France-Brésil : Qui virera Evra

Par Bob Ménard, le mercenaire.

Les karatékas appellent ça le « koko-zuki ». Le coup à la gorge. Et Patrice Evra qui n’a rien vu venir. Chantal Jouanno n’est pas seulement ministre des sports, elle a collectionné les titres UNSS de kata par équipe. L’Equipe justement n’a pas oublié ce qu’elle lui devait : « Indépendamment de leurs qualités » sportives, Chantal estime qu’un retour des bannis sud-africains de l’équipe de Franck de foot « serait inadmissible ». C’est vrai, après tout, et pourquoi ne les lapiderions-nous pas publiquement attachés aux poteaux du Parc des Princes ?

Pour Jouanno, « ce serait une énorme erreur d’oublier ce qui s’est passé « . Et tant pis si nos mutins de Knysna ont purgé leur suspension. « Je  suis certaine qu’il existe d’autres talents qui n’ont pas sali la France et qui attendent qu’on leur donne leur chance. » Dommage que Clichy ait loupé le voyage.

Platini bute, ni soumise

Hasard du calendrier international, l’UEFA a menacé la semaine dernière de retirer l’organisation de l’Euro 2012 à l’Ukraine si l’Etat ukrainien ne cessait pas rapidement son ingérence au sein de la Fédération nationale de football. Michel Platini enverra-t-il le même courrier à la nouvelle conseillère de Laurent Blanc ? Si la France perdait finalement le droit d’accueillir l’Euro 2016, Chantal Jouanno aurait peut-être le temps de se demander pourquoi Biarritz et Perpignan doivent organiser leur quart de finale de H-Cup en Espagne et pourquoi tout le monde se barre de la candidature d’Annecy aux JO 2018. C’est sûr, il vaut mieux tirer sur l’ambulance des Bleus. Comment dit-on démago en Japonais ?

Des Buil mentales

Il fallait bien ouvrir un jour une rubrique karaté. Pas de chance, ce sont les soeurs Buil qui s’y collent.

Elles se ressemblent, comme toutes les Japonaises, et font du karaté. Elles sont petites, aussi, mais ce ne sont pas des Japonaises. Les soeurs Buil auraient pu faire de la danse ou de la natation synchronisée. Elles ont choisi le kata, ce qui est un peu pareil.

Les jumelles les plus célèbres de l’Hérault racontent depuis maintenant vingt ans à tous les correspondants de la presse régionale qu’elles dominent leur discipline sans partage, mais personne n’a jamais eu le courage de vérifier. Comment peut-on, après tout, remettre en doute la parole de deux filles qui ont sorti quatre épisodes de La Puissance du bunkaï ?

Michael Milon, lui, a un dojo à son nom, à Loches. Combien de DVD pour un sachet de cocaïne ?