Tsonga-Ascione : Thierry en rit

Et en plus Jo-Wilfried Tsonga a été éliminé par Nishikori après avoir raté des balles de matchs. Le choc psychologique comme on dit.

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Un jour, à Roland-Garros, Roger Federer attendait Thierry Ascione. C’était en 2008, à l’époque les deux hommes jouaient au tennis. Pour Roger c’était un 2e tour comme un autre, enfin pas tellement plus dur. Pour Thierry en revanche, c’était le jour d’une vie. Un peu grâce à Federer, beaucoup grâce au 2e tour parce qu’il n’en avait jamais joué et qu’il n’allait jamais en rejouer. Ah si, même un 3e, mais qne qualifications le samedi avant le tournoi.

Jouer Roger, c’était de loin sa meilleure performance de la saison, perturbée par un accident de scooter, l’ironie de l’histoire quand on provoque tant d’accident porte d’Auteuil à cause de coups droits égarés. Pourtant, les plus éminents spécialistes tennistiques ont toujours cru en lui, tel Guy Forget qui déclarait en 2004 sur la sélection de Thierry en Coupe Davis : Qu’est-ce qui vous a séduit en Thierry Ascione ? « D’abord sa force de frappe. Aujourd’hui, il frappe au moins aussi fort que Ljubicic. J’aime bien aussi l’attitude de Thierry sur le court. C’est quelqu’un qui ne montre aucune émotion. C’est déjà la preuve d’une certaine maturité chez lui. » Ljubicic tapera effectivement un peu moins fort pour gagner en 3 sets pour la seule apparition de Titi sous les drapeaux jusqu’à aujourd’hui.

Et c’est effectivement sans aucune émotion qu’il avouera à François Brabant d’Antenne 2 « je ne sais pas ce qui s’est passé » après une défaite contre le très poivre et sel Sanguinetti. Pourtant Brabo n’avait pas prononcé les mots qui s’imposaient : « Thierry, c’est con non ? » La magie des courts annexes. Espérons que désormais Thierry sache transmettre le goût de son art, car comme il l’a déclaré après le match et sans savoir qu’à 32 ans il donnerait des conseils avec un triple menton,  » j’ai passé six mois et demi à ne rien faire du tout, parce que d’une part je n’avais plus le goût, et d’autre part parce que je ne pouvais plus. »

Roland-Garros : Les huiles à la Noah

On comprend mieux pourquoi ils gagnent aussi souvent la Coupe Davis

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Le Vestiaire l’écrivait dès 2008, Tsonga n’est pas Français. Ce n’est une allusion raciste de plus c’est un constat sans appel qu’ont appuyé à l’unisson Monfils, Gasquet et Simon.

On ne peut pas être une seule personne et perdre après avoir manqué quatre balles de match contre Robredo, mené deux sets à un contre Federer et craqué physiquement au cinquième set contre Wawrinka. Par contre, on peut être de la même nationalité et on peut le faire devant un ancien DTN qui découvre en 2013 que Tsonga fait moins de fautes dans les moments importants.

Notre spécialiste bwin s’est laissé surprendre mais il ne faut pas exiger sa démission en plus de sa carte de presse. Gasquet aurait pu gagner en trois sets si Wawrinka n’avait pas foutu la merde sciemment ; c’est ce qu’on fait quand on sait qu’on est moins bon. Mais être moins bon n’a jamais empêché de rêver de dépasser les 3h de jeu contre Gasquet, autrement dit de gagner. Brabant s’en est retrouvé tout triste pour Richard qui avait vraiment l’air triste en sortant du cours. Mais une fois sa peluche retrouvée dans les vestiaires, il a été dire à la presse que tout allait bien, qu’il avait connu bien plus dur et qu’il ne pouvait pas plus. On l’avait compris depuis pas mal d’années. Si un jour l’ATP veut bien organiser un tournoi du Grand Chelem où il n’y aurait aucun roublard qui casse le jeu, aucun joueur qui se bat parce qu’il veut gagner, un tournoi où il faudrait juste mieux jouer au tennis que les autres, Richard sera là.

Gilles Sigmund

Une fois ce constat fait, faut-il en vouloir à Gilles Simon ? Evidemment parce que ne pas battre Federer pour un top 30 va vite devenir une honte. Pour l’instant le flou juridique préserve Gilou, mais le Vestiaire a vu ce que personne n’a vu : il était bien plus fort. Grâce aux moyens techniques de notre époque, que l’on appelle communément pluzz, le Vestiaire s’est procuré, ou plutôt farci, le jeu où Gilou a respecté à la lettre la tradition française. Flash back dans le quatrième set, Chamou vient de dire qu’on assiste à un grand moment, Federer tourne toujours à 5 fautes directes par jeu. Il y a 2-2, 30A sur le service de Federer, après deux retours envoyés dans la gueule du maître. Euphorique, le public scande encore « Gilou, Gilou ». La chanson n’est pas encore terminée qu’il y a déjà 6-2. Que s’est-il passé ? Sans doute effrayé par un « come on » de Roger, le dénommé Gilou ayant choisi d’expédier ses coups d’attaque deux mètres dehors plutôt que dedans comme depuis deux sets. Ca fait 0-30, ça fera pourtant 30A parce que Roger ne fait toujours pas un retour correct, mais la troisième faute directe de Simon, qui n’en faisait alors aucune, est fatale. Le temps de corriger ça que Roger lui offre déjà le champagne dans les vestiaires.

Il reste donc Monfils à qui en vouloir mais on lui en veut pas. N’accepter de gagner que quand on revient de blessure, qu’on a défendu pendant 5h et que les petites culottes volent sur le court, c’est la grande classe. Tant pis pour les Grand Chelem.

Monte-Carlo, Murray : Andy sur le Ivan

Pendant que Nadal et Djokovic passent le temps au casino, Numéro 4 travaille dans l’ombre. Encore un effort et le court 17 de Roland lui réservera un bel accueil.

Quand les machines à sous et Jo Tsonga font du bruit, Guy Forget n’est jamais loin. Dix jours après son départ, il est déjà de retour mais il ne travaille que l’après-midi et certainement pas en regardant Benneteau, tout n’a pas changé non plus. Murray aussi est passé à travers la maille, ce n’est pas faute d’être entraîné par Lendl.

Lendl, nous y voilà. Même si le tennis ne reprendra pas avant le Challenger du TC Primrose, où Serra fera comme d’habitude de beaux desseins, le Vestiaire reste en alerte, même dans les contrefaçons de Masters 1000 qui programment et Tsonga et Simon à la même heure un jour de quart de finale. Il a suffi à notre spécialiste tennis d’entendre Julien Boutter, ou Lionel Roux, ou les deux, affirmer que Lendl c’est une bonne chose pour Murray, puis d’entendre Lendl dire que Murray avait les armes pour battre Berdych, pour se farcir le duel de 2h50, à l’aube pourtant d’une importante journée de Ligue 2. Et il n’avait pas échappé non plus au Vestiaire, dès le début de semaine, que Murray avait impressionné son monde contre Troicki pour son premier match sur terre.

L’effet Lendl, c’est aussi que Benneteau se blesse à 5-5 en huitièmes. Devenu intouchable, Murray allait donc coller une bonne branlée à un Tchèque, restait à déterminer lequel : le Tchèque sur le terrain ou l’Américain dans les tribunes ?

Coup droit Berdych, revers merdique

Le 100% de réussite sur balle de break est une première réponse. Murray sera bientôt 15/2, et gagner le premier set 7-6 en s’accrochant uniquement à son service, c’est même digne d’un numéro 1. C’est d’ailleurs en imitant le regard sûr de Djokovic et la démarche de Federer qu’il a regagné son banc. A côté, Berdych et son petit 5/16 sur ces mêmes balles de break n’a guère que la victoire pour se gausser. Il verra les demi-finales mais Murray, lui, a trouvé ce qu’est un numéro 1. Il faut trouver les solutions. Voyant bien que le coup droit de Berdych était inarrêtable, Murray a décidé d’imposer quelques smashes et volées hautes à son adversaire. Plus constant, l’Ecossais ne s’énerve plus uniquement entre les points, mais aussi pendant. Pas une attaque, que des remises défensives, il a même corrigé son principal souci : sa qualité de retour. Lendl est en train de régler durablement le problème de Murray : les finales de Grand Chelem.

Balles à mi-court, fautes directes, amortis trop longs et même un ou deux services extérieurs : Murray a tout tenté. Et si Berdych était imbattable, comme un ancien capitaine de Coupe Davis l’avait constaté en caressant les cheveux de Simon ?

L’édito Forget : Se faire prendre Hlasek

C’est l’événement sportif de l’année, peut-être de la décennie.

Ca vous prend comme une gastro en plein week-end familial, au détour d’une alerte sur votre Iphone, vous découvrez avec stupeur que l’équipe de France s’est faite virer comme une merde de la Coupe Davis. Sans Pete Sampras, sans Agassi, sans Fish, mais avec Courier. Ca fait au moins une excuse même si depuis Bruguera a aussi gagné Roland. Et Harrison. Déjà qu’en triple saut c’est  pas énorme, alors en tennis.

Bref, on se dit que c’est pas passé loin, on est surpris, mais finalement pas tant que ça. Un choix pourri par-ci, une blessure par-là et le conseil avisé qui ne vient jamais. C’est la panoplie d’une équipe qui gagne. Elle ne l’aura plus. C’est comme une surdose d’imodium, après plus rien ne sort et ça fait mal au derrière. Sur les 14 derniers trophées en jeu, la France en aura pris 1, excusez du peu. Noah en avait pris 2 en 3 participations, mais à l’époque il fallait battre Edberg, Enqvist, Kulti, Agassi et Sampras avec Pioline, Forget, Leconte ou Boetsch. Forget n’a eu que Grosjean, Mathieu, Monfils, Tsonga, Gasquet ou Simon et toujours le meilleur double du monde sauf quand tu fais comprendre à Llodra que t’as confiance en lui, mais que jusqu’en quart.

Bîmes beau

On ne verra plus Guy Forget déverser son flot de compliments après les défaites, ou tout mettre sur le dos de ses poulains qu’il n’a pas su dompter. Pour un peu on pourrait croire que c’est un connard incompétent qui n’a toujours pensé qu’à sa gueule et à son pognon, protégé par un système. Un Domenech du tennis, un Laporte du tennis, un Pascal Boniface du tennis ? Il était bien plus que tout ça. C’était Guy Forget, le type qui n’a jamais atteint une demi-finale de Grand Chelem, qui n’a entraîné que des joueurs meilleurs que lui.

Être bon n’est pas un préalable immuable mais quand ça ne marche pas 5 ans, c’est pas certain que ça le fera en 10, mais peut-être en 14 qui sait ?

Coupe Davis : Such a nice Guy

Tout a commencé contre Sampras et Agassi, tout a fini contre Isner et Harrison. Bravo et Bercy pour tout.

Ils n’ont tous connu que lui, et seul Roger-Vasselin a pleuré. Treize ans de franche camaraderie, les victoires avec Escudé, les défaites avec Gasquet, les Paulo mal taillés, ça valait bien une der chez lui, le résident suisse, à Monte-Carlo.

« Triste » pour Monfils, Forget a été « impressionné » par Isner. Contrairement aux apparences pourtant, il ne s’est pas contenté de sortir les mêmes merdes que d’habitude et de poser avec persuasion et compétence les serviettes sur la chaise de Simon vendredi en évitant soigneusement de le vexer d’un conseil malvenu, bref d’un conseil. Guy ne pouvait pas partir à Bercy, le tournoi pas le ministère des Finances, en laissant planer le doute sur son véritable métier. On peut être consultant et meneur d’hommes.

Rien ne sert de Courier

Alors, Guy a tout dit. Notamment ce qu’il n’a jamais osé dire à Pioline, Mathieu, Monfils ou Llodra peut-être, mais au moins c’est dit et c’est Tsonga qui prend. « On a tous des devoirs. Jo est notre leader, il est 6e mondial, il souhaitait jouer contre Isner sur terre battue. » Il ne souhaitait sans doute ni perdre, ni entendre ce genre de conneries dans la bouche de son capitaine la veille, mais il a perdu. Aussi honteux que de perdre contre un jeune Agassi 10e mondial quand on est 7e.

Que Tsonga se rassure, ça n’empêche ni de réussir la suite de sa carrière, ni de réussir dans la vie. On peut même devenir un bon mec ou un vrai connard. « On nous a vendu les Mousquetaires il y a quatre ans. On est face à nous-mêmes et face à des joueurs qui sont à notre portée. Ce n’est pas Nadal non plus. Si on ne gagne pas, c’est qu’on n’est pas assez bons et qu’on n’a pas notre place. » On n’écrirait pas plus belle lettre de démission.

Pendant ce temps-là, personne n’a dansé Saga Africa à la fin du match. Ils ont perdu ?

Llodra : « La coupe des vices »

Mickaël Llodra nous a donné rendez-vous dans un restaurant cambodgien du 13e. Il vient de finir sa séance de massages.

Mickaël, pourquoi avoir traité une spectatrice américaine d’origine coréenne de « Fucking Chinese » lors de votre premier tour du tournoi d’Indian Wells ?
Comment j’aurais pu voir qu’elle était Coréenne ? Ils se ressemblent tous ces gens-là.

Comment justifiez-vous de tels propos racistes ?
Mes mots n’étaient pas contre la Chine. J’aime les Chinois. Je pourrais tout à fait faire l’amour à une Chinoise.

C’est une ligne de défense un peu maladroite…
Mais il n’y a pas plus sinophile que moi ! J’y vais quatre fois par semaine grâce à la carte UGC illimitée. J’ai d’ailleurs vu tous les films de Jackie Chan.

Vous avez déjà connu l’année dernière des problèmes similaires avec un arbitre marocain auquel vous aviez rappelé qu’il n’était pas « au souk » en train de vendre des tapis…
Mes mots n’étaient pas contre le Maroc. J’aime le couscous. Je pourrais tout à fait faire l’amour à une Marocaine si elle enlève sa burqa.

Ces incidents à répétition risquent de ternir votre image…
On chercher à me faire passer pour ce que je ne suis pas. Il n’y a pas plus ouvert que moi. J’aime les latinas, les noires au gros cul et les filles de l’Est aussi. Mais avec l’amende que je viens de prendre, il va falloir que j’arrête les Roumaines pendant quelque temps.

Propos (presque) recueillis par Roger Secrétain

L’Edito : La vérité si je mens 3

Imaginez si Tessa Worley était un homme, si Remi Garde ne s’appelait pas Remi Garde et n’avait jamais joué à Arsenal, et si Gourcuff était meilleur acteur. Il aurait peut-être joué aux côtés d’Aure Atika ou d’Amira Casar comme Hanouna et Dany Brillant. A condition que Ciprelli, Ullrich et Contador ne se présentent pas au casting.

C’est un nom qui ne vous dira peut-être rien et pourtant, il y a quelques années il avait occupé une bonne partie d’un de vos dimanches après-midi. Ceux qui pensent à Gilbert Melki et son costume de milliardaire mal luné ressorti du placard pour la troisième fois dans un scenario mal écrit, mal joué, mal inspiré ou plutôt sans surprise n’en auront pas pour leur argent. En revanche si vous passez par Rotterdam vous aurez des nouvelles de Paul-Henri Mathieu, soumis désormais au même traitement psychiatrique que Richard Gasquet. Et oui, c’est Julien Benneteau, le même que le « Julien, Julien!  » de Soderling sur le Lenglen qui a eu les honneurs de découvrir la diaspora yougoslave par -600 degrés. Paulo et Richard n’ont pourtant pas à se plaindre. Ils n’ont pas seulement évité les contre-emploi de Solo et Anconina ou les mimiques de Vincent Elbaz, ils auraient aussi pu se retrouver en Autriche à tenter de sauver une place aux JO comme l’expatrié néracais Pierre Duprat qui regrette peut-être parfois les changements de nom du Mambo. Pour ne pas avoir froid ce week-end, il fallait donc porter la barbe et les cheveux longs, propres ou non. Il y en a un qui a bien senti le coup, comme d’habitude c’est Chabal. Toujours en avance d’un coup, l’Enfoiré, qui économise le coiffeur et la douche depuis 7 ans, n’a rien foutu sur un terrain depuis 10 pour éviter de se les geler même 5 minutes à tenir Harinordoquy par les hanches au Stade de France. France télé a perdu 130 000 euros dans l’affaire, Chabal rien rassurez-vous. Longo pourrait perdre au moins sa dignité, son mari s’en passe avec aisance. Messi aussi, le Vestiaire vous en reparlera bientôt.

Pendant ce temps-là le Real a enfin gagné quelque chose depuis 3 ans. Curieusement le seul truc qui a changé s’appelle Benzema. Un hasard sans doute, parce qu’un Hazard ça ne change plus grand chose.

Coupe Davis : Bercy et à jamais

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Mickaël Llodra est devenu le meilleur joueur français : est-ce aussi scandaleux que ça en a l’air ?

Un an après novembre 2009, voici venu novembre 2010 : l’heure du bilan. Le croirez-vous ? Il n’y a pas le moindre Français qualifié pour le Masters. Les mauvaises langues diraient que ça veut dire que les Français n’ont fait que de la merde cette saison, c’est-à-dire pire que l’année dernière, pire que l’année d’avant et que celle d’avant encore. Les mauvaises langues, un poil vulgaires, pourraient ajouter que les observateurs ne racontent que des conneries en faisant croire depuis trois ans que le tennis tricolore se porte bien. Pour un peu, cette saison serait la plus mauvaise de l’histoire du tennis bleu et pas seulement parce que Mickaël Llodra passe pour un bon joueur qui a emmené son équipe en finale de la Coupe Davis. Même Grosjean fait désormais figure de légende. Clément n’en est pas loin.

Mais il y a eu la saison 1991, celle de Forget, et du coup personne n’est humilié. Et oui, à l’époque, la meilleure saison du meilleur joueur c’était faire deux quarts de finale en Grand Chelem. Pourtant, en 2008, la paire Gasquet-Tsonga représentait la meilleure paire jamais alignée. Pourtant, Tsonga devait gagner Roland-Garros. Pourtant Gasquet serait le premier Français à gagner un Grand Chelem. Allez savoir pourquoi, Le Vestiaire trouvait cela contradictoire, voire incohérent, voire tout simplement ridicule. Mais nous n’avions aucun mérite, quatre malades ne pouvaient pas succéder à Pioline.

Monfils, ce héros

Le douzième joueur mondial n’est apparemment pas dans les huit, mais peut-être est-il victime d’une erreur informatique. Il a disputé vingt tournois cette saison contre vingt l’année dernière. La progression physique est intéressante. Il a remporté un tournoi et fait trois finales, dont une en Masters 1.000, mais désolé, c’est Bercy. En Grand Chelem, c’est son quart à l’US Open, écrasé par Djoko, mais désolé il y avait Gasquet, Tipsarevic, Andreev et Kendrick dans son tableau. Il fait donc la même saison qu’en 2008 et 2009, et donc comme nous le disions l’année dernière, il ne fera jamais mieux et n’est pas le nouveau Noah. Ou alors il n’écoutera plus de rap et  arrêtera de gagner le tournoi de Metz, cette fois c’est Montpellier. Ajoutons-y Sopot 2005, en treize finales le compte y est : vivement Belgrade. Mais de qui parle-t-on ?

Simon physique n’impressionne pas

L’année dernière, il était trop gentil et trop fragile. Il a décidé d’arrêter d’être trop gentil en prenant Metz à Monfils, mais il n’a pas arrêté d’être trop fragile. Il est 42e.

Tsonga-gne toujours pas plus

Toujours le seul à pouvoir espérer devenir un Top 5, mais toujours aucune trace d’une autre finale en Grand Chelem. Pourquoi Le Vestiaire avait-il plombé l’ambiance après l’Australie 2008 ? Federer en Australie, d’accord, son corps à Roland, d’accord, mais Murray à Wimbledon, quand même, ça passe moins. Et l’US Open ? Conclusion : quand ses genoux, ses coudes et son dos le laissent tranquille il prend des taules contre meilleur que lui. Il fait la même saison depuis trois ans, tiens donc.

Gasquet pasa

On ne parlera pas de PHM, blessé à la Gasquette depuis décembre 2002 après sa fracture du Bercy, ni de Llodra qui bénéficie de l’incroyable nullité de ses compatriotes.

L’Edito : Nenê chéri

Pendant que Franck Cammas fait la course en tête de tous les JT sport, il y a aussi du sport.

Qu’est-ce qu’un vrai classico ? Un choc pour le titre avec des buts, du suspense, de l’ambiance, de grands attaquants de Ligue 1 ou plutôt un match de merde assorti de trois buts offerts par des défenses suffisamment bonnes pour laisser Hoarau et Erding sortir du trou ? Quand on réunit les deux, pourquoi s’en priver, Nêne est certainement le meilleur joueur du championnat, Brest est toujours leader ce matin après douze journées. Attention quand même, 1,75 points de moyenne ça ne laisse que 8 points d’avance sur la zone rouge.

Benzema, lui, continue d’être le meilleur passeur du Real, même Higuain « el discreto« , comme aime le surnommer Santiago Siguero, va finir par réclamer sa titularisation. Lequel va sortir l’autre du Kaka ? De Boulogne au Grand Palais, il n’y a qu’un pas, comme pas champion. Trois jours sans médaille, Grumier en argent, il a fallu attendre Maureen Nisima pour rappeler que l’escrime est un sport français, comme Le Vestiaire a tenté de vous le faire croire ce week-end. Laura Flessel s’est retournée dans sa tombe, elle s’est enterrée pas très loin.

Mahut bohu

A Bercy aussi, les Français ont la cote. La sélection pour la Coupe Davis hante les esprits, même Frédéric Viard entend la voix de Forget à chaque fois qu’il commente un match. Gasquet-Mahut, Mahut-Gasquet, on ne sait plus lequel est Mozart mais justement, les commentaires de Forget sont assez éclairants pour savoir que Mahut, c’est celui dont il n’a rien à foutre. « On sent que Nicolas a fait des fautes dans les moments importants. Richard, c’est solide. » A bien y regarder, aucun des deux ne voulait vraiment la victoire, mais finalement Mozart reste Mozart dans le tie break de la troisième manche.

Pendant ce temps-là, Noah multiplie les double double et notre pigiste gratuit n’en pipe mot. Les quoi ?

Coupe Davis, Guy Forget : Saga à friquer

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12 après ses débuts, 9 ans après son seul titre, le capitaine est toujours là. Plus positif que jamais, à la limite du moustachu. Voilà pourquoi l’assistant de Frédéric Viard sur les Grand Chelem est l’homme de la situation.

Parce qu’il n’a plus de résultats depuis 8 ans

Trois finales en quatre ans, dont un titre, avec des joueurs qui jouent le match de leur vie, ça forge un capitaine intouchable. C’était avant la campagne 2003, effectivement depuis il y a eu un cinq quarts, une demie, un 1er tour. Il y a aussi eu pas mal de Français dans le Top 10, mais une équipe ça se construit sur el long terme, comme un CDI à la FFT. « Un jour, cette équipe gagnera la Coupe Davis » c’était après la République Tchèque en 2009. Forget n’a pas menti : en 2007 « franchement, je crois que l’on est parmi les quatre meilleures équipes du monde. Avec un potentiel intéressant pour les années à venir », en 2006 « cette équipe, je veux la voir dans deux ans » et en 2005 « cette équipe est nouvelle, elle est jeune. Ce week-end, on a eu sous les yeux exactement le schéma du type de travail qu’on doit adopter pour nous améliorer. »

Parce qu’il enrage de tomber contre les grands joueurs

Le tirage au sort est impitoyable avec les Bleus. A chaque défaite, un point commun : la France est tombée sur des joueurs du top 20. Hasard de la malédiction, c’est toujours le même qui prend, ce n’était évidemment pas une raison de ne pas le faire jouer. « Paulo a été dominé par un Andy Roddick encore une fois très solide » en 2008, « autant sur le match de Paul-Henri il n’y a rien à dire, on est dominé 7-6 6-3 6-2 par Marat Safin, un adversaire qui nous est supérieur dans tous les domaines » en 2007, « avec Tursunov on a découvert un futur grand, encore un Russe » en 2006, « quant à Paulo, Andreev l’a surclassé dans tous les domaines » en 2005. En 2004, c’était différent, « Nadal était franchement très très fort », mais cette fois « il y en a un qui a gagné beaucoup de choses ici, ce week-end, c’est Paulo. Au-delà de la défaite de l’équipe, je pense qu’il a vraiment franchi un cap et ça, ça me fait plaisir pour lui. Je pense qu’il va faire parler de lui très, très vite. »

Parce que le psychologique, c’est pas son truc

Si Mathieu a fini avec Courteau si jeune, c’est en grande partie grâce à son capitaine. Il n’a probablement pas pensé à Forget au moment de changer de coach, mais sûrement à la Russie de 2002, 2005 et 2007. Andreev était trop fort, à moins que ce ne soit Youzhny bien sûr. Peut-être aussi a-t-il songé aux deux matches de Winston Salem 2008 : « J’ai aligné Paul-Henri Mathieu qui, de toute évidence, était beaucoup plus marqué par sa défaite du premier match que je n’avais pu l’imaginer. » On ne connaîtra jamais la date du premier match de Mathieu, mais il n’en a vraiment joué qu’un seul. Gasquet, qui jouait avec son portable non loin de là ce même jour, devait « être soutenu par tous ceux qui l’aiment pour le pousser à devenir plus fort », mais « je ne suis pas là pour disséquer les problèmes de Richard Gasquet. Je suis là pour aider les joueurs. » Au top de sa forme, Simon a apprécié le coup de main, au moins autant que sa sélection au cœur d’une période où il ne gagnait plus un match. C’était différent pour Monfils, qui était en pleine bourre, mais c’était De Bakker en face.

Parce que, joueur, il était déjà un loser

Personne ne peut dire que Forget n’a pas prévenu. Meilleur français et 4e mondial en mars 91, top 10 pendant un an et demi, il en a profité pour garnir son palmarès comme personne : Bercy et Cincinatti 91, qui rejoignent le doublé à Toulouse (3 fois), Bordeaux (2 fois) ou Nancy, une belle collection de tournois qui ont marqué sinon l’histoire, au moins la vie de Fontang, Guardiola et Gilbert. Sinon, il y avait aussi les Grand Chelem. Toutes les jeunes générations peuvent en tirer une grande leçon d’humilité : on peut ne jamais aller plus loin que les quarts de toute sa carrière et atteindre le top 5. Le corollaire suivant a été paraphé par Gachassin : on peut n’avoir joué qu’un grand match et coacher 12 ans en Coupe Davis. Mais ça oblige à passer des coups de fil à Noah toute sa vie.

Pendant ce temps-là, Kohlschreiber et sa bande sont retournés à leurs chères études. Benneteau et compagnie ont naturellement porté Forget en triomphe.

La légende : Où naît le Champion

 

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C’est l’histoire sans fin de l’exploit sans lendemain. Le tennis de haut niveau n’a jamais duré plus d’un jour chez Thierry Champion.

Les tournois du Grand Chelem, ils les attendait. Roland Garros, c’était son jardin. Mais qui joue au tennis dans son jardin ? Le jeune Thierry Champion n’est pas loin des 24 ans lorsqu’il signe sa première perf en Grand Chelem. A domicile, il élimine Guy Forget, lui aussi à domicile, cherchez l’erreur, et s’il y en avait deux. 5 sets contre le futur héros du palais des sports de Lyon, puis 5 sets contre Novacek qui n’est déjà pas un si un bon joueur, ça fait peut-être beaucoup pour un 191e mondial mais rendez-vous est pris.

Sergi pavoise

L’année suivante, Sampras n’en est qu’aux prémices de sa fabuleuse carrière sur terre battue, Champion ne lui laisse que 5 jeux. Santoro lui en laissera un de plus au tour suivant. 1991 est décidément son année puisqu’il atteint les quarts à Wimbledon en sortant la légende Pat Cash qui ne sait plus ce qu’est un quart de finale depuis Aout 88, ça fait 12-10 au 5e set. Il n’en saura pas davantage après. Les quarts lui tendent les bras, Edberg aussi, ça fait trois sets secs et le tunnel sous la Manche n’est pas encore fini. Champion est au sommet mais son amour des grands courts le pousse à continuer sa carrière pro au-delà de ses 26 ans. Roland Garros 1993, Camporese comprend sa douleur en quatre sets. Bruguera comprendra-t-il celle de Champion deux jours plus tard ?

Depuis ce temps-là, Champion s’est recyclé dans l’éducation d’enfants en difficulté. C’est pas facile tous les jours.

L’Edito : Le mariage de mon meilleur Rami

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Les lecteurs du Vestiaire commencent à s’agacer. A quoi bon attendre les événements ? Nos spécialistes révèlent régulièrement tout à l’avance. Lyon n’avait donc pas le niveau, Paris n’avait donc pas le niveau, Michel Gomez n’avait donc pas le niveau, Domenech n’avait donc pas le niveau, Lièvremont n’avait donc pas le niveau, Forget et Gasquet n’avaient donc pas le niveau, Ronaldinho était donc fini. Et si tout était écrit ?

Chacun l’aura remarqué, il n’y a pas eu cette semaine d’épisode du Domenech Show. Et pour cause : en prenant Gignac et pas Hoarau, il a fait malgré ses perles habituelles, le premier choix censé depuis 5 ans et la fabrication de sa petite Victoire. Du coup, il est épargné jusqu’au chef-d’oeuvre lituanien. Mais pourquoi donc avoir voulu se passer de la nouvelle star parisienne, se demandent les mêmes qui voyaient le Barça éliminé ?

Parce qu’il est moyen ou parce qu’il n’est pas bon ? Trop tôt pour se prononcer, à l’inverse du PSG, mais ça, on vous l’avait déjà dit en août dernier. Depuis, Anelka s’est blessé et tout est rentré dans l’ordre : un Parisien qui n’a pas marqué ce week-end à la place d’un Parisien qui n’a pas marqué ce week-end.

Et ça continue encore et encore

Chacun l’aura remarqué, Benzema n’a pas joué dimanche.  Et pour cause, il réglait les dernières modalités de son départ. Chacun l’aura remarqué, il est temps de retrouver le tournoi des V Nations ou alors autant intégrer le Portugal, l’Espagne, le Géorgie et la Roumanie. Ce n’est pas Marc Lièvremont qui criera au scandale, quatre victoires de plus et il pourrait faire croire que le Mondial est à la portée de son équipe ou pire, qu’il est capable de gérer autre chose que des cadets.

Entraîneur est un métier, sélectionneur un supplice, que diable allait-il faire dans cette galère ? Faire moins bien que Laporte était difficile, mais finalement pas impossible, la preuve. Sinon, il y avait aussi Milan-San Remo. Ah bon. Et Ronaldinho fini ? Fini.

Pendant ce temps-là, Steven Gerrard et Thierry Henry n’ont toujours remporté aucun Ballon d’Or.

Marchons ensemble à Twickenham

allez

Ce n’était pas une demi-finale de Coupe du monde, mais ça y ressemblait. Ce n’était pas non plus un Australie-Portugal. C’était quoi, alors ?

De notre envoyé spécial permanent dans les faubourgs de Bristol

Faudra-t-il que Le Vestiaire réserve à Marc Lièvremont le même traitement qu’à Domenech et Forget pour que les instances dirigeables du rugby tricolore prennent enfin conscience de son manque de légitimité à la tête de l’équipe de France ? Ses deux haltères ego ont davantage de vécu, il n’y a pas de quoi en faire un Show, mais on a sûrement vu dimanche la pire sortie des Bleus depuis que les Six Nations se jouent à cinq et demi.

Le XV de France a pris la campagne publicitaire de Nike un peu trop au sérieux : à force de vouloir marcher sur Twickenham, il en a oublié qu’il était aussi parfois utile de courir un peu. A son manque d’engagement se sont en plus ajoutés les deux pieds gauches de Parra et des lacunes défensives plus vues depuis la petite finale argentine. Il n’y a bien que le niveau jeu de son équipe que Lièvremont a réussi à faire reculer.

Pour Wilkinson le Glas

Dans son hommage à William Gallas, Le Vestiaire avait évidemment refusé de céder à la facilité il y a deux semaines, après une victoire en trompe l’oeil contre la Nouvelle Zélande d’Europe. La France, dans son chaudron de Saint-Denis, venait alors d’humilier de cinq points la meilleure équipe du monde. Son Tournoi était fini. A quoi bon aller risquer une blessure en Angleterre alors que les phases finales du Top14 approchent ?

Le trio fédéral parachuté à Marcoussis a su trouver les mots pour motiver ses troupes. Il aurait peut-être pu y ajouter quelques abstractions : dignité, envie, combativité. Placage et replacement n’auraient pas non plus été de trop sur la fiche de Chabal : il a plaqué en première mi-temps trois fois moins d’Anglaises que Cipriani au lycée.

La pluie et le pied de Wilkinson n’y sont cette fois pour rien. Le fond de jeu français est si bien en place qu’on en craindrait presque les rouflaquettes de Griffen. Espérons seulement que le résultat en Italie, quel qui soit, n’influence pas la seule issue logique de ce Tournoi : l’éviction de Lièvremont.

Pendant ce temps-là, le premier qualifié de la zone Asie tremble déjà. Il ouvrira sa Coupe du monde contre la France de Fabien Galthié, le 10 septembre 2011.

Coupe Davis : Mi homme, Milady

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Les cinq mousquetaires sont en République Tchèque. Stepanek pourrait ressembler à Richelieu sans moustache, mais qui est Aramis ?

Guy Forget se sent enfin libre. Escudé, Raoux et Grosjean retraités, sa sélection ressemble enfin à ce qu’il rêvait : des Top 20 en simple et Llodra en double, sans Santoro, Delaître ni Clément dans les pattes. Ses samedis roumains de 2007 et 2008 ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Il a même pu sélectionner Lionel Roux sans crainte de le faire jouer.

Fini les équipes qui jouent en surrégime, fini le leadership qui constipe Pioline encore un peu plus, finies les photos avec le saladier et Boetsch dessous. Cette année, la France a la meilleure équipe et il faudrait un miracle pour ne pas voir les demi-finales. Son adversaire est d’ailleurs un demi-finaliste en puissance avec un triple finaliste – deux titres – cette saison (Stepanek) et l’infâme Berdych, qui a fait aussi bien que Simon contre Federer (prendre deux sets), mais pas de bol en Grand Chelem, ça ne suffit pas.

Caca pulco

En République Tchèque, c’est donc avec sa meilleure équipe de tout son temps que Forget entamera sa 70e campagne de capitaine de Coupe Davis. Le dos de Tsonga tient bon depuis quelques semaines, il devrait jouer vendredi, voire dimanche si les nuits tchèques ne pompent pas autant d’énergie que les Roumaines. Forget est tenté d’imposer un couvre-feu, mais Gasquet a promis de ne plus jouer avec son portable, même sous la couette.

Monfils a désobéi aux recommandations de Forget en allant à Acapulco, c’est son côté Wu Tang Clan. Il est dans le groupe comme prévu par le chantage, le capitaine a de la poigne. Simon, lui, va découvrir la Coupe Davis avec appréhension, ça rassure son capitaine. Tsonga pourra lui parler de son dépucelage roumain. Comme d’habitude ,il n’avait aucune appréhension, ça rassurait son capitaine.

Pendant ce temps-là, Arnaud Di Pasquale est victime d’un canular.

ATP, Doha : Le Cheikh barré

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Le Cheikh genévois aura-t-il droit à son gros chèque ? L’ATP est aussi cruel avec les anciens qu’une maison de retraite qui organise un karaoké. Santoro affrontera Nadal : il n’est plus le patron à Doha.

Traiter quelqu’un d’escroc est-il répréhensible ? Cupide, hautain, imbu, prétentieux, nul et antipathique existent-ils dans la langue française ? Fabrice Santoro ne se pose sans doute pas ces deux futiles questions, avec ses 9 millions de dollars amassés et son record de matches de Grand-Chelem disputés. Avant, c’était Agassi, ça leur fait un point commun de plus. L’autre, c’était la capacité à faire chier l’adversaire. Agassi tapait fort et loin, Santoro joue des deux mains, trouvant chaque coin, sans force et avec effet. Tant qu’à perdre les matches, autant jouer différemment et faire croire que la marginalité, c’est assumé. Ca pourrait être un talent dans un circuit ATP où les deux plus grands joueurs de l’Histoire du tennis seraient Bjorkman et Meligeni. Curieusement pourtant, depuis 1991, il ne vient aucun souvenir marquant si ce n’est les fessées offertes à Safin, qui en rougit encore. Djokovic aussi, mais il était malade.

Fabrice cent euros

Santoro fut bien invité chez Ardisson comme grand joueur de double. Mais même dans cette catégorie à part et sans intérêt, il n’a jamais été au delà de la sixième place mondiale. On ne lui a demandé de gagner qu’un match dans sa carrière et il l’a perdu, c’était contre les Woodies en finale de Coupe Davis 1999. Son plus grand mérite aura été de montrer la voie à Clément pour sortir du monde du simple. Pas celle du strip, mais le petit apprend vite.

Le magicien d’Oseille

En plus, Battling Fab, il est suffisamment sympa pour recevoir le prix Citron ou laisser filer un service de Roddick parce qu’il sert trop fort sur le corps. Bon camarade, il s’est même brouillé avec Guy Forget. France 3 n’a pas oublié ses larmes, un Kleenex dans une main et un chèque dans l’autre. Il pensait pouvoir cumuler deux emplois, il ne pourra jamais plus : « Dire que j’ai préféré 20.000 euros à Tarbes à la Coupe Davis est insupportable. La Coupe rapporte des sommes bien supérieures. » Toujours prêt à rendre service gratuitement. Un quart de finale, et quelques huitièmes, il vit en Suisse et ne veut toujours pas prendre sa retraite.

Pendant ce temps-là, les joueurs de tennis qui jouent au tennis craignent la nouvelle terreur, Andy Murray (photo). Sa démonstration d’Abu Dhabi tombait bien : c’était un tournoi exhibition. S’il fait une finale de Grand-Chelem, ça serait déjà bien.