L’épilogue du Bordeaux Blanc :
La dernière ligne du Saivet

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L’ultime journée du championnat a donc tenu toutes ses promesses. Au terme d’un suspense haletant, le fleuron de la Ligue 1, Marseille, a fini par battre le l’ogre sochalien. Et finalement, Bordeaux ne descendra pas en Ligue 2.

Pour fêter ça, Lolo a promis d’injecter du sang neuf. Hein Verbruggen est heureux que ses méthodes soient enfin reconnues au plus haut niveau. Les Américains auront aussi une part du bonheur girondin, puisque le Cévenol évoque un électrochoc. Selon nos informations, Gasset souhaite éviter les morts et aurait proposé des soins palliatifs en échange. Ses craintes sont pourtant injustifiées, Blanc est bien incapable de bouger le petit doigt ou alors c’est la main entière dans un élan de fraternité avec des mentons croates. De là à remercier ses joueurs de lui avoir volé la Ligue des Champions, il n’y a qu’un pas que l’ancien stoppeur napolitain franchira dès le mois de mai. Un Euro 2012 avant d’aller asseoir son cul plein de blé dans le fauteuil de Ferguson ou Guardiola, à moins que Zidane ait eu le temps de se débarrasser d’Higuain.

Carrasso. A l’époque de Martini, on se serait posé plus de questions.

Chalmé et Tremoulinas. Devaient visionner les bons matchs de Sagna et Evra en équipe de France. Mais Gasset n’en a pas trouvé.

Placente et Jurietti. La Coupe de la Ligue et la Coupe de France ne sont pas une obligation, le match amical contre Angers non plus.

Ciani. Perdre sa place au profit de Henrique devrait lui suffire un bon moment.

Henrique. Si seulement Blanc avait eu le double zéro sur son matricule.

Planus. Le mercredi il se plaignait de ne pas être renouvelé, le samedi il coûtait trois buts à son équipe. Le suicide est un châtiment suffisant.

Diarra. Ses ischios ont Vieira pour modèle, pas besoin d’en rajouter.

Sané. Sa licence amateur n’a pas encore expiré.

Fernando. Le Genoa pourrait bientôt recevoir un appel anonyme d’un agent anonyme de Fernando disant anonymement que son prix a soudainement baissé.

Plasil. Blanc parviendra-t-il à le sélectionner en équipe de France ?

Gourcuff. Son père est responsable de tout, Blanc pensait les griller tous les deux. Mais à 20 ans, il était au Milan AC, à 22 à Bordeaux. Alors, pourquoi s’acharner ? Et puis Libourne Saint-Seurin cherche peut-être un entraîneur.

Wendel. Se faire appeler Michel Bastos ça peut vous briser un homme, la preuve.

Sertic. En patois girondin, Francia signifiait « destination Argentine » il y a quelques années. C’est toujours le cas.

Chamakh. Une prolongation de cinq ans devrait suffire.

Bellion. A 21 ans, il était à Manchester, à 24 à Nice. A quoi bon s’acharner.

Cavenaghi. Les cheveux longs, c’est pas conseillé avec les électrodes, il est donc protégé par les Enfants de Don Quichotte et Quechua.

Gouffran. Le staff lui rappellera gentiment qu’il était fortement pressenti au PSG il y a quelques saisons.

Le roman du Bordeaux Blanc :
L’OL, laughing at Lyon

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Le printemps est de retour, Laurent Blanc a attendu la fin de la crise pour piquer la sienne. Heureusement qu’il ne joue plus en été, ça se termine toujours dans le larynx de Bilic.

Blazer, chemise bleu clair, Gouffran et Jussiê titulaires, Laurent Blanc n’a pas fait dans la demi-mesure pour lancer sa série de victoires jusqu’à mai. Depuis qu’il a reconnu le profond doute qui habitait son équipe en pleine crise, Laurent Blanc n’en finit pas de sombrer dans la désespérance. « L’entame de match a été plus que médiocre, chose que j’ai du mal à accepter et à comprendre. On a vu un Bordeaux complètement dépassé pendant trente minutes. »

Rudi Garcia, qui n’était pas qu’un journaliste de plus venu en salle de presse pour l’écouter, comme Blanc a pu le penser faute de preuve, a de quoi être heureux. Marquer un but à Chaban, ça n’arrivera plus à tout le monde. Et puisque Bordeaux n’a mis que trois de ses vingt tirs au fond, il est temps de gueuler, voire de révéler le temps de jeu de Gouffran d’ici la fin de saison. Ça valait aussi pour Souleymane Diawara, qui enchaînait les conneries, heureusement Ciani est revenu au bout d’une demi-heure. « Le football, ça ne se joue pas à sept ou huit. » Jussiê a échappé au pire, Blanc lui a réservé une standing ovation en le sortant juste après son penalty marqué. Une manière de prendre date, le survêtement lui va si bien.

Le Hazard fait bien les choses

Si Blanc est aussi courroucé, c’est qu’il a eu peur. L’ouverture du score de Lille, Landreau qui fait des arrêts, seulement 60-40 de possession à la mi-temps : et si déclarer le 18 janvier que « Lille, c’est bien mais bon on verra » et la veille du match que « Lille est une très très bonne équipe », autrement dit « une bonne équipe de notre championnat, je le pense vraiment » n’avait servi à rien ? Deux buts d’écart, la gifle est passée près, il sera plus prudent à l’avenir quand il parlera de Ligue 1. « J’aurais préféré tomber sur un autre club, mais on accepte le tirage et on se dit que le coup sera jouable. La seule bonne nouvelle, c’est qu’il y aura un club français en demi-finale, on peut donc s’en réjouir. » Ses joueurs ont compris le message, même le meilleur buteur venu de Lorient, admiratif de la qualification lyonnaise à Bernabeu : « C’est quand même une demi-finale de C1. Pardon, un quart, je m’y vois déjà. » Attention à ne pas tomber dans l’excès d’humilité non plus, Manchester n’est pas si fort.

Ce n’est pas parce que Gourcuff recourt enfin le 100m en moins de 15 secondes que son entraîneur va arrêter de lui balancer quelques vannes bien senties. « Quand il est comme ça, il est inarrêtable. »

Le roman du Bordeaux Blanc :
Gyan à mourir

Ecuss

« Je suis rassuré. » Depuis la cuisante défaite à Rennes, le Bordeaux Blanc est en crise.

C’est l’histoire d’une branlée qui effraie tout le monde, et surtout l’entraîneur vainqueur. C’est l’histoire d’un leader de L1 qui se déplace à Rennes, qui est mené 3-0 à l’heure de jeu, qui perd 4-2 et sombre dans une dépression telle que le complexe de supériorité est inévitable. « C’est la première fois en 2010 que mon équipe joue aussi bien en football. » Mais le Barça breton était trop fort, d’ailleurs Blanc reconnaît que « deux erreurs individuelles incroyables permettent à l’adversaire de mener sans y croire 2-0. »

Par monts et Marveaux

Sans y croire, la précision peut paraître anodine, elle ne l’est pas. Sinon Blanc n’aurait pas pris le soin d’ajuster sa chemisette bleue et son manteau noir en conférence de presse pour saluer la calvitie et le cheveu sur la langue d’Antonetti. Evidemment, « je ne veux pas minimiser le talent de Rennes ». 35% de possession de balle, il fallait effectivement le faire pour marquer 4 buts. Les Rennais ont notamment pu compter sur un quatuor Marveaux-Briand-Plasil-Planus intenable. Ciani ne pouvait pas marquer les quatre et des buts en plus, du coup il a fini par ne rien faire. Les matches importants sont à venir, autant s’économiser, en plus Planus, Trémoulinas, Chalmé et Carrasso n’étaient suspendus qu’un match. « Quand on va regarder les vidéos des buts encaissés, certains vont fermer les yeux. » Henrique n’était même pas sur la feuille de match, là ça devient cruel.

Zizou retourné

Tellement heureux que son entraîneur l’envoie voir la presse toute la semaine et qu’on arrête de l’appeler Pierre après tant d’années, Planus s’est permis de vanner sur une prolongation de contrat. Blanc l’aurait prévenu avant le match qu’il coûterait trois buts, il ne s’y serait pas pris autrement. Chalmé s’y était collé début janvier, c’était avant une curieuse épidémie de passes dans l’axe. Le début d’année, c’est le temps des coupes et de la préparation physique, comment expliquer sinon le 0-0 contre Boulogne et Yoann Gouffran ? Comme Galatasaray est encore dans toutes les mémoires, Blanc n’hésite pas à devenir cassant : « Il faut remettre le bleu de chauffe. » La montée en puissance avant l’Olympiakos, c’est aussi laisser Gourcuff titulaire alors qu’il est blessé depuis son retour de blessure. Ça fonctionne, avec 0 but et 0 passe décisive il a livré son meilleur match depuis le Bayern.

Après Lille, Laurent Blanc devrait prochainement parler de Montpellier devant tout le monde.

Ligue 1, OM-Bordeaux : Le diable s’habille au Prado

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Les grandes affiches sont souvent pauvre en but, les matches de merde aussi. Puisqu’il faut trancher, Milan avec Ronaldinho en a pris 4. Il reste 48h pour le messie Faubert.

Henrique avait quelques soupçons depuis une semaine. Jaroslav Plasil aurait pu s’en douter, mais il fallait lire le Vestiaire. Fernando Cavenaghi, lui, savait que même en marquant ça ne changerait rien. Bordeaux a pris sa configuration Ligue des Champions à Marseille, ce n’est pas forcément bon signe à tout point de vue mais c’est comme ça. Le problème de gérer un effectif, c’est que les autres, que les plus audacieux baptiseraient de « meilleurs », commencent juste leur saison. Pas d’excuse, Gouffran a été remplacé par le Tchèque, c’est sévère mais on ne marque pas le but du titre pour accepter de se faire bouffer par Taiwo et dire bonjour à B Good au micro de Paganelli. Bellion s’est même permis de suppléer Chamakh, la colère de Blanc n’a jamais été aussi froide. Et dire qu’au micro de Canal, il avait presque réussi une phrase, pour le plus grand plaisir de Souleymane Platon. Si Gourcuff ne marque pas au prochain grand match, l’option Jussie sera à reconsidérer.

Cent Siro

Pas content, l’entraîneur bordelais n’en a pas moins la certitude que son équipe est la meilleure et a finalement perdu deux points. 0-0, ça peut arriver, contrairement à l’an dernier c’est zéro but encaissé et des coups rendus. Pendant ce temps-là, les titulaires rentrent doucement et Carrasso se remet à tout faire. Ca ira pour cette fois, si c’est la seule où Planus est le meilleur Bordelais, sur la durée c’est trop risqué. Et si finalement l’objectif c’était la Ligue des Champions et pas un déplacement au Vélodrome ?

Pédant, rétorquera certainement Deschamps, qui ferait bien de le devenir un peu. Il l’a pourtant appris il y a quelques années, Morientes pourra toujours lui rappeler ça lui fera une utilité. Etouffer Lille c’était pas mal, mais le PSG vient de leur en mettre trois, ça relativise une exigence. Heureusement, tout le monde n’a pas la chance de commencer en C1 contre un Variété club. D’après certaines sources, Ronaldinho aurait été hué à sa sortie. Sûrement une méprise, il n’est pas le plus vieux au club. Heureusement, la relève est là, le jeune Maldini a signé un contrat pro. L’OM aura beau s’appliquer, Heinze pourra même être pris de vitesse par n’importe quel Gourcuff ou Chamakh italien, il faudra beaucoup de chance et un Brandao au top pour réussir à ne pas se qualifier. Il est sur la bonne voie. Attention toutefois à Zürich et à ne pas trop se tromper de nouveau entre Valbuena et Ben Arfa, ça pourrait inciter aussi le deuxième à partir.

L’ombre de la Juventus se présente déjà face aux Bordelais. Diego est un phénomène, la défense romaine aussi. Mexès en fait bien entendu partie, Domenech ne pense plus trop à Rami.

Ligue 1 : Brouillon de légumes

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Ce week-end, Ciani, Abriel, Cissé, Hazard et Gervinho se sont bien amusés. Heinze, Diawara, Henrique, Pjanic et Hoarau un peu moins. L’été touche à sa fin, les remplaçants retourneront bientôt sur le banc. Lesquels sont-ils ?

Lille est-il vraiment plus fort que Grenoble en ce mois d’août ? Personne ne peut vraiment répondre. Sevojno n’a pas joué les Isérois, Lorient n’a pas joué Sevojno, Cabaye ne joue plus vraiment à Lille. Difficile d’y voir clair. Deschamps a beau tenter de faire passer Brandao pour un joueur de foot, et un bon, l’homme du match a été Rudi Garcia. En titularisant Debuchy et Emerson en latéraux et Aubameyang à la place de Hazard, il fait peu à peu oublier Claude Puel. Bien vu, le jeune Belge ne s’est créé que deux occasions, c’est toujours deux de plus qu’Obraniak, qu’il a remplacé.

Heureusement pour l’OM, Butelle jouait en face et il n’est pas le meilleur gardien français du moment. Rami non plus. C’est finalement la seule bonne nouvelle, mais ça ne doit pas encourager Heinze et Diawara à continuer de rater leurs dégagements à tour de rôle. On jouait la 94e minute, Chedjou ne pensait pas voir ça en L1, du coup il s’est trompé de pied pour frapper, ça arrive aussi à Brandao. Heureusement qu’il n’a qu’une seule tête. C’est plus facile à viser pour les autres, même Abriel et Cissé peuvent y arriver.

Samba do Plasil

Bordeaux n’a pas ce souci. Chamakh n’aura certes pas toujours un pourvoyeur de ballons comme Perquis, mais deux buts en quatre occasions rappellent à Cavenaghi pourquoi il doit profiter de chaque minute de jeu. Plasil et surtout Henrique, qui sympathise avec chaque attaquant adverse, feraient bien d’en faire autant. La paix sociale ne coûte pas de point pour l’instant, que quelques buts. Ils joueront tout le mois d’août, et s’ils continuent comme ça, ils encourageront Ciani, Gouffran et Fernando en Ligue des Champions sans arrière-pensée. Le calendrier indique un prochain déplacement au Vélodrome : cette année, septembre pourrait finalement commencer le 30 août.

La carrière du nouveau Juninho ne devrait pas commencer aussi vite. Papinho avait dit que s’il restait, il jouerait moins souvent. Il est parti, mais ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, fut-il luxembourgeois. Sinon, le public de Gerland a scandé le nom de Lisandro à tue-tête. Rassurant avant l’obstacle du Barça belge, passage obligé avant de peut-être retrouver le Real de Benzema. L’ancien successeur, devenu indiscutable, se propose de jouer avant-centre pour dépanner. Mais dépanner qui ? Claude Puel est séduit, il a essayé Pjanic en soutien du Brésilien contre Valenciennes. Presque aussi payant que Gomis. Anderlecht tremble, Pedretti attend sagement le mercato.

Pendant ce temps-là, Erding a marqué et Coupet a réalisé ses premiers arrêts de la saison, c’était au Parc contre Le Mans. A quoi bon préciser ça ?

Ligue 1, Bordeaux : Gouffran indirect

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Un mois après le titre de champion, c’était l’heure de la reprise au Haillan. Laurent Blanc a failli ne pas reconnaître ses joueurs. Où se cachent ses têtes de Turcs ?

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Souleymane Diawara a longtemps cru qu’on pourrait le croire, deux semaines au moins. Juillet est le mois des moissons, Chamakh n’allait quand même pas échapper au fauchage. La machine à regrets s’est emballée, Souley et ses CD, Souley et l’ambiance d’avant match, Souley et son amitié, Souley et sa bonne humeur. On en oublierait presque qu’il joue en défense centrale et qu’il est pas très bon. Ciani n’a probablement rien d’un bout en train, part-il pour autant avec un handicap ? Planus n’a pas l’air inquiet, sûrement l’effet Carrasso. Trémoulinas titulaire ? Sûrement l’effet Jurietti-Placente.

Sertic de diamants

Evoquer la rumeur Diomansy Kamara pourrait nous valoir à juste titre des poursuites pour injure. Ciani, Carrasso, il ne manque donc que Plasil pour être complet sur le recrutement. Il pourrait d’ailleurs manquer quelques matches que Bordeaux aurait toujours l’air au complet. Sûrement sa formation monégasque. Diarra et Gourcuff dans l’axe, Gouffran et Wendel sur les côtés, où est Lucho Gonzalez se demande la sphère médiatique. Menegazzo peut bomber le torse, même s’il n’est pas nouveau il n’aurait pas complètement tort.

Soit n’importe quel club turc pourrait devenir champion de France, soit Bordeaux a joué une saison à 50% de ses possibilités pour finalement se rendre compte pendant 11 matches qu’à 80% ça suffit largement. Si ça pouvait donner des envies de saison pleine à Zidane et Wendel, la Ligue des Champions deviendrait intéressante. Cavenaghi se dépouille pour montrer qu’il est encore là, ça n’empêche pas de se raser. Au moins un qui prend Bordeaux pour un grand club, ça commence par là. Gouffran a découvert qu’il savait marquer des buts importants, quitte à tuer sa famille. Un petit effort et il rapportera pas mal de pognon. Evidemment, les 20% restants c’est Chalmé qui régale, les deux pieds décollés du sol s’il vous plaît. Champion de France sans gardien, sans côté gauche, avec Diawara : Blanc était handicap combien au golf ?

Marouane chimique

Il reste Chamakh. Il a acté son départ depuis plusieurs semaines, mais visiblement il n’est pas notaire. Son grand oral n’avait d’ailleurs pas convaincu. Mis sous tutelle, il a la dépression heureuse puisqu’il joue, gagne et reste indispensable. Mais la dépression gagne du terrain, il pourrait être mis sous curatelle bientôt, Papa hésite sur la marche à suivre : un QCM sur Blackburn avec 3 propositions : A/ un club de merde, B/ un club de merde, C/ le club de Gaël Givet. Ou une paire de claque parce que le chantage c’est pas beau. L’adolescence a des bons côtés, on passe vite à autre chose.

Lille de la tentation

52e minute, toujours 0-0. Franck Juriettti dépose Panucci sur la gauche. Les spectateurs romains s’impatientent, le lever-de-rideau des vétérans s’éternise. Puis Chamakh frappe, bizarrement il n’attrape pas le cadre. Un doute s’empare du Stade Olympique : et s’il n’y avait pas eu de lever-de-rideau ?

Vingt minutes plus tard, Rome mène 2-0. On aimerait dire sur deux inspirations de génie, mais Planus est modeste. David Astorga essaiera bien de réconforter Blanc. « Bordeaux pourra toujours se dire que la Roma a marqué sur ses deux seules occasions. » Trois répétitions en six matches, Blanc a failli lui balancer une droite. Sauf que cette fois, les Girondins n’ont pas dominé, n’ont pas joué. Il va sans dire qu’avec le Gourcuff rennais, le Chalmé lillois et le Gouffran habituel, la Ligue des Champions est un luxe qu’on ne peut se permettre. Bordeaux savait que s’il ne devait réussir qu’un seul match cette saison, c’était celui-là. Ils l’ont complètement raté.

Cave glissa

Par chauvinisme, Christian JP s’est risqué à un « un grand bravo aux Romains pour leur qualification ». La Ligue des Champions pourrait demander son renvoi. Bordeaux ne peut se réfugier ni derrière la fatigue, ni derrière l’opposition, ni derrière Darcheville. Il ne reste que le match sans. Même Lyon n’y a plus recours. L’ancien entraîneur bordelais a alors tout tenté. Jussie, Cavenaghi, s’il avait eu Valdeir et Ricardinho sous la main, ils auraient surement goûté à la Champion’s League. Même Bellion y a eu droit, comme à l’époque où il rentrait pour Manchester, à 5-0. A l’époque, tout était plus facile, ses contrôles en pleine course le faisaient déjà trébucher, mais personne n’y prêtait attention.

Pendant ce temps-là, les remplaçants lyonnais se préparent à jouer la première place. Et si Govou marquait un deuxième triplé au Bayern ?