OM-Spartak Moscou : Brandao est-il le joueur le plus nul de tous les temps ?

Il y a parfois des questions interdites auxquelles il est difficile de répondre. En décidant de son équipe type, hier, Didier Deschamps aurait pu se demander s’il préfère partir à Noël ou en juin prochain. Mais son avis était évidemment tranché depuis longtemps, depuis le départ de Niang. Marseille est pourtant aussi fort que l’année dernière, donc encore plus mauvais. Benoît Cheyrou l’a avoué hier soir, Marseille n’aurait jamais dû remporter le titre en Ligue 1 l’année dernière, Moscou venait de le leur faire comprendre. Mais il faut être juste, Marseille devait gagner un demi-million de fois ce match face à ce qui se fait de pire en Europe. Avoir dans son équipe ce qui se fait de pire au monde peut quand même être un handicap. On ne parle pas forcemment de Azpi machin, l’erreur de recrutement de la décénnie, ni de Brandao, l’erreur de recrutement du siècle, ni de Gignac, l’erreur de recrutement du millénaire. Comme quoi, tout n’est pas de la faute à Dassier. Par contre, on peut en discuter avec Anigo.

Azpi venin

Car Valbuena ne pouvait pas gagner tout seul, la preuve. Que dire de Lucho ? Qu’un joueur qui ne fait qu’une demi-saison par an c’est toujours mieux qu’un joueur qui ne fait qu’une demi-saison en cinq ans ? Pourquoi pensez-vous tout de suite à Gourcuff ? Mais Lucho servira toujours plus qu’un type qui ne marque que deux fois contre Zurich et contre l’Ajax, même si un rebond sur une cuisse peut prêter à confusion. Un peintre portugais se rendra également toujours plus indispensable qu’un extraordinaire buteur viré par le plus grand club du monde pour rejoindre le plus beau musée italien. Des sculptures italiennes, c’est toujours plus beau que des tableaux de maîtres bourguignons. Le football, c’est parfois de l’art. Parfois.

Heureusement, il reste quelques chef d’oeuvres allemands encore ignorés, mais pas par Le Vestiaire. C’est ça aussi la Ligue des Champions.

Ribéry, Zahia : « Le doute, ma bite »

A l’occasion de la descente aux enfers de Fatal Ribéry, Le Vestiaire se souvient qu’il l’avait presque rencontré à quelques jours de la finale de la ligue des champions.

Ribéry indisponible, c’est son double musulman Bilal Yusuf Mohammed que nous avons retrouvé dans un café nocturne de la capitale des Gaules du matin.

LE VESTIAIRE : Franck, entre l’affaire de moeurs dans laquelle votre nom a été cité et votre suspension pour la finale de la Ligue des Champions, vous traversez actuellement une bien mauvaise passe…

FRANCK RIBERY : Un peu de respect pour Zahia s’il vous plaît. Vous savez, ça m’arrive aussi de rater des passes. Zaza a ses hauts et ses Wahiba, comme tout le monde, mais elle sait donner beaucoup de bonheur et je ne suis pas le seul à le penser.

Ignoriez-vous qu’elle était mineure à l’époque où vous la fréquentiez ?

J’en avais déjà croisé, à Metz, mais ça ne saute pas toujours aux yeux : ils sortent parfois sans leurs casques et leurs pioches.

Vous auriez tout de même pu faire preuve d’un peu plus de vigilance…

Je vais quand même pas demander le passeport de toutes les putes que je vais voir. On serait pas couchés.

Aviez-vous eu quelques doutes avec Zahia ?

C’est vrai que j’aurais peut-être dû me méfier le jour où elle venue à l’hôtel avec un cartable et une jupe plissée. Elle m’a dit qu’elle devait faire ses devoirs, mais on n’aura bossé que l’oral finalement. Ca fait en tout cas un bail que je vais à la sortie des classes et, croyez moi, j’ai jamais vu une collégienne avec des nichons pareils.

Pourquoi donc aller voir des prostitués alors que vous êtes marié ?

La femme de Fred était déjà prise.

Comment Wahiba a-t-elle réagi à toute cette affaire ?

C’était la seule, à l’école, à bien vouloir me parler à la récré, quand tous les autres gosses me lançaient des pierres. Une relation pareille, c’est cimenté dans le béton. Et puis on est musulman ou on l’est pas : j’ai le droit à la polygonie, du moment que Wawa porte pas la burqa au volant.

(Ndlr : une serveuse s’approche et lui murmure quelque-chose à l’oreille) Pas tout de suite, je dois parler au monsieur. T’as le droit de sortir jusqu’à quelle heure ?

Que pensez-vous des déclarations de Rama  Yade et de Roselyne Bachelot, qui ne veulent pas voir en équipe de France de joueurs mis en examen ?

J’ai même pas le Bac, vous savez, alors c’est pas aujourd’hui que je vais me mettre à passer des concours.

Accompagnerez-vous vos coéquipiers à Madrid même si votre suspension est confirmée ?

Bien sûr, j’ai hâte, Benz a dit qu’il me présenterait quelques copines à la Casa de Campo.

Propos (presque) recueillis par Roger Secrétain

Ligue des Champions, Lyon-Bayern :
Trois supos et Olic

gard

« Le jaune pour Gonalons ! Il ne jouera pas la finale ! » 23e minute, le début d’une véritable hécatombe, ils seraient désormais une bonne vingtaine à être privés de finale.

3-0, un triplé d’Olic, une occasion en deux matches, 59% de possession pour les Allemands : Lyon l’avait promis, il a tout tenté pour s’offrir sa première finale de C1. Bravo à tout le monde pour cette aventure inoubliable, où l’impossible a été rendu possible, comme jouer un huitième-de-finale en demi.

Comme l’Histoire ne retient que les vainqueurs, elle ne se souviendra pas que Lyon n’est passé qu’à cinq petits buts de l’exploit. Du plus mauvais Liverpool aux occasions salopées par Higuain, de la main de Chalmé aux zéro occasion obtenue depuis le retour à Chaban, l’épopée a enfin rendu l’OL populaire et c’est abyssalement mérité. Les sceptiques auraient tort de penser que l’OL de Juninho-Diarra-Tiago aurait mis deux branlées à l’OL de Makoun-Gonalons-Delgado-Kallström, quand bien mêmes les sceptiques seraient Juninho, Diarra et Tiago eux-mêmes. Puel avait raison de s’offusquer de la suffisance allemande, le Bayern a été obligé d’utiliser les pires méthodes pour voler Lyon d’une qualification méritée en commettant pas moins de sept fautes.

Jean II ma couille

Claude, le fameux ancien préparateur physique de Monaco et Lille, avait bien écouté son entraîneur, Cris, et son adjoint, Lisandro. De l’audace, de l’attaque, il n’a manqué que les buts et pourquoi pas une ou deux occasions. Peu importe, l’OL a su sortir de son habitude : jouer bas avec un attaquant, bien défendre et contrer l’adversaire quitte à jouer le 0-0. Cette fois, il a mis en place une tactique novatrice : jouer bas avec un attaquant de plus, mal défendre et prendre trois buts. Jouer le 0-0 en attendant de marquer un petit but et aller en prolongations était peut-être la seule chance de qualification, mais c’est d’un convenu. Finalement, les vents contraires ont eu raison du coup de poker de Puel : après le voyage en car à l’aller, il y a eu celui à pied au retour. Ensuite, cette méthylprednisolone qui permet à Olic de n’avoir aucun joueur au marquage trois fois dans la surface. Il n’y a donc aucun regret à avoir, Lyon a perdu avec classe.

Thomas Mule ère

Mais que faire contre l’hyperpuissance du Bayern quand on n’a que 72 millions à mettre sur la table ? A ce prix-là, on ne peut avoir que deux buts de Lisandro, un penalty et pourquoi pas un but en poule contre le sixième de Premier League, ou un latéral formé à Gueugnon. Lyon a fait rêver la France avec ses moyens, mais la Ligue des Champions, c’est autre chose que la Ligue 1, il y a parfois des matches retours que l’on aborde avec un handicap. Ca oblige à attaquer et, un malheur n’arrivant jamais seul, Auxerre, l’OM et Lille sont intouchables cette année. Le promu bordelais peut encore s’éliminer sur deux malentendus en pleine surface de réparation, mais Lyon est un peu jeune pour supporter toutes ces épreuves. Le Becque dans l’eau, Cris aurait quand même mérité de monter sur l’estrade du champion d’Europe, pris par la main par Zanetti. Ca n’empêche évidemment pas Christian JP d’affirmer qu’« être privé de Toulalan, c’était vraiment dur pour Lyon ». C’est ce qu’on appelle la Ribéry-dépendance. Badstuber était le plus fort, Bernabeu lui tend les bras et les honneurs. Pour Higuain, ce sera les doigts, des majeurs essentiellement.

Hugo bosse

Lloris. La préparation pour le Mondial est lancée.

Réveillère. Altintop n’a pas réussi plus de quatre dribbles sur cinq, Müller qu’une seule passe décisive de son côté. Mancini est définitivement oublié.

Cris. Il attendait une autre attitude de ses partenaires par rapport à l’aller. Il a beaucoup observé Makoun et Gonalons et finalement, demander un rouge à l’arbitre était la meilleure solution.

Boumsong. Le marquage de Robben n’était pas à sa charge, il n’allait pas se priver de le laisser passer à chaque fois.

Cissokho. 15 millions pour 45 minutes, c’est ça qu’on appelle le retour sur investissement.

Gonalons. L’absence de Toulalan aurait pu être préjudiciable.

Makoun. S’il a suivi Puel à Lyon, c’est pour bien tenir le 0-0, même à 0-1, 0-2 et 0-3.

Delgado. Comme à l’aller, il a été le milieu offensif qui a le mieux défendu sur le terrain. Plus qu’à lui apprendre le foot.

Govou. Après Lyon-Barça, Lyon-Manchester, Lyon-Roma, Lyon-PSV, Lyon-Milan AC, une demi-finale ne pouvait pas échapper à sa grande expérience.

Bastos. Un peu trop dangereux avec la seule occasion lyonnaise des deux matches, il a sagement été replacé arrière gauche par son entraîneur à la pause.

Lisandro. Le chasuble de remplaçant sur la tête quand il a regagné le banc, c’était une requête à Claude Puel ou un hommage à Gomis ?

Gomis. Sa bonne volée aurait pu faire mouche, à quelques dizaine de mètres près. Pour le reste, il a évidemment été nul à chier.

Pjanic. Le Juninho nouvelle génération peut aussi débuter les demi-finales retour sur le banc.

Ederson. A 0-3, Puel n’a pas hésité une seconde à le lancer, à la place de Lisandro. On n’a jamais trop d’un attaquant de moins sur le terrain.

Pendant ce temps-là, Laurent Blanc pensait quitter le pays en laissant une lettre d’adieu à ses joueurs. Il laissera finalement la cassette du match.

Ligue des Champions, Bayern-Lyon :
Un supo et Olic

LOL

Claude Puel a raison, les penalties bordelais ont fini par être compensés. equipe.vestiaire@yahoo.fr a fait le reste.

Lyon a-t-il bien défendu hier soir ?

Absolument. Lloris n’a pas dépassé son quota.  Après, il suffisait de défendre le 0-1 que Puel désirait.

Lyon a-t-il bien attaqué ?

Vous pensez vraiment qu’on peut faire les deux dans un match ?

Vous voulez dire que Lyon a fait le match qu’il fallait ?

Exactement. Ils ont fait le même match que d’habitude.

Mais ils n’ont rien foutu du match !!!

Vous êtes sévère. D’abord, le tirage au sort obligeait Lyon à se déplacer sans avantage au score. Ensuite, la supériorité numérique n’a duré qu’une demi-heure. Il y a quand même des concours de circonstances qui interpellent. En tout cas, les Lyonnais n’ont rien à se reprocher, ils ont fait le même match que d’habitude.

On peut donc tirer trois fois et faire un bon match ?

A une nuance près : on peut tirer trois fois et faire le meilleur match que l’on peut.

Ca veut dire que Lyon est une équipe limitée ?

Il va falloir arrêter les sous-entendus, Lisandro a prouvé qu’il était un grand joueur en Ligue 1. Demandez à Juninho, Tiago et Diarra ce qu’ils en pensent.

En tout cas, on a vu un match haché, de la tension, des expulsions et finalement ça se joue sur un détail. Enfin le haut niveau ?

Ou Bayern-Lyon, demi-finale de Ligue des Champions.

Pardon ?

Vous ne semblez pas comprendre. Diego Contento, Müller, Olic, Gomez, Pranjic, Ederson, Gonalons, Källstrom. Gouffran a annulé au dernier moment, il n’était pas libre. En revanche, Zahia l’est toujours contre quelques billets.

Vous n’avez pas mentionné Delgado…

Pour un attaquant, il a fait un excellent match défensif.

Vous ne confondez pas avec Lisandro ?

Ou avec Higuain et une dizaine d’attaquants argentins, peut-être bien.

Qui va gagner la Nouvelle Star ?

Personne ne va vous blâmer. Qui regarderait en entier un match de Bundesliga où Robben marque toujours le même but un mercredi soir ?

Pourquoi Toulalan a-t-il été descendre Robben sur le côté ?

Marquer l’ailier droit c’est le boulot du défenseur central.

Non, de l’arrière gauche !

Non, lui il passe son match à attaquer, et si possible à mettre tous ses ballons en touche. Qu’attendez-vous d’autre de Cissokho ?

Qu’il finisse sa formation à Gueugnon ?

Pas mieux.

Le procès du Vestiaire: Planus incliné

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Higuain est un grand joueur,  Ronnie est de retour et Ibrahimovic est indispensable au Barça. Quand tout bascule, nos lecteurs, et pas que les geeks, nous interpellent sur equipe.vestiaire@yahoo.fr et même dans le champ commentaires.

Le Vestiaire avait-il prévu l’élimination de Bordeaux ?

Evidemment, non. Ce n’est pas un site de voyance, juste d’analyse.

Alors, quelle avait été l’analyse du Vestiaire ?

Que toute équipe autre que les titulaires ne valait pas grand chose. Analyse difficile à réaliser, surtout quand on pense que l’équipe-type de Bordeaux au complet n’a perdu aucun match cette saison, ne prenant que deux buts.

Mercredi soir ce n’était pas les titulaires peut-être ?

Jussié et Sané vous remercient du compliment. Gouffran rappelle qu’il a joué l’aller.

Maintenant, vous dîtes que Bordeaux n’avait aucune chance ?

Deux barres, des exploits de Lloris, plus d’occasions que Lyon sur les deux matches : l’équipe A’ de Bordeaux avait toutes ses chances, elle n’a pas su les saisir.

Très bien. Alors qu’est-ce que les titulaires ont de plus ?

Vous vous trompez, la question est :  qu’ont-ils de moins ? La réponse est le nombre de buts encaissés en C1, et ça s’écrit au singulier.

Mais bon sang, c’est qui ces titulaires dont vous parlez ?

Carrasso et Planus.

En dix matchs de Ligue des Champions, vous voulez dire que Bordeaux avec Carrasso et Planus n’a pris qu’un seul but. Mais de qui ?

Du plus dangereux joueur adverse.

Ciani ?

Bien vu.

C’est donc en défense que Bordeaux a tout perdu ?

Parce que vous avez vraiment cru que Gourcuff était Zidane et que France 98 marquait deux buts sur commande ? Vous auriez dû lire Le Vestiaire.

Donc vos conneries de possession de balle, ça ne voulait rien dire ?

63% à l’aller, 66% au retour, Bordeaux  A’ a fait comme avec ses titulaires, mais il y a deux ou trois trucs lormontais qui n’ont pas fonctionné. Ça incrimine certainement les titulaires, le retour de Planus est d’ailleurs passé inaperçu.

Reconnaissez-vous avoir affirmé juste avant le match que Lyon était une équipe de merde ? Lyon s’est qualifié et a éliminé le Real. Et si c’est une équipe de merde alors que dire de la Juve, du Milan, d’Arsenal, de Manchester et de Chelsea ?

Tout à fait vrai, belle analyse, voulez-vous écrire pour Le Vestiaire ? Ce serait même surprenant d’ailleurs que l’OL n’aille pas en finale, mais Lloris est humain. Vous venez de prouver de surcroît qu’il n’y a pas de baisse générale de niveau en Europe contrairement à ce que Le Vestiaire raconte depuis septembre.

Etes-vous toujours aussi arrogant ?

Ça dépend. Il y a combien de clubs anglais en demies ? La Juve, le Milan AC et le Real Madrid ont-ils déjà été considérés comme de grands clubs ?

Est-ce l’échec de Laurent Blanc ?

Laurent Blanc savait qu’il pouvait être champion d’Europe avec les titulaires, il ne savait pas que l’absence de Diarra et Planus lui coûterait si cher face aux seuls Marseille, Lyon et Nancy. Aussi cher que des remplaçants corrects.

C’est donc un manque de chance ?

Le facteur chance existe dans le foot, comme quand un arbitre évite de siffler deux penalties ou d’expulser un joueur. Cependant, il faut savoir dépasser ce phénomène en ayant autre chose que des Lormontais sur le banc. Ferguson et Ancelotti seraient presque jaloux.

Mais pourquoi polluer votre site avec un papier comme celui-là, illisible et sans grand intérêt ?

Parce que notre spécialiste avait sous-évalué Delgado. C’est devenu le meilleur joueur de champ lyonnais, ça sert pas à grand chose au haut-niveau, mais le haut-niveau n’existe plus ou alors il ne mesure qu’1m69.

Comptez-vous prendre des sanctions ?

Higuain et Ronaldinho s’en chargeront dès la Coupe du monde. Sinon, demain, papier cricket.

Et Domenech ?

LdC : France-Inter, la différence

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N’allez surout pas croire ce que dit  Le Vestiaire depuis septembre à propos d’un nivellement par le bas.

Car c’est évidemment le niveau de la Ligue 1 qui a grimpé, sinon comment expliquer la présence d’un club portuguais lisboète en quart-de-finale de la Coupe UEFA, ou même celle de Fulham ? Pour la Ligue des Champions, en revanche, tout est différent puisque Chelsea, Juventus, Milan, Liverpool, Madrid ont été éliminés à leur juste valeur, offrant à Lyon et Moscou un boulevard. Anecdotique.

Ce qui l’est moins, c’est la domination de Bordeaux sur le foot européen. Sept victoires en huit matches et le petit match nul de rodage, quels que soient les adversaires avec trois buts encaissés. Notre spécialiste vous expliquera bientôt comment l’aimable technicien cévenol est parvenu en finale, le niveau des autres équipes n’y est pour rien ou pas grand chose, la tronche déformée de Bilic non plus, la preuve.

Bayern Munich

Si le Bayern en est là, c’est que quelque chose a changé depuis que la Juve avait fini sur ses talons en poule. Evidemment, sortir le dixième du Calcio, malgré Ribery et Robben, ça tient un petit peu de l’exploit, même en prenant quatre buts.

Manchester United

L’autre favori fait peur. Enfiler sept buts au deuxième du championnat d’Italie est un bon argument. En encaisser neuf par des adversaires aussi solides que Wolfsburg, Moscou et Besiktas en est un autre.

Arsenal

Le Barça anglais affronte son homologue. D’accord, c’est un peu hâtif de dire ça au regard de sa poule. D’accord, ils n’ont encaissés que huit buts en huit matches dont une petite partie dans cette même poule. D’accord, Porto a gagné le huitième aller. D’accord, ils en ont quand même mis cinq au retour. D’accord, c’est Porto.

Barcelone

Cette année le Barça a ajouté la constance à l’efficacité. On ne bat pas le Rubin Kazan en poule. On ne perd pas contre l’Inter. On ne prend pas plus d’un but et on ne perd pas contre le neuvième du championnat d’Allemagne. On joue qu’avec Messi et on prie pour que Pedro soit parfois meilleur qu’Henry.

Inter

La surprise du chef, le chef s’appelle Ancelotti. L’inter est le vrai favori du tournoi. Avec ses sept buts encaissés dont quelques uns contre Kazan et Kiev, l’Inter fait mieux qu’Arsenal et Manchester. L’Inter est aussi leader du Calcio dont les principaux représentants coulent des jours heureux dans le Calcio.

Lyon et Moscou

Comme en Coupe de France les petits poucets ont une chance. Mais là, c’est la Ligue des Champions, sauf pour Lyon.

Ligue des champions, OM, Girondins, OL : Boli et bien élevé

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Bordeaux, Lyon et l’OM sont décidément maudits. Ils sont encore contraints de jouer la Ligue des Champions. En plus, c’est de nouveau une mauvaise année, les meilleurs sont là.

« Pas de chance au tirage », c’était le titre du quotidien de référence l’année dernière à la même époque. Preuve qu’ils ne disaient pour une fois pas des conneries, Chelsea, Rome, Fiorentina, Liverpool, Bayern, Atletico, c’est sans aucun doute beaucoup plus impressionnant que Milan, Juve, Liverpool, Fiorentina, Bayern et Real cette année. Pourtant, aussi faiblard soit-il, le tirage de cette année, pourrait cette fois ne pas sourire autant que d’habitude aux représentants tricolores. Voici pourquoi :

Parce que Bordeaux va bien finir par se Chalmé

Le Vestiaire soulignait en début de semaine les inquiétudes soulevées par le début de saison des Girondins. Privés de Diawara et Ramé, les hommes de Laurent Blanc n’ont enfilé que 7 buts à leurs adversaires. Privés de Henrique, il n’en ont encaissé aucun. En plus ils n’ont pas réussi à se débarrasser de Chamakh et ses 3 buts. Coup de grâce, ils ont trouvé le moyen de se faire délester de 15 millions en oubliant de filer Gourcuff avec. Mais alors pourquoi Lolo riait autant en découvrant le tirage au sort ? 
Le terrible Bayern qui devrait prochainement sortir de la Bundes zone de relegation grâce à sa star qui veut jouer au Real, et la Juve qui n’a jamais aussi mal porté son surnom avec le partenaire de Deschamps devant et l’adversaire du Laurent Blanc provençal derrière. Tout a été très bien résumé par le Président Triaud si peu arrogant : Bordeaux affronte une équipe de 1985 et une de 1996, et le danger viendra surtout d’Israël. Pas mieux.

Parce que Jean-Claude va chier

Ce n’est plus un secret, le nouveau président de l’OM s’appelle Didier Deschamps. Coup du sort: son actionnaire est mort, et il n’y a plus d’entraîneur. Du coup, c’est un peu comme au jeu de l’entraîneur, tu prends les joueurs que tu veux même des potes qui font plus de foot et tu dégages les nuls. Mieux, tu peux même faire passer le service militaire à des recrues que t’es pas allé chercher. La suite on la connaît, c’est au moins un huitième de finale et d’habitude c’est finale minimum, surtout après avoir fait croire que M’Bia et Lucho tu peux t’en passer, parce qu’on peut pas être plus constipé qu’une équipe de vieux qui peut même plus faire Kaka. 

Et parce que Lyon n’a pas besoin de la femme de Fred pour beaucoup tirer, même sans passer par les préliminaires, tout en sortant la tête haute de la pelouse.