que pour ça il serait difficile de le classer plus haut malgré une carrière et un niveau plus qu’honorables. Surtout qu’on a dégagé Payton alors que pendant que tous les élèves de troisième étaient fascinés par le duel Shawn Kemp / Grant Hill, il y en avait toujours un pour sortir sa vignette avec la tronche de ce bon vieux Gary dessus. Dissimulant sans doute dans sa chambre un poster du joueur à côté de celui de Pamela Anderson chichement vêtue et de l’affiche de Fantomes contre Fantomes quand Michael J. Fox ne sucrait pas encore complètement ses fraises. Et pourtant il n’a jamais signé à la Vaillante Sainte-Gemme, le fleuron du basket lot-et-garonnais. C’est pas plus con que si Nanterre avait été champion de France à l’époque où Wembanyama pissait encore au lit. 

5. Chris Paul

Quelle surprise de retrouver le plus doué, complet et influent de la liste à cette modeste quatrième place. Les Clippers, on est d’accord c’est lui. Mais ils ont fait quoi ces fameux Clippers depuis qu’ils étaient la risée du monde entier dans les années 90. A force de dire qu’un joueur est important, il faut en assumer les conséquences à un moment ou à un autre. Paul il est super fort mais il gagne que dalle. Chris c’est pareil. Alors nous faites pas chier avec Billups et Williams.

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Michael Jordan : Kobe or not Kobe ?

Le débat n’est toujours pas tranché, au contraire de la vie de Bryant. Michael Jordan, avait-il un LeBron James dans chaque orteil ? A l’occasion de la dernière danse de MJ revoici notre réponse. 

Ils ne sont pas nombreux, mais ils existent quand même. Le Vestiaire en personne ne parvient pas à les atteindre : ce sont les intouchables. Plus fort que Magic Johnson, Theo Maledon, Jim Bilba ou Louis Cassier, voici le plus célèbre homonyme de Francis Jordane.  

« Jordan ? Il n’était pas là aujourd’hui, c’était Dieu déguisé en Michael Jordan ! » Larry Bird n’a que 14 mots de vocabulaire mais pour une fois il a réussi à se faire comprendre sans son ballon. Il lit même dans l’avenir mieux que Madame Irma rendue célèbre par le si peu talentueux Didier Bourdon. Car on est en 1986 après un match de play-offs, et le numéro 23 des Chicago Bulls n’entrera au NBA Hall of fame que 23 ans plus tard, le 6 avril 2009… Neuf ans après Bird. Mais c’est qui ce Bird ?

Rien de plus facile que de passer pour un Dieu vivant quand on est confronté durant toute sa carrière à la pire collection de losers de toute l’histoire de la NBA : Charles Barkley, Shawn Kemp, Karl Malone, John Stockton ou encore David Robinson, qui aura seulement le mérite de gagner le titre en l’absence de MJ, en 1999 et en 2003. Merci Tim Duncan.

Les Bulls de la grande époque, celle d’avant Rodman aussi, c’était une organisation bien rodée, où chacun avait un rôle bien déterminé. Si bien rodée que le seul concurrent européen de MJ s’est tué en bagnole. Sur une autoroute allemande en plus. Alors quand bien même un Toni Kukoc ou un Scottie Pippen des grands soirs pointaient leurs nez, inexorablement toute la lumière restait Jordan à qui la dernière action de gloire revenait, adultère et divorce compris. Un peu comme quand un basketteur français part en NBA sans remercier Hervé Dubuisson.

Un mystérieux Michael Jordan se fera passer pour lui en ligue mineure de base-ball et plus tard du côté de Washington. Mais personne n’y croira vraiment.

Basket NBA, Spurs : Money Parker (3/3)

Puisque plus personne à part Axelle ne pourra  porter les maillots de Tony Parker, il est grand temps de se demander, une nouvelle fois, si être l’égal des Spurs de légende permet d’être l’égal des légendes tout court, ailleurs que dans les frontières de l’hexagone. Suffit-il porter quatre bagues et quelques dizaines de millions  ?  Doit-on lui pardonner son disque ?

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Parker est-il l’égal de Zidane ? Ca dépend de quoi on parle. Côté féminin, l’un ne serait capable de se contenter que de vedettes locales de RNB, si ce n’est sa femme, quand l’autre n’a pas hésité à serrer américain. Côté sport, évidemment non. Zidane était le meilleur joueur du monde et a tout gagné. Parker n’est que le meilleur européen et un bon Américain. Côté business et merchandising c’est une autre histoire. Zidane fait grassement payer ses interviews, sert d’affiche publicitaire à tout ce qu’il peut même au Qatar mais ne s’est jamais compromis musicalement. A l’arrivée c’est un peu plus que le smic quand même. Parker,lui, se débrouille comme il peut : Kinder, Nike puis Peak, Renault sans parler des skateboards et bien-sûr les assos comme Zizou.

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France-USA 2019 : L’amant de Saint-Jean

Même si ce n’est que la version C d’une Dream Team, l’équipe de France vient de réaliser le plus grand exploit de son histoire. Rien n’aurait pourtant été possible sans Tariq Abdul Wahad Saint-Jean

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C’était le Tony Parker du pauvre. Et pourtant. 

C’est ce que l’on appelle un miraculé. Débutant au club d’Evreux, Olivier Saint-Jean avait toutes les chances de réaliser une convenable carrière en Pro B. Seulement, voilà, la prophétie frappa une première fois le gentil Olivier. Il devait être le premier Français à intégrer la NBA. Mais tout s’arrêta en Californie pour le jeune espoir, qui disparaîtra frappé une seconde fois par les oracles. Fred Weis et Alain Digbeu connaîtront la même carrière NBA.

Feu Saint-Jean

A sa place, un certain Tariq Abdul-Wahad utilisera leur passeport commun pour écumer les parquets. Le talent se monnaye si cher qu’à peine quatre clubs différents auront les moyens de s’offrir ses sept points par match, ses 38% de réussite au tir et ses trois rebonds. Mais, gêné par des blessures, la concurrence ou son niveau, il finira à son tour par disparaître. On n’échappe pas à son destin. Quelques années plus tard, Moïso ne connaîtra que cinq clubs aux Etats-Unis. Neuf à l’extérieur.

A part ça, pas la moindre pute américaine, la moindre bague ou le moindre tutoiement de Denisot.

Basket : Money Parker (2/3)

Dans la première partie, vous avez pu vous rendre compte que Tony Parker est non seulement le plus riche mais aussi le plus grand joueur français de l’histoire. L’un des meilleurs européens et un bon Américain. Alors pourquoi serait-il plus l’égal d’un Mugsy Bogues ou d’un Grant Hill  que de Jordan, Spiderman ou Ken le survivant ? La réponse se situe dans son jeu et cette fois il ne s’agit pas de jeu sexuel. Voici la deuxième partie de notre enquête.

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Par Djelil Adjaho

Si l’on demandait à n’importe quel fan de NBA, équipé d’un cerveau, de citer les 20 meilleurs basketteurs de tous les temps ou de ces 30 dernières années, aucun ne donnerait le nom de Tony Parker. Pourtant les joueurs seraient nombreux à accepter de crever pour posséder trois bagouzes et un titre de MVP des finales comme Tony. A commencer par Shawn Kemp. Aujourd’hui les moins de 20 ans se torcheraient avec son image panini alors que les collégiens des années 90 auraient rêver de se doucher avec. J’ai bien dit doucher. Au final, comme on dit d‘Hakeem Olajuwon qu’il est l’un des meilleurs pivots, guère plus, on dira de Parker qu’il est l’un des 20 meilleurs meneurs voire des 10 ou mieux encore comme l’affirmeraient certains fous.

Alors pourquoi un basketteur aux performances aussi probantes finira-t-il dans les oubliettes du web ? La première explication se situe dans son placement sur le terrain. Car un meneur gagne rarement un trophée tout seul. Il a souvent besoin d’un arrière, un ailier ou un pivot dominant. La plupart des grands meneurs ont brillé parce qu’ils avaient de bon intérieurs : Magic- Jabbar, Parker- Duncan, Stockton- Malone… On pourrait citer plein d’autres exemples parfois contradictoires mais vous n’êtes sans doute pas venus pour qu’on vous fasse chier encore une fois avec Gary Payton, Jason Kidd et Chris Paul. D’ailleurs il y en a un qui a failli réussir tout seul c’est Allen Iverson, mais il était aussi arrière et avait de vilain tatouages. Du coup, c’est même souvent le pivot, avec son grand corps tout dégueulasse qui ramasse les lauriers juste parce qu’il marque, qu’il prend plus de rebonds et que la défense repose sur lui. Il sert le café avec ça ?

Mais si Parker n’aurait pas eu ce palmarès sans Duncan et Ginobili, son manque d’envergure n’est pas dû qu’à une simple histoire de position, nuptiale ou pas. S’il n’est une megastar que d’un côté de l’Atlantique ce n’est pas non plus qu’une question de goûts musicaux que ni Bryant, ni James ni même Iverson n’oseraient revendiquer. C’est son style qui est en cause, pas assez de tatouages certes mais un jeu un peu trop académique aussi en dehors de quelques pénétrations acrobatiques, on ne donnera pas de prénom cette fois. Pour le dire clairement on s’emmerderait presque à voire jouer Parker. Rien d’exceptionnel, pas de jump shots contestés, aucun fade away quant aux tirs ouverts c’est moitié moins que les plus gros craneurs NBA.

Lui-même le sait et jamais il n’a cherché à revendiquer un statut qui n’est pas le sien. Mais il faut quand même reconnaître que sans lui les Spurs ne seraient sans doute plus dans le top 4 de la ligue. Et même en Europe, il est en dessous de Pau Gasol, Dirk Nowitzki ou Juan-Carlos Navarro et pas qu’au niveau gabarit ou de l’originalité du nom.  Ils sont juste plus complets sans même avoir fait une seule fois la couv de Paris Match. Ils ont un jeu extérieur, à mi distance et au poste. Maintenant vous savez.

Il ne vous reste plus qu’à relire la première partie,  découvrir nos autres articles basket, ou Et lui à travailler ses tirs loin du cercle car à 31 ans il ne progressera plus.

 

Finales NBA : Money Parker (1/3)

La France est donc enfin devenue le meilleur fournisseur de basketteurs en Europe. Ca valait bien la peine d’attendre 10 ans pour se farcir Tony Parker matin, midi et soir et encore si on était Axelle on y aurait droit la nuit aussi et même dans les toilettes d’une boîte à la mode. L’histoire ne dit pas si on parle d’Axelle. Alors quelle est réellement la place de Tony Parker dans le sport français et mondial. Est-il l’égal des plus grands juste parce qu’il ramasse autant ou plus de pognon qu’eux ?  Que lui reste-t-il à accomplir à part un bon disque de rap ? Sa carrière est-elle terminée ?

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Une enquête de Djelil Adjaho.

Parker est-il l’égal de Zidane ? Ca dépend de quoi on parle. Côté gonzesses, en dehors des prostituées de rigueur, l’un ne serait capable de baiser que des vedettes locales de RNB, si ce n’est sa femme, quand l’autre n’a pas hésité à serrer américain. Côté sport, évidemment non. Zidane était le meilleur joueur du monde et a tout gagné. Parker n’est que le meilleur européen et un bon Américain. Côté business et merchandising c’est une autre histoire. Zidane fait grassement payer ses interviews, sert d’affiche publicitaire à tout ce qu’il peut même au Qatar mais ne s’est jamais compromis musicalement. A l’arrivée c’est un peu plus que le smic quand même. Parker,lui, se débrouille comme il peut : Kinder, Nike puis Peak, Renault sans parler des skateboards et bien-sûr les assos comme Zizou.

 Premier Français à gagner plus de 10 millions de dollars, Premier Français à sélectionné pour un All Star Game, premier Français champion NBA, premier Français MVP des finales, il serait aussi le premier Français à avoir culbuté Eva Longoria. Avec tout ça Tony Parker finira comme Pau Gasol ou Dirk Nowitzki au Hall of Fame en plus d’avoir choppé all of femmes.

Après, il faut se rendre à l’évidence, si en Europe son salaire et sa carrière font rêver, côté américain Tony Parker est loin d’avoir inventé le basket, on reparlera dans la seconde partie de mon enquête.  Mais vous pouvez jouer toutes vos économies sur pariermieux-gagnerplus.fr, je vous promets qu’il ne sera jamais MVP de saison régulière. Sauf bien-sûr si Lebron James, Kevin Durant, Carmelo Anthony, Dwight Howard  et Chris Paul montent dans le même avion dans les jours qui viennent, que le pilote de cet avion soit bourré, que dans le même temps son co-pilote soit en train de troncher une hotesse ou un stewart selon son orientation sexuelle et que cet avion se crashe. Mais pas de regret si ça ne se produit pas, car sur l’ensemble de sa carrière il n’a jamais été mentionné dans le All NBA first team (meilleur 5 de saison régulière) et c’est pas avec l’âge que ça va s’améliorer malgré tout son talent et son expérience.  De plus, si la France devait jouer les USA au Championnat du monde ou aux JO, on prendrait une bonne taule. Car même diminué comme des Espagnols leur collectif est supérieur. Mais on en reparlera dans la décénnie à venir. Puisque un jour notre équipe nationale ne parlera plus qu’américain. Espérons qu’ils éviteront l’effroyable accent du Massachusset.

Mais ne tirons pas sur l’ambulance friquée, il peut encore remporter quelques titres NBA avec San Antonio, briller au prochain mondial ou au prochain Euro s’il veut bien les jouer après il débarrassera les parquets pour faire place à la génération Batum. Alors que restera-t-il de Tony Parker en Europe qu’il aura dominé de la tête, des épaules et du portefeuille ?  1 ou 2 titres en Euroligue complèteraient parfaitement son palmarès. Mais l’Euroligue après la NBA, personne n’y croit, car les dollars chinois seraient plus confortables pour le dos. De plus, étant déjà propriétaire d’une franchise en France, on imagine parfaitement sa reconversion une fois sa carrière terminée. Il ne va quand même passer sa retraite à ouvrir des night-clubs de merde pour qu’ils ferment aussitot.   Comme quoi il ne suffit pas d’avoir du blé pour pour savoir le faire pousser.

En attendant la suite consacrée à son jeu, les trainings camp NBA ont ouvert, on peut déjà voir apparaître les nouvelles paires de basket. Business is business.

 
Retrouvez tous nos articles basket ici,dont la deuxième partie de l’enquête ici. Vous pouvez même twitter.

NBA, Conférence Ouest : All of femmes

Il aura fallu des trésors d’imagination, de corruption, et de sandwichs américains triple steaks pour convaincre notre génial spécialiste NBA Djelil Adjaho d’accepter de décrypter la partie Ouest de la saison NBA. Car en l’absence de Kobe Bryant le basket ne se résumait plus pour lui qu’à des entorses de la cheville, des lipides, des glucides et des nuits blanches à s’emmerder devant Lebron James. Désormais IL est de retour. Ou plutot ILS sont de retour.

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Par notre expert basket et NBA Djelil Adjaho

Ceux qui connaissent l’Ouest américain ont sans doute en tête quelques clichés à la con comme John Wayne butant ces salopards d’Indiens à la Winchester (la kalach n’était pas encore dispo), Hollywood quand DanyBoon et Omar Sy n’y avaient pas encore accès, les rues de San Francisco avant l’excès de cuni du fils de Kirk ou Carmel la municipalité de ce bon vieux facho de Clint. Et pourtant l’Ouest ce n’est pas que ça. C’est aussi la région du rap le plus pourri, celui de Tupac et celle de naissance de toutes les stars du basket qui ne sont pas Larry Bird ou Michael Jordan. La région des Lakers donc.

Enfin débarassé d’Abdul-Jabbar, de Magic J. et du Shaq, Bryant sera seul en piste pour prouver qu’il est bien le plus grand. En attendant son retour en forme, ses faire-valoir ont obtenu un bilan correct pour une équipe qui joue sans Mega star.  Attention, nous parlons ici de l’impact qu’il a sur ses baltringues de coéquipiers et non le talent seul du joueur. Ira-t-il pour autant en play-offs ? Faut pas rêver, au regard du niveau des autres équipes de la conférence et le petit écart qui commence à se créer, ils seront déjà heureux de finir 7 ou 8, avant d’aller prendre une volée contre les Spurs ou l’équipe qui finira 2eme. C’est dur à reconnaitre pour le grand fan de Kobe que je suis, mais à moins d’un Blockbuster Trade. Et à ce moment-là vous repensez à Monsieur ou Madame Deschamps vos profs d’Anglais de quatrième. Et oui, les langues étrangères ça sert au moins à comprendre comment recruter Carmelo Anthony et un meneur athlétique d’ici la deadline des transferts. Without that, no miracle for Lakers this year.

Deux paragraphes et pas la moindre allusion sexuelle en hommage à Kobe et sa centaine de maitresses. Il suffisait d’être patient. Si les autres équipes avaient la même forme que Magic Mamba, on ne se retrouverait pas avec grosso modo 13 équipes sur 15 comptant un bilan positif. Et pourtant on est loin de n’avoir que des cadors en stock. Heureusement il ne peut y avoir que 8 qualifiés pour les play-offs. Donc ça va défourailler sévère et pas que dans la culotte des poupées refaites que sont leurs compagnes officielles et officieuses. Axelle semble encore intacte, c’est peut-être ça qui rend les Spurs si forts. Leurs renforcements de l’été les rendent presque intouchables et leur donneront le meilleur bilan de la saison. On en vient presque à s’en foutre complètement que Nando de Colo joue si peu en ce début de saison. Les autres frenchies font ce qu’ils savent faire de mieux, le tout pour la gagne.

Derrière eux, les Trail blazers ne parlent enfin plus de Clyde Drexler. Il était temps, et l’effet est surprennent en ce début de saison. Et ce n’est pas ce surnom ridicule de Batman Batum qui s’en plaindra. Cependant, on sait tous que ce statut d’outsider deviendra aussi lourd à porter que les infidélités de Kobe. Au final ils ne feront pas mieux que 6 ou 7. Que dire d’Oklahoma et des Clippers ? Deux équipes au double visage. Ils ont des jours In et des jours Out, avec un peu plus de régularité pour les Thunder quand même. Ils jouent ensemble depuis un peu plus longtemps que les clipps. L’arrivée de doc Rivers à la tête de ces derniers devrait leur permettre de passer un cap. Mais une seule se retrouvera en finale de Conférence Ouest face aux Spurs (sauf blessure ou MST de Tony Parker). Laquelle ?

C’est Dallas, Houston, Memphis et Minnesota qui le décideront. Ils n’auront que ça à faire vu le niveau pitoyables que ces franchises affichent. Un seul véritable outsider est à retenir : Golden state. La recette est savoureuse avec ses artilleurs et ses intérieurs qui rendent l’équipe aussi imprévisible et surprenante qu’une douche avec Wilt Chamberlain dans son état actuel, sans cercueil. Leur seul hic, ce sont les blessures à répétition de leurs joueurs stars (Curry, Bogut, Lee, Iguodala etc). Vous n’en connaissez aucun ? Passez votre chemin, les articles foot, rugby, handball, judo, natation ou Combiné nordique sont faits pour vous.

Enfin, on s’en tape mais Sacramento, Utah et New Orleans vont se battre pour ne pas avoir la dernière place ou l’inverse en vue de la draft 2014, riche en talents. On en reparlera bientôt.

NBA, Conférence Est : Lebron a rien

Vous l’avez attendu sagement depuis le dernier Euro. Vous vous êtes farcis les exploits européens de la seule municipalité pauvre des Hauts-de-Seine tout en essayant de comprendre les règles du basket outre-atlantique où hélas Rodman, Mutombo et Carmen Electra ne sévissent plus pour exciter les foules. Vous avez donc enfin mérité le retour de notre spécialiste, le King Djelil Adjaho qui va enfin révéler tous les secrets de la saison NBA. A vos paris. 

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Par Djelil Adjaho

Salut les amis, je me suis fait rare ces derniers temps je l’avoue, j’ai fêté un peu trop longtemps l’EURO et mis du temps à décuver. Mais si j’avais su qu’en redevenant zen, les Pacers seraient à pareille fête je serais resté sur le comptoir de mon bar tabac préféré.

Et oui, alors que l’on fêtera bientôt les 10 ans de la mort de Reegie Miller, qui porta seul pendant de longues années la tunique jaune,  les Pacers, leaders à l’Est ne sont plus à considérer comme de minables outsiders comme peuvent l’être des Croates dans une guerre balkanique ou un tournoi de basket avec Jordan, Johnson et Bird. Ils sont favoris et démontrent que la place en finale de conférence Est l’année dernière était beaucoup moins usurpée qu’un retour de Michel Gomez à la tête de l’équipe de France, Jerome Moïso dans un All Star Game ou Mugsy Bogues dans le lit de Pamela Anderson.

Le collectif est toujours très bien huilé, sur le parquet en tout cas, l’après-match avec les cheerleaders en string on n’a pas vérifié. La défense est elle-aussi si bien en place que le possible retour de Danny Granger en cours de saison fait déjà cauchemarder les propriétaires de la franchise qui envisagent une ablation totale de ses deux jambes ou à défaut de lui faire exploser le crane par des latinos sans moustache.  Il n’en demeure pas moins qu’en 6eme homme, il  serait un vrai plus en play-offs.

Et les Français me direz-vous ? Et bien il y en a au moins un. On peut donc naître à Rouen, débuter au Havre, ne pas être champion d’Europe et assister à la finale de conférence 2014 ailleurs que dans les tribunes. Il s’appelle Mahinmi vous ne pouvez peut-être pas le blairer, attendez vous quand même à le voir jouer jusqu’au mois de mai au minimum. Il pourra même demander un autographe à la légende de son temps, Lebron James. Pas certain qu’il accepte cependant.

Car à moins que les fameux latinos sans moustache fassent d’une pierre deux coups avec la mâchoire de Wade et la rate de James, Miami reste le favori ultime de la saison. Et pourtant, ce n’est pas faute d’essayer comme chaque année de mettre un peu de suspense en commençant très moyennement. Hélas même en ne jouant que la moitié des matchs à fond, ils parviennent à créer un écart sur les poursuivants. Cet été, pendant que les latinos à moustache préparaient des tacos, on a sous estimé le recrutement du Heat. Il n’y a pas à tortiller du coquillard, ils sont encore mieux fournis que la saison passée. Et ça va faire mal.

Dans le prochaine épisode vous découvrirez les autres Français de la conférence, et ça par contre, ça va faire moins mal.

 

Finale France-Lituanie : Château Pietrus

Avant-dernier article de notre génial chroniqueur Djelil sur l’Eurobasket. Avant la demie il avait tout annoncé. Une nouvelle fois dans un style qui n’appartient qu’à lui il nous raconte d’obscures histoires d’intérieurs et d’extérieurs. Que ceux qui nient l’existence de Michel Gomez et d’Arvydas Sabonis s’abstiennent.

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Par Djelil Adjaho

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« Notre Euro. » Si Boris Diaw savait lire et écrire c’est probablement ainsi qu’il titrerait le livre qu’il publiera après sa retraite internationale. Messieurs, Dames, ce soir nous jouons la finale de l’Euro et pour l’occasion mon rédacteur en chef a accepté que j’écrive ce genre de fadaises avec des « Messieurs Dames« . Ce soir nous jouons la finale face à un outsider qui se retrouve là par miracle. Mais un outsider qui nous avait bien torché en phase de poules à cause de divers problèmes urinaires sans doute mais aussi sur les lignes arrières. Nous ne citerons pas de noms.

Il serait faux de croire qu’après avoir battu l’Espagne, nous sommes automatiquement champion. D’abord car le règlement ne l’autorise pas et oblige même à jouer un match de plus. Ensuite car l’Espagne a certes un bon jeu extérieur mais leur stratégie était de s’appuyer sur le jeu intérieur et le cas échéant sortir pour les tirs à 3 points. Stratégie totalement ridicule puisque Tony Parker était sur le parquet. Cette fois nous sommes face à une équipe qui joue beaucoup plus sur ses lignes extérieures donc Parker- Batum- Gelabale ( si sa cheville tient et qu’il a le temps de prendre quelques leçons de basket)- Diot and co devront s’activer sur les rotations afin d’empêcher les lignes arrières de prendre leurs positions préférentielles, et surtout ne pas forcer les écrans posés par les adversaires mais tout faire pour passer au dessus car le moindre espace leur permet de dégainer. C’était la phrase la plus longue du monde, mais si vous l’avez suivie jusqu’au bout alors vous êtes capable de regarder France 2 ce soir.

 A l’intérieur, on peut rivaliser avec eux sachant qu’avec ce sentiment de médaille d’or qui nous pend au nez, nos tiges que sont Ajinca et Petro seront assez intelligents et motivés pour ne pas commettre de fautes stupides. Motivés c’est sûr pour intelligents on ne va pas leur demander l’impossible. Certes Kleiza n’est pas all star NBA comme Marc gasol. Certes il n’a pas la moustache de Sabonis mais c’est un pivot très technique et très intelligent. Comme quoi on peut avoir été soumis au communisme pendant 70 ans et ressembler à un Américain.

Ce soir le facteur X sera Nicolas Batum. Rien à voir avec du porno postal. S’il rentre ses tirs, on gagnera ce match car nous le savons, la génération TP, emmenée par Boris Diaw et Flo Pietrus vont tout donner. Celle d’Abdul-Wahad n’avait rien à donner.  Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, ma bouteille de champagne est déjà au frais et je me penche déjà sur la saison NBA à venir.

France-Espagne : Essence ou Gasol ?

Parfois on se demande si notre expert, l’ultracompétent Djelil ne devrait pas coacher lui même l’équipe de France. Mais il a choisi le journalisme, dans la vie il y a toujours des gagnants et des perdants. N’est-ce pas Goran Dragic.

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Par Djelil Adjaho

On aurait pu démarrer cet article triomphal par un bal Dragic à Ljubljana. Mais la qualification en ½ finales de l’Euro étant acquise comme le Vestiaire vous l’avait annoncé par ma plume, nous ne ne parlerons pas davantage de l’excellent niveau défensif affiché par les bleus hier soir. Car il faut dès maintenant tout oublier, sinon Ajinca serait en NBA dans deux semaines et épouserait Nabilla dans trois. La NBA parlons-en, puisque se présente le second Game 7 (prononcer seven) des finales NBA.  Deux matchs 7 d’affilé, on n’avait pas vu ça depuis le mois de Juin avec le Heat face aux Pacers  puis le Heat face aux Spurs, voire Tony sur Eva, puis Tony sur Axelle.

C’est le match attendu par tout un peuple, enfin surtout par ceux qui ont connu l’existence de Stephane Ostrowski et Jimmy Verove. Ce peuple qui n’a toujours pas digéré la paella dégueulasse ingérée en ¼ de finale des JO l’été dernier. Il arrive parfois d’en manger des aussi mauvaises à Barcelone sur le Port olimpic. Pourtant, même si la bouffe est pas toujours fraîche on serait tenté de croire que c’est bien notre meilleure opportunité d’atteindre les finales.

Certes, l’Espagne vient d’humilier la Serbie, comme seul le Tribunal Penal International avait su le faire jusqu’ici. Serbie qui nous avait également mis à l’amende lors du match de poule du 2nd Tour. Néanmoins, cette équipe d’Espagne bien que ronflante, compte 2 joueurs clés absents cet Euro, Juan-Carlos Navarro devenu trop vieux pour ces conneries et Pau Gasol qui a le même âge, pour ne citer qu’eux. Attention, place maintenant au passage technique de l’article : on a donc une chance de faire jeu égal non seulement à l’intérieur mais également sur les lignes arrières car nos arrières ailiers sont athlétiques mais ont également quelques centimètres de plus que les leurs. Ce match se jouera donc à l’expérience.

Qu’est ce que l’expérience ? Un peigne pour les chauves ? Trois connasses latinas dans le pieu de Tony Parker ?  Non, ce n’est pas parce que la France n’a pas joué contre Team USA lors des deux dernières finales de JO ou en finale de championnat du monde en 2010 qu’il faut se dire qu’elle en a pas. Bien au contraire, on apprend plus de ses défaites que de ses succès par moment. Et la France a donc beaucoup d’expérience, croyez-en ces superbes légendes publiées sur notre site.  Depuis le temps où il enchaine les déconvenues, Vincent Collet doit savoir quelle est la tactique à user pour battre les Espagnols à part leur filer des moules avariées. Si j’avais son salaire et son statut, avec autant d’années comme sélectionneur ce serait le minimum. Les joueurs seront eux surmotivés comme d’habitude et je pense qu’on aura un match encore plus intense que face à la Slovénie.

Quant à moi, n’en déplaise à mon rédacteur en chef,  je vous donne rendez-vous en finale, car après avoir battu la Slovénie chez elle et l’Espagne, je ne vois vraiment pas ce qui nous empêcherait de soulever le trophée, sachant qu’avec la victoire d’hier soir, nous avons déjà validé notre participation au championnat du monde de basket l’été prochain en Espagne justement. Et comme j’en ai l’habitude, je terminerais avec une formule pourrie dont j’ai le secret pour encourager mes compatriotes : « A vos drapeaux et foulards ». C’est bien bien naze non ?

 

Slovénie-France : Destin Dragic

« Ce soir on gagne ou on gagne » nous a écrit notre génial pigiste Djelil pour résumer son état d’esprit et sa motivation. On lui a rappelé qu’un journaliste ne pouvait pas être un fan même si David Cozette semble content quand Boris Diaw prend un rebond, il doit pas être content si souvent, et triste quand Petro est nul. Il est souvent triste du coup. Voici quand même l’expertise du jour.

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Par Djelil Adjaho

Il est des soirs où même sur le Vestiaire on n’a pas envie de se foutre de la gueule du monde. On irait même jusqu’à crier « Allez les bleus » comme un être humain qui aurait abusé de merguez moutarde. Mais on est au basket, pas au foot et le basket ça n’intéresse pas grand monde quand on évoque la NBA alors quand il s’agit de l’équipe de France n’en parlons pas. Ou si parlons en quand même.

Ce soir si on gagne, les médias ne manqueront pas d’envisager une énorme performance de la bande à Parker, rien de sexuel cette fois.  Dans une arène estampillée made in Slovenia, sans les putes qui vont avec apparemment, c’est plus qu’un test pour les bleus, c’est digne de l’intensité d’un match 7 des finales NBA. Pas le temps de vous expliquer mais vous voyez un peu le truc. Oui la Slovénie, pays hôte de cet Euro, avec son meneur superstar NBA, pas encore décédé dans un accident de voiture, Goran Dragic et ses shooteurs à longue distance, sera soutenue par l’immense majorité des spectateurs ce soir. Mais ne nous y trompons pas, ce soutien masque l’énorme pression qu’ils auront sur leurs épaules. On peut déjà imaginer que d’entrée de jeu ils seront très agressifs et iront assez fréquemment au contact, pas grand chose de sexuel probablement.

Fini les discours à la con sur la concentration et la motivation, il va falloir montrer votre vrai visage des bleus s’ils en ont un. Voici le mode d’emploi pour ceux qui n’y connaissent absolument rien. Le problème c’est qu’ils ne vont pas comprendre. Tant pis. Pour battre cette équipe, il faudra empêcher les pénétrations de leur meneur star. Rien de sexuel évidemment là non plus. Il faudra être malin quand il s’agira de provoquer les fautes et avoir des lancers francs : «  message à l’attention de Alexis Ajinca ». Il faudra se déplacer rapidement sur les lignes extérieures afin d’empêcher les tireurs slovènes de prendre leurs positions préférentielles et confiance en eux. Ca c’est une annonce pour Tony, Nicolas et Gelabale (il ne mérite pas son prénom car c’est celui de Jordan). Je cite les arrières mais les intérieurs auront eux aussi fort à faire, car dans le même temps où ils devront éviter les fautes stupides (Alexis, Johan Petro…), il faudra capter le maximum de rebonds, car ce sera là aussi une des clés de notre victoire. Et oui, j’ai osé dire notre.

Allez, même si mon rédacteur en chef ne supporte pas de lire ce genre de débilités à la première personne du singulier, dans mon for intérieur, je sais que les Bleus ont largement de quoi battre cette équipe mais si nous avons un jour off (comme face à la Serbie) alors finie la compète. Par moment, je fais des incantations et je me dis que les Bleus sont en mode Espana, en ce sens qu’ils jouent les phases de poule comme s’ils rodaient le moteur de leur bécane et dès qu’ils passent en phase à élimination directe, c’est un visage beaucoup plus agressif et efficient qu’ils montrent. 

La légende Parker (3/3) : Tony gomme

Retrouvez ici et les deux précédents épisodes.

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Madrid, 2007. Tony a désormais 25 ans et comme avant chaque Euro, il a ajouté une bague NBA à sa main sans se faire appeler Magloire. Il faut même l’appeler TP, car désormais il chante grâce à quelques paroliers peu scrupuleux et au label de TF1 toujours prêt à aider les jeunes artistes. Mais tout cela n’empêche pas de jouer au basket. Deux ans après la Grèce, c’est moins sur sa compétence qu’on attend Tony, mais sur son leadership. En effet Claude Bergeaud lui administre Joseph Gomis, Pape Badiane, Sacha Giffa, Yoann Sangaré et Cédric Ferchaud. Autant dire que pour annoncer les sytèmes en anglais ça s’annonce compliqué. Du coup la Slovénie et la Lituanie deviennent imbattables mais la France passe quand même. Vient la Russie en quart de finale. Le match est tendu, aucun écart, la France est devant de peu à l’entame du quatrième quart. Tony fait un bon match comme d’habitude.

Et puis la Russie passe devant, et puis viennent les dernières secondes et c’est par ici qu’on les voit. Les Russes se disent alors que faire des fautes peut rapporter des lancers francs aux Français. A 71-69, Tony se débarrasse de sa possession et les Russes se ruent sur Diaw qui rate donc ses deux lancers. Mais coup de chance, une nouvelle possession se présente pour Tony à 7 secondes de la fin. C’est l’heure des braves, après la faute russe c’est à lui d’aller sur la ligne des lancers. 1 sur 2, c’est mieux que Diaw mais moins bien que le 2/2 russe qui suit. Ca fait 73-70. Du coup il faut un sauveur. Ce sera Tony. Faute russe, lancers francs, 1 sur 2, encore mieux que Diaw mais moins bien que le 2/2 russe. Il reste quand même deux matchs de classement à perdre, Tony s’y comportera comme un grand leader en affolant les compteurs (18 pts puis 31).

La suite, c’est 2009, l’Euro où l’Espagne est trop forte de 20 points en quarts face à Tony qui en marque 6. Mais il y avait eu Fort boyard juste avant avec Eva et la famille et aussi Astérix aux Jeux Olympiques quelques mois plus tôt. L’Euro 2011 ne peut plus lui échapper, il brille en quarts et en demies contre la Grèce et la Russie parce qu’à un moment il faut bien être le plus fort aussi contre ces équipes-là. Parker tourne à 22 points de moyenne, Batum est arrivé pour lui filer un coup de main et la France va enfin en finale. Mais c’est l’Espagne et ça posera problème jusqu’aux JO 2012. Mais rien n’est impossible à 31 ans, ni avoir son dessin animé, ni jouer au poker ou faire des pubs avec Desailly, ni divorcer, ni revenir faire une pige à Villeurbanne dont il est actionnaire.

C’est vraiment bête de perdre contre les futurs champions d’Europe à chaque fois. A peu de choses près, on croirait que c’est de la faute du sélectionneur.

Eurobasket : Collet serré

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On aurait pu faire un film bien naze du dernier match des bleus au premier tour. Des Français qui vont humilier des Belges qui menaient de 15 points à la mi-temps. Hélas Dany Boon avait déjà réalisé un remake tout aussi merdique de Bienvenue chez les Chtis. Ca s’appelait Rien à déclarer et effectivement ça portait bien son nom. Allez, une dernière blague belge pour la route :  s’ils avaient abandonné la VHS, ils auraient pu visionner un dvd du match de la veille qui racontait qu’il ne faut pas énerver ou chambrer la bande à TP même si les remplaçants sont pas au niveau. Cette règle n’était évidemment pas valable avec des Lituaniens.

Car comme d’habitude, à part quand il s’agit d’accueillir des putes la France a toujours du mal avec les pays de l’Est. Hier c’est donc la Lituanie qui a répondu favorablement au premier gros test de ces championnats pour les bleus. On pourrait en tirer trois conclusions : la France n’aime pas avoir son destin en main, elle n’a pas les moyens de gagner l’Euro et Vincent Collet est une sacrée truffe de ne pas avoir fait tourner à la mi-temps hier ou de ne pas bosser la défense sur les lignes exterieures. Mais rien n’est fini.

Certes les joueurs étaient fatigués comme des Lituaniens, certes ils étaient maladroits comme Ernesto Arguello au pieu avec Eva Longoria, certes ils étaient dans un jour sans comme à chaque fois. Mais ces excuses sont-elles suffisantes quand on possède un banc sous-utilisé et un cinq en manque de rythme ou à bout de souffle. On ne peut même pas se foutre de la gueule d’Ajinca qui a été le seul à la hauteur d’une étiquette NBA. Rappelons qu’il joue à Strasbourg.

A ce rythme, même sans  Gasol, Navarro ou l’Inspecteur Derrick l’Espagne pourrait être un obstacle.

Ukraine-France : Petro dollars

A l’occasion du premier titre de l’histoire de l’équipe de France, le Vestiaire poursuit son apprentissage du basket européen grâce au talent de son expert Djelil qui vous dira bientôt qui de Jordan, Bryant, James ou Dacoury est le plus grand.

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Par notre consultant Djelil Adjaho

Vous les entendrez tous dire que Pooh Jeter, meneur de l’Ukraine, n’aurait pas dû chambrer Tony Parker lorsqu’il était en feu entre le début du match et le 3ème quart temps. Il ne devait pas être au courant du niveau des sapeurs-pompiers français pour éteindre un incendie. Vous entendrez dire que Boris Diaw a fait un superbe match et que Ajinca était hyper présent au rebond tout le match de même que son remplaçant Johan Petro. Il est vrai que ce fut un match serré car les deux équipes étaient concentrées dès l’entame du match (malgré le 7-0 infligé d’entrée par les Ukrainiens) et qu’il y avait très peu de pertes de balles. Nous n’allons pas vous refaire le film du match car c’est ce que tous les sites web de basket vous expliqueront sans la moindre blague alors je vais pas me faire chier à en faire.

En réalité, le match contre l’Ukraine n’avait rien d’un match test puisque tous « les spécialistes » pensaient que cette équipe ne passerait pas le premier tour. Et comme l’incompétence est une maladie contagieuse tout le monde a fini par se rendre compte que c’était une équipe complète qui s’appuyait beaucoup sur ses tirs extérieurs mais également son jeu intérieur.  Hier nous avons vu que si nous ne rentrons pas nos tirs extérieurs ou à mi distance, nous étions en difficulté. J’ai été déçu du jeu de Ajinca autant que de son prénom Alexis car prendre des fautes aussi stupides dans un match à ce stade de la compétition, qu’en sera-t-il si nous nous retrouvons face à des nations avec des intérieurs techniques ? Autant s’en débarrasser immédiatement en lui foutant une bonne béquille. Par Johan Petro par exemple qui est certes un bagarreur mais plus un poste 4 que 5 dans l’âme donc son jeu intérieur laisse énormément à désirer. De là à imaginer qu’il a pas le niveau pour être là,  je vous laisse juge.

Ce soir, le match contre la Belgique  devrait être une formalité car il n’y aura que des Belges sur le parquet. La France devrait terminer 1er de sa poule avant les matchs du second tour. La France atteindra les ½ finales sans problème mais il faudrait faire un sérieux effort collectif. Car finalement, ce n’est pas un hasard si Parker, Batum et Diaw sont les stars de cette équipe. Ils ont aussi le point commun d’être les meilleurs. Et si leurs pauvres camarades ne se mettent pas au diapason, ce sera l’humiliation. La rime est riche mais pas gratuite car pour écraser cette équipe de France à l’heure actuelle la recette est simple : vous faites une prise à deux sur Parker ou Diaw selon celui qui a le ballon. Pendant ce temps-là, Batum, la tête brulée n’a pas inventé l’eau tiède, perdra son sang froid après quelques fautes et déjouera complètement. Et ces techniques vicieuses mais pas interdites, les autres équipes n’hésiteront pas à les employer.

 Pour finir on rappelera qu’hier soir de Colo et Ajinca ont été aussi mauvais que Parker, Diaw et Gelabale ont été bons.

 

La légende Parker (2/3) : Sans Spurs et cent reproches

Tony Parker n’avait pas 22 ans la première fois qu’il n’a pas sauvé l’équipe de France. Mais à 22 ans on a encore le temps de se perfectionner.

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Belgrade, septembre 2005. Cette fois la France n’est pas brillante depuis le début de la compétition, mais passée par les barrages, elle se hisse encore en demi-finales en torchant la Lituanie, comme quoi en fin de compte c’est possible. Face à elle, la Grèce, dont on ne sait pas grand-chose à part qu’elle joue sale quand il le faut et qu’elle finira championne d’Europe deux jours plus tard. La France, elle, devrait déjà être contente d’être là parce que le souvenir de la dernière finale de l’Euro est plus âgé que Claude Bergeaud, venu accompagner Tony et donner quelques consignes si besoin. L’histoire préférerait retenir que c’est lui qui a donné celles des dernières minutes de ce France-Grèce mais serait-ce honnête ?

Tony, jusque-là, est parfait. Au départ il est sur le banc et la France perd. Puis il rentre et la France gagne. C’est ce qu’on attend de lui et de toute façon comme il est là, la France est favorite, surtout qu’avec sa deuxième bague NBA, il est sur les jaquettes de NBA Live et qu’il a enfin son émission de radio sur RMC. En vrai chef d’entreprise, il marque régulièrement des paniers aux Grecs jusqu’à ce tir à trois points qui donne sept points d’avance (58-51) à 1’14 de la fin. Il lève les bras au ciel et prépare déjà sans doute quelques couplets de Balance-toi en lançant sa dernière passe décisive vers Diaw. 62-55, il reste 47 secondes. C’est gagné, obligé, il ne reste qu’à voir la suite, c’est ici. Même si Papaloukas vient lui mettre un bon vieux bras roulé sur sa petite tête, même si les Grecs rentrent tous leurs lancers francs, c’est forcément gagné. Pourtant Diamantidis a l’idée de se placer derrière l’arc de 3 points à 3 secondes de la fin, et il n’a pas forcément tort puisque la France n’a que 2 points d’avance. Tony le comprend avec 1 seconde et 5 mètres de retard, et comme il n’est pas l’inspecteur gadget il ne peut pas contrer le ballon.

La question pourrait être : pourquoi avoir défendu comme une merde sur cette dernière possession ? Et pourtant personne ne se la pose, trop occupé à penser à ces lancers francs foirés et à cette perte de balle dans les 47 dernières secondes. C’est dégueulasse parce que Rigaudeau a eu tous les derniers lancers francs et il en a aussi raté la moitié. Mais Rigaudeau, lui, va arrêter juste après la belle médaille de bronze décrochée deux jours plus tard, grâce au meilleur Tony qui signe là sa plus belle performance en atomisant l’Espagne de Navarro de 30 points. Comme quoi ça aussi c’est possible.

Pendant ce temps-là, Boris Diaw sera le seul français dans l’équipe type de cet Eurobasket 2005.

Carte blanche Eurobasket : Le moniteur de Colo

Entente moins cordiale entre la France et  la Grande Bretagne que lors du sommet du G20. Et oui, le Vestiaire renoue en même temps avec les cartes blanches, les vannes politiques d’actualité et son célèbre spécialiste NBA Djelil qui sait aussi parler basket européen. Attention c’est vraiment réservé aux passionnés.

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Et il la tient sa revanche l’ami François, pardon l’ami Vincent. Après la déconvenue face à l’Allemagne, il ne fallait surtout pas rééditer l’exploit de perdre contre une nation moins bien classée au rang FIBA. Sinon autant disputer le championnat d’Asie. Cependant au vu du 1 er quart temps, et de la première mi temps plus généralement, on aurait été tenté de sortir les mouchoirs et les bols de riz.

La bande de TP commence le match sur un bon rythme, Diaw fixe à l’intérieur et selon son adversaire direct va au panier ou ressort sur les extérieurs qui ne se gênent pas pour trouer la filoche. Jusque là tout va bien puisque les Britanniques eux ne peuvent se vanter de faire pareil tant leur jeu intérieur est inexistant, on serait tenté de dire leur jeu tout court. Ils vont donc activer le plan B qui consiste à Vivre ou mourir par les 3 points, célèbre chanson de 2-PAC  » to Live and Die in LA « . Ceci étant ils reviennent à -8 à la mi temps alors qu’au milieu du 1 er quart temps, on comptait + 15 pts.

A ce moment là on remarque que la défense de l’équipe de France sur les extérieurs est trop lente et pas assez efficace puisque leurs artilleurs mesurent au moins 10 cm de plus que TP et Co. Du coup à la mi temps, on demande à Ajinca de défendre sur les extérieurs et comme par hasard, la Grande Bretagne ne marque plus. A force d’écouter du 2-PAC, on agit comme tel et on finit comme lui : KO technique. Mais pas la moindre balle dans le buffet. Cette stratégie va permettre à l’EDF (équipe de France pas électricité de France) de pointer à +20 à la fin du 3eme quart temps et laisser les titulaires stars (TP et BATUM) se reposer tout le 4 eme quart temps le match étant plié. Il faudrait noter la bonne perf de De Colo, le petit Texan qui en 1 quart temps a marqué 11 pts avec quelques bonnes passes et interceptions.

Oui on sent que l’EDF vient d’arriver dans le tournoi et au vu des déconvenues des divers favoris ( le pays de Nadal et de Contador, on ne vous en dit pas plus), tout laisse à penser qu’ils ne sont pas les seuls à ne pas encore être entrés dans la compétition car hier soir, la France se devait de gagner avec 35-40 Pts d écart mais bon déjà qu’entre Cameron et Hollande c’est pas la joie, il ne faut pas en rajouter non plus.

Ce soir on joue Israël, la victoire sera surement à l’arrivée mais espérons que la manière aussi (le minimum serait de +30 pour la France). A l’arrivée, la France se qualifiera certainement pour le 2nd tour et pour les phases à élimination direction directe. Avec de telles annonces, on se demande parfois si notre expert F1 ne serait pas passionné de ballon orange .

La légende Parker (1/3) : Tony monte-arnaque

Il est le plus grand joueur français de tous les temps mais lui non plus n’a rien gagné. Voici son vrai bilan en bleu, celui que personne n’a jamais fait parce que TP il est trop génial. Premier épisode l’Euro 2003 que les Bleus doivent évidemment gagner puisque Moïso est là.

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Suède, été 2003. A 21 ans, la nouvelle star du basket français vient de s’acheter une jolie bague NBA, la première d’une belle série. Avec lui, donc sans regarder les autres, la France est favorite de l’Euro au pays des Ibra. Les autres sont pourtant bien autour de Tony pour lui permettre d’aller en demie à l’occasion de ce quart de finale contre la Russie de Kirilenko. Diaw notamment qui n’est pas encore le vieux sage de l’équipe mais pas non plus une star internationale, qu’il ne sera jamais. Par contre il est là pour défendre sur les bons d’en face, il le fait et Parker peut tranquillement être le meilleur marqueur des siens. 18 points c’est bien, 5/14 un peu moins mais le dieu du basket, qui n’est pas Georges Eddy, a inventé les lancers-francs pour arranger tout ça. Mais ça marche pas à chaque fois, on verra ça en 2005.

Parker est bien là, prêt à jouer ses 35 minutes en demie contre la Lituanie (à voir ici). Longtemps ça va bien se passer : Weisz est sur le banc et il a bien retenu après 2001 que faire jouer 3 minutes à Tony en quart c’était bon ni pour Tony, ni pour lui. A côté de Weisz, il y a son assistant Vincent Collet, dont on ne sait trop s’il s’occupe de la tactique, de la succession ou de montrer son visage à Tony pour qu’il le reconnaisse quelques années plus tard. Le match est serré, les Lituaniens n’en sont pas vraiment puisqu’il sont d’une adresse catastrophique, mais les Français aussi. Et parmi les Français, il y a Tony. Mais les -cius et les -skas vont se réveiller à 70-65 pour la France. Il reste deux minutes, tout est une question de défense et de gestion de la possession, autrement dit une affaire de meneur.

Croyez-le ou non, la France ne marquera plus un point. Croyez-le ou non, il ne faudra pas 30 secondes pour que les Kaunas de gâchettes ne reviennent à 70-70. Tony prend alors, enfin, ses responsabilités au shoot et réussit à toucher l’arceau, ce qui est déjà bien vu la suite. A peine le temps de se demander où c’est la Lituanie qu’elle passe à 72. Mais la France ne marquera plus un point, donc pas deux non plus, ni trois. Peut-être parce que les sbires de Sabonis ont eu l’idée de faire sortir Foirest pour sa 5e faute plutôt que Tony. Il leur en saura gré sur la dernière possession. C’est à 15 secondes de la fin, la Lituanie a toujours 2 points d’avance et il y a un temps mort. Eddy explique que Tony va pénétrer mais il ne parle pas encore d’Eva Longoria, Cozette amorce sa phrase sur la légende naissante et la conclut plus vite que prévu par « et Tony qui perd la balle ! ».

La dernière possession suivante, au match de classement pour être sur le podium, il ne la perdra pas. Il l’enverra haut dans le ciel et pour quelques centimètres elle atterrira dans des mains italiennes plutôt que dans le filet. Il restait une seconde. L’histoire retiendra plutôt que Tony a marqué ce soir-là 24 points, à 10/22 dont 1/7 à 3 points. Pas la peine de chercher à comprendre : il a fait qu’une passe de tout le match, et la France a perdu. L’histoire ne retiendra pas en revanche que la France avait torché l’Italie en poule 85-52 et qu’il avait fait 5 passes. Après tout le mal était fait. Ah bah non, le 3e allait aux JO, pas le 4e. Tant pis pour la médaille d’argent à défendre, c’était celle de Rigaudeau.

 

La légende Canal : L’Eddy de Nantes

Si un jour le monde entier a pu imaginer que la France pouvait devenir championne d’Europe voire du monde ces quinze dernières années c’est bien-sûr grâce ou à cause de Parker, Rigaudeau, Dacoury ou même Dubuisson. Mais à 4 vous pouvez faire un 2 contre 2, pas forcément un 5 majeur.

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Puisque la NBA péfère les petrodollars et les Petro dollars, place au doyen, l’ancien double meilleur marqueur du championnat ProB, le méconnu prédécesseur de David Cozette.

Avec Jean-Louis Legrand, Jean-Claude Bouttier, Jean-Luc Arribard, et même Brahim Asloum, George Eddy fait partie de cette longue lignée de sportifs de haut-niveau trop insignifiants pour exister dans leur discipline si vous n’avez pas connu le mur de Berlin. Mais ils ont réussi la prouesse de devenir des consultants très écoutés, au moins pour certains, sur une petite chaîne de télévision payante. Insignifiant, le mot est faible pour qualifier le basketteur George Eddy.  Le moindre coup d’oeil sur sa carrière ferait penser à Jim Bilba qu’il était le meilleur joueur de tous les temps. Après être passé par les prestigieux clubs de Caen, Troyes ou Chalons-sur Marne, ce Franco-Américain voulait devenir entraîneur. Mais son niveau l’enverra plutôt sur les banquettes tout cuir de Canal+. Il y trouvera sa vraie place, le succès et Michael Jordan.

Questions interdites : A moins de 50 points de Parker par match, la France aura-t-elle une médaille ?

Ali Traoré est bien du voyage.


C’était la semaine dernière, la France disputait son traditionnel match de préparation contre la Belgique, qui attend ça toute l’année, ainsi que de savoir combien de points marquera Charleroi en Euroligue et la ville choisie par le prochain forcené pour dégommer des bouffeurs de frites. Dans un match au couteau, la France ne s’est inclinée dans le final qu’à cause de la patte de Yannick Driesen, qui du haut de ses 2,16m ne finira pas deux fois de suite avant-dernier de la ligue espagnole.

Les Bulls puantes

En 2011, ce n’est sans doute pas parce qu’elle avait battu la Belgique 74-44 que la France avait été en finale de l’Euro contre l’Espagne quelques semaines plus tard. Il y a donc toutes les raisons d’espérer que la défaite 63-57 de 2012 soit le meilleur présage qui soit. L’importance du secteur intérieur n’étant plus à démontrer, le pedigree des Français parle pour eux : Diaw s’est vu offrir un stade de six mois avec Duncan aux Spurs, Pietrus n’est plus à présenter même s’il n’est que le frère qui joue à Valence, Turiaf a eu droit à son Intérieur sport et Traoré est toujours là quand on n’a pas besoin de lui, et ce depuis l’Euro 2009. On n’est jamais MVP de Pro A par hasard. Et comme Noah a foutu les Bulls à tout le monde, c’est Séraphin qui a pris la place. Est-ce par qu’il fait 5 cm de moins que ses blocks sont considérés par les arbitres comme des fautes offensives ?

On résume : Batum, Diaw et donc Parker.

Eurobasket 2011 : L’Angola guette

Quelle sélection africaine Vincent Collet entraînera-t-il après l’Euro ?

Jamais encore Le Vestiaire n’avait poussé aussi loin sa lecture de L’Equipe qu’en lundi 29 août. Il y a découvert que les sports collectifs ne se jouaient pas tous sur gazon et que Tony Parker était avec les journalistes aussi percutant que les paroles de son flow : « En équipe de France, tous mes coaches m’ont appris des choses. Il n’y en a pas un au-dessus des autres. Par contre, le plus mauvais, je peux te le dire, c’est Michel Gomez. Je n’ai jamais vu ça… »

Faisait-il allusion à l’éclatante campagne de qualification européenne de 2008, qui avait déjà valu nos honneurs au finaliste de la coupe Korac 1987, ou à sa récente éviction de la sélection angolaise ? Mystère. Michel Gomez avait pourtant montré une lucidité rare lors de sa prise de fonction : « L’Angola ne m’a pas attendu pour avoir des résultats. » Elle l’a par contre attendu pour perdre contre le Sénégal son tout premier match du championnat d’Afrique depuis dix ans. Toutes les bonnes séries ont une fin.

Celles de Michel Gomez ne durent d’ailleurs jamais bien longtemps quand il n’a pas sur le parquet des joueurs capables de se gérer sans lui. Parti en 1996 exercer sa science du basket à Salonique, il en revient quelques mois plus tard, lourdé par ces ingrats de Grecs, comme il le sera plus tard à Limoges, au Havre et à Orléans. Fâcheuse coïncidence.

Pendant ce temps-là, Tony Parker a déjà gagné 4 matchs.