Hand, X-men : Marvel de poulet (1/2)

N’en déplaise à nos plus fervents lecteurs, l’article suivant n’est pas une production signée MindGeek. Il s’agit plutôt d’une production Charles Claude Onesta Xavier. Une histoire qui sent bon la France,  le thym, le romarin et un peu la sueur aussi. C’est le bruit des corps qui s’entrechoquent, l’affrontement de combattants musclés. Une histoire de blessures et de cœur brisés. Une sorte de 300 Rise of an Empire, les seins d’Eva Green en moins. Retour sur l’équipe championne d’Europe 2014.

X-men

Par notre spécialiste sports mineurs et films d’action, Leo Tseu

Suivre le handball français présente un avantage indéniable : les fiches joueurs n’ont pas besoin d’être mises à jour trop fréquemment. Plus de 10 ans que Narcisse, Karabatic, Guigou, Omeyer et consorts sont réunis sur les parquets. Comme par hasard, ça fait 10 ans qu’on gagne tout. La faute à un homme désormais trop manche pour jouer, mais bon pour entrainer. Et on ne parle pas de Dumoulin.

Staff :

Claude Onesta : Claude fait penser à un homme aux capacités intellectuelles surdéveloppées, en fauteuil roulant et au drôle d’accent. Pas Stephen Hawking, mais plutôt Charles Xavier. C’est lui qui mène au but nôtre bande de X-men et tente de leur donner un semblant de cohésion. Faire un plan d’attaque plutôt que foncer dans le tas n’est pas le réflexe premier du handballeur : il a donc besoin d’un superviseur. Aussi, Claude tire le meilleur de ses joueurs et exploite les faiblesses de ses adversaires. Un gardien est trop en confiance ? Claude donne pour consigne à Fernandez d’appliquer la stratégie maintes fois répétée à l’entrainement : « tire-aussi-fort-que-t’es-bête-et-très-près-de-la-tête ». Un grand costaud pose problème en face ? Claude lui oppose un français encore plus grand et costaud. Un grand bête pose problème ? Claude demande à Éric Quintin de sortir de sa retraite.

Didier Dinart : Une des rares fiches à actualiser dans notre base de données. Chamboulement : passage du poste de joueur défensif à entraineur de la défense. Et ça nous a fait du bien. Lors des compétitions perdues, la France s’était montrée fébrile en défense. Il y a du mieux, même si on encaisse encore un peu trop. Faut dire que Gilles-Dinart-Karabatic en forme, c’est pas évident à remplacer.

 

Jeune qui pousse n’amasse pas mousse

Karabatic Luka : A l’Euro, Petit frère Karabatic a distribué des baffes. Et Luka est meilleur dans ce domaine que dans celui des paris sportifs.

Igor Anic : Complétant la relève côté pivot, Anic a fait le job dans l’animation offensive. C’est pas transcendant non plus, ça inquiètera pas Sorhaindo et ça ne fera pas oublier Gilles.

Porte : Au chapitre des nouvelles recrues, le petit Valentin a lui aussi plutôt bien réussi son tournoi. Oui, on a dit le « petit ». 1m90 et 90 kg, c’est petit et léger pour un arrière. S’il veut s’imposer, il lui faudra gagner en volume de jeu et ne pas se blesser. Dans le métier d’arrière droit, on appelle ça une Barachet. Mais on maintient qu’il nous manque toujours un véritable gaucher arrière droit de formation. Un grand, costaud, un peu bourrin, voire légèrement dangereux pour l’adversaire. Quelqu’un qui pèse sur les temps forts d’attaque et qui découpe en défense.

Grebille & Nyokas : Performants au poste de remplaçant. Ils chauffent le banc de manière idéale. Mais avant de les juger, on attendra qu’ils aient du temps de jeu.

Dumoulin : Peut-on parler de jeune pousse à 30 ans ? Peut-on parler de relève quand on la laisse sur le banc ? Il a fait son match en demie, mais ça ne nous couvrira pas une fois Omeyer à la retraite.

Gérard : Onesta a fait preuve de sa confiance en Vincent Gérard en le remplaçant par Porte dans le groupe. Des performances pas terribles lors de ses entrées. Mais dur de juger un gardien sur d’aussi faibles temps de jeu. Surtout pour ses premières sélections.

La prochaine fois, on vous parlera des vieux et des très vieux.

Romain Mesnil : « Buzzé en beauté »

Romain Mesnil nous a invité dans sa caravane d’un camping du Cap d’Agde, où le sot à la perche est allé se mettre ovaire avant d’attaquer la saison estivale.

QUESTION : Romain, n’aviez-vous pas d’autres alternatives pour trouver des sponsors que de courir nu dans Paris et de vous mettre aux enchères sur eBay ?
ROMAIN MESNIL : C’était ça ou gagner la Golden League. Avouez quand même que je n’ai pas choisi la facilité. Le regard des gens est très difficile à affronter quand vous vous baladez à poil dans la rue. On se sent différent, plus bas que terre. Je ne souhaite à personne de vivre ça.

Q. : Comment vous est venue l’idée de cette démarche ?
R.M. : Vaness’ (Boslak) m’a dit un jour qu’il fallait buzzer pour réussir. Je l’ai prise à Meaux et décidé de frapper un gros coup sur le Web deux à zéro, avec une campagne originale et innovatrice. Sergueï Bubka lui-même n’avait jamais osé faire ça dans les rues de Kiev.

Q. : A quel point les athlètes sont-ils affectés par la crise ?
R.M. : Vous savez, ce n’est pas parce qu’on gagne 50.000 euros à chaque meeting que le quotidien en est plus facile. J’ai une bouche à nourrir et trois chargés de com’ à payer. Alors, c’est toujours agréable de pouvoir mettre un peu de labeur dans les épinards.

Q. : Envisagez-vous d’autres actions similaires ?
R.M. : Je suis en train de travailler sur un badge à forte dimension politique réclamant « un monde économique meilleur ». Mais on peut sûrement aller encore plus loin dans la remise en cause du système : pourquoi ne pas organiser des concours de perche naturistes pour protester contre l’exploitation des enfants dans l’industrie textile chinoise ? Je suis aussi prêt à me faire tatouer le nom de mes partenaires sur l’entrecuisse en hommage à toutes les femmes victimes d’excision.

Q. : Etes-vous satisfait du résultat des enchères ?
R.M. : J’aurais préféré que Sloggi décroche mes timbales, mais ils avaient déjà Yannick Noah. Je suis en cas très content de pouvoir reverser à une association caritative les 7.500 euros du donneur anonyme, qui n’est ni Bernard Laporte, ni Jean-Luc Lagardère.

Q. : Abordez-vous plus sereinement la suite de la saison ?
R.M. : J’ai de bien meilleures sensations depuis que je saute sans short ni débardeur. Ca devrait me permettre d’aller chercher Renaud (Lavillenie) aux championnats de France.

Q. : Pensez-vous être en mesure de franchir un jour la barre des 6 mètres ?
R.M. : Pour les questions sportives, il faut voir avec mon attaché de presse. J’ai des choses bien plus urgentes à m’occuper.

Propos (presque) recueillis par Roger Secrétain

Bruits de Vestiaire

claire

L’IAAF ne veut plus partager ses lingots, Ron Dennis n’aime pas les métis homosexuels et Graeme Le Sot se pète la gueule avant même la première de Dancing on Ice. Mais, c’est promis, on ne parlera pas foot cette semaine.

Athlétisme. Son poids en or n’avait pas suffi à Maria Mutola pour se refaire une plastique : le/la Mozambicain(e) paiera toute sa vie les erreurs de son pharmacien. Toucher le jackpot de l’IAAF n’était déjà pas accessible au commun des athlètes, notre consultante Petra Dimitrova en sait quelque chose. Ce devrait être encore plus corsé si les discussions que la Fédération internationale mène actuellement aboutissent à un élargissement de la Golden League. Londres, Lausanne et Stockholm seraient en pôle pour accueillir une de ses étapes ; la Chine, le Moyen-Orient et les Etats-Unis sont également envisagés. Dwain Chambers n’est pas prêt d’éponger ses dettes.

Formule 1. Ce n’est sans doute pas pour la bonne humeur communicative de son patron qu’un sondage réalisé par la banque ING a récemment placé McLaren (29%) en tête des écuries les plus populaires de F1 devant Ferrari (28%). Ron Dennis devra d’ailleurs répondre devant la justice des accusions de racisme et d’homophobie portées par un ancien steward de son jet privé. Peter Boland, 27 ans, prétend avoir été licencié en raison de ses orientations sexuelles et rapporte que le Britannique avait déclaré au cours d’un voyage au Moyen-Orient devoir se « laver les mains après avoir serré les mains d’Arabes toute la journée ». Ca sent quand même un peu le règlement de compte foireux.

Rugby. Sa Ferrari de 250.000 euros étalée sur les glissières d’un tunnel de Manchester, Cristiano Ronaldo pourra sûrement trouver un peu de réconfort chez Alyona Haynes et ses homologues rugbymen. La Range Rover de l’ouvreur des Wasps Danny Cipriani a d’abord été immobilisée alors qu’il passait la nuit chez sa girlfriend, Kelly Brook. Privé de permis pendant trois ans pour conduite en état d’ivresse, Mike Tindall  a fait lui aussi amende honorable : « Je ne savais pas que mon taux d’élimination de l’alcool était aussi faible », s’est excusé le joueur de Gloucester, déjà condamné en 2000 pour des faits similaires. Sûrement un trou de mémoire.

Equitation. Malgré les apparences, Mike Tindall n’est pas qu’une brute alcoolique. C’est aussi un pré-retraité actif (vidéo colonne de droite) et le compagnon de la cavalière Zara Philips, petite-fille de la reine d’Angleterre et douzième dans l’ordre de la succession au trône. Le couple a dû récemment renoncer, pour des raisons de sécurité, à acheter une petite propriété de deux millions d’euros dans le Gloucestershire. La championne du monde 2006 de concours complet s’est vengée chez son coiffeur avec un nouveau style parfaitement accordé à ses talents équestres : frange tombante et queue de cheval.

Télévision. Martina Navratilova et Austin Healey éjectés de leurs émissions respectives, notre chro-niqueur people pensait avoir fini sa veille de la télé-réalité britannique. Il devra malheureusement partager encore un peu le quotidien de ses lecteurs, bloc-notes et mouchoir à la main, la nuit venue, devant Big Brother Celebrity et les pyjamas sexy d’Ulrika. L’ancienne maîtresse de Sven-Göran Eriksson a survécu vendredi à sa première nomination. Le treiziste Ellery Hanley et l’ancien joueur de Chelsea Graeme Le Saux préfèrent le patin.

Pendant ce temps-là, ce n’est pas vraiment du foot, la copine de Rooney a une nouvelle Bentley, celle de Beckham un sac à main incrusté de diamants et l’ex-femme de Thierry Henry aime les sous-vêtements à pois (photo).

Le Vestiaire